25 septembre 2007

Bonne chance Myanmar


Bonne chance à ce vent de Liberté

18 septembre 2007

Scène d'un soir au désert

Il y a peu à dire,
Un ange un arc en ciel ne s'admirent que de loin
Sur des toiles sur fond bleu ciel quelques nuages
En arrière plan pour faire ressortir l'objet de nos délires
Des moutons des chevaux et tout le reste de la grande peuplade
Des cernes bleus nuit de quelques touaregs
Quelques grains de sables du erg
Papillonnent autour des toiles de tentes.

Les femmes préparent du thé à la menthe
Que boiront sûrement les invités accroupis
Sous une toile de tente au ton clair
Une musulmane laisse le vent soulever les voiles
Avec pudeur apaise les moins sages abandonne
les autres à une délicieuse disgrâce.


Au loin s'approchent une nuée de criquet
qui feront des maigres récoltes un festin
où rien ne restera d'une saison des miettes
Sous la dune s'endort un soleil trop brillant
Il laissera place au froid glacial de la nuit
Celle qui emporte les rêves enlève la fatigue.

Un grain emporté par le vent sera semé.

Une Ligne de vie - V05
Galerie de Poèmes - OcToPuSsY

La Rue Kétanou - Marcher pas droit

15 septembre 2007

On a trop déconné


Découvrez La Rue Kétanou!

[ La Rue Kétanou & Pierre Henri]
On a trop déconné, hier soir au café,
On a refait le monde, histoire de pas changer,
On a bu du pinard, des alcools à gogo,
On a trinqué la mort, comme on ferme un bistrot,
On a parlé d'nos femmes, en les frôlant du sein,
On a brûlé nos âmes, quelque part en copains,
On était loin d'Oostende, et pourtant on s'marrait,
Le ventre de Paris, nous avait rendu vrais,
Une odeur de Pastis, enfumait nos narines,
Et la clope au museau, nous inventait la Chine,
Don Quichotte en vadrouille, qui cherche son Sancho,
On avait sur la trogne, les mirettes en ciseaux,
Un moulin à paroles, dansait sous nos chapeaux,
Nos coeurs enfarinés, se chargeaient des copeaux,
On a parlé de tout, et chanté comme des fous,
On a surtout pas vu, où s'envolaient nos sous,
On s'est dit que la vie, c'était pas mal foutu,
Qu'une table un comptoir, ca vaut bien le bout de la rue,
Et qu'au milieu de la nuit, le silence d'un ami,
Est bien plus fracasant, que la moitié du bruit,
Et quand on s'est quitté, des ivrognes et du sens,
On a pris nos cerveaux, comme on vide un gorgeon,
On s'est tous regardé, au fond de nos souffrances,
Pour se retrouver seul, comme un arbre sans tronc,
On a trop déconné, hier soir au café,
On a refait le monde, histoire de pas changer,
On avait dans les yeux, tous les trésors du monde,
Il faudrait bien faire gaffe, à pas paumer la sonde,
On a trop déconné, entre Pigalles et Monges,
On est déraisonnable, quand on a passé l'âge,
On dit des vérités, qui blessent nos mensonges,
Comme si notre enfance, pointait vers le chômage,
On a trop déconné, hier soir au café,
Mais j'suis sur que d'main, on va bien y retourner....

05 septembre 2007

Un vieux souvenirs noyé par les ans

Nous ne sommes plus Capable d'embrasser la sainteté. Le lac cache bien des victimes anonymes. Le lac resplendit, et reflète à milles lieux les rayons du soleil. Des soles y noient leurs ombres. Une Montagne y cache ses abysses.
Dehors la tempête reprend. La pluie tombe. le ciel se fait noir. Une nuit de combat se prépare. les enfants de Dix neufs cent quarante connaissaient bien ce silence avant la tempête. Certains attendaient ce moment avec impatience ou toutes les familles se réunissaient au fond des abris, à faire chanter les plus jeunes pour les occuper. Et quand les bruits du dehors se faisait plus fort et plus sourd arrachant toute Une vie en un morceau de débris fumant, les chants se faisaient plus fort Jusqu'à devenir des incantations, des prières .

Le lac reprend peu à peu sa place après avoir éparpillé son lit tout autour .
Verdure 2007
Tiré de Poésie du RERA

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