31 décembre 2005

Un halo

J'oublie des mots,des dates, des noms.
Même les phrases perdent leur sens.
Des Amphores vides qui, remontant à la surface
se remplissent d'eau salée.

J'ai la vue qui diminue, les choses prennent
parfois des formes différentes, plus lumineuses
un Halo de sainteté plane sur toutes
les surfaces. Les formes disparraissent.

Qu'on le reconnaissent, où non, l'âge
diminue les facultés. C'est peut être
cela qui fait qu'on comprend mieux
nos parents.

V05

30 décembre 2005

atchoom, à tes souhaits

Il faut écrire, écrire, écrire encore, non pour se souvenir des belles choses, mais simplement pour témoigner d'une époque.
Ecrire ce qui vient, Ecrire d'une plume légère, où d'un fil de couteau aiguisé, planté dans la feuille, au plus profond de soit.
Et le "JE" n'est que l'ombre d'un moment d'un moment, d'une période, d'une époque, d'un état d'esprit et d'un passé assimilée, ou non.
Ne pas s'arrêter à une sorte de journal intime, ni à un relevé de compte des états d'âme, mais en faire un descriptif détaillé, un étalage aussi des pensées. La pensée est INNOVATION, chaque idée est nouvelle, et en prenant appuie les unes sur les autres, elles fondent l'échaffaudage d'une époque.
"NE plus penser, c'est ne plus être", ce la différe de Pascal. Car penser n'est pas forcément être.
Ne plus penser, c'est s'effondrer dans un vaste sommeil, un coma, une mort certaine. Mais c'est aussi parfois ressentir un bien être, qui va au delà des mots.

29 décembre 2005

Fresque urbaine


Une canopée au dessus des grattes ciel,
où volent les pigeons.
Un lac souterrain traversé de part en part par des égouts.
Les dunes de détritus qui délimitent la ville.
Les soleils et les lunes de néons qui s'encrassent de poussiéres.
Le bitume coule le long des réverbéres
et tisse sous nos pieds une fresque urbaine,
aussi colorée qu'un plan de métro. Une araignée
mécanique, tisse sa toile de titane, relie par
les autoroutes, les villes entre elles.
Il ne reste qu'un amas de décombres des pierres du
passé. Les plastiques les ont remplacés.

Je cherches encore une voie inexplorée.

Verdure

28 décembre 2005

la recherche de la liberté

http://www.majoors.com/

le moteur de nos libertés,
à en perdre nos devoirs...
Bientôt l'art sera tronqué
de sa moelle intérieure.

Avec DADVSI finit Da Vinci

Emoi

Un ami ce matin m'écrivait :

Il vole au-dessus de la ville, d'un toit à l'autre
Son esprit rêveur se baigne dans les rayons dorés
Une fleur rouge dans le doux tapis des jeunes herbes
Un cours d'eau au milieu des colines serpente avec paresse
Mille diamants scintillent sous l'arc-en-ciel mouillé
Les cheveaux galopent avec leurs crinières dans le vent
L'air marin remplit l'espace bleu au dessus des maisons
Une odeur d'été se dégage avec douceur d'une pomme verte


Long Giang

27 décembre 2005

Suite à ton texte Orane, j'ai retrouvé des vieilles images











Verdure

26 décembre 2005

Récapitulatif explicite

Il y a quelques années, nous avons commencé à écrire, chacun dans son coin. Au début quelques mots suffisaient, puis le travail a augmenté. Souvent nous tapons dans les textes anciens pour les publiés sur ce blog, aprés tout il faut savoir partagé, puisqu'il n'y a aucune chance d'être publié, autant faire de l'auto production ;)

Le Cahier Vert : Le premier receuil achevé de Verdure est en fait le résultat de prés de cinq de travail acharné. Le résultat peu probant est dû au jeune âge de Verdure lors de sa rédaction.
Lui :Cet essai non encore aboutit à ce jour, et sans véritable espoir d'aboutissement est le fruit du travail en prose en parrallèle avec le cahier vert.

Le soir :Une nouvelle trés courte sur les moments de désarroi dans Paris. La lutte pour achever cet essai n'est toujours pas terminée, mais d'autres travaux font que pour l'instant, cet essai reste sur le chevalet.

La chresthomathie d'un chtonien (Echolalie & coprolalie, Wodniw) : Ce deuxième receuil de poème de Verdure est le fruit d'un travail plus mûr, plus réfléchit ; Plus mature dirait certain. Je pense simplement que l'inspiration était meilleur. Deux partie composent ce receuil, deux manières opposées de voir les choses.

odyssée (FLORILÈGE D'UNE MUSIQUE CAVERNEUSE, LA TRAGÉDIE DU MÉNISQUE OUBLIÉ)
Ce troisième receuil de poème devait au départ s'intégrer à la chresthomathie, mais Verdure penserais qu'il fallait alléger en compilant ce troisiéme receuil déjà bien indigeste.

La page Blanche : Il a fallut beaucoup de temps à Verdure pour réaliser cette nouvelle. Je pensais, il y a quelques temps, que cette histoire était intérressante. A présent je pense surtout qu'il faudrait la retravailler...

La journée du chaos : Tout l'épilogue contient ma pensée sur cette nouvelle. Elle n'a pas changé depuis.

F.W.: Ce quatrième tome de la poésie de Verdure comporte exclusivement des poèmes à l'inspiration sentimentale et sexuelle. De la guimauve au hard le plus crûe... Une sorte de poésie inspiré de la littérature libertine.

JDM la tourmente de Pearl Harbor : Cette biographie poétique pourrait être le cinquième receuil poétique, bien que très court. Je préfère cependant laissé à part cette oeuvre. Elle suffit à elle même, et n'existe que par elle seule. La traduction a été faite en collaboration avec Hervé.
On a déjà mis ce texte ici même [ JDM - Biographie poétique - JDM - poetic Biography ]
Le petit prince : Un plagiat du grand Tonio, veuillez m'en excuser !!!

Freiheit - Fields : Une nouvelle dédiée à Max Jacobs. La vie d'un homme dans les camps de concentration. Romancée et certes incompléte, cette nouvelle est tout simplement ma préférée ; vu le nombres d'heures passées dessus.

Les souvenirs d'Isidor Ducasse : Un plagiat de Lautréamont, mais je pense que ce receuil de "poèmes" a une vie propre, et n'a guère besoin de son homologue "Les chants de Maldoror"
pour exister, où pour être apprécier. Hervé l'a déjà proposé ici même, mais il faudra le retrouver via le moteur de recherche.

Almanach : encore 365 jours pour finir ce sixiéme receuil de poèmes mais j'ai la sensation que verdure n'a pas la moindre envie de remettre le travail sur le métier.

Le livre : Ebauche pour un travail future, que nous avons déjà présenté ici, sous le titre "les cigarettes finissent toutes au fond des cendriers".

Annonciation : Ebauche pour un travail future

Sans douleur fictive : Une nouvelle à retoucher avant de la laisser vacquer à ses occupations.

Chanson d'hier et d'aujourd'hui : Ce livre contient de longues heures de travail à trouver des chansons anciennes à siffloter en voyage. Ce livre a été commandé par l'association des retraités du village natale de Verdure.

Aucune édition n'est à ce jour prévue. Mais j'espéres vraiment un jour pouvoir les proposer en PDF ici même, pour que chacun puisse avoir sa version à domicile.
OM05

Pressions et répressions contre une affiche qui dérange


Act Up-Paris & le 9ème Collectif de Sans-Papiers Communiqué 22 décembre 2005

Sarkozy / "Votez Le Pen" Pressions et répressions contre une affiche qui dérange

Six personnes "soutiens" du 9ème Collectif de Sans-Papiers se sont faites arrêtées ce jour en début d'après-midi par la police de Nanterre devant le local où le Collectif est installé en ce moment. A cette heure, les six personnes sont au commissariat de Nanterre. Au moins une d'elles a déjà été placée en garde à vue sans motif réel et sérieux et nous nous attendons à ce que les autres subissent le même sort. Dans le même temps, les affiches "Sarkozy/Votez Le Pen" placardées sur ce même local, ont été arrachées par les forces de l'ordre.

Le fait que ces opérations de police se soient produites aujourd'hui n'est pas fortuit. Elles surviennent en effet 2 jours après le lancement médiatique de la campagne conjointement menée par le 9ème collectif et Act Up. Nous dénonçons fermement ces arrestations purement arbitraires ainsi que la violence qui les a accompagnées.

Plusieurs personnes d'Act Up qui collaient cette affiche cette semaine ont par ailleurs été interpellées et menées dans des commissariats pour des contrôles d'identité à la limite du temps maximum autorisé. L'affiche, a même due être retirée du site internet d'Act Up sous les menaces d'un grand cabinet d'avocat agissant officiellement au nom du photographe auteur du cliché.

Nous exigeons :


la libérations de nos amis
que l'on réponde à cette campagne par des arguments politiques et non par des pressions judiciaires et policières

25 décembre 2005

Les sales majestés -Joyeux Noël

Radio du jour

petit papa noel, quand tu descendras du ciel
n'oublie pas les poubelles car en bas c'est le bordel
les hommes n'ont pas été sages, ça a été un vrai carnage
crois moi une vraie boucherie, new york à kaboul-city

et si tu descends quand même dans ton traineau éternel
surtout n'amène pas d'cadeaux à ses enfants de salauds
pour les grands sois sans pitié, surtout ne fait pas d'quartier
ils ne l'ont pas mérité, mets rien dans leurs p'tits souliers

petit papa noel quand tu descendras du ciel
descend avec ton flingue en bas y'a plus que des dingues
mais n'oublie pas les enfants, ils t'attendent impatiemment
même si souvent leurs parents sont plus bêtes que méchants

et si tu descends quand même dans ton traineau éternel
surtout n'amène pas d'cadeaux a ces enfants de salauds
pour les grands sois sans pitié, surtout ne fais pas d'quartier
ils ne l'ont pas mérité, mets rien dans leurs p'tits souliers

petit papa noel, si tu vas a Betlehem
n'oublie pas les enfants, ils t'attendent impatiemment
mais prends ton gilet pare-balles, là-bas c'est la guerre totale
d'ailleurs c'est la guerre partout, on vit dans un monde de fous

petit papa noel, quand tu descendras du ciel
n'oublie pas les poubelles car en bas c'est le bordel
les hommes n'ont pas été sages, ça a été un vrai carnage
crois moi une vraie boucherie, new york à kaboul-city

petit papa noel
petit papa noel
on f'ra mieux l'année prochaine
petit papa noel

les intermittents du spectacle seront ravis de l'apprendre

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-651865,36-724607@51-698751,0.html

Téléchargement sur Internet : M. Donnedieu de Vabres entend faire revenir les députés sur leur vote

Interrogé sur un éventuellement assouplissement du projet de loi présenté par le gouvernement, il a déclaré qu'il était "quelqu'un d'ouvert". "Lorsque des amendements s'inscrivent dans une philosophie que je partage, j'y souscris, a-t-il dit, mais je ne sacrifierai jamais le droit d'auteur et la nécessaire rémunération des artistes". "Ce texte est un très beau projet, auquel le gouvernement n'a pas l'intention de renoncer", insiste-t-il.



Les intermittents du spectacle seront ravis de l'apprendre, depuis maintenant pfff 3 ans qu'ils sont en gréve, le débat reste ouvert.... ;)

J'aurais tendance à penser qu'il n'y a rien à attendre d'un faux cul comme lui !

24 décembre 2005

23 décembre 2005

Quand le ministére de la culture fait du SPAM

Le lien amene directement sur http://www.culture.gouv.fr/culture/1206/
L'adresse mail utilisé : Ministère de la Culture b-pop@radar.axi.fr

L'etat peut s'enorgueuillir d'utiliser des méthodes pires que les pirates du peer du peer.

21 décembre 2005

Démocratie - Arthur Rimbaud

"Le drapeau va au paysage immonde, et notre patois étouffe le tambour.
"Aux centres nous alimenterons la plus cynique prostitution. Nous massacrerons les révoltes logiques.
"Aux pays poivrés et détrempés ! - au service des plus monstrueuses exploitations industrielles ou militaires.
"Au revoir ici, n'importe où. Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce ; ignorants pour la science, roués pour le confort ; la crevaison pour le monde qui va. C'est la vraie marche. En avant, route !"
Vrd
Un site de sondage en ligne... histoire de donner son avis. Mais les réponses du sondage sont ambigü, et dirigé. Aucune chance de donner son avis réel.
Orane

20 décembre 2005

hétéronymes

Hervé a ouvert les volets de la maison en flamme. Il n'y avait plus de survivants, juste quelques canettes de bières, et dans le cendrier se mourrait un mégot douteux. Il annonça sur le perron le grand retour du Soleil, son crâne et sa toge blanche étaient du faux prophète.

Personne ne l'a suivit.

Hervé était là à ouvrir les volets du hamac percé. Il s'est enfin réveillé, Il a enfin ouvert les yeux.

Hervé a vu Orane et s'est révolté.



Publié en Septembre 95 sous le titre : "PSEUDONYME " dans "L'Odyssée"
Verdure

19 décembre 2005

La jeune fille du métro - 1933

1. C'était un' jeun' fill' simple et bonne
R'fusant rien à personne
Un jour dans l' métro y avait presse,
Un jeune homme osa, je l' confesse,
Lui passer la main sur les...ch'veux
Comme elle avait bon coeur
Ell' s'rapprocha un peu

3. L' métro continuait son voyage
Ell' se dit: " C' garçon n'est pas sage
Je sens quelque chos' de pointu,
Qui, d'un air ferme et convaincu,
Tâche de pénétrer dans mon...coeur
O sentiment nouveau,
Doux frisson du bonheur !"

5. Alors, n'ayant plus aucun doute
Elle dit à son compagnon d'route
"C'que tu fais là, c'est ridicule
Tu vas trouer mon caracul
Puisqu'à toute fin , 'faut qu'tu m'em...bête
Je m'retrousse, car en d'ssous
L'ouverture est toute faite.
2. Le type vit l' mouv'ment d' la d'moiselle
Et recommença de plus belle;
Puis, comme dans l'coeur de l'homme tout d'suite
S'réveill' le cochon qui y habite,
Sans attendr' il sortit sa...carte,
Elle vit qu'il s'app'lait Jules
Et d'meurait rue Descartes.

4. Comme elle avait peur pour sa robe,
A cette attaque ell' se dérobe;
Et pour savoir c' qui la chatouille,
Derrièr' son dos ell' tripatouille,
Et tomb' sur un' bell' pair' de...gants,
Que l' jeune homme, à la main,
Tenait candidement

6. Ça prouve qu'à à Paris quand on s'aime,
On peut s' le dire en public même
Les amoureux ne s' font pas d' bile,
A travers tout ils se faufilent,
Qu'on les r'garde ou non ,ils s'en...fichent
L'amour ouvre les yeux
Aux gens les plus godiches.

La jeune fille du métro est en réalité une chanson nommée Idylle souterraine (paroles : Louis Hennevé/ musique: Gaston Gabaroche) créée en 1933 par le chanteur Jean-Loup (alias Jean Rousselière). La version enregistrée en mars 1933 (Boccace 507A / Matrice 6175 BKP)

Reprise par Renaud dans les années 1990 avec, au dernier couplet, une variante.

18 décembre 2005

l'homme est naturellement bon

torture aux phillipinesl'homme est naturellement attiré vers le bien et vers Dieu. « L'homme se sent attiré à rechercher le bien correspondant à sa nature ». L'homme, par son « inclinatio » naturelle, est instinctivement porté à ce qui conserve sa vie et celle de l'espèce, à ce qui permet la vie en société, à une appréhension rationnelle de la réalité, et aussi à la connaissance de la vérité sur Dieu. C'est la nature humaine qui par son ouverture universelle sur l'infini du vrai, du bien, de l'être, rend l'homme à la fois libre et capable de recevoir le don gratuit de Dieu.
l'homme est naturellement bon, il y a plus à le prouver.
Orane !

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 4 Scene VI

Il est des histoires étranges, qui parviennent à traverser les âges. Ainsi l'histoire de cet homme qui vola un renard au prince de sa contrée me fut révéler par des textes anciens, dont la langue était différente de celle que j'utilise en ce moment, et même chaque jour.

Cet homme avait le regard droit, et le raisonnement juste. Aussi pour un dîner, il vola cet animal. Et tandis qu'il s'éloignait du lieu de son larcin, les hommes qui représentaient la loi courrait après lui, questionnait les habitants pour connaître son itinéraire. Il fuyait tenant son repas sous le bras. Voyant que les gens s'étaient lancé à sa poursuite, et voyant bien qu'il allait être arrêté, il mis le renard sous son habit, tout contre son ventre.

" As-tu volé un renard. ? " demandèrent les hommes aussitôt qu'il fut appréhendé. Mais il ne voulut point avouer, sachant qu'un tel vol était une clé à l'échafaud. La faim lui grignotait le ventre. Le renard dans sa cache en fit autant, et se mit en devoir de dévorer le ventre du voleur, pendant que les agents de l'ordre lui posaient toutes les questions.

Lorsque enfin les hommes furent partis, il put retirer de sous son habit l'animal qui lui creusait le ventre. L'estomac dans les talons, il vit que le renard était repu. Et l'homme, si fier d'avoir trouvé à manger, mourra le ventre vidé.


Ceci est la derniére partie des souvenirs. on va passer à autre chose maintenant.
Verdure 05

17 décembre 2005

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 4 Scene V

J'ai semé dans les familles, cher lecteur, le désordre, l'inceste et le fratricide, donnant à chaque mains, l'arme qu'elle avait besoin. Cela ne s'est jamais retourné contre moi ; ma famille était morte. Les balles étaient blanches et restaient de marbre devant les percussions de l'assassinat.

J'ai traversé Anogre, Noutlo, Tovillers pour y faire pousser la négation de l'être humain.

Les portes s'ouvraient sur les jambes ouvertes des jeunes filles, laissant la lumière du couloir éclairer d'une raie, la chambre. La peur pouvait se lire sur les visages, lorsqu'elles voyaient s'avancer une armée de cent mille hommes, l'arme à la main. Mais elles se volatilisaient pour se coller sur le second visage, celui qui entrait, fier et sûr de lui-même. Ne pouvant la sauver, il venait l'achever.

Mais lorsque sa venue était reportée par son décès prématuré, le bonheur se lisait dans tous les visages. Celui de perdre l'innocence d'une manière étrange, et celui d'assouvir enfin une envie qui tenaillait l'estomac depuis tant d'année. Il faut dire qu'une traversée du désert apporte la bienheureuse abstinence qui manque à tout homme.

Alors des lèvres s'ouvrent et lancent :
" Père, vous en premier. Je fus le fruit de vos entrailles, et je veux que le fruit de mes entrailles fut de vous ! "

Alors la divine patience, qui durant tant d'année avait lié ces hommes, éclatait pour laisser place à une satanique orgie de fruit rouge.
Les couteaux ne restaient plus dans les tiroirs des meubles de cuisines. Ils étaient sortis de leurs écrins pour être affûté. L'huile de coude rendait à ces outils, la splendeur des jours passés. Les fils étaient brillants, tandis que les hommes étaient éméchés.

Nonchalant, ils allaient se planter entre les épaules douces des amis d'antan, des ennemis d'hier, des amants de demain. Les lacs de la saint Barthélemy s'arrondissaient au fur et à mesure que les lois s'écrivaient sur des vélins, avec des plumes baignées dans tout ce sang versé.
Et vice et versa, les rues lâchaient des odeurs de victimes, qui montaient aux narines des complices.

Toute l'horreur ainsi disséminée noyait le bonheur et l'innocence. Ce chaos généralisé avait cependant laissé quelques hommes encore dignes. Mais ils étaient rares et forts de caractères. Peu d'hommes politiques, à vrai dire.

Parmi eux se démarquait Isabeau. La tendresse de son visage et la noblesse de son âme faisaient de lui le plus insouciant des hommes. Né pour être libre et vivant, sa seule puissance était donc son refus catégorique de porter une arme sur quiconque, encore moins la main.

On ne pouvait en dire autant de son frère aîné, qui un jour de fête, avait tué sa mère en l'étranglant avec une ceinture, pour violer son père. Une telle dégradation de l'homme avait réussi à scandaliser l'opinion de l'époque. Ce n'est pas qu'un meurtre et un viol parvenaient à peiner la société en ce temps-là, mais quand même, il faut suivre les lois de la nature.

Non, Isabeau avait entouré sa mère de ses plus francs attendrissements, et adoucit les douleurs endurées par son père.

La simple énumération heurte mon imaginaire. Il ne peut y avoir de lobbies dont la principale activité est le dénigrement de l'être humain, le meurtre comme base de la manière de vire, et le viol comme hobbies dominicaux.
Ceux qui se font protecteurs de telles pensées ne peuvent être considérés que comme des fruits pourris de l'aliénation. Il ne faut pas croire qu'en Arogne, tovilers et Noulto, pays de la décadence, les gens soient heureux. Leur aliénation leur fait oublier leur situation.
Et ceux, qui laissent germer l'espoir à un retour à la paix, sont aussitôt passés pour fous et blasphémateurs. On ne peut s'opposer au chef suprême de ces états de faits.

Que dieu fasse qu'un jour, le sang séché soit laver. Sinon qu'il aille au Diable !!!

16 décembre 2005

L'Anarchie Pour Le UK

Anarchie pour UK
Ça y est presque déjà
Je désunis Royaume-Uni
Avec ces rêves de prisunic !

Oui, moi, je veux l'anarchie
Le temps de la cité, c'est fini!

Tout est bon pour y arriver
Je prends le meilleur et aussi le reste
Je me sers de mes ennemis
Je me sers de l'anarchie!

Car moi, je veux l'anarchie
Et c'est la seule façon d'être!

Est-ce que c'est l'M.P.L.A.?
Ou bien encore l'U.D.A.?
Ou alors c'est peut-ªtre l'I.R.A.?
Moi, j'ai pensé que c'était UK!
Ou un autre pays
On a tous nos bidonvilles

Moi, je suis l'anarchie
Oui, moi, je suis l'anarchie
Et vive l'anarchie
Et moi, je veux être anarchiste
Et être saoul, a en crever !

15 décembre 2005

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 4 Scene IV

Absurde Atlantide,
Oh ! Malheureux océan.


Il serait nécessaire de noter l'étrange harmonie qui existe dans un pays menacé par la monopolisation d'une mer, des vagues.

À force de bouffer les cadavres des autres, je finis par bouffer mon propre cadavre, ma propre pourriture, et dans ce cauchemar perpétuel, je ressens chaque jour naissant, comme une horrible lame de couteau qui va déchirer et émietter mes morceaux épars. Sortis des forteresses qui protégeaient tant mon âme, je retrouve, non la Lune qui s'éteint, mais l'empyreume qui m'éteint. Le drap relevé à cinq heures du cadran, retire de moi le dernier voile qui tenait encore mon espérance au chaud, mon désir qu'on appelle " Meilleur ".

D'ici là, l'eau poussera sous les ponts, fleurira de quelques gerbes, hommage à un noyé, un marin perdu en mer, avec malgré tout, la cane entre les mains. Et l'eau se fanera, se vêtira du manteau vert de la mousse. L'écume rebondit de vagues en rochers, mais n'atteint jamais la pente glacée des nuages. Ce corps, tant blessé, se lèvera, non pour assommer le destin, mais pour se laisser fusiller par des regards, tireur d'élite.

Je ne lèverai pas le bras droit, que pour prendre un verre de sky glacé, et oublier que dans la vie des autres, les autres vies n'ont pas de place. L'illusion dure depuis longtemps, mais personne n'y croit vraiment. L'écorche de l'écorce ne saurait être guérit par le baiser d'une fée. De toute façon, elle se nomme judas. Il semble que lorsque personne n'est là, tout va pour le mieux. Son corps dévêtu sortit d'entre la marée des draps, et glissa lentement entre mes yeux. Son visage laissa échapper un sourire presque grivois. Il ne m'atteignit pas. Il était trop leste pour moi.

N'oubliez pas, lorsque vous effectuer un came, de choisir le bon, certain coûtent plus cher que d'autre. Des usines sont construites pour former de bons criminels. Les hautes écoles sont pour certains, les petites sont pour les autres. Mais l'école buissonnière reste pour les innocents, ceux qui n'apprennent pas le crime. Mais lorsqu'arrive la loi, dans son habit blanc tacheté de goutte de sang, elle inverse les rôles, bouleverse les cartes. Les bâtons cherchent dans les buissons les criminels, ceux coupables d'avoir rêver, tout simplement. elle les bat et les distribue en abats à la grande table ronde de la justice, où parfois on joue aussi aux dés, pipés sur la tête des jugés. il ne faut pas exagérer, ici on n'aime pas perdre. Les débats commencent pour savoir:

Qui est la victime ?

A qui profite le crime ?


Et lorsque la roue commence à tourner, on juge le cas et le quai met dans ses caisses le profit. Le jour, toujours aussi blafard s'éteint, laissant à la nuit le soin de faire oublier le jour.

Elle prépare le café. Ses bras nus s'échappent de la nuit. Ses cheveux s'enfuient de son visage, pour laisser apparaître la contrée nouvelle de la beauté. Alors les loups se réveillent, ceux au pelage bleu. Ils achèvent en lançant des couteaux dans la cible des nuages, pour récupérer un bout de ciel obscur, au cas où, pour les ombres jours. Un habit de lumière, c'est fait sur mesure pour les anges.

Le soleil exotique laisse en paix, n'éclaire pas les sales quartiers (ils ne sont pas si sales que ça) Seules la couleur des matraques illuminent ces lieux. Le métro n'a plus de soleil, uniquement ceux cuivrés des armes automatiques. Et la lune se déchire dans des vêtements lacérés d'une poupée violée. elle est à genou entre les jambes d'un officier de gendarmerie venu pour la consoler. Mais elle pleure, n'entendez-vous pas ces pleurs lorsqu'un métro démarre. C'est elle. Mais personne ne pourra guérir les maudits vagues à l'âme de cette femme, si elle survit.

Lentement un morceau aigu de miroir brisé tranche la veine qui tenait encore. Putain de misère, tu ne cesseras donc jamais. Alors elle se lave, et d'entre les sillons de la porte mal fermée, je vois sa plastique se liquéfier sous l'eau chaude. elle fond de vapeur... De vapeur...

Ne m'attendez pas ce soir, je serais à une autre fête. Les clameurs m'ont envoûté, les hommes m'ont invité à un autre festin, un autre combat, une vie qui ne m'appartient plus. Quelques charognes balisent mon parcourt, sans qu'il y est la moindre trace de fée où de magicienne. La prestidigitatrice fut métamorphosée en péripatéticienne.

Leur baguette brisée ne jonche même plus les pavés de cette route ensanglantée. Et un vol de chimère inonde le tracé sanguinolent. De sa blessure, coule le fluide dont j'ai besoin.

L'orage, qui s'affichait dehors, vient juste de lécher sa peau. Il a blanchi sa peau, naguère, si blanche. Sous son masque de fer, sous son masque de nacre, elle est réapparue et dévoilée ses charmes indiscrets. Doucement, elle a descendu le mur de roc jusqu'au sol de craie. Ses seins de marbre ont brisé le métal, et incendié cette misère, qui couvre tant et tant de fois les plus somptueux habits. Elle a rebaptisé la beauté. Maintenant, c'est elle. L'homme de cuir a vu le corridor, et l'ascenseur, au bout. Son derme dévêtu laissait quelques traces amères de sueur sur les parois. La roche fragile et fébrile a condamné ces cours venus de l'autre côté de la surface des eaux, celle si limpide, qu'on voit bien au-delà qu'à travers.

La mort vint, vingt fois dans toute une vie, en une minute parfois aussi. Et la vie presque autant dans ce bazar chaotique. L'anarchie rôde sous ses pas, sous ses bras. La roche a beau cédé, elle est toujours aussi dure, aussi pure.

La lune entoura son bras une dernière, juste avant de céder le pas à la nuit.

Elle ne se releva pas, suivant mon propre poids qui sombrait.

10% de chomeurs 36% de personnes en grande difficulté ne suffisent pas

Alors qu'en france il ya 10 % de chomeurs, 36% de personnes en dessous du seuil de pauvreté, cela ne suffit pas. Malgré les beaux discours de solidarité et de fraternité, le Gouvernement ose ... avoir l'envie de supprimer une taxe pour Emmaus. Pour la premiére fois, je remercie les sénateurs ayant contrer cette mascarade. LA FRANCE SERAIT ELLE QU UN PAYS DE FILCS, DE RACISTES, DE COROMPUS !
Recyclage: le Sénat maintient la "taxe Emmaüs", contre le gouvernement PARIS (AFP) - Les sénateurs ont maintenu, contre l'avis du gouvernement, dans la nuit de samedi à dimanche, la création par les députés d'une taxe, dite "taxe Emmaüs", sur la distribution de textiles destinée à financer les organismes recyclant les vêtements, à deux voix d'écart.
L'UMP, qui ne dispose plus de la majorité absolue au Sénat, a été mise en minorité par les sénateurs UDF, PS, PCF et Verts, lors de la mise au vote d'un amendement de suppression de cette taxe présenté par la ministre de l'Ecologie Nelly Olin.
Par 164 voix contre et 162 pour, cet amendement du gouvernement a été rejeté.
Sous l'oeil de quelques représentants d'associations présents dans les tribunes du public, les sénateurs ont longuement défendu la création de cette taxe, que Mme Olin a combattue en vain, lors de l'examen des crédits 2006 de la mission "Ecologie et environnement durable".
Les sénateurs ont adopté en revanche un amendement de la commission des Finances réécrivant le dispositif prévu par les députés, en lui apportant des précisions techniques, dont une mise en oeuvre au 1er janvier 2007 (et non au 1er janvier 2006).
Mme Olin a tenté de convaincre les sénateurs qu'une telle taxe mettrait "en péril" les entreprises françaises d'habillement "déjà frappées par la concurrence internationale".
Estimant en outre que "la conformité constitutionnelle et communautaire (du dispositif) n'était pas assurée", elle a pris l'engagement de mettre en place "un groupe de travail avant Noël" sur ce sujet, avec comme objectif la remise d'un rapport "en juillet".
Pour elle, cette taxe, telle qu'elle est, est vouée à l'échec.
Les sénateurs UMP et la commission des Affaires économiques, qui à l'origine avaient déposé un amendement de réécriture de la taxe prévue par les députés, ont finalement retiré leur texte pour se rallier à la position de Mme Olin.
L'UDF et la commission des Finances ont maintenu leur amendement, avec le soutien de l'ancienne ministre Dominique Voynet (Verts), de Jean Dessessard (PS) et Evelyne Didier (PCF).
Le 8 novembre dernier à l'initiative du député UMP Yves Jégo, l'Assemblée nationale avait adopté un amendement créant cette taxe d'un montant "d'un ou deux centimes d'euros" par vêtement vendu, perçue au niveau de la distribution et frappant les entreprises du secteur de l'habillement.
La création de cette taxe avait été approuvée par l'UMP, le PS, l'UDF, le PCF, malgré un avis défavorable du gouvernement.
Les sénateurs ont adopté le budget 2006 de la mission "Ecologie et développement durable" qui s'élève à 614 millions d'euros, en rétablissant, à l'unanimité, les crédits d'un million d'euros de l'Observatoire national de l'effet de serre et du réchauffement climatique (ONERC), supprimés à l'Assemblée nationale.
Auparavant, ils avaient voté les crédits 2006 de plusieurs missions parmi lesquelles "Conseil et contrôle de l'Etat", "Pouvoirs publics", "Direction de l'action du gouvernement", "Journaux officiels", "développement et régulations économiques", "gestion et contrôle des finances publiques" et "régimes sociaux et de retraites".

14 décembre 2005

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 4 Scene III

" Un orage se déchaîne, il fragmente les parcelles solidifiées " lança Antoine, lorsque au-dessus du gouffre, il voyait les dos des nuages. Sa main tenait le roc. Son bras était un fil qui le tenait au-dessus, bien au-dessus de la mort. C'était lui, sa propre épée de Damoclés, pendue dans le vide, tenant par deux étriers, quelques longueurs de cordes attachées aux pitons plantés dans le mur rocailleux. Encore une petite nuit attachée aux flancs e cette montagne, et il toucherait le haut, le sommet, la fin.

Quelques morceaux de pierres se détachaient, plus haut et s'élançaient vers lui comme pour l'écraser, lui défoncer le crâne une dernière fois. Pour être alpiniste, il faut à la fois un brin d'héroïsme et un autre de folie. La montagne fait le reste : c'est à dire un homme accroché au néant, battant vainement des bras et des jambes pour réussir à s'envoler et retourner au perchoir, où il était deux secondes auparavant.

À l'arrivée au sommet, il doit redescendre dans la vallée, la plaine, ces endroits aussi plats qu'une omelette brouillée. Mais même dans cette victoire éclatante sur soi, il faut encore et encore saisir son désir de remonter encore plus haut, toucher le ciel de sa main, traverser les nuages et atterrir dans le ciel, voir dessus une nappe blanche, cachée la table du monde.

Quelques minutes d'arrêt, qui semblent s'éterniser, et on repart vers les contrées où seul le vent est une compagnie, dangereuse parfois. Il enveloppe votre personne et témoigne d'une fidélité, pour le moins inquiétante. Il tourbillonne en laissant vos cordés, arrachant les pierres et les emportant vers vous un gage de son amour. Vous vous ressaisissez et repartez, traversez la fissure qui perdit François, en passant qu'un jour un alpiniste traversera un endroit dans le monde qui portera votre nom. Il sera passé à la postérité pour une malheureuse erreur.

13 décembre 2005

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 4 Scene II

Sur les contrées du royaume, se promenaient des hommes de toutes tailles, de tous métiers. Les paysans, habillés de pièces rapiécées, suivaient nonchalant les chemins cabossés. Ils allaient, baignés de soleil, sur les terres cultivées, battre la moisson ou faire les récoltes selon les saisons. Leurs visages portaient le soleil et l'air pur comme emblème.

De temps en temps, une carriole passait, lente, bringuebalée entre les ornières et les talus. Sous sa toile protectrice se devinait une récolte ou une famille. La récolte allait remplir le grenier, la famille partait rejoindre un autre morceau du puzzle familiale. Parfois une troupe d'homme armés traversait les champs ; seule la rosée les accompagnait.

Et Sophie allait chercher l'eau au puits comme chaque matin. Sa robe rouge et blanche s'envolait au gré du vent. La légende voulait qu'une jeune fille du village soit chaque année transformée en licorne. Les licornes étaient nombreuses, au-delà des montagnes, dans la vaste prairie du Nord. Elles parcouraient les forêts de sapin bleu et ne laissaient point leur corne dépasser en dehors de leur territoire. Leur robe blanche luisait, comme si elle avait été baignée dans une rivière de diamants.

Et Sophie connaissait leur langage. Elle ne l'apprenait parfois dans la mousse sous l'arbre en bas du champ. Ces animaux féeriques lançaient quelques chants mélancoliques vers les nuages. Tout le village restait prostré, baigner d'un certain apaisement. Les prés laissaient parfois en leur terre, le modèle de leur sabot d'ivoire. Elles venaient, dans de silencieuses manifestations, manger de jeunes pousses d'herbes.

Lorsque l'une d'entre elles tombait malade, les autres la soignaient de leur salive bienfaisante. Elles léchaient les plaies et les coups du sort. Sophie tenait sur ses hanches et dans son tablier des flacons de leur salive. Sa rousse chevelure baignait l'horizon, lorsque le soir elle s'y asseyait, tenant dans ses mains des anneaux nouveaux. Les hommes verront à l'aurore courir une licorne différente, à la robe rousse comme un soleil qui s'éteint. Et pour un fois, elle ira dans le sud, vers les quatre mers. En haut du monticule, elle se couchera, les quatre pattes sous elle, pour voir la ville fêter le nouveau règne de la fée électricité
Verdure 05

Poétes, Vos papiers !!!

Quel est le problème ?
Il ne faut pas confondre la copie privée avec l'acte illicite de la contrefaçon. Pas plus qu'il ne faut confondre l'usage privé et l'usage personnel.



Graver ses propres compilations à partir d'un CD, extraire son morceau favori pour l'écouter sur son ordinateur, le transférer vers un baladeur MP3, prêter un CD à un ami, lire un DVD avec un logiciel libre ou bien le dupliquer pour en disposer à la fois chez soi et dans sa maison de campagne : autant de pratiques très répandues, et parfaitement légales, que le gouvernement propose de proscrire de fait. Le projet de loi sur le Droit d'Auteur et les Droits Voisins dans la Société de l'Information (DADVSI) (n°1206) que le gouvernement va tenter de passer en force dans les prochaines semaines via une procédure d'urgence, légitime en effet les dispositifs techniques de contrôle d'usage installés par les éditeurs et les producteurs sur les CD et les DVD. Et surtout, il prévoit des sanctions pénales pour qui s'aviserait de les faire sauter.


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En plus de mettre à mort la copie privée tout en conservant la redevance associée, le projet de loi DADVSI prévoit jusqu'à trois ans de prison et 300 000 euros d'amende pour le simple fait de lire un DVD avec un logiciel non autorisé par l'éditeur du DVD. Un tel acte est assimilé dans le projet de loi à un délit de contrefaçon. Cela revient à dire qu'un éditeur de livres peut imposer une marque de lunettes pour lire les livres qu'il fait imprimer, et que tout lecteur qui se permet de lire ces livres avec des lunettes d'une autre marque est un « pirate ».

Le fait de convertir au format MP3 un fichier « protégé » téléchargé sur le site de la FNAC est également assimilé à un délit de contrefaçon, tout comme la publication d'informations techniques (par exemple un code source) permettant ou facilitant une telle conversion. Le projet de loi DADVSI interdit, par la même, la conception, la distribution et l'utilisation de logiciels libres permettant d'accéder à une oeuvre protégée. Si le projet de loi est adopté en l'état, il sera illégal d'utiliser un logiciel comme VLC (plusieurs millions de téléchargements) ou tout autre lecteur multimédia utilisant l'algorithme DeCSS. Cet algorithme sera - en tant que tel - prohibé.

Le fait, en connaissance de cause, de faire connaître, directement ou indirectement, un outil ou un algorithme prohibé par le projet de loi est également sanctionné, indépendamment du fait que l'outil en question puisse avoir une utilisation principale autre que le contournement (la lecture d'un DVD par exemple). Ce n'est absolument pas requis par la directive et pour une bonne raison. C'est une porte ouverte à la censure. La liberté d'expression des auteurs de logiciels libre, mais aussi des chercheurs en sécurité informatique, des universitaires et des journalistes, est directement menacée.

Le fait, en connaissance de cause, de faire connaître, directement ou indirectement un outil ou une méthode permettant de supprimer ou de modifier les informations jointes à une copie numérique pour tracer son usage est lui aussi pénalement réprimé. Publier une étude démontrant qu'un système de tatouage numérique utilisé par l'industrie du disque est inefficace pourrait donc demain faire risquer trois ans de prison et 300 000 euros d'amende. Aux États-Unis, où une loi équivalente est en vigueur depuis plusieurs années (le DMCA), plusieurs chercheurs en sécurité informatique se sont déjà auto-censurés par peur des poursuites, alors même qu'ils ne faisaient que leur travail.

Par ailleurs, le projet de loi a la capacité de diviser encore plus la société française entre les ayant-accès à l'information numérisée et les autres dans la mesure où, pour la première fois, les auteurs, les éditeurs, les producteurs vont pouvoir interdire la copie privée aux membres du public n'ayant pas acquis une licence d'utilisation. Concrètement, cette disposition transforme le droit de lire en un droit exclusif puisque les logiciels de contrôle d'usage utilisent, par essence, des mécanismes de contrôle d'accès, et que sans accès, pas de lecture. De facto, seuls les titulaires ayant les moyens de s'acheter des licences d'utilisation pourront lire une copie originale ou privée, et ce alors que le droit d'accéder à une oeuvre divulguée ne relève pas du monopole de l'auteur, pas plus que le droit de lire.

Autoriser sa petite soeur à écouter en son absence de la musique stockée sur son baladeur numérique pourrait donc devenir demain impossible alors que la loi l'autorise. Il existe déjà des baladeurs vidéo équipés de mesures de contrôle d'accès biométriques (empreintes digitales en l'occurence). Concrétement, si le processus en cours va à son terme, le fait même de stocker de l'information pour son usage privé pourrait disparaître, avec tout ce que cela peut signifier en terme de liberté de pensée, d'opinion et de droit à l'information. A l'inverse, tout accès à de l'information protégée par le droit d'auteur pourrait être tracé à des fins de contrôle d'usage ou de facturation à l'acte, avec les risques correspondants pour la vie privée et la protection des données personnelles.

Nous ne sommes pas des criminels

Agissez ! Sauvez VLC et les logiciels libres de lecture de DVD ! dimanche 4 décembre 2005 :: Actualités
Depuis quelques jours, une bannière s'affiche sur le site du célèbre lecteur multimédia libre VLC (plus 10 millions de téléchargements pour la dernière version) développé en partenariat avec l'École Centrale Paris. Elle conduit à une page dédiée au DADVSI. On peut y lire :
Pendant la nuit du 22 au 23 décembre 2005, alors que tout le monde prépare Noël, l'Assemblée Nationale devra se prononcer sur le texte DADVSI (Droits d'Auteurs et Droits Voisins dans la Société de l'Information). Ce vote se fera sans discussion, une mesure d'urgence ayant été décrétée sur ce texte.(...) VideoLAN est directement concerné, notamment pour sa capacité à lire les DVD (tous les logiciels de lecture de DVD sous Linux se retrouveraient illégaux). L'adoption de cette loi aurait un effet négatif très fort sur le développement de VLC.
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12 décembre 2005

Ad Cæsarem Nostradamum filium


0498 A quarante huict degré climaterique,
A fin de cancer si grande seicheresse:
Poisson en mer, fleuve : lac cuit hectique,
Bearn, Bigorre par feu ciel en detresse.

0499 Milan, Ferrare, Turin, & Aquilleye,
Capue, Brundis vexez par gent Celtique:
Par le Lyon & phalange aquilee
Quant Rome aura le chef vieux Britannique.

0500 Le boute feu par son feu attrapé,
Du feu du ciel à Carcas & Cominge:
Foix, Aux, Mazere, haut vieillart eschappé,
Par ceux de Hesse des Saxons & Turinge.

0501 Autour des monts Pyrenees grans amas
De gent estrange secourir Roy nouueau:
Pres de Garonne du grand temple du Mas,
Vn Romain chef le craindra dedans l?eau.

0502 En l?an cinq cens octante plus & moins,
On attendra le siècle bien estrange,
En l?an sept cens, & trois cieux en tesmoings,
Que plusieurs règnes vn à cinq feront change.

0503 Fleuue qu?esprouue le nouueau nay Celtique
Sera en grande de l?Empire discordes
Le ieune prince par gent ecclesiastique,
Ostera le sceptre coronal de concorde.

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 4 Scene 1

la fontaine des Inocents - Florence Je peux passer des heures à contempler les fontaines, voir l'eau monter, pour chute en arabesque. Elle rafraîchit souvent, et fait comme une ombre douce où il fait bon se baigner. Je reste là, devant, sur un banc, sur l'herbe, dans mes rêveries à regarder les gens passer sans regarder l'eau qui s'écoule, si lentement, qu'elle semble immobile. Limpide, elle ne cesse de tomber au hasard, dans l'écueil moussant légèrement, tachant le ciel miroité. Des bulles éclatent sur al surface, déforment ce miroir liquide. De temps à autre, des ombres passent, s'immergent sans se mouiller. Les ombres, ça ne se mouille jamais.

Le vent, parfois, emporte sous son bras des gouttes qui viennent se fragmenter sur nos épaules dénudées, chaudes encore de soleil. Là, dans ce cadre, je n'aspire qu'au silence, je n'inspire que ce silence. Imberbe, je m'y noie. L'eau de la fontaine tombe de plus en plus haut, transforme les vapeurs d'eau en une vaste coulé écumante. Les chutes percent la toile de l'horizon et séparent ces fragments. Elles emportent les brins de nuages cueillis. L'air se radoucit sur la forêt où se cachent nains et soldats aux épées magiques et armoiries anciennes. Des fées se tordent pour attraper le cou des vaillants aimés.

J'étais de nouveau de retour, dans ma prime matrice.


,_-;@°'"#@_-={ Bientot la version PDF des souvenirs d'Isidor Ducasse }=-_@#"'°@;-_,
Verdure

11 décembre 2005

Bootmen


Voilà un film à voir non pas pour le scenario trés léger, mais pour les prestations scéniques de claquettes industrielles. Si seulement il y avait eu plus de scenes de danses. L'histoire bleuette à l'eau de rose, on y croit pas un seul instant.

(°'-`~°;_> Allocine <_;°~`-'°)`(°'-`~°;_> Tap Dog <_;°~`-'°)
Bon Film
MBR05

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 3 Scene VI


Je me suis laissé tomber dans un trou aux parois de pierre, des dents cloutées dans le plafond, ce bas fond. Mes doigts cherchaient encore une infractuosité dans ce dédale lisse. Mes genoux touchent, à chaque pas, les rebords de ce puits.

Au loin, en haut, une petite étincelle brille jours et nuits sur mon abandon, réfléchissant vainement les lumières du dehors. Aucune ombre ne s'est révélé suffisamment proche pour me toucher d'un seul regard. Mes pieds se heurtent et se blessent chaque mouvement. Mon c'ur saigne à chaque blessure. Je ne peux remonter plus haut que cette lumière pour la regarder en face, jusqu'à m'en aveugler.

Au fond, je reste, je ne puis m'en échapper. Même des chaînes ne suffiraient pas à m'isoler aussi bien, à m'immobiliser aussi fortement qu'un trou de cette taille. Mais des crocs arrachent mon derme, déchirent mes tripes jusqu'à en effacer l'angoisse par la douleur. Enfin, la douceur de l'eau efface. Elle coule le long de mon squelette. Elle jaillit de la lumière et attaque ces endroits qui me faisaient mal. Elle suinte, évaporant les émanations fétides échappées de mon sang.

Le puits se renfloue, enfle, s'échappe des profondeurs, se renverse comme un vase brisé. La petite échappée d'eau s'intensifia jusqu'à devenir torrent. Elle arrache les pierres du puits. Et moi, je me retrouve emballé et embarqué par l'eau et les pierres qui rampent et tâchent ce qu'il restait en haut.

10 décembre 2005

Tout a été dit cent fois - Boris Vian

Tout a été dit cent fois
Et beaucoup mieux que par moi
Aussi quand j'écris des vers
C'est que ça m'amuse
C'est que ça m'amuse
C'est que ça m'amuse et je vous chie au nez.

- entre 1951 et 1952 -

¨¨°º©o.,.o©º°¨¨°º©[ Une version sonore ]©º°¨¨°º©o.,.o©º°¨¨

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 3 Scene V

Les briques du mur d'en face collent à mon regard. Elles se reflètent jusqu'à ma salle de bain, sur ma barbe mal rasée de trois jours d'ivresse. Les yeux sont calcinés par la gueule de bois enflammée. La dernière fois que j'ai bue autant, c'était avant mon mariage, pour clore ma vie de vieux garçon. J'avais dégobillé sur les moutons de la moquette d'un hôtel où erraient les prostitués en manque de mâle, en mal de manque.

Je marchais sur mes propres pas, à côté de mes pompes, dans le vomi étalé et morcelé. Je ne pensais plus à ce monde où la réalité s'étrangle.

Les déchets abondent et pérennisent l'ensemble de la consommation de débris. Le charivari de la vie continue de toute façon à séparer les gens, aiguisant ses lames sur leurs peaux. Les horloges éraflent mon regard toute la nuit, toutes ces nuits où je m'agenouille dans une ivresse, dont je ne pourrais jamais me relever. J'y vois toujours des bassins de femmes se dresser dans des voiles et montrer leur nombril dans un lent tournoiement de danse du ventre. Laissez-moi ce rêve intact ! Je ne m'égare jamais dans ces dédales, où le ciel ne s'assombrit pas, le plafond est trop bas.

Puis il faut se réveiller, s'évader du labyrinthe comateux de l'ivresse. Le réveil est difficile. Le casque de fer sur la tête rappelle qu'on est bien ranimé, les deux pieds dans la réalité, comme dans la caisse du chat. Nos yeux vitreux tentent en vain d'accrocher une fontaine du regard, afin de s'y abreuver en nectar non alcoolisé. La bouche pâteuse réclame son dû. Elle absorberait bien encore un jaune. On a beau s'allonger, la terre bouge encore. L'évanouissement nous prend. Les étoiles de la nouvelle constellation brillent.


-·.¸¸.·´´¯`··._.·> V05 <·._.·´´¯`··.¸¸·-

09 décembre 2005

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 3 Scene 4

La fenaison prenait tournure, agrémentant l'univers de quelques touches colorées. Les loups sortaient de leurs tanières, recherchant l'animal qui n'aurait pas fini son hibernation. La fleuraison commençait son envolé de pollens.

Une caillasse se fissura en son milieu, laissant s'échapper des hauts de chandelles mâles, éteintes. Des cierges se faisaient cirer de la main douce et experte d'une jeune none extravertie. Au fond du temple, s'assombrissait le coin, sous l'icône. Mais le chant y résonnait perpétuellement, vaste écho, terrorisé.

Quelques vagues s'accrochaient aux nervures du chant, persuadés de se sauver ainsi des plis et replis de la marée. Blessées, elles y sombraient, mélancoliques, touchant l'île de leurs ailes brisées. Elles " touchaient ciel ", dans un dernier sursaut. Le chant, l'azur s'accordaient à la voûte gothique. Puis elle s'effondrait dans un brouhaha, la mer se fissura. Les vaisseaux claquèrent. Le bois craqua. Les planches désolidarisées de la nef battaient une derrière fois le haut des vagues, puis la mer les engloutissait. Ici et là, on pouvait apercevoir des morceaux épars. Ici une barre, là une voile, mais jamais un homme ne coulait dans cette mer-là. Ils flottaient au-dessus de la ligne, comme un bouchon de pêche, le ventre rempli d'eau. qui étaient les pêcheurs ?

La voûte torturée éclatait de lumière, rendant audible le moindre éclat de soleil. Elle retentissait d'échos colorés. Le hurlement des loups s'y faisait entendre très distinctement, les cris des animaux à l'agonie aussi. Les flammes aussi devenaient sonores. Elles rebondissaient le long des piliers, montant toujours plus haut, cherchant leurs prises dans les interstices des blocs de pierre. Elles grimpaient toujours, se laissaient emporter par leur propre élan. Une fois en haut des vitraux, elles se laissaient tomber en cordées, arrachant d'un seul coup, l'ensemble du tournoiement musicale.
Le tout s'effondrait. le lieur redevenait froid et obscure, l'ermite retrouvait son isolement, qu'il désirait recouvrer. Un grain de pollen soulevé par le vent traversa l'espace et ensemença madame la fleur qui poussait non loin de là.
Verdure

08 décembre 2005

Immaculé conception


Max Ernst
Dans un coin l'inceste agile Tourne autour de la virginité d'une petite robe. Dans un coin le ciel délivré Aux épines de l'orage laisse des boules blanches.
Dans un coin plus clair de tous les yeux On attend les poissons d'angoisse Dans un coin la voiture de verdure de l'été Immobile glorieuse et pour toujours.
A la lueur de la jeunesse Des lampes allumées très tard La première montre ses seins que tuent des insectes rouges.

- 1921 -
Ce poème provient du recueil intitulé " Répétitions "
V05

07 décembre 2005

un probléme sur Wikipédia


J'ai dis la bonne opinion que j'ai de wikipédia, le fait qu'une trés grosse communauté puisse faire une encyclopédie en direct, avec un contrôle. N'est ce pas d'ailleurs même des encyclopédistes (Diderot, Voltaire...) Dont le but etait de recenser l'ensemble du savoir. Que chaque spécialiste, chaque passionné puisse écrire ne serait ce que trois phrases sur un sujet qui leur plaît, fait que je soutiens ce projet.
Evidemment de gros lourdeaux peuvent mettre leur nez dedans, et mettre tout le projet par terre. Dommage que M Seigenthaler n'est pas agit lui même en mettant un commentaire dans le fil de discussion, voir même modifié l'article. Sachant que toutes modifications effectué sous Wiki n'est qu'une proposition qui doit être validé par un admin.
Au lieu d'utiliser la loi, ce monsieur aurait du profiter de sa liberté d'expression et de la technique, pour faire valoir son bon droit.

Une si belle Idée mise sous scellée à cause des lois... C'est bien Dommage. En tout cas elle continue, et c'est cela qui importe.

=~°~= [ Wikipedia et John Seigenthaler Sr ] =~°~=

05 décembre 2005



I'll always be a word man
Better than a bird man.

"An American Prayer" James Douglas Morrison

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04 décembre 2005


La vie n'est qu'un mauvais moment à passer...
Arcane Domde

03 décembre 2005

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 3 Scene 3

A vomir, je ne ferais que laver les différentes souillures que vos langues transportent. Je nettoierai le seuil des bâtiments salis, nébuleux, ténébreux et écorchés, entaillés de cul de bouteilles suintant du pétrole liquoreux. La mort se trouve être une jeune femme blonde aux seins de crème fraîche et de lards ; et de lards. Ses étreintes passionnées emmerdent les vivants, et alors ! Et alors, ses yeux se crèvent, gonflés de pus et de larmes. Elle n'aime pas son boulot. Sa peau révèle des oedèmes et des panaris au jus sucré. Des plumes et des poils parent sa langues, pour former une incrustée moustache.

Mort rose, verte, noire, symptôme belliqueux de notre mal de vivre, elle enferme dans un type de casier tous les visages de ces anciens amants. Elle punit et flagelle de son brin d'ortie, ceux qu'elle n'a pas connus, ni aimés. Elle délire et délie. Des barreaux métalliques calfeutrent les petites pièces carrées, où se suivent des carrelages noirs et blancs, des tuyauterie et des radiateurs grillagés. Tout n'est que lignes droites. Le dallage stérile se reflète dans les vitres polies. Eux ne sont pas comme ceux qui vous enferment. Ils font sauter mes yeux comme dans un grand échiquier, où la reine est perdue. Le damier s'accélère et se rétrécie à chaque passe.

Je me suis retrouvé au fond d'une tour, à regarder le hublot, le damier continuer son rétrécissement. Des rires ébouillantaient l'ivresse. Le jour s'acheva, rendant mat le plus commun Roi.
Rv 05

02 décembre 2005

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 3 Scene 2

J'étais là, transie de peur et de froid, assise sur une petite meule de paille ou plus exactement un petit tas de paille. La grange était perdue en montagne. J'avais eue besoin de m'éloigner du monde et maintenant, j'eusse aimé ne pas être là.

Partie à sept heures de Paris et du matin, j'avais retrouvé les montagnes bleutées de mon enfance, le petit village silencieux au fond d'un puits cerclé de hautes cimes. En hivers, les pentes étaient blanchies ; mais l'été, ce qui avait été splendide devenait monstrueux : Des rails de terres battues, limées, frottées. Il ne restait alors aucune pousse d'herbes pour masquer cette immonde traînée brune.

Je ne venais ici qu'en hivers ou en automne. Derrière les planches détachées, j'aperçois un petit sapin aux aiguilles longues et vertes. Il se tient droit, la tête, parfois courbée par le vent, ne s'inclinait jamais vraiment. Il me réconfortait car il était le seul être à se tenir verticalement depuis ce matin.

En partant sur le chemin, j'avais aperçue quelques écureuils, curieux pelages furtifs, qui s'enfuirent dans les branches, ainsi que deux ou trois lièvres qui, à ma vue, se cachaient dans un terrier aménagé, ou se remettaient à sautiller ondulant entre les pousses et les arbustes. Tous ces spectacles étaient bons à la méditation, et j'avais bien besoin. La campagne est toujours un lieu de ressource pour moi, un peu comme d'autre vont aux pèlerinages. Mais j'avais oublié, qu'elle pouvait être, également instable. Et qu'un brusque changement de temps pouvait vous laisser sans aide et seule.

Bien sûr j'étais seule, mais j'avais la chance d'avoir cette grange aux murs délabrés. Elle paraissait être un abri bien illusoire face à l'intempérie qui dardait à l'horizon. après tout, ne l'avais-je pas voulu ? il fallait en subir les conséquences, jusqu'au bout. Cela me permettrait sûrement de faire le point, malgré le fait que je risquais de passer une nuit épouvantable et une belle douche glacée à me geler et m'épouvanter. Cela me tiendrait éveiller au moins. A travers le toit percé, j'apercevais quelques nuages noirs passés. Au moins, ceux-là ne seraient pas pour moi.

J'étais partit de Paris vers les 7 heures donc, avec dans l'envie de m'évanouir un peu, de m'effacer pour un petit bout de temps. Jérôme, mon mari, avait eu l'idée d'arrêter de me satisfaire. Je vous explique :

Nous nous étions rencontrés, il y a huit ans sur un marché traditionnel breton. Les circonstances se perdent dans mon esprit. Mais ce que je me rappelle bien, en revanche, c'est notre mariage en novembre de l'année suivante. Après cette suite assez rapide des événements, tout le reste s'était ralentit. Je n'attendais toujours pas d'enfants. Ce n'était pas faute d'essayer. mais ni l'un, ni l'autre n'osions en parler. C'était presque devenu un sujet tabou, un silence, une pause dans notre couple.

J'étais allé chez mon gynéco, qui n'avait rien trouvé. Lui avait certainement dû aller chez son médecin, mais apparemment, il n'avait rein trouvé non plus. Peut-être y était-il même pas allé, vous savez comment sont les hommes, dès qu'il s'agit de l'impuissance. nous nous parlions plus guère. La routine, horrible petite mort, s'était installée, et nous avions arrêté de nous fréquenté. On consommait notre divorce. Le matin travail, le soir dodo, le reste du temps Bureau.

Lui avait pris une maîtresse. Mon instinct de femme ne me permet pas de la décrire sans la disséquer au scalpel de la jalousie. Elle aurait pu plaire à n'importe quel homme, mais elle plaisait surtout au mien, et ce n'est pas n'importe lequel. INACCEPTABLE. Tout cela m'avait ainsi pousser au vert, de prendre enfin une bulle d'air, pour me libérer ou m'enfermer.

La nuit commençait à pousser : Le brouillard se levait avec la lune. Il faisait de plus en plus froid. La nuit apportait ses ombres. J'avais oublié que les ombres de la nuit peuvent vous glacer le sang, en arpentant votre mémoire. A la ville, il n'y a que des formes familières et des sons habituels, même durant la nuit. La campagne a ses traits incongrus qui surgissent de nulle part. Elle possède des jeux d'ombres et de lumière qui transforment la moindre branche d'arbres en couteau, en homme, en chiens, en bêtes féroces. C'est un merveilleux spectacle. La peur, qui sommeillait en vous, d'un seul coup se réveille et saute à votre cou.

Le craquement des branches se métamorphose en bruit de pas. Ils s'approchent vers vous, de tout côté, derrière vous, ici, là le vent vous prend tout à coup un bras, vous pose sur la bouche un bâillon. Vous suffoquez déjà. Vous ne pouvez plus hurler, ici vous êtes dans la nuit. Elle est presque inébranlable.

La porte se met à craquer, à tourner au ralenti, faiblement sur ses gongs. Elle pivote et laisse, d'un seul coup, entrer le vent froid et quelques flocons de neiges. La tête sous votre manteau, vous n'osez plus regardez dehors. Vous chutez au pied de la paille. Elle vous recouvre, s'emmêlant à vos cheveux, couvrant vos yeux. Pourtant de temps en temps, vous jetez un coup d'oeil juste pour vérifier que personne n'entre.

Au matin, vous en avez oublier que le soleil se lève, que vos angoisses n'avaient pas lieu d'être.

01 décembre 2005

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 3 Scene 1

Il revient en funeste souvenir, comme une aiguille sur le cadran des heures. Il fut et restera qu'un merveilleux crachat gorgé parfois de sang, et d'autrefois d'eau, dont la saveur reste inimité, et bien que sa charge en élément nutritionnel préféra rester quelque peu discrète, pour ne pas introduire de fausse idée sur ses apports. Elle se changeât en somptuosité au touché du palais, dont la reconnaissance des saveurs était vivement facilitée par l'ajustage minutieux des papilles, l'ordre précis des nerfs et le goût particulièrement instruit de son hôte ; dont la finesse n'était plus à démontrer, pur savourer et reconnaître les mets délicieux de la maîtresse de maison ; entendez par là, ses oeufs à la poêle. Mais l'usage fréquent d'acide et de nicotine peut détériorer irrémédiablement un palais si subtil, détruire ses statues d'art gothique et ternir les peintures renaissante, si l'hôte n'y fait ni attention, ni s'il ne les soigne pas un tant soit peu.

Malheureusement par un hasard perturbé, il ne fut même pas au courant que le nectar de sang est constitué de nombreux sous entendus :

Ces petits êtres quelque peu imperturbable, lors des brèches cutanées, des coupes gorges et des sourires ordinairement facilités par nos amis les Kabyles, qui sont aux dires des gens, des êtres calmes, peu enthousiastes dans le somme, la prière et le refus de la terre natale. A cela ce peuple préfère nettement opposer une politique personnelle du chauvinisme éclairé, sans trace de la moindre idée péjorative, une capture instantanée du temps par des traditions essentiellement orales. Il est cependant clair que cette recherche instinctive de la garde des racines culturelles permet à ce peuple d'espérer, un jour, obtenir une certaine jouissance, de ces jours accumulés dans la souffrance et la fragilité relative des pierres.

L'objectivité demeure, tout de même, en l'observation silencieuse des actes, des us, des mots et des sons, même dans l'obscure déraison du quotidien qui fait tournoyer, sans réel but le moindre fétu d'homme, moitié de foetus gémissant au douleur écrasante qui sorte du sabbat et transforme la moindre bête en homme désireux du statiscisme, quand bien même, il demanderait un avance sur le chemin qui mène non à Rome mais à son propre coeur.

Quelques précieux ridicules, fiers de leur aberrante supériorité et égocentricité, répondirent :

Nous nous pâmâmes devant tant de beauté, de finesse caché é euh ss. Leur introspection est si extravagante qu'elle pourrait fournir de l'électricité à un pays aussi vaste que la Russie et la Chine réunis. Et cela sans la moindre trace de fils électricité ou de câbles à haute tension. La Hot tension est tant qu'à elle une sorte d'exclusivité de leur femme vile et presque inexistante.

Parler d'eux n'est en fait que d'un intérêt très limité, puisque ces gens n'ont pas la moindre parcelle de consistance. " Fantôme, tu es. Fantôme, tu resteras. " Cela dit, cela ne va pas empêcher la terre de tourner, ni même nos plumes d'écrire et encore moins nos yeux de lire. La fresque humanesque continue à se peindre, à se plaindre parfois sur ne toile nommée terre.

Les pinceaux ont toutes les formes :

Puits, ciseaux, pierres & cailloux.
HrV

30 novembre 2005


Pour mon anniversaire, Orane m'a demandé de mettre un petit mot sur son blog. Alors j'ai choisit un petit texte, et une photo pour non pas parler d'anniversaire mais de naissance. J'espéres que ça te conviendra Orane.
Christophe


Les Naufragés - Le merle moqueur

C'est l'histoire d'un p'tit gars
qui n'est pas comme les autres
il serait né de l'air du temps
c'est une mélopée
aux notes ensorcelées
renaissant à chaque printemps
il avait pour nourrice
le sein de la charité
le goût de la précarité
dans les longs mois d'hiver
il nichait dans les greniers
sur la paille des palefreniers

C'est le menuet du merle moqueur
un oiseau de bien charmante augure
en prélude au soleil
c'est le porte bonheur des voyoux
qui brûle la chandelle par les deux bouts
pour conjurer le sort
dans les tripots du port

il portait à sa bouche un pipeau de noisetier
qui donnait envie de danser
il jouait sur les toits et sur les rondes de nuit
les filles étaient folles de lui

Il cachait dans ses poches
une fronde avec des pierres
comme tous les garçons du quartier
et sur les barricades
elles sifflaient aux oreilles
de la garde républicaine

C'est menuet du merle moqueur
un oiseau de voluptueuse augure
en prélude à l'amour
applaudissez le maître enchanteur
les riches l'appellent fieffé voleur
pour lui tordre le cou
ça n'est pas beau du tout

C'est le menuet du merle moqueur
emporté dans les champs de l'honneur
il ne sifflera plus
n'oubliez pas le merle moqueur
souvenez-vous de sa mélodie
une petite maladie
lui a soufflé le coeur

y en a eu des pritemps
et des récoltes de sang
dans les siecles accumulés
si le ciel ne sait pas
appuyer sur la misère
c'est pour être encore plus odieux

29 novembre 2005

L'Assemblée persiste sur le "rôle positif" de la colonisation

Quand je lis ça, j'ai plus envie d'écrire de la poésie; pourtant c'etait le but de ce blog, qui dérive petit à petit... alors je laisse faire les svinkels

Svinkels


"J'reviens plus nazillard
Foutre les nazis dans un corbillard
Une chasse aux sorcière
J'renvois le FN dans des Charters
J'ai une hémoragie d'démagogie quand j'entend certaines idéologies
Il r'montent des idées héleuses comme du vomi .

Un discours au vitriole contre les idées courtes a Vitrolle
J'manquerais pas un détail contre un certain bétail
Des bétas ,
Qui perdent les boulons
De vichy jusqu'à Toulon
Faut stocker ces déchets d'n**i dans des bunkers en béton !

Crèvons l'deuxième oeil d'Le Pen pour qu'il voit moins d'arabes
Transformons nous tous en noirs
Qu'il se reveil dans son pire cauchemard
Mettons le dans des chiottes sans papier qu'il s'torche a la musulman
réhabilitons Le Pen de mort , rendont le martyre comme Jeanne d'Arc

Trève de plaisanterie dans quelle direction va la patrie
Quelle est
Cet éléctorat du 3eme type nostalgique du 3eme reich
Qui donne 30 pourcents des voix à trifouiller les oies
Là ou y'a k'des français d'souche à la noix


On a légaliser le FN dans l'sud
Comme Charles
Faut qu'on l'martèle a poitier c'est sûr
Face a ce nationalisme moi j'vois peu de civisme ...
Exemple a Toulon aux éléction y'a 50 pourcents d'abstentionisme

Une politique d'gauche
une droite qui vire vers l'extrême
Voilà les responsables et ils récoltent ce qu'ils sèment
Une classe politique pourrie fait naître un parti qui s'nourri
D'un climat moisi !
Et qui nous ramène tout droit vers Vichy !


J'ai passé des repas d'famille à entendre des infâmies
J'connais des gens qui votent a gauche mais pensent comme Mussolini
On a appeler les immigrés , on les laisse crever ...
2 générations sont nées elles auraient l'droit de s'révolter !!!"


Swinkels - Front contre Front , extrait de "Tapis rouge"

28 novembre 2005

Fleur de yeux

"Fleurs de yeux
Quel jolie nom pour un paumé !"
Les têtes Raides

27 novembre 2005

Nos députés sont en retard de 30 ans, et veulent y retourner

Voilà
http://eucd.info/index.php?2005/11/14/175-exclusif-amendement-interdisant-les-logiciels-non-equipes-de-mesures-techniques

non seuleument nos députés ont 30 ans de retard, mais en lus souhaitent y retourner. En votant une telle loi, l'avancée informatique va prendre un retard qui va passer du sérieux au tragique. Non content, que leur pays ait pris du retard.
Tandis qu'ils reflechissent à la possibilité d'une bibliothéque online, dont les employés qui scanneront les documents le fairont des Indes.. ( ????) , regarder lutot ce qu'est capable de faire des volontaires : http://archive.org

Tandis qu'aucune entreprise n'est capable avec l'aérospatiale de soumettre la moindre photos satellite, voilà ce que font les ricians : http://maps.google.com

Et voilà au lieu de promouvoir l'informatique, et notemment les projet open source, NOS DEPUTES sont incapables de comprendre quoique ce soit. Et la SACEM qui pretend défendre les artistes... appuie cette loie au nom des droits d'auteur.
Elle ne défend en fin de compte que sa propre marmitte. Incapable de comprendre que des codeurs puissent vouloir travailler en licence GNU / copywrong.

Les boules !!!! Nous sommes gouvernés par des incapbles, ça nous le savions depuis logtemps, à présent on se rend compte que même les conseillers sont des Blaireaux...

Bien ouej

26 novembre 2005

Sur le ring

"Puisqu'un jour il faut savoir le dire : BASTA ! ", disait Vérole en concert.
Pourquoi pas l'écrire, sur un ring
De toute façon, l'écrivain arrête d'écrire, et copie ta rédaction. Tu n'écriras point. Tu ne t'inspireras pas. Tu ne polémiqueras point. Comme toute les voix du silence, ta voix est tue par le parlementaire qui déjà a pris tes cordes vocales pour mieux te ligoter. Est ce qui reste encore un moyen de communiquer sans avoir à prendre les pavés, les armes.
Je doutes qu'il existe un échappatoire au fonctionnement de mutilation de la démocratie. La liberté extropiée, ses valeurs et son contenu vont au caniveau.
Et ce quinquennat commencé comme une victoire sur le socialisme, qui continue à tourner au vinaigre aprés un choix entre "Corrompu & Pourri", un refus manifeste d'adhérer à une politique européenne de la part des citoyens, risque bien de se transformer en un beau fiascot.
Un fiascot ou tout le monde sera perdant, 12 ans de perdu, pour rien. Un fiscot lourd trés lourd, pour tous et partout. Et il faudrait encore se mettre debout, ne pas fléchit, ne pas courber l'échine.
Alors il faut monter sur le ring, et continuer... Juste pour le geste. Just for Phun ;)
Hervé

Les anarchistes - Léo Ferré


Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu'en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes

Ils ont tout ramassé
Des Beignes et des pavés
Ils ont gueulé si fort
Qu'ils peuv'nt gueuler encor
Ils ont le coeur devant
Et leurs rêves au mitan
Et puis l'âme toute rongée
Par des foutues idées

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart fils de rien ou bien fils de si peu
Qu'on ne les voit jamais que lorsqu'on a peur d'eux
Les anarchistes



Ils sont morts cent dix fois
Pour que dalle et pourquoi ?
Avec l'amour au poing
Sur la table ou sur rien
Avec l'air entêté
Qui fait le sang versé
Ils ont frappé si fort
Qu'ils peuv'nt frapper encor



Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et s'il faut commencer par les coups d'pied au cul
Faudrait pas oublier qu'ça descend dans la rue
Les anarchistes

Ils ont un drapeau noir
En berne sur l'Espoir
Et la mélancolie
Pour traîner dans la vie
Des couteaux pour trancher
Le pain de l'Amitié
Et des armes rouillées
Pour ne pas oublier

Qu'y en a pas un sur cent et qu'pourtant ils existent
Et qu'ils se tiennent bien bras dessus bras dessous
Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout
Les anarchistes

http://raforum.apinc.org/album.php3?id_article=269&debut_image=1#a

25 novembre 2005

Pourquoi pas

un blog qui me plait bien, normal ses auteurs savent écrire... ;)
http://pourquoi-pas.typepad.com/

à lire donc

24 novembre 2005

ATTENTION encore une loie LIBERTICIDE


http://www.lagrosseradio.com/mag/index.php/2005/11/23/97-affaire-drm-webradios-libres-en-danger?cos=1

Affaire DRM Webradios Libres en Danger
Par Mallis, mercredi 23 novembre 2005 à 22:48 -
Actu - #97 - rss
Dans la Housse à Gratte de
mardi 22 novembre Mallis a expliqué brièvement l'affaire du projet de loi visant
à imposer l'utilisation de DRM (Digital Rights Management) qui serait une
manière de faire taire un grand nombre de webradios libres en les étouffant
financièrement.Mallis explique les DRM - Simul antenne du 22 nov 05
20H20

Llanfairpwll

Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch
non je suis sérieux en fait, ce nom correspond au nom de village le plus long...
[ Wikipédia ] [ Google maps ]

22 novembre 2005

Douce france



Il revient à ma mémoire
Des souvenirs familiers
Je revois ma blouse noire
Lorsque j'étais écolier
Sur le chemin de l'école
Je chantais à pleine voix
Des romances sans paroles
Vieilles chansons d'autrefois

{Refrain:}
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon c?ur!
Mon village au clocher aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t'aime
Et je te donne ce poème
Oui je t'aime
Dans la joie ou la douleur
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon c?ur

2. J'ai connu des paysages
Et des soleils merveilleux
Au cours de lointains voyages
Tout là-bas sous d'autres cieux
Mais combien je leur préfère
Mon ciel bleu mon horizon
Ma grande route et ma rivière
Ma prairie et ma maison.

Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon c?ur!

De quoi sera fait demain ?

21 novembre 2005

Blueluna faisait remarqué :

Sondage AOL Info...


Citation
Que faut-il faire pour mettre
fin aux émeutes ?

47% Envoyer l'armée
16% Cesser de médiatiser les
exactions, pour éviter la surenchère
15% Instaurer un couvre-feu
13%
Faire démissionner Sarkozy
5% Envoyer des médiateurs
2% Autres
2% Il
n'y a malheureusement rien à faire
Vote(s) exprimé(s) : 54 574

Que
doit-on faire pour traiter le problème des banlieues ?

36% Renforcer les
sanctions, notamment à l'encontre des mineurs
32% Responsabiliser les
parents des fauteurs de troubles
11% Revoir entièrement la politique
d'urbanisme
9% Restaurer la police de proximité
5% Organiser un Grenelle
des cités sur l'emploi
4% Redonner plus de moyens aux associations
3%
Autres
Vote(s) exprimé(s) : 53 831

Ambiance "Hexagone"
sur Radioblog

désolé pour le pompage, mais y 'a vraiment y a à dire de plus

17 novembre 2005

Cité2France

Il existait relais et chateau de France, boulanger de France, maintenant :
Cité2France : http://cites2france.skyblog.com/

sympa comme initiative, à conserver dans un coin

16 novembre 2005

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 2 Scène IX

Calmement,
J'ai entendu mon coeur s'arrêter de battre, comme le papillon stoppe le battement de ses ailes, et se laisse planer au fil du vent, le temps d'un instant.

Il traque les courants pour monter ou descendre le long des surfaces planes des nuages. J'ai moi-même sentit cette sensation vertigineuse, qui révèle votre propre être.

Loin de certaine frénésie, je me suis laissé emporté. J'ai survolé quelques instants le stress, cette terrible cancérisation qui envahit nos cités. Schmetterling était mon doux nom, imprononçable et exotique. Je naviguais outre Rhein, vers de calme contré, où l'herbe et l'ombre s'allient. Je n'étais point aigle, ni même lézard, juste un fragile insecte transportant le vent dans ses ailes et la semence fertile de l'avenir.

Mais ce papillon ne dure qu'une journée, afin de trouver un autre, pour donner d'autres confettis aux prés.

Mon coeur se remit à battre. L'iris s'ouvrit.

Lentement,
Le retour à la conscience l'est parfois pour certaines personnes. Elles parlent alors de grandes lumières blanches au bout d'un tunnel, où quelques ombres se détachent.

Pour moi, ce ne fut qu'un retour paisible, comme sur un matelas de matelot dans une piscine protégé du vent. Retour bref, comme un réveil après une nuit agitée. Savez-vous que l'oeil continue de s'agiter pendant le sommeil et ses phases où les influx nerveux continue de parcourir les nerfs, sans que les muscles réagissent à ces impulsions inopportunes.

L'oeil s'ouvre et tranche un rayon de soleil en son milieu.




Fin du deuxième cycle. Hervé

15 novembre 2005

de la mise en danger d'autrui

Je voudrais qu'on m'explique un détail, comment se fait il que depuis quelques temps, les véhicules de police s'arrête tout feu éteint sur les bandes d'arrêt d'urgence des autoroutes.
Tandis que ce lieu est d'une dangerosité extréme (moins de 30 secondes de survie pour un piéton) et qu'il s'agit d'une voie pour les arrêt en urgence, et qu'en cette période de l'année où les gens rentrant du travail, le font à la nuit tombée.
Comment se fait il que des forces de l'ordre qui sont là pour protéger leur compatriotes, se permettent non seuleument de mettre en danger autrui, mais également se mettent en danger.
La preuve s'il et besoin d'en apporter une, et le récent accident entre un de ses véhicules et un chauffard.
Merci pour vos réponses, car moi je séches.

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 2 Scene VIII

Je gardais lors de mes vagabondages intérieurs deux splendides bocaux. Ils renfermaient mes compagnons d?infortunes. Je les avais vu se baigner dans des eaux troubles, plates et amers au gout. Elles (puisque c?était de splendides femelles) se sont légèrement débattues au début, mais leur vie de prisonnière, en fin de compte, ne leur a pas déplus. Elles sont restées sagement cloîtrer dans leur prison de verre.

Ces sangsues (en effet, devenues animaux domestiques, elles montrent un caractère amical, voire presque humain, si peu qu?on les prenne pour ce qu?elles sont, c?est à dire des êtres doués de succion, fidélité et d?une affectivité caractéristique de leur espèces) montrait tant d?ingéniosité que je ne pus m?en défaire pour des animaux plus communs. Chaques jours, je les nourrissais, comme il se doit, de tendres morceaux de viandes, d?araignées, de langues et d?autres abats.

Les jours de fêtes, je laissais même leur succion me prélever quelques centilitres de sang, utile à leur bonheur. Leurs morsures savaient se faire discrète et sans cicatrices. Dans leur passion, ces sangsues montraient tant de flammes et d?ardeur qu?un seule de leur baiser sanguinolent ne me suffisait pas.

Mais les calmes amours sont parfois éphémères, aussi devais-je me séparer de ces ponctionneuses attentives, pour quelques prostitués vampiriques aux ponctions plus attractives et néanmoins buccales. Je ne verrais plus leurs lèvres germinatives se coller aux vitres de leur aquarium, ces barreaux de leur prison.

Leur tendre morsure n?effleura plus ma peau, pour me soutirer quelques écumes globuleuses.

14 novembre 2005

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 2 Scene VII

Le cortège s?éloignait de la ville à pas presque fantomatiques, sortant de l?église où les gens étaient restés silencieux. Le long défilé, tout de noir vêtu, s?évanouissait dans une sorte de brouillard ; même le soleil restait froid, sans chaleur, il pleurait sans doute avec le cortège.

Marylène, cette jeune femme dans la trentaine presque achevée, était au premier rang, regardant devant elle le C25 noir, aux vitres tapissées d?un rideau rouge. Elle restait droite, se tenant accrocher à son désespoir comme à une cane ; le reflet de son visage un peu perdu était effacé dans la vitre du convoi mortuaire. Derrière elle, s?écoulait un long flot de proche, presque aussi long que les flots de larmes versées. Le temps des sanglots venait de se finir, il allait maintenant être temps de vraiment pleurer. Les cernes autour des yeux montraient que ses nuits étaient courtes. Depuis que l?être qu?elle aimait par dessus tout, était mort, elle ne pouvait ni ne pourrait dormir de tout son saoul. Le vin serait mélangé aux larmes, le diluant.

Certaines nuits, elle laissait échapper un ?il vers l?air extérieur, à travers la fenêtre ouverte et parfois convulsive :

Le lampadaire laissait échapper sa lueur qui s?évanouissait un peu au contact du
sol, se fragmentait au touché du plafond et vagabondait dans la rue et la
chambre. Le puzzle ainsi formé permettait à quelques passants, qui marchaient,
d?avoir pour fidèle compagne leurs ombres. Elle s?échappait pourtant, pour les
rejoindre au lampadaire suivant. Une silhouette se déplaçait frileusement
recouverte d?un manteau poussiéreux et d?un petit chapeau un peu gonflé, posé en
arrière et penché sur la tête de son propriétaire.


Son pas filait doucement sur le bitume, ne laissant pas de traces, sauf lorsqu?il s?aventurait dans les tas de feuilles mortes, descendues des arbres tantôt.

Le jour, des jambes rapides, et au nombre de deux finement ciselées, parcouraient d?un bout à l?autre de la ville les rues et les agences A.N.P.E. ; ces endroits qui, malgré leur nom, vous apprennent à ne plus chercher un emploi et d?attendre patiemment le fin-de-droit arriver à la maison. Lorsqu?on poursuit incertain la déchéance, le pire c?est qu?on y tombe sans jamais pouvoir se relever, mais aller dire ça aux sociétés de sondage et aux administrations sociales, si lointainement portées par leurs chiffres et leurs ordinateurs. Ils sont calmement calés dans leurs fauteuils et leur chaud bureau, en oubliant que parfois derrière les chiffres, se cachet des êtres humains doués de langages, de mobilités, d?intelligences et parfois même de qualité appréciable dans le milieu du travail, lorsqu?on ne les empêche tout bêtement pas de travailler. Bien sûr, il est facile d?oublier. mais oublier quoi, après tout ; Rien !

Marylène tâchait d?oublier ses tracas du quotidien, et surtout l?inépuisable chagrin qui la gouvernait. Elle oubliait, courait dans les rues. Elle courait à travers les ruelles, comme pour percer la ville, et en faire couler un pus jaune fétide, traduction passive de la concentration consanguine qui sévit dans nos cités. Son pied renversait quelques boites qui, vides, roulaient jusqu?à se loger dans un caniveau dans un bruit aluminium, gémissement de tambour. Ses poumons laissaient couler une sombre bouffée d?air chaud, qui partait en fumée à chaque respiration saccadée.

Elle filait entre les gens et les voitures. Ses pas longs et aériens traçaient de gigantesques aérographies, ses pieds touchaient alternativement le sol et le ciel. Elle rebondissait. Ses cheveux se levaient comme des voiles d?un navire, se gonflaient. Ses vêtements s?envolaient comme de vastes feuilles d?arbre. Ses pas longs et souples s?enchaînaient. Ses poumons brûlaient ses côtes.

Au bout de quelques kilomètres, elle était comme une vaste machine à vapeur, soufflant, crachant, lézardant le ciel de son haleine chaude. Sa sueur s?évaporait, mouillait son aîne. Quelques gouttes se laissaient prendre au vent, puis s?éparpillaient dans le flot vaste de l?air libre.
Libre.

Libre, elle se trouver enchaîner à ce maudit souvenir, à cet éc?urant passage éphémère de l?être aimé : Son fils.