29 juin 2007

Lettres du Chaos géniteurs

ON affiche sur les murs des espaces de liberté Comme des oiseaux paresseux en mal d'amour . Attends que dame nature s'affiche nue et tremblante dans son habit d'apparat, Je suis sur que tu Serais comme moi, charmé de tant d'impudeur. Les Lys Crèvent, Lorsque Cueillit, ils finissent dans un vase fêlé. J'espère que d'aventure tu me croiras. Il n'y a aucune forme d'espoir à avoir.

Pas de quoi rêver! Toujours Les vieux cauchemars reviennent à la charge . Dieu est un vieux dealer de Vie . Et J'ai en moi des démons carnassiers et rouillés. Toujours à cheval avec les bonnes manières ! Je te racontes même pas le poids des bornes en béton sur les verres en Cristal. J'essaye d'y trouver une raison de démolir la tendre feuille de sentiment qui emballe L'amour. La stérilité est une autre forme de Preuve que la Vie peut finir en impasse .

Un lion Cassé et rouge trimballe Sa gueule édentée dans la cage du cirque précaire .Tendres moments de Féminité effacée par le quotidien. La poésie est entrée dans une phase électrique et d'une irrégulière sympathie...Je veux Une poésie hallucinée . Moi le Junky des mots !

L'amour est une histoire de cour, On se marie avec un roi, et on vit avec le valet. L'amour est tribal, Parsemé de dentelles. La vente des Cœurs ne fait aux enchères. Banale équation du quotidien que je tentes de résoudre avec mes propres pensées.

Le Communisme est un folklore populaire qui a perdu ses racines ! Est ce que Mon Moteur est une sardine à l'huile, Un Coquelicot, où une danse tribale ? C'est une question capitale pour le bon déroulement du reste de l'histoire.


Verdure 2007

21 juin 2007

La poésie du XXI eme

Pour une fois que je trouves un petit article sur la poésie.. je le mets, juste pour le plaisir.
Des troubadours aux slammeurs, la poésie a traversé les siècles. Elle s’est adaptée, transformée, mais elle a conservé sa quintessence, au-delà de toutes contraintes d’espace et de temps. Zoom sur un art évolutif.

A partir d’aujourd’hui, le Marché de la poésie reprend possession de la place Saint-Sulpice, pour quatre jours. Un événement reconduit depuis vingt-cinq ans, qui permet aux amateurs et aux professionnels de se rencontrer autour d’un art ancestral, toujours en profonde mutation. Si les règles qui régissaient la poésie classique ont quasiment disparu aujourd’hui, les thèmes de prédilection demeurent axés sur les grandes problématiques de l’humanité.
Selon Jacques Rancourt, directeur de la revue La traductière et poète lui-même, «l’amour, la mort, la nostalgie, la quête du bonheur et de l’absolu restent les sources d’inspiration majeures des poètes. C’est la sensibilité qui s’est métamorphosée en suivant les transformations liées à la vie contemporaine
La poésie classique et même moderne servaient autrefois de support à l’expression des sentiments, or notre siècle est celui de la communication poussée à l’extrême.
La poésie du XXIe siècle est donc plus épurée et plus tempérée. En ce qui concerne la forme, depuis Arthur Rimbaud, le vers libre est la dominante usitée. Ecrire en alexandrins, en respectant scrupuleusement des schémas de rimes peut sembler difficile : c’est pourtant considéré de nos jours comme une sorte de «harnais de sécurité » anti-créativité. Jacques Rancourt insiste sur la nécessité de prendre des risques dans le processus de recherche poétique, puisque c’est de cette insécurité que naît la profondeur et l’intérêt des poèmes.
«Il est trop tôt pour définir la poésie actuelle. On peut en revanche dire qu’elle est très ouverte et en pleine recomposition», dit-il, avant d’ajouter à propos du slam, que «ce n’est pas une dérive de la poésie, mais un passage. Le mouvement est encore jeune, des poussières d’étoiles vont retomber, mais cet échec est nécessaire à l’évolution de la poésie.»
25e Marché de la poésie, jusqu’au 24 juin
(http://poesie.evous.fr). 30e Festival francoanglais de poésie, jusqu’au 31 août
(www.festrad.com). Grand slam de poésie, du 26 au 30 juin à Bobigny, (01 42 06 92 08).
30e foire de Saint-Germain, jusqu’au 8 juillet (www.foiresaintgermain.org).
Directsoir N°175 / Jeudi 21 juin 2007

14 juin 2007