31 décembre 2004

Joyeux merdier 2004


Matin, 15h00, radio allumée qui fait comme une fenetre sur le monde, fenetre aux barbelées qui pointent ses piques comme milles ondes herziennes.Fin des droits sociaux pour quelques poignées de déshéritées, l'unedic ne paiera plus. 2005, sera l'année de la cessation de paiement. C'est plus les toits qu'il va falloir chanter, sur les tombes, plutôt.Fin des droits pour les intermittents du spectacle, le clown n'a plus qu'à rangé son masque. La loie aura eu raison de lui. "Bas les masques""Le president fait ses voeux à 100 millions de chomeurs heureux" et soumis à une réalité qui va finir pour tous nos cramés.Les urnes se vident des bulletins de votes, de ceux qui ne savent même plus pourquoi ils doivent choisir, et se remplis d'une espece de merde brune. Et ceux qui descendront dans la rue devront choisir entre la révolte, la confusion, la peste ou la choléra. Comme une impression que cette démocratie demagogique se fissure.Enfin quand on voit jusqu'ou s'eleve le débat politique, il n'y a plus qu' a levé un poing.

Et pis encore un fait divers, un groupe D'anarchistes Italiens envoie ses petites lettres aux dirigeants de la CEE. une vieille époque revient, les bonnot et le baader vont bien se marrer dans le cimetiére. Mais le debat politique va til pour autant avancer. Un grand nombre de Sacco et Vanzetti vont jouer aux aux cartes, dames de piques comme atouts.

Un CE d'entreprise, doit fermer la créche faite pour la fin d'année, pour la beauté du geste, sous pretexte que c'est un signe ostentatoire de religion. Comme si un nouveau né, une naissance etait le fruit d'une religion, un signe proselitique d'une quelconque idéologie religieuse, alors je preconise l'IVG, IIV, la ligature comme moyen de fécondation à tous ces gens qui ne pourront dorenavant rien ne partager avec mon miserable être.

Finale des jeux olympique de la mediocratie télévisuelle, ou tout le monde est perdant. Il n'y a pas à dire, mais "demain c'est aujourd'hui en pire".
Dans cette mediocratie totalitaire, j'en viens à penser que finalement je preferais une dictature. Car au moins je saurais contre quoi se battre, contre qui lutter. Et même si au quotidien je ne souhaites rien de tout ça, que chaque jours amméné son lot de derision, de deception, il reste encore un peu d'espoir.
Mais les murs qu'il faut sans cesse abattre ne cesse eux que de grandir. Nous sommes autistes et bientot fascistes, me repond comme une chanson des berus.
et si les insignes R.A.F ne signifiaient finalement plus que "Rien A Foutre"... ça laisserait encore un bon merdier pour les années à venir. Y a pas à dire mais la seule chose qui me vient à l'esprit ce matin c'est unLAAAA LALAALALAAAAAA LA..
Je crois que je suis en forme ce matin, si toute l'année est comme ça, je sens que mon parfum préférée va être la poudre. ou les fleurs.Oui les fleurs, les roses blanches et les oeillets.

Pour l'explications, les roses blanches etaient un groupe de resistant allemands décapités.et la révolution des oeillets s'est déroulés en 1974, soit il y a 30 ans.
Aller j'arrêtes mon délire et ma claustrophobie sociale, mon hallucination totale et je vous laisse reprendre une activité normale.
Pour l'année 2004 mes voeux sont que des roses blanches et des oeillets poussent partout, dans les jardins et dans nos coeurs.
Amitiés

13 décembre 2004

Je pose sur tes lévres, un papillon
c'est un baiser
Je pose sur ton coeur, un papillon
Il est amour
Je pose sur a mémoire, un papillon
C'est toi

29 novembre 2004

Meurt, un autre jour

Jusqu'à accrocher des éléphants à la mémoire,
Jusqu'à faire danser les hamsters sur les pistes au parquet vernis,
Sans regarder le paysage qui défile, défigure la présence,
Sans faire front, faire fis des anciennes loies,
Faire trémousser les pas de l'oie sur un ryhtme endiablé,
J'ai la main sur le coeur, un pendentif sans chaîne,
Collier de chien accroché à la laisse du voisin,
Traînée de mariée qui chemine vers l'autel.
Et la main délicate de l'oubli passe devant les feux.

Terrain labouré par les bombes US,
Futur is for Us

Loire qui s'agite devant les chiens de garde
A présent tout se passe
dans un long film sans pellicule
Il s'appelle la Vie.
Jusqu'à la fin, il importait d'y croire,
sans doute, sans rebellion, sans coups de gueule,
Entre amis, le repas ne finit pas,
Possession.

Argument mineur d'une polémique
Feuille de papier

brulée
Une monnaie de singe

Le tableau du passé s'efface
le futur reste page blanche
à dessiner
A nous de la dessiner
Cherche le chemin, cherche le char
qui avancera plus vite que les autres
Puit de pétrole, boîte de pandore, corne
d'abondance, métal liquide et
hydrocarbure sans saveur.

"Meurt un autre jour"
Il y a un cerceuil à côté de la mariée, dans l'église bondée.
Il attend qu'on passe l'anneau à son doigt.

22 novembre 2004

Cahier d'asie - Le Grecquo

Un greko rampe sur le toît
D'un bungalows de bambou,
Son cris, tel celui d'un oiseau
s'élance en suivant
les contours de la main.

21 novembre 2004

Cahier d'Asie - Au fil de l'aube

Accepter son destin et les mésaventures au fil de l'eau, sans courber l'echine, mais sans broncher, en restant neutre, calme et toujours et encore debout. De toute façon ça ne changerait rien de fonçer dans le tas Comme la charge d'un buffle, sinon de tomber au fond du ravin.

20 novembre 2004

Cahier d'Asie - Au fil de sable

Arbres d'automne
Maison d'hivers
Une pierre ponde pour chaque saison
et l'orange-Lune qui effleure
le ciel de ses ailes de brumes
porte en elle, l'etendard
des différences

Un village isolé
sur une montagne sans sommet
Un Océan qui lâche le pieds des
somments en moussant de plaisir
Sur un sable épais et humide
Où les crabes laissent le sillage
de leur passage.

En terre et ciel
Entre Riziére et jungle
Voilà la photographie de l'asie

Cahier d'Asie - Au fil de mer

0196_Koh_Chang.jpgLézard dans les bungalows fait de bambous
et de feuilles de bananiers.
Tronc calciné, tombé à terre et recouvert
d'herbes éparses.

La mer s'agite plus loin, entouré
de plongeurs masqués prêts
A s'enfoncer dans son ondes

0184_Koh_Chang_DJembe_House.jpgUne vue imprennable sur l'océan
qui n'est pas à vendre.
Combien de temps encore resera-t-il
sans propriétaire ?

19 novembre 2004

Cahier d'Asie - Au fil de la Nam Où

La vie n'est pas qu'avancée
Le mouvement n'est pas la vie

0125_Luang_Pabang.jpgUne feuille morte dérive à la même vitesse
que l'eau qui la charrie

Un animal blessé recule devant
son prédateur pour survivre
En vain

18 novembre 2004

Spectacle mondain

Orane dit :

Le grand ballet de l'humanité a commencé. Pas envie de monter sur ses planches, être spectateur du grand théatre est suffisemment ecourant, pour ne pas avoie envie d'y rentrer.

Mes silences sont un refus également aux choix qui nous sont imposés. PAs de fun, No joy. Je lâches mes batons sur un monde désert à mes yeux. Il n'y aura plus de places pour le théatre, ce soir. La vie est passée et ne reviendra plus.

Les portes se ferment une à une. Pas de spectacle ! La succeptibilité de chacun est dispersé en un grand fratras, elle n'existe plus... De la viande à cochon ! Une simple horloge qui s'arrête.

Le cinéma est fermée - Les acteurs sont lourds et patauds. au milieu, stoïque, je regardes les lampes s'éteindre, les lampions se consummer.

Les mots se perdent dans un balet en cohut assourdissante. Mes désirs ne sont que patte inorme. aucunes mains pour la pétrir. Il faut jouer encore et encore le jeux, sans régle, que celle du marchandage.

Le reste n'est qu'une soustraction de ce qui aurait pu se passer, moins ce que nous aurions voulu. Il n'y a pas de cigogne pour le futur. Je préféres ne pas y penser !
O.M. 2004

17 novembre 2004

retour au pays

Ne touchez pas à la brume,
C'est notre dernier voile
cachant la nudité.

De jeunes gosses parcouraient
la plage, nu, bondissant.

0093_Le_Mekong_Houeisai_Pakbeng.jpgIl y avait un rêve pour l'homme,
Qu'est il devenu ?

Villages en ébulltion, marteaux
clous, scie s'agitent en
une folle frénésie.
Bientôt naîtra un palace, ici

Il faut qu'on s'en aille, avant
que tout soit changé.
Il faudra qu'on revienne
plus tard.

Elle veut son indépendance,
une solitaire excerbé
Ne croyez pas en la contradiction
La liberté n'est pas
qu'une de ces choses qu'on achéte.

Ne touchez pas à la nudité,
un voile pudique flotte
masquant nos yeux pour
l'éternité.

Ewigkeit.

16 novembre 2004

Afraid - a friend - Ein Freund - Freud

She said, I'm afraid. maybe she've right. I don't know.
Another Colors are beatiful,
not to be seen.



Je suis mort. Il n'y a pas d'hypothèse à avoir sur ce sujet. Tout est déjà résolu.

Un vol de paillon en Kaleïdoscope, des fourmis rouges et argentés sur un morceau de bamboo. Une toile d'araignée qui laisse passer les souvenirs, celle de jutes qui les empactent. Une sirène pour rendre sourd, de son chant strident, et guère mélodieux.

Un hotel miteux en paille, poussière rouge sur les yeux, à en faire péter la rétine. Une eau saumonâtre et boueuse qui charie toute la merde, les charognes et les eaux usées. Une odeur diarrhéïque de la façade d'un monde qui d'effondrent.

Bienvenue en Occident !

15 novembre 2004

Cahier d'Asie - Au fil du Mekong

0090_Le_Mekong_Houeisai_Pakbeng.jpg

A Voyager, on laisse toujours son coeur,
sur la route et on emporte un bout du
paysage dans sa tête.

13 novembre 2004

Cahier D'asie - Arbres de crystal

Muang NgoiAbre de cristal, qu'attends tu ?
Le jour s'est dessiné sur le sable
rouge d'une piste asiatique.
Un serprend qui entoure
une montagne.

Dans les bambous,
Il ne reste que les sacs
Les hommes sont partis
dans la jungle

Arbre de crystal, qu'attends tu ?
Sur mes cahiers d'Asie
Ils manquent tous les mots
qui dessineraient ces images.

0058_Pai.jpg
Les libellules dansent
et portent sur leurs ailes,
un ciel.

Quels autres noms pour un Ange ?

26 octobre 2004

Equimose Esquimaux en esquive

Le coeur ecchymose en pendentif, comme un scarabée pour un homme de jadis, Jean sait qu'un jours ou l'autre, les tuyaux sauteront, donnant à l'infirmiére du travail, jusqu'au bout de la nuit. Elle s'accharnera à genoux, de la sueur pleins les lampadaires, à les éteindre.
Le coeur ecchymose, comme une derniére rose, la nuit tarde à venir, pas génée pour un sou, d'être en retard. Le calendrier porte des rayures, barrant les jours à venir au marqueur.



A la naissance, on devrait porter un chronométre,

autour du cou qui donnerait le temps restant.

Savoir ou on en est ! Savoir où on en est !

09 octobre 2004

Hopital Saint Pierre

A l'hopital Saint Pierre,
Esprit malade enfermé,
Corps exhaltant de milles douleurs,
Des milleirs de corps froids,
dans ses couloirs.
Je ne peux rien dire !
JE ne connais pas le mot,
Combien je hais les cadavres
Ambulants
Ambulances
fébriles, et cosmétiques
Coma éthylique et longs arriérés.
Je ne veux pas d'un abattoir,
dans mon lit ce soir,
ni d'une chambre froide chez moi
Ton corps me suffit.
Donne moi l'air et approoche !
Je rugirais comme un lion, comme un tigre,
pour venger l'enfance, la mienne, la tienne,
et toutes celles qui s'effondrent comme un chateau
de cartes et de sables.
Donne moi les lettres, je te fairai les mots,
Donne moi le feu et je t'écrirais le plus beaux des
POEMES.