26 mars 2008

Danse Danse Danse !!!

La folie tisse sa toile, le long des murs de nos angoisses. Elle drape la lumière d'un rideau pudique mais lourd. Les asiles affichent complet depuis trois millénaires, mille nuit à laisser sombrer les souvenirs. Toute la nuit, pour pousser encore plus loin le rythme de nos folles étreintes.
Danse - Danse - Danse
pour plaire à ton
Dieu - Dieu - Dieu

La folie affiche son visage le long des rues de nos ennuis. Elle rôde toujours en manque d'un nouveau cadavre, un meurtrier, un flic. Les fourgons entraînent dans le bleu gyrophare, une parcelle de cervelle, vers la nuit. Les émeutes en villes éclairent les ruelles et les boulevards d'une folles ambiances.
Danse - Danse - Danse
pour plaire à ton
Dieu - Dieu - Dieu

Le train du soir est bondé d'une foule disparate. Il partira à l'heure. Il est déjà en gare. Il débouche directement dans les égouts où les couteaux ne coulent jamais. Ce soir, les incendies enflamment la capitale, autour du feu :
Danse - Danse - Danse
pour plaire à ton
Dieu - Dieu - Dieu

25 mars 2008

Pissons jusqu'à l'aube

Demain sera un autre jour, alors buvons jusqu'à l'aube, en trinquant aux amis partis, bien trop tôt. Ça sera p't'être pas l'bonheur, mais les yeux qui brillent et les chansons de poivrots, il nous reste que ça, pour éviter l'ennuie. Et même si c'est plus permis, et que pour une raison où pour une autre, on n'a plus d'permis, alors rentrons ivres et pissons jusqu'à la lune, qui éclaire notre dérive, et buvons encore jusqu'à l'oubli des femmes éphémères, chantons leur départ jusqu'à leur retour, peut être, en pensant que nous serons sobres, ce jour là.
Comme les rues ne sont plus sûres, restons jusqu'à l'aube à lever des vers vers des cieux qui nous sont interdits et un sol qui ne vaut plus bien cher.
Buvons encore et encore jusqu'à effacer le moindre souvenir de ce monde, et le refaire avec la gaité de l'ivrogne. Même si c'est pas parfait, ça vaudra toujours mieux que cette cage. Ça s'ra toujours mieux que leur monde.
Buvons et levons nos verres, tant que la santé le permet. Il vaut mieux la perdre en alcoolique que la garder en vieux chiens tristes. Gueulons encore plus fort ces chansons paillardes, notre hargne, et mêlons nos chants aux fiers frères de la côte, amis de l'océan, ces enfants de liberté.
Buvons encore, le matin est déjà là qui amène avec lui ses légions d'hommes pressés sans sourire et sans vie.

24 mars 2008

Entre les déserts cathodiques


L'orage va commencer, et tout est silencieux. Le ciel lourd, ce charbon incandescent, attend encore quelques instant avant de s'abattre sur le sol. Il est dix huit heures. Il est minuit avant l'heure. L'horloge solaire ne donne plus les heures, et tout est silencieux.
L'odeur de la tempête emplit l'air. Il y a dans cet instant pré-orageux une ambiance lourde d'excitation. Le vent s'est arrêté de souffler, les oiseaux de chanter et tout est silencieux.
Le ciel se déchire de part en part. Des morceaux entiers tombent d'un coup et viennent heurter le sol, dans un bruit assourdissant, et une lumière aveugle. Les éclairs et le tonnerre envahissent la scène devant laquelle, le rideau s'abat.

23 mars 2008

Macadam Autopsie

Je m'absente quelques temps du cahier, Orane, pour monter un site : Macadam Autopsie. Destinée aux oldies du rock Français et faire un peu d'archéologie ;)
Bon je suis pas trop présent de toute façon sur le site, et depuis que Verdure a arrêté d'écrire, le cahier est en friche. En plus comme avec notre bon président, tout est interdit, je ne peux plus fumer sur ce lieu public, ni rouler mon tarpé tranquille, donc retour aux sources du Punk Rock.

Je repasserais dans le coin pour prendre la température, et si j'ai un truc intelligent à dire, je viendrais l'écrire ici.

Bises Orane, et passe le Bonjour à Ombres et Verdure qui me manquent un peu quand même.

19 mars 2008

Pigalle - Une Nuit

Tu n'as plus sur toi qu'un sous-pull vert
Et tu cherches ta clope qui est sous ton nez
Moi je suis sur le pieu nu comme un ver
A regarder ton sexe se déplacer

La lumière du salon éclaire ta chambre
La flamme du briquet allume tes yeux
Et tu souffles vers le ciel, tu te cambres
Tu es très belle et je me sens très vieux

Ta culotte, petite boule, traine au pied du lit
Pour fumer tu t'assieds sur les draps blancs
Je t'effleure just' le dos et tu souris
Un sourire de chaleur, tranquille et puissant

Tu t'relèves comme un r'ssort pour écraser ta clope
Tu lèves tes bras et ton sous-pull s'envole
Je vois tes seins de neige en kaléidoscope
Et ton nombril tendu demande son obole

J'ai chopé une cheville et je tire un bon coup
Tu t'étales sur moi en un rire de môme
Nous sommes têtes bêches, ta cuisse dans mon cou
J'ai ta fesse, la gauche, dans ma paume

Tu pivotes en silence et si doucement
Nos peaux s'échangent, se frottent, se croisent
J'ai maintenant ta langue qui force mes dents
Je la reçois ému, elle sent la framboise

Mes doigts courent dans ton dos, de ton cou à la raie
Je ne peux m'empêcher d'avoir le premier râle
Tu me regardes, heureuse et fière de ton effet
Je te serre à briser ta colonne vertébrale

Nous ne sommes qu'un être, aux souffles mélangés
T'as frémi d'une épaule et mon sexe a durci
Ta langue suit mon torse et je suis terrassé
Elle descend à mon ventre et je réponds d'un cri

Je te soulève d'un coup et te mets sur le dos
Je dévore tes seins comme un repas de fête
Tu soupires en cadence et c'est le crescendo
Ta main crispée a agrippé ma tête

Tu la pousses impatiente vers ton triangle d'or
Et mes mains sous tes cuisses, j'exauce ton souhait
Dans les humidités, je lèche et je mords
Ton sexe est comme une forge et ma bouche, un soufflet

Tu te redresses alors, m'entourant de tes bras
Et je sens tes cheveux qui frottent dans mon dos
Tu m'appelles doucement et tu me tires vers toi
Je te bouscule un peu et t'embrasse au kilo

Tu me pousses en douceur, je murmure "tu es belle"
Tu es au d'ssus de moi, tendue sur tes deux bras
Tu brilles dans l'ombre pâle et tu sens la canelle
Tes yeux me dévisagent et glissent vers le bas

Ils fixent mon piquet qui palpite impatient
Reptile, tu es dessus et ta bouche l'entoure
Mes mains agrippent tes cheveux en criant
Tes lèvres, entre deux tours, me disent des mots d'amour

Je ne veux pas tout d'suite et je te tire vers moi
Nos langues se rejoignent et nos mains sont fébriles
Tu t'accroches, naufragée, à ma paire de noix
Mon pouce joue, habile, de ton bouton fragile

Mon index en orbite autour de ton caractère
Tu t'accroupis sur moi, en gémissements sourds
Tu as chopé mon sexe qui demande la guerre
Et c'est toi qui l'enfiles et qui te fais l'amour

Je pilonne ton bassin comme un taureau furieux
Tu resserres tes jambes, rien ne te désarçonne
Et brusquement tout sort, tel un volcan en feu
Tu hurles ta victoire, moi aussi, je ronronne

Et nous restons tendus dans un film arrêté
Puis tout doucement nous glissons l'autre vers l'un
Nos cœurs sont en rythme et nos mains accrochées
La mort pourrait venir ça ne serait rien

On se frotte la joue comme deux petits chatons
J'ai tes jambes dans les miennes bien au chaud
Je te demande, inquiet, si t'as trouvé ça bon
Tu souris sans répondre et je me sens idiot

Une bise sur le nez est le signe de la fin
Tu t'étires magnifique, te remets contre moi
Je cale une de mes mains sur l'un de tes seins
Il faut dormir maintenant, le matin est d'jà là...

16 mars 2008

Le printemps arrive : premiére éclosion


printemps_1.jpg C'est peut être bête, mais regarder les fleurs qui poussent, ça
printemps_2.jpgpermet de se reposer un peu. Giroflé, Iris et Muscaris sortent
printemps_3.jpg de terre en cet mi mars. Je me permet de vous en faire profiter.

OM


La Compil' Pirate Vol.1

De quoi s'agit-il ? De chansons toutes publiées sous licences libres, que nous avons réunies pour vous faire découvrir quelques-uns de ces groupes, de ces communautés, pour qui la musique n'est pas un produit de consommation mais un patrimoine à partager librement comme ces licences alternatives le permettent.
Nous continuerons à lutter de toutes nos forces pour que la musique ne soit pas le dernier joujou de quelques décideurs et pour que les artistes ne soient pas jetables-après-consommation.
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.,-~"~-,.[ Le Parti Pirate ] .,-~"~-,.
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14 mars 2008

COMPILATION GRATUITE ET LIBRE DE DROITS

C'est à Auschwitz, le 10 juin 1944, que le petit Salvador Dalida, 97 ans, posa la question à sa grand-mère : "Dis, mémé, le PPPzine, c'est quoi, au justine ?"

Après une violente paire de baffes et un coup de pied dans les roubignolles, la mémé lui répondit en riant et en faisant de grands gestes avec son couteau de boucher :

- Le PPPzine, c'est une fanzine gratuit en papier virtuel à imprimer chez soi parce que des sites web, tout le monde en fait, et qu'on ne peut pas les lire en riant aux toilettes,

- Le PPPzine, c'est consacré aux groupes, musiciens et artistes présents sur myspace, cet ignoble organe capitaliste, mais aussi hors de myspace,

- Le PPPzine, c'est du sampling de l'Internet crétin,

- Le PPPzine, c'est de la musique punk, post-punk, et autres phénomènes insignifiants (new-wave, cold-wave, gothique, metal, grunge, hardcore, noise, techno, electro, indus, et même, oui, pop),

- Le PPPzine, c'est un grand ras-le-bol des médias léchés, d'une écriture professionnelle, d'une réflexion commerciale,

- Le PPPzine ne réfléchit pas, il agit, il n'y a de relecture que le strict minimum, il laisse les gens s'exprimer sans rien retoucher (sauf l'orthographe),

- Le PPPzine ne prétend rien, sinon faire partager de temps à autre ce qu'il aime et ce qui le fait marrer ou crier.
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.,-~"~-,.[ Punk Post Punk 2008 ] .,-~"~-,.
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05 mars 2008

Liberté et fureur

Image tiré du film "Magdalena Sisters"