31 octobre 2006

Solstice éthylique

Bras durs, colonne rigide de l'homme tenant du bouts des doigts sa fragile attente. Digital expression - Tactile suspension. L'entonnoir des yeux, tendre encombrement des saintes Auréoles. Ce Coeur en déroute, un as en découpe. L'automate de mes rêves - relâchement - passionné - le couinement attendris.
Les entrailles de la terre sont lavées de tout ce sang, les larmes versées, perdues. La calme fissure de toutes ces voitures sous la nuit accablée ne refera pas la même quête. Attentif et merveilleux déchirement des pages sous la plume où le stylo tâche la feuille, lèche ma sueur. Le léger frissonnement évoque le trouble, le lent dépiautement du papier glacé recouvrant les corps.
Le merveilleux éclat des voitures se révèle sous la clarté des néons. Un clame et tragique écoulement de fluide et de personne. Un homme pervertis en vaut deux avertis, et / ou inversement.
Je recherche mon propre cheminement qui me permet de vous offrir ce vin nouveau, qui sommeille dans mes entrailles. Attablez vous à cette table et buvez. Je suis bien trop saoul de la vie, pour la laisser s'émietter sur une table.
Si la nuit passe des licornes dans mes rêves embrumés, et d'un sabot, elle terrasse le feu qui couve, c'est pour pleurer la mort d'un ami, cent fois disparu. Disparu à chaque minutes, chaque fragment de temps. JE tiens encore du bout des doigts la fragile attente.

Verdure 06

30 octobre 2006

Exposition Picasso

Un salon de poème
ouvert à tout va
Les tout venants
foulent
quelques portes brisées,
fragments de vide
instantané
Anthologie d'un
reste du plat de
Maître

Jaguar imperturbable
Ligne brisée
Lune courbe
Fesses et anus
jambes et doigts

V06

29 octobre 2006

L'ami est passé par là


Maître Ombre$ est passé par là pour faire quelques judicieuses modifications, ce week end. En attendant que les autres repassent par là. Le blog sent la peinture fraîche. Et je suis plutôt content du résultat.

A peine passé, déjà reparti sur la route dans un brouillard de gazoline... V+

Blessures

Les coeurs ne resortent jamais indemme
des blessures de l'amour. Ils saignent
des larmes, à plus soif...
Désolation & acceptation.
V06

27 octobre 2006

Jacques Higelin - Je ne peux plus dire je t'aime


Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Je ne ressens ni joie ni peine
Quand tes yeux se posent sur moi

Si la solitude te pèse
Quand tu viens à passer par là
Et qu'un ami t'a oubliée
Tu peux toujours compter sur moi

Je ne peux plus dire je t'aime Hm Hm
Sans donner ma langue à couper
Trop de serpents sous les caresses
Trop d'amours à couteaux tirés

Si dure que soit la solitude
Elle te ramène à ton destin
La loi du grand amour est rude
Pour qui s'est trompé de chemin

Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Toi et moi ne sont plus les mêmes
Pourquoi l'amour vient et s'en va

Si la solitude te pèse
Quand le destin te mène ici
Et qu'un ami t'a oubliée
Tu peux toujours compter sur moi

Et qu'un ami vienne à manquer
Tu peux toujours compter sur moi

Jacques Higelin
Je ne peux plus dire je t'aime

25 octobre 2006

Scotome Amoureux

De l'invisible traversée du brouillard,
Je proviens, tel un fantôme
effacé par sa propre ombre.

L'éternelle clarté des diamants
éteint bien des chandelles
Tandis que les deux amants s'aiment
au même repas donné en leur honneur

Traditionnellement deux moins deux
donne moins que rien.
Sis et transie, l'amante
est à l'eau, si l'amant
pose un lapin.

Ce cirque cynique
peut continuer
longtemps
Si ces clowns
restent à
danser
Dans
l'arène.

Verdure06

24 octobre 2006

Der Meskalinrausch

Pour Louis Lewin

Le bref moment de l'éclipse
dure
depuis si longtemps
qu'on en a oublié le
début - L'apogée
de l'obscurité


L'apologie sombre
Un bref instant
de
Bonheur fuit,
parcourant monts et merveilles
pour enfin
disparaître.. pfffuit !
Nous sommes encore
des enfants cannibales
de braves statues
de sel
s'évaporant
ou fondant selon
la pluie


Le bref moment de l'éclipse
dure
depuis si longtemps
qu'on en a oublié le
début - L'apogée
de l'obscurité

L'invocation,
cette mise en vente
de tous les sorts
l'aberration du mouvement
l'absurde réponse
à nos angoisses
derrière les carrées
d'herbes
folles
se meurent
quelques enfances
l'arvOrtissement
Quelques moutons
paissent s'échappant
du carré de vigne
voisin

Le bref moment de l'éclipse
dure
depuis si longtemps
qu'on en a oublié le
début - L'apogée
de l'obscurité


Verdure

22 octobre 2006

Les jeux de mots sont le complément conscient du lapsus.

21 octobre 2006

Les crans restent vides.

20 octobre 2006

l'oedème d'oedipe

L'indivisible partie du temps
demeure l'instant
non l'éternité
qui n'existe pas

EXIT


Les salons désuets sont murés
et renferment quelques débris
de verre, sombres joyaux
des dépravées.


Les briques recouvrent les vitres
et cachent l'horrible avortement
des monuments et des bâtiments
effondrés



Ils laissent la chair rouillée jusqu'aux
fatales exhalaisons, Morbides espérances
Les crânes chauves du goudron
s'étalent sur miroirs et vernis.


Le vin sur les herbes
approche lentement
de l'éradication.



Dehors, La poésie !
(Cahier de lecture)
Verdure

Pour une photo de Doisneau

L'amour est un chiffre Pair
Lorsqu'il redevient impair
Il est convalescent...

L'amour est un chiffre Pair
Lorsqu'il devient impair
Il poursuit sa naissance.

V06

19 octobre 2006

Nos froides angoisses ne sont que des mauvais rêves à laisser passer.
V

18 octobre 2006

Le pére Noël est mort

Et celui ci avait de la gueule dans "la cité des enfants perdus"
Il avait UNE GUEULE reconnaissable entre toutes.

Le pére noël est mort, bien des enfants vont être perdus...
Au revoir Monsieur Daniel EMILFORK
http://thierry.zalic.free.fr/pages/online/emil.htm

S'évanouir, s'endormir
dans la nuit des temps
Le répandre
Y répondre.

V06

17 octobre 2006


Les accoutrements de
Nos accouplements sont
De noirs étoffes et roses
Dehors, La poésie !
(Cahier de lecture)
Verdure

16 octobre 2006

Fin

"Aucune oeuvre ne peut comporter le mot
FIN.
Elles ne sont jamais finies."
Picasso

Dehors, La poésie !
(Cahier de lecture)

Verdure

15 octobre 2006

Murmures divins de Han Qing-jao

Au hasard des lectures : Orson Scott Card

"Laissez moi vous raconter la plus belle histoire que je connaisse.
On avait donné à un homme un chien que celui ci adorait.
Le chien l'accompagnait partou,
Mais l'homme n'avait pu lui apprendre à faire quoique ce soit d'utile.
Le chien refusait d'aller chercher ou de tomber en arrêt,
Il ne courrait pas, ne le protégeait pas, ne gardait pas la maison.
Au lieu de cela, il s'asseyait à côté de lui et l'observait, avec la même
expression indéfinissable.
"Ce n'est pas un chien, c'et un loup" dit sa femme.
"C'est le seul qui me soit fidéle" répondit l'Homme,
et sa femme n'aborda plus jamais le sujet avec lui.
Un jour l'homme emmena le chien dans son avion particulier.
Alors il survola les hautes montagnes enneigées,
Les moteurs tombérent en panne
et l'avion s'écrasa dans les arbres.
L'homme était allongé, baignant dans son sang,
le ventre ouvert par des lames de métal en charpie,
ses entrailles fumant dans l'air glacial,
mais sa seule et unique pensée fut pour son chien fidéle.
Etait-il vivant ? Etait-il blessé ?
Vous imaginez son soulagement lorsqu'il vit son chien s'approcher
et le regarder de ce même regard profond.
Quelques instants plus tard le chien renifla ses entrailles,
Puis se mit à sortir les intestins, la rate et le foie
pour les dévorer,
tout en observant le visage de l'homme.
"Dieu merci, dit l'homme
L'un de nous deux au moins ne mourra pas de faim."

"Les enfants de l'esprits"

14 octobre 2006

Tout acte doit être
Pensé, rectifié,
avant d'être commis,
jusqu'à la nécessaire
Absurdité.

Dehors, La poésie !
(Cahier de lecture)
Verdure

13 octobre 2006

L'esprit Poétique

L'esprit poétique : "Ce cri d'alarme du sein de la terre, le ravissement de l'éternité."

Dehors, La poésie !
(Cahier de lecture)
Verdure

12 octobre 2006

Déclaration des droits de l'Homme

Ne me faites pas l'avocat de l'Humanité,
Car j'ai déjà prononcé ma sentence !
V6

11 octobre 2006

Hymnes à la nuit - Novalis

Aspiration à la Mort (Hymne 6)
(traduction Armel Guerne)

Je le sais à présent, quand se fera le dernier matin lorsque la Nuit et l'Amour ne seront plus effarouchés par la lumière - et lorsque le sommeil se fera éternel, un rêve unique, inépuisable.

Je sens en moi une céleste lassitude. - Lointain et harassant fut mon pèlerinage au saint-tombeau, et pesante, la croix. - Mais l'onde de cristal, - les sens vulgaires ne la perçoivent point, - l'onde qui prend sa source au coeur du tertre ténébreux, celui qui l'a goûtée, - celui qui l'a gravi, ce haut-lieu au pied duquel vient se briser le flot du temporel, celui qui, se dressant sur ces sommets aux frontières du monde, a plongé ses regards dans la patrie nouvelle, dans le domaine de la Nuit, - en vérité, celui-là ne redescend plus aux tumultes du monde, dans la patrie où la lumière habite, en sa perpétuelle agitation.

Là-haut il les dresse, ses tentes, tabernacles de paix, là il porte sa nostalgie et son amour, le regard plongé au-delà, jusqu'à cette heure entre toutes bénie qu'il sera emporté là-bas, dans les eaux de la source; brassé par les tourbillons, ramené en surface, le terrestre y surnage; mais ce qui, touché par l'Amour, s'était sanctifié, ruisselle librement en d'occultes canaux jusqu'aux domaines d'outre-tombe et s'y mêle, comme un parfum, aux amours qui s'y sont endormies.

Tu l'éveilles encore, ô fringante lumière, ce corps exténué, et tu l'incites au travail - tu insinues en moi une vie enjouée - mais de ce monument couvert de mousse du Souvenir, ne me détaches aucunement. Volontiers je consens à donner un emploi à ces mains laborieuses, à rechercher partout autour de moi comment, où te servir - célébrer la magnificence et la gloire de ton rayonnement, étudier sans relâche l'harmonie intérieure et l'art admirable de tes oeuvres; - je veux scruter le mouvement plein de sens de ton éblouissante et formidable horloge, découvrir l'équilibre et le rythme des forces, les règles de ce jeu prodigieux des temps et des espaces incomptables.

Mon coeur le plus secret, pourtant, reste fidèle à la Nuit et à l'Amour créateur, son enfant.

Es-tu capable de me montrer un coeur à jamais fidèle? Et ton soleil possède-t-il les yeux de l'amitié qui sachent me connaître? Saisissent-elles, tes étoiles, ma main tendue de désir? Me rendent-elles en retour la pression de tendresse et la parole caressante? De ses couleurs l'as-tu parée, de ce contour léger, - ou bien est-ce la Nuit qui donne à tes atours un sens plus haut et mieux aimé? Quelle est la volupté, quelles sont les délices offertes par ta vie, qui balancent les ravissements de la mort?

Tout ne revêt-t-il pas, dans ce qui nous exalte, les couleurs de la Nuit? C'est elle, maternelle, qui te porte, et tu lui dois ton entière splendeur. Tu te serais dissipée en toi-même, perdue dans l'espace sans fin, si tu n'avais été par elle contenue, enserrée en ses liens pour devenir chaleur et faire, en flamboyant, naître le monde.

En vérité, avant que tu fusses, j'étais. - La Mère, avec ceux de mon sang, m'a envoyé pour habiter ton monde et le sanctifier par l'Amour, afin qu'il soit un éternel monument de contemplation, - pour y semer d'impérissables fleurs. Elles ne sont point épanouies encore, ces divines pensées; - peu nombreuses encore sont les empreintes de notre révélation. - Mais un jour, ton Horloge marquera la fin du temps, quand tu seras pareille à chacun d'entre nous, toute en désir et ferveur, tu vas t'éteindre et mourir.

En moi je la ressens, la fin de ton activité - céleste liberté, ô bienheureux retour! je connais, aux souffrances sauvages, quel est ton éloignement de notre vraie patrie, ton opposition au glorieux ciel ancien. Ta fureur et ta rage sont en vain. Impérissable dans le feu, debout, la Croix se dresse - triomphal étendard de notre espèce.

Par-delà je m'avance,
Et c'est chaque souffrance Qui me sera un jour
Un aiguillon de volupté. Quelques moments encore je serai délivré -
Ivre, je m'étendrai
Dans le sein de l'Amour.
D'une vie infinie
La vague forte monte en moi
Tandis que je demeure
Du regard attaché à toi
Là-bas dans tes profondeurs.

Car sur ce tertre, ici,
Tout ton lustre s?efface :
C?est une ombre qui ceint
D?une couronne de fraîcheur
Mon front.
Ma Bien-Aimée, que ton aspiration
Oh ! puissante m?attire
Que j?aille m?endormir
Et que je puisse aimer !
Cette jouvence de la Mort
Je la ressens déjà,
Tout mon sang se métamorphose
Baume et souffle éthéré.

Vivant au long des jours je vais
Plein de foi et d?ardeur ;
Avec les nuits je meurs
En un embrasement sacré.



Le poète romantique allemand Novalis (1772-1801) appartient au petit nombre de ceux « qui savent le mystère de l?Amour », pour reprendre ses propres termes, et qui ont traduit leur vocation dans des ?uvres secrètes, le plus souvent poétiques - on pense naturellement à Dante ? mais non seulement : celle d?un théosophe comme Jacob Boehme en témoigne aussi. Ces quelques uns, qu?ils soient poètes ou théosophes, pourraient être appelés fidèles d?amour, en relation avec leur vocation qui est « Foi et Amour » ou adeptes, ayant atteint cet Orient majeur qui est l?Orient de l?âme.

Frida Kalho

09 octobre 2006

Zones Urbaines Précarisées

J'rap pas
J'slam pas
Mais l'ciment que j'ai dans l'coeur
pousse sur les zones urbaines précarisées.
Cette ZUP craquent, aux affiches déchirées,
Pancartes électorales jaunies,
Des diplômes pleins les poubelles
Des CV en cocktails molotovs

J'rap pas
J'slam pas,
Pourtant les mots sont pareils à des brûlots
Ce sont les extincteurs du coeur.
A chaques rimes, A chaques flots, ils éteignent
L'incendie Que j'ai dans l'ciboulot.
Mes cahiers sont en flammes, comme des cités entiéres
Décimées, Décédées, Décalées, dérapées

J'rap pas
J'slam pas...




Sikola Narkozy
Je sais pas trop, mais c'est sorti comme ça d'un coup ce texte. J'ai pas trop cherché à le travailler, mais j'voudrais bien du son là dessus, avec pleins de scratch, à la maniére des turn table. Ah Evidemment, par apport à Verdure, je pars moins en vrille...

08 octobre 2006

Entre Khmer et Cambodge

Une horloge crevée sur le balcon
qui pend à son gong
Une cathédrale s'effondre
Pour donner naissance à des catacombes
Vertigineux monticule d'ossement.

Quelle beauté l'humanité !

Dans les ruines khmers,
Un petit garçon,
de huit ou neuf ans
Court entre deux mines
entre deux cauchemars
Une vie neuve l'attend.

Les rêves ont disparus
un moment d'exaltation
une éternité de Désespoir

Des lignes et des lignes
sans un mot
Quel pourrait être le nouvel
Alphabet ?

Des bonzes réunis retracent
d'anciennes dorures
Et recréaient ainsi
la vie disparue.

Une cathédrale s'effondre
Pour laisser place à une Stuppa
de brique rouge.

V06

07 octobre 2006

La marche silencieuse

Attention ou vous mettez vos pieds cet automne,
Les feuilles sont aussi dangereuses qu'un Lion
Dans une nurserie.
Verdure

06 octobre 2006

Longtemps avant ton absence

J'ai cherché le baiser d'un fontaine
Longtemps
J'ai effleuré l'oeil d'une guitare
Longtemps
J'ai caressé le coeur d'une araignée
Longtemps
J'ai mangé un doigt de radiateur
Longtemps
J'ai léché l'ouïe d'une contrebasse
Longtemps
J'ai troqué ma gueule contre une prise électrique
Longtemps
J'ai lancé une bouteille dans la cordillère
Longtemps
J'ai raclé le fond les mers en espérant t'y retrouver
Longtemps
J'ai drainé la pluie pour que les eaux viennent vers toi
Longtemps
J'ai craché sur ma déclaration d'impôts
Longtemps
J'ai avalé un réfrigérateur à jeun
Longtemps
J'ai tendu entre les câbles des filets de pêche
Longtemps
J'ai presque atteint Le BUT, j'ai chuté,
Longtemps
Gott seit danke, I'm not Human
Longtemps
Mais toujours je suis revenu vers toi

Verdure 2006

Loups & Loups


Le chant des forêts a commencé
Lentement d'abord, dans la pénombre
des nuits tranquilles et sombres.
Les loups se dressaient et hurlaient.
Le chant des nuits a continué
Le sang appelle le sang,
dans les forêt de l'obscure Raison.

N'oublie pas qu'en chaque poème
se cache un loup qui masque l'essentiel.

Verdure

05 octobre 2006

Ô ma belle Afrique - E. PRUDENCIO

Eustache PRUDENCIO (Bénin) tiré de "Violence de la race"

Ils ne connaîtront
jamais en profondeur
mon pays

Ils n'en saisiront
que quelques lueurs
refroidies,

Puisqu'ils ne restent
que sur les plages
loin des abysses

L?Afrique sera toujours
cet énorme point
qui interroge,

Brille le jour
mais intrigue
la nuit,

Une tranche
du tiers-monde
sans pain,

Qui cependant chante
et danse
au clair de lune.

Ils ne comprendront
jamais pourquoi
dans ce pays

On appelle
Gendarme
un oiseau,
Capitaine
un poisson
avocat,
un fruit

L'Afrique
est un poéme
vivant
qui coule
dans les eaux
bondissantes,
se faufile
dans les forêts
bruissantes,
s'agrippe
aux crêtes
verdoyantes,
carresse
les rayons
jamais éteitns
d'un soleil
bon teint
et vigoureux.

[ ...... ]

Pour savoir plus : Le Bénin littéraire 1980 - 1999 !

04 octobre 2006

Sarclo

http://www.sarclo.com/
Un petit proverbe suisse. Parce que Sarclo est tout simplement excellent, des paroles plutôt intéressante, et qu'il sort un nouvel album. Soyez Curieux !

Soit dis en passant, mon rêve serait une reprise de "Ma gibson" composé par Sarclo, par Johnny Al Inday. Enfin bon j'ai parfois des rêves curieux
V06

02 octobre 2006

Mythologie métropolitaine

Je cherches un Chemin pour Rome,
L'Odyssée est un grand carnaval.
Ma déesse a des jambes comme
Des flûtes de Champagne.

Le fil d'Arianne me ramènes toujours à elle,
Même perdu dans le labyrinthe du métro -
Le minotaure en vague wagon à bétail,
Coulisse le long des voix sans mots.

Je cherches un chemin pour Rome,
Pour retrouver mon épouse égarée,
Redevenir ce que j'étais, un Homme.

Je construis sous l'eau l'eau un royaume
Inondé et isolé pour Neptune effaré,
De ne point la lune voir, au travers des Dômes.
V06

01 octobre 2006

Passage d'une Fée Dans la vie.

La rue de l'Amour (II)

Elle marche devant moi, sans m'attendre,
Et cueille les roses de son modeste jardin,
Pour en faire des bouquets, tous les bleus matins.
Elle ramasse les fleurs sans épines, tendres.

Elle se lève, à l'aube, tous les bleus jours,
Me sourit et m'embrasse, à peine réveillée.
Chaque fois, j'habite "Rue de l'amour".
Les roses sont les gardes de sa maison cachée.

En entrant, les bouquets sont éparpillés,
Dans la maison, le salon et la cuisine sont
Des mêmes couleurs que son jardin, ensoleillés.
Je voudrais rester jusqu'au jours naissant.

Ses heures sont comptées dans ce calme, paisible
Instant de Bonheur. Les roses sont les arraches coeurs,
De ce temps qui passe trop rapidement, impassible.
Chaque fois, j'habite 'Rue des bienheureux".

Les roses gardent le jardin, la blanche demeure,
D'une maladie fatale, qui emporte les derniers
Espoirs qui restaient. Chaque roses fanées
sont des minutes décomptées. Elle se meurt.

Verdure 2006
(Variante d'un vieux poème de 1995 - sur une idée d'une chanson "I'm a Spy of Love" des Doors)