31 octobre 2008

Appel Au boycott

Hier, la loi HADOPI qui est passé au sénat est accepté.

Signé et accepté par 52 artistes, je boycotterais ces 52 artistes :
ce boycottes impliques :
  • pas d'achat de support
  • pas d'achat de merchandising,
  • pas de concert
  • pas de téléchargement de leur œuvre sur les plateforme légal où même illégale
  • Un indifférence globalement absolue envers ces "artistes"
Etienne Daho, Christophe Maé, Kery James, Sinik, Francis Cabrel, Patrick Bruel, Jean-Jacques Goldman, Jenifer, Stanislas, Raphaël, M Pokora, Keren Ann, Thomas Dutronc, Eddy Mitchell, Isabelle Boulay, Maxime Le Forestier, Martin Solveig, Marc Lavoine, Calogero, Gérard Darmon, Pascal Obispo, Jacob Devarrieux, Elie Seimoun, Alain Bashung, Bernard Lavilliers, Rachid Taha, Bob Sinclar, Psy4delarime, Abd Al Malik, Anis, André Manoukian, Charles Aznavour, Alain Souchon, Mademoiselle K, Soprano, Arthur H, BB Brunes, Liane Foly, Emmanuelle Seigner, Ridan, Renan Luce, Zita Swoon, Johnny Hallyday, Empyr, Kenza Farah, Shine, Camaro, Diam's, Renaud, Romane Cerda, Cali et la Grande Sophie.
Afin de laisser plus de place à l'autoproduction, Nous boycotterons également tous ce qui tourne autour des marques suivantes :


http://quitterlasacem.info/ :
Ce site est destiné à reccueillir les témoignages et expériences de démissionnaires de la SACEM, qui ont pris cette décision pour diverses raisons, et notament pour diffuser leur musique sous des licences de libre diffusion.

Ce site est animé et soutenu par des musiciens qui ont été confrontés au problème de la démission de la SACEM, action incontournable pour publier légalement sa création en licence libre. Or l'information sur ce sujet est assez rare, c'est pourquoi nous présentons les expériences vécues de plusieurs musiciens et tentons de réunir toutes les informations utiles à cet effet.

Nos avis, conseils, ou documents n'ont bien sur aucune valeur d'aide juridique officielle, mais permettent de mieux cerner les modalités de démission de cette société.


29 octobre 2008

Lecture en Diagonale

Qu'est qu'on en dit ? La question mal formulée certes mais qui peut fuser dans un esprit quelques secondes aprés avoir entendu parler d'un sujet.

Generation X, Generation Y & Baby Boomer.

Mon premier truc "google est ton ami" petite analyse rapide du mot clef :
Generation X : 4 articles wikipedia, et on hop on part directement sur generation Y , donc la suivante, pour laquelle analyse, livre sont de la partie.
Sur le mot clef "Baby Boomer", la premiére chose frappante est le méli mélo d'article anglais et français, d'analyse, et de "gros n'importe quoi"

Dejà la generation X n'interresse personne, sauf wikipedia apparemment et comme le dit sa définition, il s'agit de la generation des oubliés (CQFD). Il s'agit des trentenaires.
Les "vingtennaires", où génération Y ont eux le choix entre les analyses des ressources humaines, qui posent la questions de comment peut on gérer des êtres aussi cyniques que cette génération élevée aux jeux vidéos, informatiques et qui comblent de l'insolence maitrise les outils que les générations précédentes ont créées. Il faut l'attirer, la manager, la comprendre, la décrypter, la mettre sur le devant de la scéne.

Et la génération des "baby boomers", ils s'inquiétent pour leurs retraites, les sociétés de finances cherchent à les séduire. Ils ont l'expérience, le talent. Ils sont jeunes, ils créaient des entreprises, d'ailleurs on les conseille. Ils publient des livres, ils font leurs confessions, et prennent des intiatives. Ils sont socialement intégrés, bref ils sont l'"Etablishment"

Aprés ce bref aperçu, je me rends comptes que pour les baby boomers,(BB) les generation X (GX)et Y (GY), sont au mieux des animaux à étudier, au pire juste des meubles qu'ils faut savoir de temps en temps lustrer. Sans aucun doute possible entre ses deux possibilités, mieux vaut savoir se faire oubliés, quittes à passer pour une génération qui n'existe pas.
Les différences entre generation X et Y, au fond "savoir si ils ont connu albator ou DBZ", est l'argument le fréquent. La generation X a déteint son nihilisme et son cinysme sur son petit frére. Tandis que la generation Y apportait maitrise des outils informatique et les mangas à sa grande soeur.
les deux générations sont soit disante "a-politique", mais souvent insolente vis à vis de la génération BB qui ne maitrise plus l'énorme bazard qu'ils ont créés.

Il y a plus de différence entre la GX et les BB, qu'entre la GX et la GY. Ce qui peut paraître plutôt évident, puisque les deux générations qui viennent sont justement les enfants, et qu'en dix ans, peu de différences vraiment marqués peuvent apparaître.

Sur le point de vue sexuelle, tandis que les BB ont connu le vent de libéralisation des moeurs sexuelles, l'adolescence de la generation X est marqué par le SIDA. La generation Y ne connait pas la phase de transistion qui marqua les années 80, mais en revanche connaît le SIDA, avec peut-être une proportion à l'oublier, du faite de l'apparition entre temps des médicaments de type trithérapie.

Le point de vue sociale et la marque du chômage sur les mentalités, les BB auraient tendance à exprimer une sensation de paradis perdu, sensation qui ne peut exister dans les deux générations suivantes. Le plein emploi, connais pas !

28 octobre 2008

Campagne-lès-Hesdin

Clocher de midi au soleil couchant,
girouette au vent, à l'odeur de levant,
le village se repose enfin.

L'histoire reste écrite,
sur le gable des porches,
sainte et effrayante.

Le village va bientôt
se reposer au soleil-tôt
d'un trait de fusain.

Clocher de midi
témoigne de l'infini
du temps présent.



Agrandir le plan

Campagne-lès-Hesdin

Clocher de midi au soleil couchant,
girouette au vent, à l'odeur de levant,
le village se repose enfin.

L'histoire reste écrite,
sur le gable des porches,
sainte et effrayante.

Le village va bientôt
se reposer au soleil-tôt
d'un trait de fusain.

Clocher de midi
témoigne de l'infini
du temps présent.

26 octobre 2008

25 octobre 2008

Loose this skins



Après un bout de temps sans avoir rien fait en vidéos, voilà la dernière.. Il m'a tout de même fallu 2 ans pour la terminer. 2ans pour 3minutes, ça frise la grosse glandouille, quand même, je le concèdes. On va encore me taxer d'être pessimiste, Hervé va pas aimé, mais je m'en fous. Donc petite création à base des morceaux des clashs,



(Tymon Dogg)
Come with me. I won't hide
We're going on a ride
We meet each day, use time to see
While we're young and almost free

I've got to lose this skin I'm imprisoned in
Got to lose this skin I'm imprisoned in

Do not turn or hate to see
All the things you think we've got
Do not turn or hate to see
What happened to the wife of Lot

We're alone or so they say
We're not on our own in that way
When we're alone it's real tough going
We can take a part in someone else's play

Come with me, I thought he said
But that's not him anymore, he's dead
What's it like to be so free
So free it looks like lost to me


Perdre cette peau

Viens avec moi. Je ne vais pas cacher
Que nous partons pour un voyage
On rencontrera chaque jour, on aura le temps de voir
Tant que nous serons jeunes et presque libre

Je dois perdre cette peau qui m'emprisonne
Je dois perdre cette peau qui m'emprisonne

Pas de virages ou de haine pour voir
Toutes les choses tu pensais que nous avions
Pas de virages ou de haine pour voir
Ce qui est arrivé à la femme de Lot (1)

Nous sommes seuls et comme ils disent
Nous ne sommes pas nous même sur ce chemin
Quand nous sommes seuls ca va être dur
Nous pouvons prendre part dans le jeu de quelqu'un d'autre

Viens avec moi, je pensais qu'il disait
Mais ce n'est plus du tout lui, il est mort
Ce que c'est d'être si libre
Si libre que ça me parait être perdu pour moi

Bourses : 25 000 milliards de dollards partis en fumée

changement d’époque

Alire sur le site : changement d’époque
http://jchichegblancbrude.blog.lemonde.fr/
Tout changement est paradoxal car il est l’effet d’un mouvement passé qui devient la cause d’un présent neuf. Il est le fruit d’une continuité qui introduit une rupture. Rien de ce qui arrive aujourd’hui n’est compréhensible sans les mentalités d’hier ; mais cela se produit de telle sorte qu’aujourd’hui ne ressemblera plus à hier et abolira sans doute ce qui l’a fait naître. [...]

22 octobre 2008

Voici les enfants du pays

Un petit poème créole pour mon retour. D'Hector Poulet, d'abord en créole, puis la traduction : sacamaché !
sa ka woulé !
Ca déprime dur, quand j'suis pas là ;)

Mi sé ti moun a péyi-la

E mi sé ti moun péyi-la
Mi yo
Mi yo doubout an péyi-la
An mitan lanmé
An mitan soley
Yo la
Po nwè
Po jonn
Po rouj
Po shapé
Po blan

Nou byen fouté pa mal !
Nou sa sé zenfan péyi-la
Sé swé a yo ki ka rozé péyi-la

Hector Poulet


Voici les enfants du pays
Les voici
Les voici érigés au pays
Au cœur même de la mer
Au cœur même du soleil
Ils sont là
Peaux noires
Peaux jaunes
Peaux rouges
Peaux échappées
Peaux blanches

Quelle importance !
Ce sont, nous le savons, les fils de ce pays
Leur sueur nourrit la terre de ce pays

Vermine

21 octobre 2008

20 octobre 2008

19 octobre 2008

Bien trop loin du silence

On pouvait pas vraiment dire que le travail de Camilla était difficile. Cette infirmière retrouvait son emploie chaque jours à 7h30 dans un établissement hospitalier curieusement appelé « Asile ». Il n’était pas si hospitalier que ça, et n’était une terre d’accueil que pour les famille, bien heureuse de se débarrasser d’un fardeau. Une maison de retraite en quelque sorte. Mais elle se singularisait par le fait qu’elle aimait soigner ses patients. Sitôt sa blouse enfilée, elle devenait Cami, celle qui savait panser les plaies et les vagues à l’âme. Et Dieu seul sait que ses patients sont hyper sensible. Elle aimait tout ceux avec qui elle travaillait. La réussite des gamins devenant également une réussite pour elle.

Elle adorait cette môme Titi, Laetitia de son vrai nom, une petite anorexique, qui pesait à peine 21 kilo. Il lui fallait 5 kilo pour la liberté, conditionnelle et surveillée. Cinq kilo aussi lourd à épeler qu’à gagner. C.I.N.Q. kilo d’enfer à ingurgiter, pour savourer enfin autre chose que les murs visqueux de l’hôpital psychiatrique.
Cami était également tombé un peu amoureuse de Jean-Marc, un petit môme qui avait un camion dans la tête, après qu’un l’ait renversé, alors qu’il circulait en mob la poignée au taquet. De cette période seuls quelques posters, dont il ne devait même plus se rappeler le pourquoi, gisait sur les murs.
Il réapprenait douloureusement à marcher et à parler. Les bras des infirmières étaient souvent remplacé par les barres parallèles, mais accueillantes, bien plus durs. Sa petite amie Caroline venait souvent le voir, pour être avec lui, lui raconter que son pote Denis s’était acheter un 600 CBR. Bon elle omettait de dire que Denis était son nouveau Jules pour fonder famille et foyer. Malgré cela, elle venait encore.

Pour Cami, chaque enfant de son service était une histoire à panser. Et elle tentait de le faire du mieux possible sans être une mère, sans être une infirmière, chose assez rare parmi les infirmières, à en croire les salles de repos combles du matin au soir, de blouse blanche fumant clopes sur clopes. Les Back stages sont pires que ce que l’ont pense.
Parfois elle pensait à certains de ses échecs. Marie Laure par exemple. Cette petite gamine de 17 ans, violée par un ami de son père, avait finit par se trancher les ailes, en petits oiseau blessé. Les veines s’était vidées sur le carrelage blancs d’une salle de bain de l’hospice. La famille l’avait mise ici, comme si le viol était un crime pour la victime. Marie Laure n’avait pas sentit qu’on la soutenait, alors pour ne pas subir trop longtemps les souvenirs, elle en avait finit. Ce n’est pas d’un hôpital parfois qu’on a besoin, mais d’une famille, pour guérir.

Cami avait beau savoir que sa vie était constitué par ses petits morceaux, elle faisait sa vie grâce aux vies des autres. Ces gens là sont nécessaires.
Toute la journée, après avoir enfilé la blouse blanche, elle savait que les gestes et mots seraient répétitifs. Mais chacune des personnes, dont elle prenait soin étaient différentes.

Sa vie était bien loin du silence.

18 octobre 2008

J'avais trouvé l'image suivante sur le net, plutôt sympathique, mais manquant d'un petit quelquechose. finalement j'ai fait une petite modification :

Notamment un peu de mise en couleur, soft , mais que je trouves plutôt réussit. Au départ c'était plutôt parti pour en faire une blonde, mais finalement ça collait pas. En brune, c'était loin d'être simple de mettre en valeur le "drapé" le volume des cheveux. Le gris clair donne cette impression manga, que j'ai conservé. Finalement pour ce dessin tout le mérite au gars qui l'a fait, mais ce n'est pas moi.

En aparthé, je viens de lire sur le côté, il phrase qui serait de bon ton de changer :
"Cherchez pas, on est trois.
Amis, n'entre pas sans Désir"

Quatre maintenant, avec le départ d'Hervé (où en tout cas l'absence d'article,) et l'arrivée de Niko et mon arrivé (lol, en plus je suis là depuis quasi le début)
Aller Orane, dit moi de la changer la phrase ;)

Five seconds before be killed



Les trois photos des victimes de "Five seconds before be killed".

La colombre poignardée et le jet d'eau



Douces figures poignardées chères lèvres fleuries
Mya Mareye
Yette et Lorie
Annie et toi Marie
Où êtes-vous ô jeunes filles
Mais près d'un jet d'eau qui pleure et qui prie
Cette colombe s'extasie

Tous les souvenirs de naguère
O mes amis partis en guerre
Jaillissent vers le firmament
Et vos regards en l'eau dormant
Meurent mélancoliquement
Où sont-ils Braque et Max Jacob
Derain aux yeux gris comme l'aube
Où sont Raynal Billy Dalize
Dont les noms se mélancolisent
Comme des pas dans une église
Où est Cremnitz qui s'engagea
Peut-être sont-ils morts déjà
De souvenirs mon âme est pleine
Le jet d'eau pleure sur ma peine.
Ceux qui sont partis à la guerre
au Nord se battent maintenant
Le soir tombe Ô sanglante mer
Jardins où saignent abondamment
le laurier rose fleur guerrière.


Apollinaire

16 octobre 2008

Google 2001

Pour fêter ses dix ans, Google qui a décidé de nous remontrer internet tel qu'il était en 2001 :
Pas de traces de star academie, sarko vient de sortir un livre, multimania et caramail sont les grands sites à la modes, Guitare M@g présenté par D.H.U.@ existait encore et étaient bien référencé.
Bref un moment nostalgique, mais surtout un concept lourd en technologie, car toutes les pages de l'époque ont été sauvegardées

14 octobre 2008

Le chat errant

Donner le roi à qui sait le prendre
en ce temps révolutionnaire
sans révolte
Les soleils nouveaux ne font que s’éteindre
dans les regards d’amertume
Ce vrai nom de la solitude.

La vraie fourrure du chat errant
S’humecte des poisons pluviaux
Ses pièces d’argent ne sont plus comptées en bourse.

Paru dans : Almanach

Petits changements

Bonjour,
Depuis quelques mois Orane et Verdure me demandaient de changer l'agencement du site, finalement c'est chose faite. En espérant que ça plaise à nos deux marabouts ;)

12 octobre 2008

Dita Parlo


Après une séance de "la grande illusion", un film à voir, pour Dita, Gabin et Renoir.

11 octobre 2008

Ministére du civisme et de la délation

Faites preuve de civisme, dénoncer votre voisin :
Ministére du civisme et de la délation


Pris en compte par le Ministère le 11/10/2008 à 21:44 | #124651 N.U.D : 5459-SYN-60-B

visite officiel



une visite officiel à l'improviste

Enfin le Week end ;)

10 octobre 2008

1heure de solitude aprés l'

L'horloge névrosée, saccagée dérive vers
la tendance au déclin, la perte
irrémédiable de toute sensation.

SURVEILLANCE
APPEL
SAVE ONE SOULS
Dans une bouteille échouée
ou dans une baignoire,
elle est passée par les conduits étroits,
Pour arriver jusqu’à nous.

La pierre ainsi posée sur le frais dallage de l’étang
se détourne du bord, du lit de cette eau morte,
se retourne et de son éclat appelle
un quelconque chercheur d’or du Nord.
Elle sait que déterrer, elle vaut bien plus
que dormant dans ce lit aqueux.

L’étalement de l’haleine violette du poivrot :
le Terrassement, la Fondation de la société
qui se meure, s’écroule sous son propre poids d’injustice ;
Cette approche houleuse est
une mer de lame étanche.
Quelques oiseaux tournent autour
des épaves, des carcasses
de cadavres d’animaux morts ;
Ces animaux presque humains, si humains, qu’ils en deviennent horribles
par manque d’intelligence.

La déception en Amour vient du manque de confiance
ou de la perte de l’autre.
Mais encore faut-il savoir
que veut dire « Confiance »,
on ne reconnaît plus ce mot,
il fut trop défiguré.

La viande - le porc - le pied de biche, sont
les outils de l’apprenti...

Gods Blood entre les lèvres, qu’il est doux et bon de le savourer ;
C'est un parfait déconstipant, liquéfiant de la pensée et de la foi.
Mais malheureusement, plus ça va, plus les croix gammées teintent les revers des vestes,
les discutions de la Haute : cet unique forme de pensée à en croire certains.

Je défèque de tout mon saoul sur les vacherins faisandés, les idéologies
scabreuses, qui ne tiennent même pas debout, qui enjambent même nos vies ;
Dans bien des cas, les symboles ne sont que des remplaçants des svastikas,
Pas celles indiennes, du soleil,
Non ! Celles qui portent le sang
dans ces bras morcelés et croisés.

Alors, on achève les morts et les vivants,
Ces vampires de la vie des autres,
ces virgules atomiques, comètes.

INFANTICIDE : une variante du meurtre !

Le fils vient, dans la chambre du père, là où est consciencieusement rangé les armes. Elles sont toutes posées sur un chevalet accroché au mur, prêtes à tirer ou à être prises. Les petits doigts audacieux de l’enfant en prennent une. Les muscles sont tirés, jusqu’à la déchirure, par le poids de bois et de métal de l’arme. Ces doigts écartés contournent cet objet envié, ils tâtent et touchent la moindre éraflure, la plus petite crevasse. Ils effleurent l’arme, comme pour la caresser et l’amadouer. Les doigts sont presque distendus. Ils relâchent leur pression, pour la poser par terre. Les jambes de l’enfant se plient, le dos se voûte, et l’enfant pose sur le plancher qui craque, l’objet qui va lui offrir, ce que ces parents n’auraient en aucune façon voulu lui donner. Mais le doigt mal disposé sur la gâchette appuie dessus, et la balle provenant du 22 long rifles paternel vient former un trou, une caverne dans le cerveau.
Voici l’explication du troisième œil que porte certains êtres invisibles et indivisibles. Ils appartiennent tous au totem innocent du nouvel arrivant, des nouveau-nés.

Malheureusement dehors, il faut bien le dire,
le tas d'ordures spectaculaires et spéculaires
continue de grossir.
C’est un entassement de corps :

Amoncellement de corps pour le dernier Salut.
Victuailles dépressives
femmes à provisions, à profusions
à engrosser, pour créer d’autres générations
de révolutionnaires : viandes de boucherie.

Je dors du long sommeil de l’esclave soumis,
qu’on tente de libérer, d’arracher de ses chaînes.
Il ne lui reste que la mort comme espoir de liberté.
Je refuse toutes soumissions au péril de ma propre vie,
Pouvez-vous comprendre cela ? J’en doute !

Les lèvres de la mémoire,
ces cicatrices du temps
mal refermées
Déprime : traduction expressive de la détresse et de la tristesse.

L’Horloge reprend son envol,
comme si rien ne s’était passé,
Pourtant on sait, qu’il existe...

Almanach
Le clic - clac de l’Horloge

09 octobre 2008

Ivan : 2kg 770 de Bonheur de plus pour les parents


J'ai jeté mon corps
Dans le fossé
Pourquoi être mort
Si j'étais né
Si j'étais pas né
J'en serais encore
A me demander
C'est par où qu'on sort
Si j'étais né
J'aurais bien aimé m'envoler
J'ai pointé dehors
Le bout du nez
Je venais d'éclore
Ca y est j'étais né
J'ai couru alors
Sans regarder
Le sud ou le nord
J'étais né
Si j'étais né
J'aurais bien aimé
Du doigt le toucher

C'est fragile
L'extension de tes bras
C'est fragile
Les cordes de ta voix
C'est fragile
Le tissus de nos peaux
C'est fragile
Le courant de nos eaux
C'est fragile
Quand tu ne dis qu'un mot
C'est fragile
Les ailes des oiseaux
C'est fragile
On nait rien qu'une fois
C'est fragile
Ca claque entre les doigts

J'ai compté les morts
Et ça m'a donné
L'envers des décors
Alors je suis né
Si je suis pas né
Je cours encore
Sans me retourner
A la vie, à la mort
Si je sui né
J'aurais bien aimé
Pouvoir y gôuter
J'ai craché mon corps
Sur la chaussée
Pourquoi je suis mort
Si je suis né
Si je suis encore
Je m'en suis allé
Comme je suis mort
Eh bien je suis né
Si je suis né
J'aurais bien aimé
M'oublier

C'est fragile
L'extension de tes bras
C'est fragile
Les cordes de ta voix
C'est fragile
Le tissus de nos peaux
C'est fragile
Le courant de nos eaux
C'est fragile
Quand tu ne dis qu'un mot
C'est fragile
Les ailes des oiseaux
C'est fragile
On nait rien qu'une fois
C'est fragile
Ca claque entre les doigts

Jean Cocteau

Le petit vase s’échappe de la table
l’orage de l’ours s’envole vers prés et brume
La trappe laisse les vapeurs
Le pistil des fleurs s'ouvre
l’Orient s’évapore

QUESTION ?

L’éclat de l’avenir ne s’amenuise pas, on ouvre les mots pour regarder dedans, mais que savons-nous vraiment d’eux ?
Les mots ne sont peut-être que des pierres
Avec lesquelles le poète construit
son propre caveau

Les mots ne sont peut-être que les pierres
que le poète lance en guise
de pavés dans la mare de l'humanité

Le vase laisse partir une bulle de fleurs, vers les plafonds de nos horizons clairsemés, pourtant bien présent jusque dans nos mots.
Un mot, pas plus, pour convertir le Monde à la poésie !

06 octobre 2008

Le Périph

No problem avec la mienne ;) c'est juste que le morceau de mano solo m'a plu, et d'autre part que les photos m'ont bien éclaté ;)




Découvrez Mano Solo!
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mano solo

Je roule tout droit sur le périph', depuis des heures
J'ai mis pleins phares pour qu'en face ils voient pas qu'je pleure
Sur le pare-brise la crasse vient à bout des mes essuies-glaces
Portes et fenêtres condamnées, accélérateur bloqué
Je regarde ma vie défiler
Mille lumières, autant d'enfers, qui se croisent et se toisent et me ratiboisent
Et je vois un mur au loin, qui recule à mesure
Et je sais qu'un jour viendra où le mur s'arrêtera

Mais il n'est pas de marche arrière, encore moins sur le boulevard circulaire
Tête à queue sans queue ni tête où les radars immortalisent mon cafard
La grande spirale du râle m'engloutit, je navigue, aveugle, sous la pluie
Ondulant les vagues filantes encornées de brumes déchirées d'étoiles filantes(?)
Entre les gros tonnages qui font barrages
Les marées noires qui croient m'avoir
Je joue des coudes et roule à plein pot
C'est pas ce soir qu'ils auront ma peau
Je roule tout droit sur le periph' depuis des heures

Deux cent à l'heure je me sens bien
Je n'ai pas peur je roule vers mon destin
Les gyrophares nécrophages arriveront toujours trop tard pour ramasser mes dérapages
Mais je vois un mur au loin qui recule à mesure
Et je sais qu'un jour viendra où le mur s'arrêtera (x3)

04 octobre 2008

03 octobre 2008

Nuits de Chine

Dumont - Benech
Chantée par Louis Lynel 1922

Découvrez Louis Lynel!

Quand le soleil descend à l'horizon
A Saïgon
Les élégantes s'apprêtent et s'en vont
De leurs maisons
A petits pas, à petits cris
Au milieu des jardins fleuris
Où volent les oiseaux jolis
Du paradis
Tendrement enlacés
Se grisant de baisers
Les amants deux par deux
Cherchent les coins ombreux

Nuits de Chine
Nuits câlines
Nuits d'amour
Nuits d'ivresse
De tendresses
Où l'on croit rêver jusqu'au lever du jour
Nuits de Chine
Nuits câlines
Nuits d'amour

Sur la rivière entendez vous ces chants
Doux et charmants ?
Bateaux de fleurs où les coupl's en dansant
Font des serments
Pays de rêve où l'étranger
Cherchant l'oubli de son passé
Dans un sourire retrouvé
La joie d'aimer
Éperdu, le danseur
Croit au songe menteur
Pour un soir de bonheur
On y laisse son cœur...

01 octobre 2008

Le Nombre E


Laisser les limites s'arrêter ... Ici !

Le nombre E
Ce soir, le soleil est froid et muet.
Les ombres s'accouplent dans une étrange danse
d'éclipses successives. Le vide s'installe
lentement dans ce brouillard urbain, où
seuls les gyrophares bleus éclairent le bas des
abimes. Tristes et abîmés, les vieilles bâtisses
de Montreuil se reflètent une dernière fois
dans les flaques, avant d'être rasées.
Des décombres naissent milles bureaux, milles
cages pour futurs employés. Les artères se
bouchent puis s'ouvrent, s'éventrent, se
referment au rythme frénétique de ses
feux rouges.

J'ai encore dans mes souvenirs, cette maison
ancienne qui bloquait le boulevard de son
ombre