30 août 2005

GUIGNOL SE CONFESSE - Les Rats

GUIGNOL SE CONFESSE
Une nuit où je voulais en finir
Dégouté á jamais, de cette vie sans sourire
Je jetais dans le vide mes espérances
Pour une fin rapide, facile et sans souffrance

L'aventure est au coin de la rue
Oui mais moi, je ne l'ai pas vue
J'ai avancé l'heure du départ
J'voulais pas être en retard

Car plus le temps passait, plus je me lassais
Il était temps de dire " Tchao " et puis partir
Pour un voyage express aller et sans retour
J'pars après trois petits tours, voilá Guignol se confesse

L'aventure est au coin de la rue
Oui mais moi, je ne l'ai pas vue
J'ai avancé l'heure du départ
J'voulais pas être en retard

29 août 2005

Homosexualité différente

Deux Hommes se tiennent la main
et soupirent dans le cou, des mots
qui s'endorment au matin.

Deux femmes se carressent les hanches
en pleine rue, relevent les manches,
de leurs pulls invisibles.

28 août 2005

Poignards de pierre

Le sol est poignardé
par des sillons,
sa roche nue
saigne de noirs
caillots de sang.

Le ciel est rayé
par les avions

D'un ton ton rayeur,
on m'annonce un nouveau monde.
Illusion sans futur.

En ce mois d'automne
Quelques feuilles bleues
sont tombées
sur le bitume.

Ils sont bizares les arbres ici.

27 août 2005

Alexis HK - C'que t'es belle

C'que t'es belle quand j'ai bu,
je regrette de n'avoir pas fait d'autres abus
tellement t'es belle quand j'bois.


Les gens qui s'occupaient de la santé publique
ont crié au scandale quand je leur ai dit ça.
Je les invitais donc à venir très vite
participer à cette expérience avec moi.

Une fois que nous eûmes effacé toute forme
de modération, nous fûmes en émoi
de constater qu'au lieu de ces vilaines formes
étaient nées les courbures les plus belles qui soient.

Et les apothicaires ont repris tous en ch?ur:
"c'qu'elle est belle quand t'as bu, c'que t'es belle quand on boit!"

Refrain

Et ceux dont la morale était plutôt statique
m'ont dit qu'on ne pouvait traiter l'autre comme ça.
Je les invitais donc à venir sans réplique
participer à cette expérience avec moi.

Une fois envolés les préceptes et normes
qui dictaient nos conduites, nous fûmes en émoi
de constater qu'au lieu de ce visage morne
était née la figure la plus douce qui soit.

Et les gens plein d'éthique ont repris plein d'émoi:
"c'qu'elle est belle quand t'as bu, c'que t'es belle quand on boit!"

Refrain

Et ceux qui s'occupaient du savoir esthétique,
ceux qui se demandaient :"au fait le beau, c'est quoi?"
m'ont dit que la beauté n'est jamais éthylique
mais venez donc tenter l'expérience avec moi.

Une fois envolée toute définition
de ce qu'est la beauté, nous fûmes en émoi
de voir que tu avais plein de conversation
et même des plus enrichissantes qui soient.

Et les intellectuels ont repris dans la joie:
"c'qu' elle est belle quand t'as bu, c'que t'es belle quand on boit!"

Et les apothicaires, et les gens plein d'éthique,
et les intellectuels et les femmes activistes,
et puis même ton frère et l'frère de ton cousin
entonnèrent en ch?ur ce merveilleux refrain:

26 août 2005

A mon étoile

Sur mon étoile, je laisse un chiffon plié,
une bouteille de champagne chaptalisée,
la lettre de rupture de Sonia,
l'orthographe de sabine,
la grammaire d'Agnés,
et le sexe étroit de Fanny.

Je donnerais une constellation
pour le soleil d'une langue.

V05

25 août 2005

Un palais de feuille

J'ai batît un palais de feuilles, que le vent emportera, pour un femme, une raison de vivre. C'était un palais de brindilles, ajustés comme un nid. Le drapeau planait sur la façade de ce navire fragile, un étendard qui flottait sur le vent. J'ai batît un palais de feuilles, pour le souvenir, le passé, le futur passera aussi vite qu'il est venu.
Ce palais tiendrait debout, plus longtemps qu'un bunker à Berlin. Bâtiment de toile et d'ardoise, contre batisse de cuivre et de ciment. Le plombs juste que dans les tuyauteries, pour qu'un saturne plane sur un monde, où la folie se mêle au patriotisme.
V05

24 août 2005

Le language

Aprés l'écriture cuneiphorme, puis phénicienne et hieroglaphique, l'evolution vers le copte, l'hébreux, le grec et le latin, Toutes les formes variées, scultées à la caligraphie faite pour alléger la lecture, nous voici enfin arriver à l'apogée du language :

K du BonH en !

Ben On ce ConnaiT po dps lgt jpense 3 jours ou koi ...Et Jpx deja Dire ke tes Vrmt 1 MeC Genial .... Super Sympa et OsSi tres Mignion hein les filleS ? loolEn tt CaS Chui Contente Ke Tes pRis mOn ad Car je serai PasSer A Coter D' 1 mec Vrmt Super

23 août 2005

un avis de KO social

La différence de salaires entre deux interlocuteurs rends caduque toute comunnication. Dans notre style société, où tout repose sur le salaire acquit au début du mois et dépensé au cours de ce mois, influence notre vie sociale, et nos habitudes quotidiennes.C'est cette influence qui rend le dialogue impossible entre deux personnes. Je gages que la rupture sociale qui s'opére actuellement, porte sur ce point.
Verdure 05

22 août 2005

Extrait Charles Baudelaire: Le chat

[...]
Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,

Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.

21 août 2005

La beauté du social

« Ce qui aliène l'homme, c'est le chômage ; ce qui libère l'homme, c'est le travail.» Dixit Nicolas...Je me rapelle d'une formulation inscrite en ferronnerie au dessous d'un portail. La formulation est quelque peu litigieuse, on aurait pu s'en passer.


Vu sur un blog... lors d'un surf

20 août 2005

Mansardes Ouvertes, mais opaques
Les yeux dehors emmitouflés
d'un
dernier au revoir
Elle quitte déjà sa mason
Ella a donné vie
Sans
Marie
Cent Maris.

J'aimais sa colonne Vertébrale, droite
et
courbée sur les hanches
Des épines espacés de creux
Une longue riviéres
parcemées de bosses
Un cheminement pour le pensée, Une rose
et sa tige
prête à s'élancer

Un instrument de musique, pour les doigts
d'un
guitariste, une régle à tenir.

Et lorsqu'elle fermait ses jambes,
un
univers entier disparaissait dans sa toison
pour mieux renaître,
quelques instants aprés.

Elle a vendue son âtre, son âme,
son
astre est perdu

19 août 2005

Martiens - Roland Barthes

Mythologies de Roland Barthes (1970)



Martiens

Le mystère des Soucoupes Volantes a d'abord été tout terrestre: on supposait que la soucoupe venait de l'inconnu soviétique, de ce monde aussi privé d'intentions claires qu'une autre planète. Et déjà cette forme du mythe contenait en germe son développement planétaire; si la soucoupe d'engin soviétique est devenue si facilement engin martien, c'est qu'en fait la mythologie occidentale attribue au monde communiste l'altérité même d'une planète: l'URSS est un monde intermédiaire entre la Terre et Mars.


Seulement, dans son devenir, le merveilleux a changé de sens, on est passé du mythe du combat à celui de jugement. Mars en effet, jusqu'à nouvel ordre, est impartial: Mars vient sur terre pour juger la Terre, mais avant de condamner, Mars veut observer, entendre. La grande contestation Urss-Usa est donc désormais sentie comme un état coupable, parce que ici le danger est sans mesure avec le bon droit; d'où le
recours mythique à un regard céleste, assez puissant pour intimider les deux parties. Les analystes de l'avenir pourront expliquer les éléments figuratifs de cette puissance, les thèmes oniriques qui la composent: la rondeur de l'engin,
le lisse de son métal, cet état superlatif du monde que serait une matière sans couture; a contrario, nous comprenons mieux tout ce qui dans notre champ perceptif participe au thème du Mal: les angles, les plans irréguliers, le bruit, le discontinu des surfaces. Tout cela a déjà été minutieusement posé dans les romans d'anticipation, dont la psychose martienne ne fait que reprendre à la lettre les descriptions.


Ce qu'il y a de plus significatif, c'est que Mars est implicitement douée d'un déterminisme historique calqué sur celui de la Terre. Si les soucoupes sont les véhicules de géographes martiens venus observer la configuration de la Terre, comme l'a dit tout haut je ne sais quel savant américain, et comme sans doute beaucoup le pensent tout bas, c'est que l'histoire de Mars a mûri au même rythme que celle de notre monde, et produit des géographes dans le même siècle où nous avons découvert la géographie et la photographie aérienne. La seule avance est celle du véhicule lui-même, Mars n'étant ainsi qu'une Terre rêvée, douée d'ailes parfaites comme dans tout rêve d'idéalisation.
Probablement que si nous débarquions à notre tour en Mars telle que nous l'avons construite, nous n'y trouverions que la Terre elle-même, et entre ces deux produits d'une même Histoire, nous ne saurions démêler lequel est le nôtre. Car pour que Mars en soit rendue au savoir géographique, il faut bien qu'elle ait eu, elle aussi, son Strabon, son Michelet,
son Vidal de La Blache et, de proche en proche, les mêmes nations, les mêmes guerres, les mêmes savants et les
mêmes hommes que nous.
La logique oblige qu'elle ait aussi les mêmes religions, et bien entendu, singulièrement la nôtre, à nous Français. Les Martiens, a dit Le Progrès de Lyon, ont eu nécessairement un Christ; partant ils ont aussi un pape (et voilà d'ailleurs le schisme ouvert): faute de quoi ils n'auraient pu se civiliser au point d'inventer la soucoupe interplanétaire. Car, pour ce journal, la religion et le progrès technique étant au même titre des biens précieux de la civilisation, l'une ne peut aller sans l'autre: Il est inconcevable, y écrit-on, que des êtres ayant atteint un tel degré de civilisation qu'ils puissent
arriver jusqu'à nous par leurs propres moyens, soient «païens» Ils doivent être déistes, reconnaissant l'existence d'un dieu et ayant leur propre religion.


Ainsi toute cette psychose est fondée sur le mythe de l'Identique, c'est-à-dire du Double. Mais ici comme toujours, le Double est en avance, le Double est Juge. L'affrontement de l'Est et de l'Ouest n'est déjà plus le pur combat du Bien et du Mal, c'est une sorte de mêlée manichéiste, jetée sous les yeux d'un troisième Regard; il postule l'existence d'une Sur-Nature au niveau du ciel, parce que c'est au ciel qu'est la Terreur: le ciel est désormais, sans métaphore, le champ d'apparition de la mort atomique. Le juge naît dans le même lieu où le bourreau menace.

Encore ce Juge - ou plutôt ce Surveillant - vient-on de le voir soigneusement réinvesti par la spiritualité commune, et différer fort peu, en somme, d'une pure projection terrestre. Car c'est l'un des traits constants de toute mythologie petite-bourgeoise, que cette impuissance à imaginer l'Autre. L'altérité est le concept le plus antipathique au «bon sens». Tout mythe tend fatalement à un anthropomorphisme étroit, et, qui pis est, à ce que l'on pourrait appeler un anthropomorphisme de classe. Mars n'est pas seulement la Terre, c'est la Terre petite-bourgeoise, c'est le petit canton de mentalité, cultivé (ou exprimé) par la grande presse illustrée.


A peine formée dans le ciel, Mars est ainsi alignée par la plus forte des appropriations, celle de l'identité.


Ce texte
est extrait de Mythologies de Roland Barthes. (1970)
Copyright Editions
du Seuil.

18 août 2005

Ballade d'aucunes mauvaises coutumes qui règnent maintenant

Eustorg de BEAULIEU (1505-1552)


Le temps est changé grandement
Si chacun bien y considère
Et nul ne sait plus bonnement
Comme il se pourra contrefaire ;
On ne vit oncq telle misère ;
(Dieu nous veuille de pis garder !)
Car nul n'est qui craigne à méfaire
Contre Dieu ni ses père et mère
Chacun veut chacun gourmander.

On n'estime plus maintenant
Un homme, eût-il le sens d'Homère
S'il n'est riche et grands biens tenant
Quoi qu'il soit trompeur et faussaire.
Et ce sont ceux-là qu'on révère
Sans qu'on les ose brocarder,
Mais quelque pauvre de bon aire !
Soit noble, clerc ou mercenaire,
Chacun veut chacun gourmander.

Maints châtient tant doucement
Leurs enfants qu'enfin leur font faire
Maints jeûnes sans commandement
Et les chassent de leur repaire,
Et peut-on voir à vue claire
Tel enfant qui devrait téter,
Qui est jureur, menteur, trichaire ,
Ivrogne, orgueilleux, fier, austère ;
Chacun veut chacun gourmander.

Prince, notre cas ne vaut guère
Si nous voulons bien regarder,
Et c'est pitié de notre affaire
Voyant que, par grand impropère,
Chacun veut chacun gourmander.

17 août 2005

Sad Vacation - Johnny thunders

I'm sorry I didnt have more to say
Maybe I I coulda changed your fate
You were so misunderstood
You coulda been anything you wanted to

It's a Sad Vacation
what can I say
It's a Sad Vacation
Oh you knew how to play

Flowers of Romance
hey wasn't that you
Belsen was a gas
Oh just like you

Oh you were so real
That's why they offed you
Singin from your grave
It's so very hard to do

Because It's a Sad Vacation
What can I say?
It's a sad vacation
Oh you knew how to play

Well I'm sorry
I'm sorry
I'm so sorry

Well It's a Sad Vacation
what can I say

http://www.thunders.ca/

15 août 2005

place public

http://www.place-publique.fr/index.php3

un site bien sympathique sur toutes les initiatives citoyennes.

14 août 2005

un gentil délire

http://www.assemblator.com/

ou comment son pc à l'aide d'une lampe à souder, d'un aimant, et une disqueuse...

13 août 2005

Dominique Dupont, Dumbo & DuCon

Sept heures moins huit

et plus rien !


Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
Verdure
Part 7

Minuit zéro trois

Mesdames et messieurs on peut raconter une histoire avec des mots sans sens. On peut le faire, suffit d?un peu de chance. Mais croyez vous que l?on puisse vivre sans véritable ami, sans bâton lors de votre quête, votre marche. Lors du passage par le labyrinthe n?avez vous pas espérer trouver en chemin un confident, un vrai qui ne soit pas lâche au point de médire de vous., n?avez vous pas penser qu?à deux le chemin est moins rude, n?avez pas compris que l?individualisme est un maux de ce siècle naissant, qui ne fera que gangrené votre âme. Prenant petit à petit les membres, elle gagnera bientôt la tête et son système cérébrale. Je ne m?attends guère à une rémission de cette gangrène, à moins qu?un être puisse vous montrez la voie. La voie pour sortir de ce gouffre.
Faîte un grand pas en avant !
Laisser vous vous libérer de votre corps, de votre physique, votre âme, laissez vous planer à mille lieus au dessus du sol. Laisser votre père, votre mère, vos amis, et penser qu?un nouveau rayon de soleil peut créer un nouvel être. N?essayez pas de penser à la folie qui gagne, qui monte, il faut. Il le faut.
Devenir nous même.
J?ai déjà une partit de ce chemin, mais pas assez loin, et j?ai succombé, je laisse quelques cartes pour les suivants. Ne tenter pas d?y aller si vous avez des attaches, femme, enfants, on ne peut partir avec de telles attaches. Dans la vie, il faut faire des choix au moment du départ. Rien ne me retient. Ce n?est pas les attaches qui manquent, ni les amarres. Mais je sais m?en passer à présent. Mon cas est peut être psychotique. Je le crois, le pense. Mais personnes ici ne fera croire que je suis l?unique.
Aurais tu remarquer brave lecteur, combien les phrases parfois n?ont de sens, je ne corrige pas l?épreuve, tout ce qui passe, est écrit. Et ma tête prête à exploser tant les mots, les associations d?idée jaillissent. Je pourrait parler longtemps d?un requin noir et d?un poule au milles diamants. Certes mais cela apporterait il vraiment quelques choses à l?histoire, mon histoire, celle d?un gosse perdu il y a longtemps dans un monde hostiles à toutes fantaisies. Je recherches mes propres frères de la côte, partit il y a longtemps pour la mer.
Galions, navire corsaire, et chants de marins qui balayent d ?un seul élan un drapeau noir couleur de tête de mort. Viril peut être, mais il y a peut être quelques femmes sur le socle de nos ancêtres. Il doit bien y avoir quelques femmes, toutes ne sont pas après tout des catins et filles sans remords. Certaines d?entre elles pensent. J?oses y croire encore.
Mais quelque elles soient, je les maudis, que l?enfantement fasse passer les mauvais goûts en terme de vengeance. Leurs égouts est mon profond que mon dégoût pour ces chairs à baiser. Vous penser peut être en ce moment à une certaine misogynie, certes je le conçois, mais Elles le sont bien plus entre elles que le plus salauds des hommes. Elles se délectent de ce qu?elles peuvent faire subir à une de leurs congénère.
Je préfères mille fois me refermer sur moi même pour ne plus subir leurs sarcasmes. J?ai laisser depuis peu de côté l?Amour, il n?a pas d?avenir, et JAMAIS il ne pourra engendrer autre chose que souffrance et douleur. Bien que certains privilégiés y trouveront une voie. Bonne chance à eux, et pleins de bonheur, mais profitez en, avant que cela ne se retourne contre vous. Soyez chanceux, abusez en !


Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
Verdure
Part Sex

12 août 2005

22 Heure 04

Voilà encore une journée de finit, brève et inutile moins que la précédente, bien plus que la suivante. Mon âme est lourde, pesante de son poids de larme et de tristesse. Je ne pleures pas sur mon sort. Je le trouve presque enviable. Non je ne pleures pas, tout au plus j?en suis triste. Et même si mon âme est pesante, je ne trouves pas qu?en soit elle est de l?importance. Penser à l?amant rejeté, au mari trompé, au femme bafoué dans leur dignité.
Mais autant de poids sans aucune chaîne, est un tourment bien comique. Penser à l?esclave portant un boulet au pieds, mais qui n?aurait pas de chaîne. Il regarderait ce poids ce trimbalé à moins d?un mètre de son tibia, et ne pourrait s?en détacher. Penser à cet ex tôlard se promenant en pleine rue d?Amsterdam, qui n?aurait pas vu de femmes pendant son incarcération et qui verrait cette chaire humaine se dénuder à cinq centimètre de son nez, derrière une vitre de plexiglas.
Je regardes tout ça. J?y pense. Je les vois en songe tout ses êtres remplis de tourments. Aucun d?eux ne me sortent de ma torpeur.
J?ai cru pendant deux mois, pendant douze ans peut être qu?un être, qu?un seul être pouvait aidé un autre à vivre. Mais lorsque cet unique être devient celui qui vous anéanti, Tout est BRISE. Le c?ur déçu et désappointé, se meurt petit à petit, remplissant les cendriers de vos cendres, remplissant les verres de votre sang. Buvez ! AMEN !
Vous vous mettez à croire que personnes ne pourra vous sortir du puit ou vous vous êtes fourrez. Quelle ânerie. ! Des personnes charmante viennent vous voir au fond de votre trou, sans pitié malsaine, sans désir voyeuriste, mais elles ne peuvent vous aider. Elles n?ont de cordes que celle qui vous portera pendu. Le désir d?auto homicide est tel que même un sourire ne peut vous transporter au delà des mots couchés sur cette feuille.
Pourtant il ne faudrait pas grand chose pour sortir de cet état de fait, à peine quelques mots, à peine quelques gestes. Mais la répétition devient lassante, pesante, merdique.
Je voudrais bien encore croire, naïf, qu?il reste une issue. Comme un labyrinthe?




Comme les labyrinthes du moyen age qui ne sont pas un moyen de se perdre, mais un moyen de comprendre sa vie, avec ses méandres ses tournants, ses bifurcations sans qu?il y est plusieurs chemin. Un seul et même fil de vie.


Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
Verdure
Part Five
Juste par ce queVerdure me gave avec ces histoires tristes

http://musicgroovemillenium.free.fr

allez roules la zik à la con, mais au moins c'est FUN !!

Hervé

11 août 2005

Rien !!!!

Depuis quelque temps, certains me disent franchement qu'ils sont ici parce qu'ils en ont assez de la France.

36 % de précaires

Jeunes
A savoir



jeudi 11 août 2005 (Liberation - 06:00)




Objectif tertiaire

Dans leur très grande majorité, ceux qui quittent la France veulent travailler à l'étranger dans le tertiaire (86 %). Métiers de services et professions intellectuelles ont leurs préférences. Ils trouvent un emploi dans la quasi-totalité les cas (97 %).

(Source: Maison des Français à l'étranger)

Erasmus

20 000 étudiants français partent chaque année à l'étranger via Erasmus. C'est en France que ce programme d'échanges universitaires a le plus de succès. Destinations favorites : l'Espagne et le Royaume-Uni, avec plus de 6000 départs chacun. (Source : Erasmus)

« Les générations précédentes imaginent mal la précarité dans laquelle vivent les 18-30 ans. »

Alain Tourdjman, responsable d'une étude sur les 18-30 ans, directeur du département études de la Caisse nationale des caisses d'épargne.

36 % de précaires

chez les actifs de 25 à 29 ans. Ils connaissent chômage, apprentissage, contrats aidés, stages, CDD ou intérim. 43 % ont déjà changé trois fois d'entreprise depuis le début de leur vie active. 40 % des 18-30 ans se disent dans une situation financière difficile, voire très difficile. (Source : Caisse nationale des caisses d'épargne)

23,3 % de chômeurs

chez les moins de 25 ans, selon les chiffres de juin de l'ANPE. Pour la première fois depuis janvier, ce taux recule (de 2,6 %), mais reste plus de deux fois supérieur au taux de chômage de la population active (10,1 %).

:«Pour les 18-30 ans, la France est rigide et sans souplesse»

Jeunes. Olivier Galland, sociologue, estime qu'un «fossé culturel» est en train de se creuser entre les jeunes et le reste de la société :«Pour les 18-30 ans, la France est rigide et sans souplesse»Par Gilles WALLONjeudi 11 août 2005 (Liberation - 06:00)
Olivier Galland, sociologue, est directeur de recherches au CNRS (Groupe d'études des méthodes de l'analyse sociologique, université Paris-IV) et chercheur associé au Laboratoire de sociologie quantitative (Crest-Insee). Il a codirigé l'ouvrage collectif les Jeunes Européens et leurs valeurs (éditions la Découverte).

D'où vient cette vision qu'ont les jeunes d'une France rigide, impossible à «faire bouger» ?


D'une perte d'«identité française» générale. Dans d'autres pays européens, les pays nordiques notamment, la confiance dans les institutions reste forte et amène un sentiment d'appartenance collective qui n'existe plus ici. Beaucoup de Français, dont une partie de la jeunesse, tentent de combler ce manque par un repli identitaire. Ils manifestent un attachement fort à une localité, à leur ville, à leur région. Et ils ont peur de perdre ces repères-là. C'est un comportement de protection, mais aussi d'enfermement. D'autres jeunes, les plus dynamiques, ne supportent pas cet état d'esprit. Alors ils partent.

Diriez-vous que la société française n'est plus en phase avec sa jeunesse ?

Le courant ne passe plus. Les affrontements générationnels, fréquents dans les années 60 ou 70, c'est terminé. L'indifférence, le conflit passif, ont pris la place du conflit ouvert. Les 18-30 ans ont en tête l'image d'un pays rigide, autoritaire, qui manque de souplesse. Le «système français» ne répond plus à leurs attentes, à l'école en particulier. Mais ils refusent de s'y adapter. Ils estiment que ce n'est pas à eux de changer. Un fossé culturel se creuse entre eux et le reste de la société.

Quelle vision ont-ils de l'Europe ?

Les jeunes doivent construire leur place dans la société, un travail de plus en plus long et difficile. Ils pensent donc d'abord à leurs problèmes quotidiens, locaux. On l'avait vu lors du débat télévisé d'avant-référendum, face à Jacques Chirac. Lui tentait de mettre en avant une vision générale de l'Europe. Le divorce était flagrant. Mais beaucoup d'entre eux vivent concrètement l'Europe, notamment grâce au programme Erasmus. Un autre projet de ce type pour les jeunes qui ne font pas d'études, ou qui les ont arrêtées, serait d'ailleurs nécessaire. Il faut continuer d'élargir leur vision.

Beaucoup semblent partir avant tout pour des raisons économiques...

Ils vivent une situation paradoxale. D'un côté, le nombre d'années d'études ne cesse d'augmenter pour des étudiants de plus en plus nombreux. Mais le marché de l'emploi n'est pas en mesure de répondre aux attentes de ces jeunes surdiplômés. D'où une très grande précarité pendant les premières années de vie active. De l'autre côté, le pourcentage de jeunes qui sortent du système éducatif sans aucun diplôme reste élevé, et stable. Un jeune sur cinq n'a pas d'autre diplôme que le brevet des collèges. Marché du travail fermé, mobilité faible... Ceux qui partent sont fatigués de ces difficultés à s'insérer dans la vie professionnelle. Ils recherchent un système d'embauche plus flexible qu'en France. Et vont vers des pays où la culture du «petit job» est plus développée.

10 août 2005

22 Heures

La nuit a commencé son approche, elle a déjà posé son manteau sur ses épaules. Elle attend maintenant. Elle attend quoi ? Un assassin, crois. Il est là, planté dans une ombre, narquois, attentif et vif, comme la lame de son vie. Ce soir, il ne violera pas. Pas envie du grand amour à la minute. Non il faudrait ce soir, juste une voiture suffisamment rapide pour sortir de ce marasme. Je le regarde de ma fenêtre, il est drôle dans son manteau trop long, il fait le discret, pensant ne pas être vu. Je l?épie. Ses gestes caractérisent une anxiété. Pas à dire c?est un drôle de métier, Assassin.
J?imaginerais bien sa tête, si au lieu d?une petite nymphette, ce ramenait une ceinture noire de karaté, quelle rincée, il se prendrait. Après tout ce ne serait que bien mérité. M?enfin tout n?est pas drôle, il va sûrement tomber sur une petite de quinze qui n?aura même de quoi se défendre. Et même pas de quoi donné. A cet âge là, de nos jours, elles ont déjà tout perdu. Même leur innocence. Leur lexique par contre ne va guère bien loin. Je pense qui la violenterait bien plus en contant un petit du côté de chez Swan, qu?en forniquant avec.
Pas à dire encore des drôles d?idée en tête à cette heure ci. Ce n?est pas le joint qui me donne la berlue. C?est simplement sortir à ces heures indues. Le cafard est partout le même, noir et visqueux, je le connais bien. Même si lui ne me reconnaît pas. Il fait l?innocent en me voyant, c?est bien connu. C?est tout vu.
Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
Verdure
Part Three


Le Lendemain
Les cigarettes fument encore de la vieille, d?avoir été consommées sans s?être consumées. Elles s?éteignaient doucement, tandis que deux corps se brûlaient. Un homme, une femme, un truc classique pourtant, sans intérêt peut être. Un truc de télé sûrement, d?ailleurs déjà l?image s?assombrissait.
J?étais là sur le canapé, ma clope à la bouche, mon verre à la main? Je pense qu?il devait pas être tard. Peut être quinze heure, pas plus? ou guère plus. J?avais en moi, un vague souvenir d?un rêve? Un cauchemar. Je ne pourrais décrire la différence. Pas un rêve peuplé de ses animaux féroces qui décrivent vos instinct les plus enfouie, non celui avec des personnes que vous avez aimé, mais dont le temps à effacer les visages. Avec des gestes plus que quotidien, sauf que vous les faites plus, parce que ces personnes ne sont plus là pour les continuer.
Les amis perdus, les parents disparus, que des souvenirs tout ça ! Le temps devrait être fait pour nous rassembler, non pas pour nous séparer. Mais bon ça c?était pour ceux qui ont le sourire collé à la bouche en guise de prothèse. Pour les autres c?est toujours le même cinéma. Hôpital, prison, isoloir, que des endroits sinistres qui respirent le blanc, les graffitis, l?espoir qui se meurt.
J?aurais bien voulu écrire un livre avec une énigme, un état initiale, un état finale, une intrigue, avec des personnages, c?est sûre? Mais dans ce monde ci, plus aucune personne n?attire mon attention, à peine vous croyez qu?une femme est intéressante, aussi, comme dans une vaste farce, elle devient transparente. Aussitôt un homme agrippe votre regard, aussitôt comme par magie, il devient insignifiant. La fête a assez duré. Le canular dit cessé. Que tout ces fantômes retournent de là ou ils sont venus. Non !

Il est quinze heure, le jours se lève. Pas crédible dites vous.. si ils se lèvent pour de millions d?homme aux antipodes, pour de millions d?hommes qui travaillent de nuit, et pour qui le jours se lève à quinze heures? sauf en hivers? Ils ne voient pas le jour. Le soleil. Que cette nuit dépeuplé de ces étoiles. Cette nuit blanche de ses néons. Cette nuit calme, ou juste le souffle d?un mourrant se fait entendre. Dites moi maintenant si c?est pas crédible. Je le pense? Je le sais? Je suis crédible.
Il est quinze heures donc, le soleil se lève. Et le courrier entasse ma boîte à lettres. Un cafard insurmontable me prend encore. Il me guettait celui là depuis un sacré bout de temps, Il a sauté sur moi, je l?attendais. Je lui ai ouvert la porte, comme à un vieil ami. On se connaissait, pas la peine de faire de présentation. Aussitôt entré le voilà qui me déballe sa marchandise, charnier, viol, tuerie, vol, effraction? que sais je encore? Il n?avait pas sa langue dans sa poche. En lui se trouvait toutes ses langues de vipères, une Hydre à la place de la langue. Vous en coupez une, dix la remplace? Pas facile de le faire taire.
Alors à seize heures, je m?enfiles le trois quart d?une bouteille de whisky, pour ne plus entendre ce charlot. Rien à foutre de ce qui va raconter. Non rien à foutre. Toujours la même chose qu?il raconte, ça se passe jamais très loin , jamais à côté. C?est un cirque détraqué, ou le lanceur de couteau les lance sur le public. Et le magicien fait disparaître les spectateurs. Un véritable bordel quoi !
J?ai cru à tout un tas de connerie? depuis longtemps? Aucune ne valait vraiment le coup. Soyez parnassien, et voyer comment se gouverne le monde. Croyez au partage et soyez démantelé, démembré. J?ai cru. Longtemps. Aussi long que peut être courte cette phrase.

Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
Verdure
Part Quatre

09 août 2005

13Heure

Treize heure, repas terminée, l?estomac plein, l?esprit vide et grisé par une bouteille de vins terminée, je me remet à cette ordinateur qui froid et narquois me laisse déblatérer sur cette feuille de papier virtuelle. Imaginer qu?il sache ce que je veux dire, ce que je ressens, il serait capable ce con de se mettre en veille?
Et oui ma tristesse inspire le sommeil, il aurait bien raison en plus de se mettre à dormir pour une durée indéterminée.
Ma tristesse se nourrit du manque d?amour que m?ont offert les femmes tout au court de mes vingt premières années. Je ne lis que le mépris dans leurs yeux, et l?infamie. Sous prétexte que je n?éprouve plus de besoin d?être en compagnie de ses mères maquerelle, je me retrouve classer en macho. Mais n?aurait-elle pas, elle, un caractère si insupportable que je puisse y trouver mon compte ?
La première amoureuse que j?ai eu et dont je me souviens est devenue une institutrice, bien propre sur elle, habitant avec son mari chez ses parents, GENIAL, je veux la même. Elle ne m?a jamais laissé l?ombre d?une chance. La seconde m?a simplement jeté comme un mouchoir KLEENEX, une chanson des Cadavres ça ! La troisième m?a enroulé de ses yeux de ses bras, m?a emmené jusqu?à son lit, m?a présenté ses parents puis son ami? Et évidemment m?a laissé en disant qu?on pourrait bon copain. Bien entendu, je laisse le reste de l?aventure en suspens sur cette feuille, mais elle devrait être froissée.
La quatrième me fait pitié par son besoin maternelle et sa volonté de construire quelque chose. Ne sait-elle pas encore que ce besoin est naturel, autant que chier et pisser. Et que de toute façon quelqu?un tirera la chasse et tout partira. Rien ne sert de construire, laisser juste se bâtir mais sans poser de pierre et l?unique façon de survivre.
Je ne lui laisse de toute façon pas d?autre échappatoire. J?ai déjà vu trop de bâtisse se détruire par un souffle de souris. L?amour n?a pas d?aboutissement, sinon sa propre fin. Comme la vie?
J?ai chaque jour envie de vomir, vomir mes boyaux et mon dégoût pour tout ce qui traînent autour de nous. Et rien ne permet de cesser cette envie, pas même l?alcool anxiolytique et éthylique. Non même pas ça, ni même les joints qui peuvent tourner. Cette consommation me porte jusqu?à l?état comatique et n?emporte jamais ma tristesse, pourtant je vous assure qu?il y a des matins où je ne me souviens plus de la soirée. La bouche pâteuse et la gorge me rappelle juste que l?oublie a été tenté une fois. Une fois de plus, sans résultat, qu?une abominable migraine. Je ne bois même plus par oublie ni même par habitude, mais par le côté comique de la situation. L?ivresse est comique. L?engourdissement qui s?en suit aussi. Mais jamais au grand jamais l?envie de vomir ne s?atténue, elle reste vivace, vivante et vitrifiant. Elle gèle toute velléité de combat. Le combat est inutile, l?issue également.
Alors pour sortir de la morosité, il ne reste pas d?autres choix que de sortir et de s?enfiler des bières, et encore une fois atteindre la félicité de l?ivresse. Bon ceci faire l?apologie de l?alcoolisme n?est pas le propos, bien loin de moi de vous tracer ce chemin.
Enfin quand même, l?ivresse est la seule qui nous reste, la dernière qu?on ne puisse nous dérober. Qui voudrait nous dérober l?ivresse, la nausée et les lendemains qui déchantent. Non, personne ne voudrait la gueule de bois d?un autre. Lorsque qu?un poivrot traverse votre chemin, vous ne voudriez pas être à sa place ? Mais imaginer un instant que vous pourriez échanger vos places. Où même mieux que vous puissiez vous asseoir l?un à côté de l?autre pour boire au goulot de la même bouteille de vin. Ne serait ce pas génial, amusant.
Mouaip ! J?y crois pas trop. Ça n?avancerait à rien. Mais rien qu?à imaginer les trottoirs de Paris couverts de personnes bourrer, cela me rend le sourire. La petite bourgeoise tout de diams nageant dans sa gerbe, tachant son vison de son propre dégueulis, voilà un tableau suffisamment croquignole, pour m?appesantir dessus.

Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
Verdure

08 août 2005

Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier

Je ne sais même pas quelle heure il est? je viens juste de me réveiller, le verre de vins rouge est déjà rempli. Dehors le soleil brille d?un rayon qui me nargue. Mais je m?en fous. Ce soleil est toujours aussi lamentable.
Bon c?est pas tout, l?ivresse à jeun me prend comme d?autre sont pris de convulsion dés le réveil, en s?emmitouflant dans leur pantoufle. Oui le reste de la journée n?est qu?un calvaire à finir, certains attendent vingt ans pour y mettre fins, d?autre abrégent la montée au Golgotha, moi je préfère regarder cette montée à laquelle je suis acteur. C?est bien plus comique de voir les visages se déformés sous la charge.
Pendant de trop longues années j?ai tenté de comprendre la justification de notre montée au Golgotha. A présent j?ai compris qu?il ne sert à rien d?essayer de comprendre ça n?a pas de sens. Tout est inutile ! Et personne ne pourrait justifier tout ce bordel. Vous n?avez jamais lu Charles Bukowski, alors vous ne pouvez pas comprendre. Ni même Amélie Nothomb alors laisser tomber ou commencer par ouvrir les portes de votre bibliothèque qui traîne sous 3 mètres de poussière, soulevez là en nébuleuse.
Un livre se terre dans la poussière de votre âme. Il n?attend qu?un peu d?attention pour s?exprimer, ça n?est pas un film qui ne vit que dans le regard superficiel et contagieux. Un film ressemble bizarrement à la vie, elle-même. On peut en être spectateur autant qu?acteur. Il suffit de prendre le recul nécessaire pour choisir.
Mais le livre lui à besoin d?une entière participation, une motivation entière pour être compris et LU. Ne cherchez pas une quelconque raison, il y en a qu?une. Un mot n?a pas de réelle existence tant qu?il n?a pas la moelle de la compréhension. Donner lui un ?il, le mot vous le rendras au centuple.
Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
First part

07 août 2005

Labyrinthe d'une vie

ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û ÛÛÛÛÛÛÛÛ Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û ÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛ Û ÛÛÛÛÛ Û Û Û ÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û ÛÛÛÛÛ Û ÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛ ÛÛÛÛÛ Û ÛÛÛ Û Û ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛ ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛ ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛ ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û ÛÛ Û Û Û Û ÛÛÛÛÛ ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û ÛÛÛÛÛ ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛ Û Û Û ÛÛÛÛ ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û ÛÛÛÛÛ Û ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛ Û ÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û ÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û ÛÛ Û Û Û ÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û ÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û ÛÛ Û Û Û ÛÛÛÛÛÛ Û Û ÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û ÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û ÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û ÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛ Û Û Û ÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Û Û Û Û Û Û Û Û Û ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ Labyrinthe d'une vie

06 août 2005

LES SALES MAJESTES - Y A PAS D'AMOUR

LES SALES MAJESTES



Y A PAS D'AMOUR

Quand j'étais un petit garcon,
Déjà à la récréation,
Oui c'était la loi du plus fort,
Les p'tits derrière les grands d'abord

Y a pas d'amour, y a pas d'amour
Y a que d'la haine et des vautours
Y a pas d'espoir, y a pas d'espoir
Y a que du sang c'est un cauchemar

Alors je suis devenu méchant
Déjà très jeune ultraviolent
Et je n'avais que pour ami
Ma solitude et mon dépit

Y a pas d'amour, y a pas d'amour
Y a que d'la haine et des vautours
Y a pas d'espoir, y a pas d'espoir
Y a que du sang c'est un cauchemar

Alors tu m'as tendu la main
Je suis devenu un être humain
Mais il était déjà trop tard
Pas de seconde chance pour un taulard

Y a pas d'amour, y a pas d'amour
Y a que d'la haine et des vautours
Y a pas d'espoir, y a pas d'espoir
Y a que du sang c'est un cauchemar

Y a pas d'amour, non y a pas d'amour
Y a que d'la haine et une poignée de vautours
Y a pas d'espoir, non y a pas d'espoir
Y a que d'la haine la vie est un cauchemar