30 novembre 2006

Êtes vous prêt pour le collage ?

Un 2 après tout, c'est pas si mal
Surtout avant trois et son cheval
De trait, à deux et quatre pattes

Avez vous su pour Elise,
Elle écrivait si peu , qu'elle
n' a laissé qu'une seule et
unique lettre.

L

A écouter...




29 novembre 2006

Le fils du désert

Les dunes à perte de vue
s'étalent.
le sable s'élance
dans
nos yeux, jusqu'à les piquer
de sa brillante lame.

A travers ces voiles
- où s'engouffre le vent -
les étoiles
s'éteignent dans le noir coton.

Les dunes où passent
les touaregs,
ces hommes bleus de soleil,
peuplade presque inconnu
encore fidèle
aux libres
Espaces
passent et changent
en une éternelle mutation.

Serpent, dromadaire
Eau bien gardée,
Seul Trésor
inestimable
en ce lieu, où le sable
devient verre.

28 novembre 2006

Pierre philosophale

Elle était de Mercure
Moi d'Or
Et nos yeux se sont
dissous
Peut être l'inverse

26 novembre 2006

Musique

Voici les clefs de la nouvelle musique

25 novembre 2006

Epoque

Ces yeux qui jugent,
Ces yeux qui savent
que parfois
les hommes sont du bétail
marqué au fer rouge,
tatoué d'un code barre.

Ces yeux qui ont peur
de l'uniforme qui les somme
les assomme,
lors de leur somme

Ces yeux qui, victimes
de la corrida, où l'homme
est le taureau sacrifié,
ne voient même plus.

Ces yeux noirs,
bouffés par la boue, le charbon,
bouffis par les cendres
tendent un éclair vers nous :
"Sommes nous si sérieux,
Que nous en avons l'essentiel ?"

Ces yeux qu'on ne peut regarder en face
- insupportables images hertziennes -
Ils auraient pu être les nôtres.

A qui appartiennent ils ?
A une personne qui meurt,
Si ce n'est pas déjà fait !

24 novembre 2006

Justice

La traduction commence, le tribunal
est silencieux. Ses jurés s'avancent
Les majestueux magistrats s'assoient.
Un instant se meure.
La séance peut continuer,
Le marteau frappe trois coup.

La traduction de nos erreurs passés
et à venir commence devant l'assistance.
Nous n'échapperons pas
Aux mygales
Anciens drames
Tragédies
qui surveillent
nos larves.

22 novembre 2006

Publius Syrus

L'homme meurt autant de fois qu'il perd l'un des siens.



Publius Syrus :

Poète latin (né en -85 et décédé en -43). Esclave venu de Syrie, il est affranchi à Rome grâce à ses hautes compétences intellectuelles.

21 novembre 2006

Amoncellement - Sensation - 1997

Une illusion, un pressentiment dicte l'amoncellement

De décombres, que l'on doit serpenter

Le Craquement des briques sous les pieds

Nous avertit du bon droit Chemin

19 novembre 2006

Staccato des Armes Automatiques

Il ne faudrait pas croire
Que les militaires
préfèrent
le staccato des armes automatiques
Le crescendo des mitraillettes
ou même la marseillaise
jouée au clairon
au petit matin
au soleil tiédis
à la lune froide

Il ne faudrait pas croire
Que les militaires
préfèrent
le staccato des armes automatiques
où encore les charges sonnées
où les bruits des corps qui tombent
sous une grêle d'obus de 15
Une pluie de munitions désordonnées
Où le grésillement saccadé d'un garde

Le dernier souffle d'un fusillé (Marin ?)
Le premier souffle d'un déserteur
la rapide ascension des hommes sur le champs
de bataille, où jadis poussait du blé.

Pendus aux gammes harmonieuses
Ils n'aiment ces gens-là que
L'orgue de barbarie.

17 novembre 2006

Musique Maeistro, avant d'aller au bistrot


http://www.i-cone.net

I-cone propose aux artistes, autoprod, etc... de réunir sur un site un peu d'écoute pour les amateurs. Mais la plate forme va plus loin en proposant un échange. Ce que je retiens c'est de pouvoir pour tout le monde proposer l'écoute de morceau d'inconnu avant le surf ultime pour découvrir l'artiste.

Bonne écoute

15 novembre 2006

Comme d'habitude, j'aimerai pas crever un dimanche





Je me lève
Et je te bouscule
Tu n'te réveilles pas
Comme d'habitude

Sur toi
Je remonte le drap
J'ai peur que tu aies froid
Comme d'habitude

Ma main
Caresse tes cheveux
Presque malgré moi
Comme d'habitude

Et puis
Le jour s'en ira
Moi je reviendrai
Comme d'habitude

Toi
Tu seras sortie
Pas encore rentrée
Comme d'habitude

Tout seul
J'irai me coucher
Dans ce grand lit froid
Comme d'habitude

14 novembre 2006

Un film



En absence de Verdure, et des autres, un petit film perso sur une musique des cramps qui date un peu.
Sur le théme de la paix et de l'opulence qui devient un cauchemard pour qui regarde bien.

13 novembre 2006

12 novembre 2006

l'utérus des rêves

Les bitumes laqués retournent tous dans l'utérus
des villes, ils y échouent, emportant un Camus
un Kérouac, un Pagnol et un autre encore.

Ces longues marées noires coagulent sous les soleils.
J'ai traversé le ciel à la nage, touché le soleil en nage.
Ma main caressait les monuments de la syncope éthylique.
Un peu plus haut encore, brillaient les étoiles, sur le bitume,
reflétées, elles s'adonnaient à d'étranges jeux.

Bukowski, sinon Lautréamont, voir les autres
inondait de sueur leurs baisers langoureux,
prémices d'une nuit d'autoroute peu commune.

Nous traversions le Mexique en oubliant d'être
des hommes, pour devenir un vieux chien
de lumière errant dans un pays d'ombres.

Rapporte le morceau de rêve que je t'ai envoyé
J'en fais la collection.

09 novembre 2006

Lettres de soutien d'une école maternelle

Bonjour à toutes et tous,

Un comité de soutient s'est formé contre l'expulsion des enfants sans papiers scolarisés et de leurs familles.
Une lettre ouverte que nous cherchons à diffuser par tout les moyens (mails, blogues, sites de journaux, presses...). donc si ça vous touche, merci de faire suivre la pièce jointe, de la mettre en ligne, de l'imprimer et de la mettre à votre travail, de l'imprimer et de l'envoyer à votre préfet de police, aux ministres...
enfin vous voyez!

merci
bises



Monsieur le ministre de l’Intérieur,
Monsieur le ministre de l’Education nationale,
Monsieur le Préfet,
Messieurs les membres du Gouvernement,
Messieurs les députés de la majorité,

Nous sommes parents d’enfants scolarisés dans une école maternelle du vingtième à Paris.
Dans leur école, comme dans d’autres écoles, collèges et lycées de
France, des enfants dont les parents sont en situation irrégulière sont scolarisés.

Nous voudrions simplement vous demander, puisque vous avez décidé d’avoir une politique d’expulsion massive avant les élections, de venir dans les écoles chaque fois qu'un enfant scolarisé doit être expulsé avec ses parents.

Non pour expliquer aux parents les raisons de ces expulsions, mais pour l’expliquer aux enfants.

Expliquer d’abord aux enfants que vous expulsez pourquoi ils doivent quitter ce pays qui est le leur. Leur expliquer qu’ils n’ont rien à faire chez nous, alors qu'en inscrivant leurs enfants dans les écoles de la République, les parents en situation irrégulière donnent déjà une preuve de leur attachement à notre pays, de la confiance et de l’espoir qu’ils placent dans la
France pour offrir un avenir meilleur à leurs enfants.

Expliquer ensuite à nos enfants pourquoi leurs camarades vont disparaître du jour au lendemain. Leur expliquer vers quoi on les envoie et quelle vie les attend.
Leur expliquer également que la France est depuis toujours une terre d’accueil, généreuse. Que les mots Liberté, Egalité, Fraternité, gravés sur les frontons de nos écoles, n’ont de sens que pour des Français ou pour des personnes «choisies» pour vivre en France.

Il vous revient d'assumer vos responsabilités concernant une politique de l'immigration que nous n'avons pas choisie et que nous n'acceptons pas.
Ayez le courage de venir exposer dans les écoles les arguments qui justifient une telle politique. Nous refusons de le faire à votre place avec nos enfants, et avec leurs petits camarades qui risquent chaque jour l’expulsion.

Merci d’avance, et sachant que, comme nous, vous considérez que les enfants sont les citoyens de demain et notre avenir, vous ne manquerez pas de répondre positivement à notre demande.

Comité de soutient de l’école maternelle Bidassoa 75020 Paris.

06 novembre 2006

Matignon sans date, ni heure

Le bourbier fasciste envahit peu à peu, et à nouveau, le purin de la pensée. La fascination du fascisme fait des adeptes dans toutes les classes, comme si oubliés, les yeux noirs des camps s'éteignaient.
Cette liqueur âcre enflamme les livres, les journaux, les drapeaux, où l'araignée fourbe et fourchue baigne dans du sang.

Bon courage aux survivants !

05 novembre 2006

Armée


La discipline étant la force principale des armées, Il importe que tout supérieur obéisse à ses subordonnées.

04 novembre 2006

Z


Je propose ce soir un film de Costa Gavras de 1969 mettant en scéne un juge d'instruction qui doit enqueter sur l'assassinat d'un député de l'opposition... Un film qui fait froid dans le dos. "Imagine" que cela se passe dans une démocratie.

02 novembre 2006

Tout le monde sait que l'écrivain peut avoir des pages blanches,
Mais qui se soucie des pages blanches du lecteur.
Hervé

01 novembre 2006