30 septembre 2006

Message à l'attention de mon Ex


Il y a plus de sympathie dans l'oeil d'un rat mort
Que dans les vôtres, quand tu souris.

V06

Je suis venu vous voir avant de partir

Je suis venu vous voir avant de partir, y'avait personne ça vaut mieux comme ça. Je savais pas trop quoi vous dire, croyez pas que je vous abandonne même si encore une fois je vous laisse le pire, les larmes qu'on verse sur la mort d'un homme. Adieu mes amis, je me serais bien battu encore, adieu mes amours, priez pour moi.

Toi que j'aime, que j'ai aimé, compagnon d'un jour ou d'une année, déjà tu sais que dans mon coeur même moisi flottent encore violence et tendresse.
Mon existence ne tient pas qu'à ma graisse, je suis esprit avant d'être un corps. Je suis mort, mais rien n'est fini, il reste ma voix et bien peu d'écrits.
J'avais surtout une grande gueule pour chanter des chansons d'amour pour Paris sur la petite scène du Tourtour.

Mes amis ne pleurez pas, le combat continue sans moi. Tant que quelqu'un écoutera ma voix je serai vivant dans votre monde à la con.
Avec du sang plein les orbites et même du plastique sur la bite, je vais sûrement être recalé à l'examen du grand sage, mais j'en profiterai quand même pour lui dire ce que j'en pense de l'existence, cette engeance. Et s'il ne voit pas que je suis un ange, alors qu'il change de boulot.

Et si il veut moi je prends sa place.
Y aura des filles et de la ganja, des passions sans limites. Nous nous battrons des ailes et nous volerons pour elles.
Nous mangerons des pommes envenimées et nous cracherons le mal comme un pépin. Nous serons sincères comme jamais, et nous serons beaux pour ça...

Adieu mes amis, priez pour moi...

Mano Solo 1997

29 septembre 2006

Est il encore possible d'êre démocrate ?

http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20060929.OBS4009.html

Les exceptions confirment la régle. Du haut de l'échaffaud, tout le monde est égaux.
...
Orane

27 septembre 2006

Ô Voyageur

Ô Voyageur
Sache te dévetir devant le bouddha Vert
Car ceux qui entrent en brisant la porte
N'y trouvent que Désarroi et Désespoir

Car en forçant la porte d'un commerçant
Tu trouveras les paniers vides
Mais il trouvera pour toi le reconfort
Si tu connais les mots justes

En l'appelant les jours de peine
Tu trouveras Une modeste canne
Les jours de disette, tu trouveras
ici, une table, une chaise pour t'assoir


Les moines surveillent le Bouddha
Comme jadis leur mére les allaita
Toujours prennent ils garde de leur or
Et jamais ne brisent leurs voeux

Ô voyageur sache trouver la porte
qui méne à l'illumination en cette vie
Et si celle Ci ne te suffit pas, Sache
Que tu auras toujours une prochaine Chance.

Déjà par deux fois, tu as rompus le sceau
La quatriéme peut t'être fatale, Car
Si le Bouddha vert baisse la tête
en marque de respect, Jamais il ne plie.

Ô Voyageur
Sache te dévetir devant le bouddha Vert
Car ceux qui entrent en brisant la porte
N'y trouvent que Désarroi et Désespoir

V06

19 septembre 2006

Bernard Dimey, Roi de rien


Je ne suis roi de rien
Mais je suis roi quand même
Je ne suis roi de rien
Mais je suis roi quand même
Si tu m'aimes encore un peu...
Oh si tu m'aimes encore un peu...

Je ne suis roi de rien
Je règne sur les vents
Sur des chemins perdus
Sur les sables mouvants
Sur d'anciens châteaux forts
Et sur des cathédrales
Englouties...
Englouties...


Je suis roi d'un soleil
Qui se meurt quand il pleut
J'ai l'air d'un vieux volcan
Refroidi peu à peu
Et je crois que ma parade
A grand coup de cymbales
Est finie...
Est finie...

Je ne suis roi de rien
Mais je suis roi quand même
Je ne suis roi de rien
Mais je suis roi quand même
Si tu m'aimes encore un peu...
Oh si tu m'aimes encore un peu...

Je ne suis roi de rien
Ma couronne est en bois
C'est scandaleux bien sûr
C'est de mauvaise alois
Je ne suis roi de rien
Mais je suis roi quand même
Car je t'aime...
Car je t'aime...

Alors le monde entier
Peut s'écrouler d'un coup
J'ai le droit d'être pauvre
Et le droit d'être fou
Je suis esclave et roi
Je n'ai pas de problèmes
Si tu m'aimes...
Si tu m'aimes...

Je ne suis roi de rien
Ma couronne est en bois
C'est scandaleux bien sûr
C'est de mauvaise alois
Je ne suis roi de rien
Mais je suis roi quand même
Car je t'aime...
Car je t'aime...

Je ne suis roi de rien
Que de mon avenir
Qui n'est plus rien
Qu'un désastre à venir
Et l'intérieur de moi
N'est plus qu'un paysage
En délire...
En délire...

Je ne suis roi de rien
Je suis comme un enfant
Qui reconstruit le monde
En écoutant le vent
Il ne me reste plus
Le courage, de te dire
Que je t'aime...
Que je t'aime...

Je ne suis roi de rien
Mais je suis roi quand même
Je ne suis roi de rien
Mais je suis roi quand même
Si tu m'aimes encore un peu ...
Si tu m'aimes encore un peu ...


mon coté punk 2005

18 septembre 2006

Un p'tiot rap pour les p'tit pat'lin

Un petit rap Vach'ment bien et pas idiot pour deux sous...
KAMINI - MARLY-GOMONT
http://www.laplebeprod.com/Kamini/MarlyGomont.html

Pour ceux qu'ont déjà vécu dans un p'tiot pat'lin dans la cambrousse, ça rappelera des souvenirs.
8 kilométres pour acheter une baguette... à Mobylette évidemment...

Meurtre


Comme j'ai profité du temps à ne pas écrire, pour reprendre toutes une série de dessins et de peintures faites, il y a pas mal de temps, je vais pouvoir en profiter pour illustrer ce blog.

La premiére est une expression toute personnelle du "meurtre" (1997) individuel où étatisé, ce qui en fin de compte revient à la même chose. Au final un seul individu profite du crime.
Verdure

14 septembre 2006

Céline, Cet humaniste.



J'adore l'humanisme de Monsieur Ferdinand Céline. Le portrait de traîtrise, d'hypocrisie, de lâcheté, de bassesse du français, qu'il trace, est si contemporain, que cet homme en devient Humaniste.
Ses romans, ou plutôt ses essais, (au sens Test du terme) ne sont pas la vision des autres, écrites par un écrivain, c'est une pellicule cinématographique qui reprend avec exhaustivité toutes les activités d'une fourmilliére nauséabonde, où chacun des individus est persuadé que si c'est pas le bien qu'il fait, en tout cas, il ne fait de mal à personne. Quelle dramatique erreur d'auto persuasion.
Céline décortique les moindres mots émis par son voisinage immédiat, le retranscrit tel quel. Il transmet l'époque où les résistants de la dernière heure avouaient en place publique, leur courage et leur force, en rasant leurs femmes.
Il témoigne de cette France fidèle et patriotique jusque dans ses lettres de dénonciation et sa collaboration active. Le salut des gendarmes devant le Vel D'hiv qui dénotent encore et toujours de l'incroyable ténacité d'une administration forte par son zèle devant les ordres. On oublie trop souvent le zèle de ces agents de l'ordre publique durant cette époque, et encore maintenant. Mias tout ça, il le fait non en frappant du poing sur la table, mais simplement en décrivant, les petites malversation du quotidien.
La France d'en bas, belle expression récente et pourrie jusque dans son fruit, celle qui nous fait tant aimé la France, avec ce grand F comme dans Fascisme. Sa malhonnêteté ancestrale, son orgueil bien placé.
Pourquoi ne pas devenir également un pourri, pour faire comme les autres, juste pour voir, où ça peut bien nous mener ?
Céline, cet homme devrait être au panthéon. Il n'y a aucun doute là dessus.

Dans un moment d'égarement et d'immense découragement devant cette humanité... Verdure.


Humanisme n. m.

C'est un mouvement de pensée de la Renaissance, qui s'est caractérisé par la volonté de promouvoir l'esprit humain auquel il faisait pleine confiance. C'était aussi une volonté de renouer avec les valeurs et l'art de l'Antiquité. Les humanistes avaient une grande soif de connaissances.
Par extension, ce terme désigne toute doctrine qui a pour fin l'homme et son épanouissement.

http://louisferdinandceline.free.fr/sons/son.htm
http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Celine
http://gallica.bnf.fr/anthologie/notices/01344.htm

13 septembre 2006

Ségoléne, Ségoléne !!!

Je sais une amie qui est vraiment gentille
Elle est drôle et folle mais quand j'ai des soucis
Je vais la chercher où elle steack hachée
Je suis sûre que vous la connaissez
Elle voyage beaucoup depuis très peu de temps
Elle a fait rire nos mères et nos grands-parents
C'est une brave fille mais un peu polisson
Et quand elle arrive on crie son nom

{Refrain:}
Ségoléne, Ségoléne
Avec ses cheveux noirs
Ses gros sourcils et son bâton
Ségoléne, Ségoléne
Gravé dans la mémoire
Des petites filles et des petits garçons
Ségoléne, Ségoléne
Qui cogne les gendarmes
Avec son compagnon Gnaffron
Ségoléne, Ségoléne
Qui nous fait rire aux larmes
Avec sa natte et son n?ud papillon

Elle a des enfants elle a toute une famille
Pas d'ennuis d'argent pour survivre à la ville
Mais elle sait tout faire et fait des affaires
Qui lui permette d'acheter des maisons à la mer
Elle vit dans un théâtre de marionnettes
Du soir au matin elle cogne sur la tête
De ses ennemis par-là par ici
Mais elle est avec moi aujourd'hui
{au Refrain, 2x}

Ségoléne, Ségoléne
Qui est de tous les temps
Le premier ami de tous les enfants

{Les enfants:} Ségoléne !

10 septembre 2006

Elle vendait des p'tits gâteaux

Un peu de nostalgie avec cette ancienne ritournelle de 1919 - Chanson créée par Mayol. - Paroles de J. Bertet - musique de Vincent Scotto. Et pis ça change de la nouvelle scéne française déprimante à souhait.

Elle était pâtissière,
Dans la rue du Croissant,
Ses gentilles manières,
Attiraient les passants,
On aimait à l'extrême,
Ses yeux de puits d'amour,
Sa peau douce comme la crème,
Et sa bouche, un petit four,
Et du soir au matin,
Dans son petit magasin

Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme i' faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
En servant tous les clients,
Elle se trémoussait gentillement,
Fallait voir comme elle vendait,
Ses petites brioches au lait.

Un jour dans sa boutique,
Un vieux monsieur entra,
D'un p'tit coup oeil oblique,
Vite, il la remarqua,
Pour parler à la belle,
Il choisit des bonbons,
"Donnez-moi, Mademoiselle,
Un cornet de marrons",
Et d'un air très malin,
Il en mit deux dans sa main

Elle vendait des p'tits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
"Voulez-vous, mon p'tit coco",
"Des marrons et mon c?ur chaud ?",
"C?ur chaud", dit-elle, "vous l'avez,
"Mais les marrons sont glacés"

Y avait trois heures passées,
qu'il était assis là
Elle pensait, énervé.
Il ne partira pas,
Ne sachant plus que faire
Pour le dévisser du sol,
Elle lui dit, en colère,
"Mangez ces croquignolles",
Il répond, d'un ton sec,
"Je n'aime pas
les gâteaux secs

Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait
bien comme il fait,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
Elle lui dit, d'un petit air doux,
"Hé ben, mon cher monsieur, si vous
n'aimez pas les gâteaux secs,
Mangez donc d'la aut'chose avec"...


chanson.udenap.org : Pour écouter la chanson, avec un enregistrement d'époque, comme de bien entendu ...

09 septembre 2006

Dialogue avant le déluge

[La scène se déroule dans une chambre, un futon par terre, Marie et l'homme sont allongés dans le futon, Marie est contre le mur, L'homme a posé sa tête sur ses cuisses et regarde droit dans ses yeux.]
On m'a démolit, Marie... [Silence] Petit à petit, inébranlable démolition, jusqu'à ne plus rien retrouver de moi même. Ne plus sentir le souffle de vie qui naît parfois en moi, dans l'acte d'écrire et de créer.
Les choses sont belles, Marc, sers moi tout contre mon ventre.
[Marc pose sa tête contre son ventre et enlasse . Son visage disparaît dans la blanche chemise de nuit. Puis il pose ses deux mains sur le ventre, se redresse, pose sa tête contre son épaule, où ne passe qu'une bretelle de soutien gorge.
Il remonte la main vers le sein, en passant le bras, sous celui de Marie. Il relève la tête. Marie prend la tête entre ses mains, à la base des oreilles.] pas de musique, pas de bruit.
Disloqué, Marie, je ne suis qu'un pantin désarticulé.
[Le fond s'assombrit. la lumière qui était presque crue devient tamisé, voir absente]
J'ai rêvé à un tas de truc. Je pensais faire participer tout le monde à mon rêve. Mais comme à chaque fête, une poignée d'individus ne viennent que pour la gâcher. Mon rêve est tombé à l'eau.
[Un premier éclair, un second puis un troisième avec la place de l'image un canon de revolver qui tombe à terre, sur un plancher de voiture. Un filet de sang tombe dessus.]
Marie, je pensais t'aimer... [Silence]
Pas autant que toi [en reprenant la tête entre les mains. Elle pose sa nuque sur le haut du torse, contre l'épaule gauche.]
Elle murmure un "je t'aime" pathétique, mélancolique, mélange de désir, d'envie de frustration.
Il se laisse couler à ses pieds et tombe Dort.
L'image s'éteint, comme prise en étau dans un contexte qui n'existe plus.
Verdure.

07 septembre 2006

Wystan Hugh Auden (1907-1973)

Arrêter les pendules, couper le téléphone



Arrêter les pendules, couper le téléphone,
Empêcher le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne.
Faire taire les pianos, et sans roulements de tambours,
Sortir le cercueil avant la fin du jour.

Que les avions qui hurlent au dehors,
Dessinent dans le ciel ces trois mots, Il Est Mort.

Nouer des voiles noirs aux colonnes des édifices,
Ganter de noir les mains des agents de police.
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,

Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson.
Je croyais que l'amour jamais ne finirait, j'avais tort.
Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye,
Démonter la lune et le soleil, vider l'océan, arracher la forêt,

Car rien de bon ne peut advenir désormais.

Stop all the clocks, cut off the telephone

Stop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent the dog from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.

Let aeroplanes circle moaning overhead
Scribbling on the sky the message He Is Dead,

Put crepe bows round the white necks of the public doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.
He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,

My noon, my midnight, my talk, my song;
I thought that love would last for ever: I was wrong.
The stars are not wanted now: put out every one;
Pack up the moon and dismantle the sun;

Pour away the ocean and sweep up the wood.
For nothing now can ever come to any good.

Wystan Hugh Auden (1907-1973)
On peut entendre ce poéme dans "4 mariages et un enterrement"...

04 septembre 2006

Les VRP - Salopes

Les bas qui plissent, couchée sur un couvre-lit
Fourrure factice, et blondeur décolorée,
Une vielle actrice, du cinéma délaissée
Fait des caprices à une cour avinée
Entre ses cuisses, aux reflets ammoniaqués
Triste pubis, un p'tit micheton affairé
S'en fout qu'elle jouisse, est la pour palper du blé
Pendant qu'elle tisse, des monceaux d'insanités.

La vue qui baisse, par tant d'alcools mélangés
Tentures épaisses, on ne l'entend pas gueuler
La nuit d'ivresse, a vu les corps s'allonger
Les mains qui cessent, d'effleurer ces peaux usées.
Laissant les fesses, de la vielle carne imbibée
Soudain se dresse, le micheton bien décidé
Tant de richesse, dans ce salon surchargé
Vole en vitesse, et s'enfuit par l'escalier.

Bouffée d'angoisse, la vieille s'est précipitée
Talon qui casse, elle s'effondre dans l'escalier
Puis se ramasse, au milieu de la chaussée
Crache sa vinasse, la gueule collée au paves.
Triste carcasse, sous cet orage étalée
La pluie efface, sur son visage abîmé
Les quelques traces, d'un maquillage fatigue
Tandis que passent, quelques passants dégoûtés.

Un drap qui glisse, sur un corps inanimé
Par la police, au petit jour retrouve
Une vieille actrice, du cinéma délaissée
Part en coulisses, de sa vie qu'elle a ratée
Trop de délices, et de plaisirs fabriques
Entre ses cuisses, son corps s'est laisse aller
S'offrant aux vices, de journalistes attires
Dernier supplice, pour bafouer sa dignité...
..SALOPE!!!

http://www.stlyrics.com/songs/l/lesvrp15297.html
http://www.radioblogclub.com/search/0/vrp

01 septembre 2006

Une oeuvre de la sécurité routiere, à la César


Et N'oublie pas que les BMW sont comme les Hémorroïdes...

Seuls les trous du cul en ont !

Sikolas