30 septembre 2005

Les autres

Je laisse le vent le soin d?enfouir sa tête dans le creux de son bras, avec l?étrange sensation de sueur au fond des yeux.
Sa peau ainsi délaissée, mes yeux inondés par une sorte de lueur. Un soleil et point d?orage à l?horizon.

Elle ne souriait qu?à un autre que moi.


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T'y crois toi encore ?

T'y crois toi encore à la liberté ?
A la folle
l'insignifiante
La furieuse
l'indomptée
L'évadée

Il n'y a pas plus de raisons d'y croire
que de ne pas y croire.

Un objet mythique, un objet, voilà ce que c'est.

BOF !

29 septembre 2005

Les chrysalides

De la chrysalide au chrysanthème se laisse pousser une multitude de monde différent. Chacun promet à l?autre la neutralité. Mais quand commencera la nouvelle expansion, renaîtra la grande incompréhension?
Et le papillon se doit d?aller plus loin, chercher de nouvelles fleurs.


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Prévention routiére : Blind Test


Pas de blagues de mauvais gout du style alcool au volant, vitesse excessif, non juste un clin d'oeil amusant comme quoi les accidents ça n'arrivent pas qu'aux autres...

Bisous tout plein
Orane

28 septembre 2005

pas d'inspiration pour aujourd'hui

écrire, c'est une façon de parler sans être interrompu
Jules Renard (1864 - 1910)

27 septembre 2005

Pas assez de toi - Mano negra


J'ai comme une envie de tourner le gaz
Comme envie de m'faire sauter les plombs
Comme envie de t'expliquer comme ça
Que ton indifférence, elle en me touche pas

Je peux très bien me passer de toi

Comme envie de sang sur les murs
Comme envie d'accident d'voiture
Comme envie d'expliquer comme ça
Que ton inddifférence elle en me touche pas

Je peux très bien me passer de toi

J'ai comme envie d'n'importe quoi
Comme envie de crever ton chat
Comme envie d'tout casser chez toi
Comme envie d'expliquer comme ça

Je peux très bien me passer de toi

J'ai comme envie d'une fin torride
Comme on en voit qu'au cinéma
J'ai comme envie qu'ce soit terrible
Et qu'ça se passe juste en bas de chez toi

Je peux très bien me passer de toi

26 septembre 2005

Les griffes

N?approche pas de mon ombre,
Elle pourrait te sauter dessus
Et planter ses griffes dans ton cou
Jusqu?à t'égorger.

A jamais,
A demain peut être si tu survis à mon étreinte.

Je tenterais d?éteindre mon pessimisme
Avant d?étreindre ta peau tout contre la mienne,
M?y réfugier, en croyant qu?en chevalier tu pourrais tenir une forteresse
A quelques assauts d?un ennemi invisible.
A chaque coup porté, je saigne
Un bleu encore à l?âme.


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25 septembre 2005

Les cheveux

Ses cheveux étaient un filet
De pêche, où je me suis piégé

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23 septembre 2005

les spams, c'est cool....

Hello, Je veux remercier tous ceux qui m'ont envoyé des e-mails chaînes pendant toutes ces années. Car, grâce à votre bonté,

1. J'ai arrêté de boire du Coca depuis que j'ai découvert que ça sert à enlever les taches de tartre dans le WC.
2. Je ne vais plus au cinéma tellement j'ai peur de m'asseoir sur une aiguille infectée par le virus du SIDA.
3. Je pue car je ne mets plus de déo qui peuvent provoquer le cancer.
4. Je ne stationne plus la voiture dans aucun parking car j'ai peur qu'on me donne un échantillon de parfum pour me droguer et puis me violer.
5. Je ne réponds plus au téléphone car on peut me demander d'appeler un numéro long et stupide et après je vais recevoir une facture infernale avec
des appels en Ouganda, Singapore ou Tokyo.
6. Je ne bois plus des boissons en canettes car je peux attraper une maladie
7. Quand je sors en boîte, je ne regarde aucune fille(gars), même si elle(il) est très belle (beau)car j'ai peur qu'elle(il) m'emmène à l'hôtel et qu'elle(il) me drogue pour après m'enlever un rein pour
le revendre au marché noir.
8. J'ai versé aussi toutes mes économies sur le compte de Amy Bruce, une pauvre petite fille qui était malade à l'hôpital plus ou moins 7000 fois. (C'est drôle cette petite fille a toujours 8 ans depuis
1995...)
9. Mon GSM Nokia gratuit n'est jamais arrivé, ni les entrées que j'avais gagnées pour des vacances payées à Disneyland.
10. J'ai remis 21 fois la boum que j'organise le jour ou je reçois ma caisse gratuite de "Veuve Clicquot" et les copains invités, me tirent tous la gueule.

11. J'ai inscris mon prénom parmi 3000 autres sur une pétition et j'ai sauvé une espèce menacée d'écureuil rose.
12. J'ai su 170 fois que Msn Hotmail allait supprimé mon compte.
13. Je connais la recette pour ne plus être célibataire. (Il suffit d'écrire le prénom d'une personne sur un papier en pensant très fort à elle puis de se gratter le cul en tournant dans le sens des aiguilles
d'une montre autour d'une Renault 4L.)
14. J'ai accumulé environ 3000ans de malheur et je suis mort 67 fois à cause de tous les chain mail que je n'ai pas renvoyé.

A tous un GRAND MERCI ! IMPORTANT: Si tu n'envoies pas cet e-mail dans les prochaines 10 secondes, à au moins 8 500 000 personnes, un dinosaure bleu viendra bouffer ta famille demain à 17h30. P.S.: Loin de moi
l'idée de vouloir me brouiller avec tous mes contacts msn mais comment dire...Ces chaines me gonflent à un point pas possible si ca t'as fait
triper et que tu veux lutter contre l'envoi de chaines, toi aussi

envoi cette chaine et passons aux choses serieuses!

[Shadow] & [Devil_974]

22 septembre 2005

la terre vue du ciel

Un truc qui me fait bien délirer c'est le Google earth : http://earth.google.com/
un logiciel de vue satellites planétaires qui permet de zoomer sur les endroits du monde ou j'ai passer du temps.

Sympa de retrouver la place de ChangMai, ou il y avait la serveuse de petits plats à emporter, ou refaire le voyage sur le mékong.

Le petit détail que j'aime bien, c'est que j'ai vu ma caisse sur sa place de parking devant chez moi, pris en photos sat'... C'est bien perso, comme commentaire. La preuve :

MBR05 complétement mégalo

21 septembre 2005

Les épaules

Tension amoureuse

Ça n?était pas grand chose,
Mais ses épaules étaient un pôle
D?attraction pour mes deux yeux.
Je laissais sa voie s?unir à mes pensées.

« Que demanderait un homme
Cinq minutes avant sa mort ?
Deux choix se posent :
S?il sait, et
s?il ne sait pas.

Embrasser une femme aimée et aimante
Demander un ciel moins pâle. »


Sa voie continuait son flux pointillé
Et ma vue traçait des pointillées
Autour de sa silhouette.

Il ne me restait plus qu?à détacher
De l?horizon une petite part
De ciel bleu en forme de femme.

« Je la choisirais longiligne, fine, délicate et douce, avec un zeste de mauvais caractère, pour pimenter mes vieux jours. Un dernier lien était attaché à un anneau. La marée avait beau s?écouler reculer lentement vers le grand phare, elle n?emportait pas avec elle, ma fragile esquif vers des récifs dilués derrière une brume bleuâtre.
Je la choisirais
Solide comme le roc,
Ondulante comme l?eau.

Ce n?était point une galère
d?être dans le même bateau
Mené vers les criques inconnues.

Je t?aimais et le reste n?a pas de sens. »
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20 septembre 2005

Le Timide

Quelle déception pour l?amoureux transi
De n?oser avoué à son âme destiné
Les tendresses qui le réveillent la nuit.

Il regarde passer paralysé une femme
Qui devrait être sienne sans sa timidité
au contact de laquelle l?amour se ferme

Dans son lourd rêve sans attache,
L?amoureux déçu vogue d?Idylle en Idylle.
Sa vie, par son impuissance, se détache.

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Ariane

« On a oublié quelque chose en chemin ! »
Les pavés se sont éteint petit à petit,
Laissant place à une voie traversée
Par des animaux et des êtres peu ordinaires.

Les femmes se faisaient rares
Les homme se faisaient durs
Et les armes remplaçaient les larmes
Du départ lointain, le village oublié.

La neige couvraient les tentes et les peaux tendus
Les barbes blanchissantes.
Mais nous avons oubliés le fil en chemin.
Ariane ne reviendra pas nous chercher.


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19 septembre 2005

juste pour la deconne : La Tehon

Maternité

A Sylvie et Géraldine
Affranchis de tout être cher,
Romuald savourait encore
L?indépendance ennuyeuse
Cette solitude ambiguë.

Une femme dévoile peu à peu
L?enfant future. De sa maternité
Anxieuse, elle créera un nouvel
Etre identique à l?Homme
Différent de tous les autres.
Un petit pas marqué dans le sable?.

Un autre tapant à la porte du ventre
Pour toucher du talon un monde
extérieur à son enclave.

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18 septembre 2005

La naissance

IL faudrait connaître le nom des choses, jusqu?à en oublier son propre nom, par amour pour la femme désirée.
L?enclos où se fabrique l?enfant est un abris sûr. Le cocon éclos.

Les gencives enfantines martèlent jusqu?à goûter le lait chaud des montées maternelles. Une fois encore, l?aspect létal de la vie disparaît derrière la naissance de l?aînée.

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17 septembre 2005

Les Ailes

Elle était chouette et peut être même aigle, les ailes prêtes à s?envoler, les serres prêts à s?accrocher.
La cage ouverte, elle s?est encore envolée.

16 septembre 2005

Des Hanches

Un ?il clignote comme un dernier sens interdit pointant de sa pupille un délicieux fantasme. Une robe de paille, soudain se lâche et cacha cet indélicat voyeur.

« La fille que j?ai rencontré ce matin avait une voie douce prête à endormir comme une sirène, le matelot qui est en nous. » Mais son Tshirt trop court cachait à peine son short. « Tu sais cette fille ne me plaît guère. Elle n?a pas la décence de se découvrir devant moi. »

Une voie s?étend sur la vaste contrée de votre domaine intérieur : « est ce si difficile que ça d?avoir une vie propre

Une autre fille passa dans mon regard, dans ma vie, sans s?y arrêter, juste une passagère clandestine, vite retournée à la frontière. Elle était plus robuste qu?elle n?y paraissait. C?était une pointure, une beauté mi asiatique, mi orientale. Et son sang transportait tout les épices du Sud, sa peau tout les parfums de l?ouest. C?était un résumé de toutes les beautés. Une Joconde vivante?

Mais sa hanche emportait un fardeau doux et précieux, l?enfant d?un autre, un cadeau de mariage.

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15 septembre 2005

La vie est noire

Oui c'est ça, cette saloperie de vie est belle comme tout ce qui est noir d'ailleurs, puisque black is beautiful.

Des épices

J?ai noyé mes yeux dans les siens
et vue sur ses seins un souvenir
d?une promesse non tenue.

Le épices tout frais parfumait
sa peau, et initiait à un repos.

Adam croqua la première pomme,
en dégustant le sein d?Eve.
Et un serpent inopportun
vint se mêler à cette première union.



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14 septembre 2005

Des robes

Légères robes, courtes enveloppes
de tissus formant les reliefs
au gré du corps de jeunes femmes
se développent dessus.

Elle est une plaque d?argent
s?appropriant la photo-relief.

La Tunisie et les pays du Nord
s?allie pour révéler une femme
chaleureuse comme le sud
pétillante comme le nord.


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13 septembre 2005

Des êtres

Voir et comprendre : Un concept vieilli.

Des yeux anonymes, mais féminin, regardent une météorite pénétrer dans l?atmosphère terrestre. D?ailleurs mis à part la femme, il n?existe pas d?autres êtres vivants dans ce territoire. La forêt a disparu. Seule l?Amazone a survécu. Regarder là? Elle n?a qu?un sein, l?autre est tranché, jugé trop inutile et encombrant. Il gênait la course et le tir à l?arc.

L?odorat affûté reçoit dans un flux perpétuel, des sensations utiles à la survie de l?espèce. Elle sait quand décocher ses flèches pures atteindre le gibier caché dans les cyprès. L?arc, prolongement de l??il et de la main, atteint par son appendice la proie. Et d?un geste sec, il arrête la montre de la vie. Le corps reste atteint d?un sommeil sans fin.

La lune éclata d?un sanglot long, convulsif. Il ne s?arrêta qu?à la tombé de la nuit.

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12 septembre 2005

Les Crocs

Les pièges tendus, les cibles vivantes pouvaient sortir de leurs abris, pour venir s?épancher aux eaux empoisonnées de la chasse. La mire les visait, les tenait à l??il? Le doigt tendu sur la gâchette de l?arme, le coup fatal fit tomber de la nuée deux-trois cible.

Un chien courut, s?enquérir de sa nouvelle conquête, frêle mais disposée à recevoir un nouvel hommage? des crocs de l?amour.
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11 septembre 2005

les angles

Arrêter les flots, et l?eau jaillira tout de même des pierres, s?épanchera le long des galets, et plissera les angles.

Une source percera une fois de plus la croûte terrestre.

10 septembre 2005

Polly

Dans la rue, se laisse aller une jeune fille,
les reins creusés par les marches
d?un escalier de béton, aux pierres saillantes.
Sur sa poitrine nue s?attardent les dernières
lumières d?un lampadaire en bout de course.

Le jour est déjà là? Il achève
sans même regarder le visage, où
la tôle ondulé des cheveux se mêle
aux barbelés du regard?

Traçant d?un coup d??il un univers
conforme à son désir, elle révèle
tel un architecte les premières pierres.
La bâtisse s?érigera où s?écroulera?
? en ruine.

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L'huile coule sur la mécanique rouillée et absurde d'une organisation humaine et déglinguée. La batisse s'émiette inlassablement, une falaise prise par les eaux, une terre assaillie par les flots. Je ne crois pas à vos idoles de plastique et de pailletes, votre écran cathodique qui abreuve mon cerveau d'images faussées sur un fond sonore indistinct et erroné. Je ne crois pas à vos journaux manipulés et scabreux, leur lecture me donne l'impression de me torcher les yeux. Polly avait tord d'y croire. Votre monde est une ruine constellée de macchabée, de supermarché et de speakrine bon marché, à la jupe relevée, pour appâter le chaland.
L'huile coule sur la mécanique glaciale mise en place par nos aïeux.

09 septembre 2005

Les remparts

Les remparts brûlent déjà,
ceux qui protégeaient nos c?urs.
Même les pierres éclatent, elles, si dures,
sous la flamme de la peur.

Elles ne vous atteindront pas,
venez ici vous protéger.
Durant quelques temps, j?arrêterais
vos ennemis si bien lancés.

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08 septembre 2005

Les Dunes

Les dunes à perte de vue
s?étalent,
dont
le sable s?élance
dans
nos yeux jusqu?à les piquer
de leur brillantes lames.

Mais à travers ces voiles
(où s?engouffre le vent)
les étoiles
s?éteignent dans le noir coton.

Les dunes où passent
les Touaregs,
ces hommes bleus de soleil,
peuplade presque inconnu
encore fidèle
aux libres espaces.

Serpents, chameaux
dromadaires
eau bien gardée
seul trésor
inestimable
en ce lieu où le sable
devient verre.

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07 septembre 2005

Albert Camus ? L?étranger


" Pour que tout soit consommé, pour que je me sentes moins seul, il ne me restait à souhaiter, qu?il y ait beaucoup de spectateur, le jour de mon exécution et qu?ils m?accueillent avec des cris de haine "


Albert Camus ? L?étranger

06 septembre 2005

Cratéres

Le chemin aurait pu sembler long
Des cratéres et des horizons
à chaques tournants sur le bord
traînait des chiens errants

Cachés dans les brousailles
Quelques bandits aux yeux grimés
Dans des carosses des belles femmes
Aux paroles fluides aux corsets libres

Entre les barreaux des roseaux
Se logeaient une partie du vent
Quelques vagabonds un mouton
Qui perdu n'a pas plus retrouvé le troupeau

Aprés quelques kilométres la campagne
Etait toujours vide de villes
Les cratéres devennaient familiers
Mon cheval s'y ait cassé la patte

05 septembre 2005

Le temple de braises et de fureurs

Le temple est en feu, Monsieur le Cardinal,
La caserne est en feu, Mon général,
L'Elysée est en en feu, Monsieur le président,
Les mairies sont en flammes, Monsieur le Maire,

dans le grand brasier sombrent les illusions
de paix et de prospérité, qui naguére
embaumaient vos maisons de luxures.

J'ai peine à me réjouir d'un si grand fracas,
Mais peu m'importe aujourd'hui, ce brasier
Blesse mes angoisses, d'une marque rouge.

Désormais, maints somnanbules déambulent
dans les cités de pierre et de fer,
escaladent les échaffaudages,
contre une justice de fer et pierres.

Les dames de temps jadis s'en réjouiront,
ais où sont les neiges d'antant ?

V5

Des abeilles pour agrémenter le plat

Des abeilles pour agrémenter un plat,
Une tranche de lune, pour un continent entier,
Que le dernier rêve ne s'évanouisse pas.

J'avais dans l'estomac, une boule de pétanque,
qui bougeait au rythme de mes pas,
en arrivant devant le Dôme.

Dix milles personnes étaient réunis autour, sur des monceaux de détritus et de gravas. Des cadavres flottainet dans les rues, Ils ne semblaient jamais s'arrêter. Une vieille femme a dit "Regarder la lune, elle semble avoir des cheveux d'étoile. "
Personne ne l'a cru. On la regardait dans un miroir, de la poussiére opaline recouvrait son visage, le passage de la main, laissait des scarifications sur ses joues.

Le dôme s'est écroulé jeudi soir,
Il a enfouit l'espoir de voir un jour,
le soleil renaître à nouveau.
La vieille statue de la liberté éclaire
des détritus, des cimetiéres,
des hommes errant.

Des abeilles pour agrémenter le plat
Le dard en sauce piquante.




A la nouvelle Orléans on noit les noirs
A Orléans, on les brûle !
Donne moi la solution à cette équation.
Une danse macabre.


04 septembre 2005

Svinkels front contre front

"foutre les nazis dans un corbillard
une chasse aux sorcière
j´renvois le fn dans des charters
j´ai une hémoragie de démagogie
quand j´entend certaines idéologies
y r´monte des idées haineuses comme du vomis"

"j´manquerais pas un détail contre un certain bétaille
des bêta qui perdent les boulons
de vichy jusqu´à toulon
faut stocker ces déchets de nazis dans un boomker en béton

crèvons l´deuxième oeil d´Le pen pour qu´il voit moins d´arabe
transformons nous tous en noirs
qu´il s´réveille dans son pire cauchemare
le foutre dans des chiotes sans papiers qu´il s´torche à la musulmane
rendons le martire comme jeanne d´arc"

"dans quelle direction va la patrie
quel est cet électorat du 3eme type
nostalgique du 3eme reich
qui donne au fn 30% des voies
à trifouillie-les-oies
là où y a qu´des français d´souche à la noix

on a légalisé le fn dans sud
comme charles faut qu´on l´martelle à poitiers c´est sûr
face à c´nationalisme moi j´vois peu de civisme
exemple à toulon, aux élections, y a 50% d´absentionistes
une politique gauche, une droite qui vire vers l´extrème
voilà les responsables et les récoltes, s´qu´ils sèment
une classe politique pourrie fait naître un parti qui se nourrit
d´un climat moisi et qui nous ramene tout droit vers vichy

j´ai passé des repas de familles à entendre des infamies
j´connai des gens qui votent à gauche mais pensent comme mussolini
on a appelé les immigrés
on les laissent creuver
2 générations sont nées
ils auraient le droit d´se révolter

c´est pas que j´suis pessimiste
mais j´ai du mal à croire que la paix s´immisse
dans un pays ou une partie d´l´armée et du corps policier est raciste"

03 septembre 2005

V05


Jusqu'à se laisser
ABASSOURDIR
du moindre silance
et là, se jeter
ni plus
ni moins
dans le vide du coma

laisser moi une clope
pour finir

02 septembre 2005

Dialogue

- On m'a démoli Marie... Petit à petit, inébranlable démolition, jusqu'à ne plus rien retrouver de moi même. Ne plus sentir le souffle de la vie qui naît parfois en moi, dans l'acte d'écrire et de créer.

- Les choses sont belles, Marc, sers moi, tiens mon ventre.

Il pose ses dis doigts sur le ventre, pose la tête sur l'épaule, où ne passe que les bretelles d'un soutien gorge. Il remonte la main vers le sein, en passant le bras sous le bras de Marie. Il reléve la tête. Marie prend sa tête entre ses mains à la base des oreilles.

- Disloqué, Marie, je ne suis qu'un pantien désarticulé.

Le fond s'assombrit. La lumiére qui était presque crüe deviend tamisé, voir absentre.
- J'ai révé à un tas de truc. Je pensais faire participer tout le mone à mon rêve. Mais comme à chaque fête forraine, une poignée d'individus ne viennent que pour gacher la fête. Le rêve est tombé à l'eau.

Un premier éclair, puiis un second, un troisiéme, avec à la place l'image d'un canon de revolver qui tombe à terre, sur le plancher d'une voiture. tache rouge.

- Marie, je pensais t'aimer ...

- Pas autant que toi
en reprenant la tête entre les mains. Elle pose sa tête , sa nuque, sur le haut du torse, épaule gauche.

Elle murmure un "je t'aime" pathétique, mélancolique, mélange de désir, d'envie, de frustration. Il se laisse couler à ses pieds et tombe... dort.
L'image s'éteind en diaphragme sur la scéne.

H5

01 septembre 2005

pas envie de rire

Lost dans la fosse commune du quotidien
Ich habe kein Lust mehr , mein Pflicht zu erfullen
Für dich, für mich, ich habe keine Pflicht.

Unbescreiblich
Désolé Nina, mais y avait que ces quelques mots qui collaient