24 décembre 2008

joyeux noël à tous

C'est Noël ce soir, eh Marie
Va falloir que tu fass'le p'tit
Il est pas loin d'onze heurs et d'mie
ne t'endors pas sur le rôti
le christianisme , i'faut s'le faire
Dans un'demi-heure, c'est parti
et comm'c'est toi qui s'ras sa mére
Faut tout d'mêm'que tu fass'le p'tit !

Si j'avais su qu'tu soyes un'sainte
Dès l'premier jour moi j's'rais parti
Mais maint'nant ça y est t'es enceinte
C'que t'as de mieux à faire, c'est le p'tit !
Je sais bien, la paille est pas sèche
l'bourricot a l'air abruti
l'boeuf aussi... Tu parles d'un'crèche
N'empêch'qu'il faut qu'tu fass'le p'tit !

Y a d'jà les bergers qui rappliquent
Faut pas les laisser v'nir pour rien
C'est pas grave, mais ça s'rait pas chic
C'est que des bergers, c'est pas des chiens !
ça t'gêne que les bestiaux te r'gardent
I'n'voient presque rien, il fait nuit
Mais à présent faut pus qu'tu tardes
Faut t'démerder de l'faire, ce p'tit

Si tu accouches après les fêtes
ça s'ra fini, ça s'ra foutu
tu n'en fais jamais qu'à ta tête
Marie je n'te l'répèt'rai plus
tu te conduis comme un'vraie pucelle
Ecoute un p'tit peu c'que j'te dis
tu vas gâcher la nuit d'Noël
si tu fais pas tout d'suit'le p'tit

Enfin ça y est, t'es raisonnable
Te tracass'pas, tout s'pass'ra bien
Dès qu't'as fini, moi j'passe à table
j'bouff'rai tout seul, y a presque rien
C'est pas marrant mais faut qu'ça s'fasse
Encore un p'tit coup c'est gagnant
Ca y est, v'la l'auréole qui passe
Il est né, le divin enfant !

et hop voilà du Bernard Dimey poéte du 19eme ...arrodissement de Paris

bref tous ça pour dire "joyeux noël à tous"

20 décembre 2008

La première fois quand je l'ai vue

La première fois quand je l'ai vue
J'ai tout de suite remarqué son regard
J'en étais complètement hagard

Dans ce jardin du Luxembourg
Je me suis dit : il faut que je l'aborde
Pour voir si tous les deux on s'accorde

J'ai déposé mon baluchon
Alors j'ai vu tes gros yeux doux
J'en suis dev'nu un peu comme fou

Quand je t'ai dit que tu me plaisais
Que j'aimerais bien te revoir
Tu m'as donné rendez-vous le soir

Et je t'ai dit Oh Penelope
Que tu étais une sacrée belle fille
Que je t'aimerai toute ma vie

Quand dans ce lit de marguerites
Tu m'as caressé doucement la tête
Ma vie entière est une fête

Et sous les regards de la foule
J'ai posé ma main sur ta main
Vous voyez bien que ce n'est pas malsain

A l'ombre des eucalyptus
Je t'ai dit : je veux que tu me suives
Je te sentais d'humeur lascive

Alors comme ça dans les tulipes
Tu m'as fait une petite promesse
Gage d'affection et de tendresse

Si notre amour devait céder
Je n'aurais plus qu'à me faire prêtre
Je ne pourrais jamais m'en remettre

Car si un jour notre amour rouille
Je m'en mordrai très fort les doigts
Chérie vraiment je n'aime que toi



Maintenant changez la fin du second vers de chaque strophe pour qu'il rime
avec le premier vers plutôt qu'avec le troisième. (vous allez voir, les mots viennent très vite..)

19 décembre 2008

Paris le 30 décembre 2007


Jeanne Moreau, lettre au ministre Hortefeux
envoyé par Socialistes

Monsieur le Ministre Hortefeux

Il fait froid. C'est l'hiver. j'ai honte de ce froid, de cet hiver que vous vous acharnez à prolonger jusqu'à la vilenie. Cela fait plus d'un an que, jour après jour, ce froid et cet hiver envahissent les villes et les campagnes de notre pays autrefois pays d'espoir et de vie.

C'est en ma qualité de citoyenne française plus que jamais attachée à la Liberté, l'Egalité, la Fraternité que j'ai le devoir de vous rappeler que vous n'avez pas, Monsieur le Ministre, le droit de vie ou de mort sur des hommes, des femmes ou des enfants qui travaillent, vivent, étudient, ici, en France pays aujourd'hui déshonoré.
Ma honte et notre déshonneur, dont vous êtes l'un des grands responsables, deviennent plus profonds quand je me souviens de souvient de ce moment fraternel sur un quai de Marseille après la guerre en Algérie. Je me rendais dans ce pays. Nous faisions file pour embarquer sur El Djezzaïr. Devant moi, un travailleur algérien revenait passer ses vacances au pays. Il s'est retourné vers moi, a ouvert ses bras et m'a dit:
- Soyez la bienvenue en Algérie!

Monsieur le Ministre, la honte est une affaire de cœur, le déshonneur une affaire civile. Je pense à ce monsieur algérien et j'ai honte. J'ai honte aussi pour vous qui refusez à son fils ou à sa fille le droit d'être mon voisin ou ma voisine. Vous déshonorez à coup de furtives lois minables le sens de la République et de ma civilité."

Paris le 30 décembre 2007 (enregistrement avril 2008)


Urgent

http://prague.360cities.net/fs.html?loc=locations/restaurant/unovaka.p36

Salut Verdure,
regarde le lien ci dessus tu seras étonné

Désolé j'ai pas retrouver ton adresse, pas mon mon matos sur moi ;)

je jeux des septs différences

Un petit jeux des 7 erreurs :

première vidéo : la prison vu par l'administration pénitentiaire


Deuxième vidéo : la prison vue par les hôtes de l'administration pénitentiaire

Deux Dieux


Ne fais nulle attention à ces vains aboiements. Nous sommes toi et moi, les maîtres en ces lieux. Nous saurons partout mettre de l'ordre.
Nous sommes nés à bout portant dans ces lieux où les croix deviennent des échelles vers les cieux. Les croix deviennent les barreaux d'un enfer.
Nous saurons courir vers la marée, pour se joindre à elle, dans les longs sanglots sanglants de la virginité perdue. Nous saurons être Deux Dieux sur le sable, à nous regarder dans le miroir des cieux.
Mais Je me suis déjà marié avec les trois veuves, ces Parques au fil coupé. Nous saurons être Deux Dieux, quand même.

Jean Cocteau

Que deviendrais-je sans le rire? Il me purge de mes dégoûts. Il m'aère.
[ Jean Cocteau ]

15 décembre 2008

Ma fille, je ne sais pas qui est ton pére


TETES RAIDES et JEANNE CHERAL SANS TITRE
Têtes Raides (Les) - Sans Titre

Ma fille
Je n'sais pas qui est ton père
C'est peut-être
Un vaurien commissaire
Ou pianiste
Ma fille
Cette nuit-là
Quand il m'a pris
Dans ses bras
C'est dans tes yeux
Ca se voit
Son regard et sa voix
Tous ces garçons
C'était toi
C'est tes cheveux
Son corps
C'est tes doigts
Ma fille
Cette nuit-là
Je voulus vivre à Java
Pour un ongle de frisson
Pousse une plaie sur l'horizon
C'est dans ta peau à jamais
Insouciante j'allais
Ne me demande pas qui c'est
Sans se parler
On s'est quitté
Ma fille
Je n'sais pas qui est ton père
C'est peut-être
Un vaurien commissaire
Ou pianiste
Ma fille
Cette nuit-là
Quand il m'a pris
Dans ses bras
Mais il est tard ce soir
A la gare St-Lazare

Spécial dédicace à Sikolas

Un petit tour du côté de Woody Goothrie ;) Pour Sikolas

Prague


statue du commandeur - Prague

14 décembre 2008

05 décembre 2008

Un peu de couleur

Aller les gars, un peu de couleur pour avoir le moral, ici il est treize heures ;) Pour les autres news, faites un tour dans vos boîtes mail ;)
Bises

03 décembre 2008

Martin Niemoller

Quand ils sont venus chercher les communistes,
je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs,
je n’ai rien dit, je n’étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques,
je n’ai rien dit, je n’étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait personne pour protester…

Pasteur Martin Niemoller (1892-1984), Dachau 1942



france minuscule,

"L'idée, c'est de ne pas abandonner le terrain aux stupéfiants. On sensibilise les élèves aux problèmes de drogues."
Article originale ici

Il faut comprendre par le terme sensibilisation :
Le chien court partout, mord le sac d'un jeune à qui l'on demande de sortir, le chien bave sur les jambes d'un autre terrorisé, sur des casquettes, sur des vêtements."

"Le gars qui nous regardait, dit à l'intention de l'autre gendarme: 'On dirait qu'elle n'a pas de hash mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier! On ne sait jamais…'

"Ils ont souri et la fouilleuse chercha de plus belle! Elle cherche dans les replis de mon pantalon, dans les doublures de mon tee-shirt sans bien sûr rien trouver. Elle fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte! Les gendarmes n'exprimèrent aucune surprise face à ce geste, mais ce ne fut pas mon cas!!!!!!(Zoé 13 ans)

J'imagine même pas le jour, où commencera la sensibilisation pour lutter contre la pédophilie !

02 décembre 2008

mathématiquement coupable d'innocence

20 personnes interpellés
15 relachés
reste 5
3 personnes relachés
reste 2

c'est beau les maths, mais l'Humain dans tout ça.
La prison pour les innocents, le pouvoir pour les autres.
L'écriture mène dans les cellules carcérales
La liberté de pensée est un délit,
Résister le seul devoir

Résister !

28 novembre 2008

poulet au fromage

Tu prends autant de blanc de poulet que de personnes.
250 ml de crème fraiche (non liquide)
Du fromage qui pue et sans trop de gout (maroiles ou munster)
tu fais cuire le tout à feu très très doux pendant 1h à 1j1/2 dans une cocotte (pas d'auto cuiseur) en remuant de temps en temps.
En parallèle, tu fais une béchamel que tu incorporeras 10 minutes avant le fin de cuisson.

a servir avec des frites et une salade relevée.

Comme vin :
Un blanc d'alsace un peu sucré (gewurstz...) ou une bière belge

25 novembre 2008

Mort de rire pendant 3minutes



Alors attention il s'agit d'un clips officiel du gouvernement sur les mefaits d'internet, Mais disons que c'est tellement caricaturales, que ça en devient plutôt un clips humoristique...

24 novembre 2008

23 novembre 2008

Pierre Desproges, - 1986 Théâtre Grévin

On me dit que des juifs se sont glisses dans la salle ?
Vous pouvez rester.
N'empêche que.
On ne m'ôtera pas de l'idée que, pendant la dernière guerre mondiale, de nombreux Juifs ont eu une attitude carrément hostile à l'égard du régime nazi.
Il est vrai que les Allemands, de leur côté, cachaient mal une certaine antipathie à l'égard des juifs.
Ce n'était pas une raison pour exacerber cette antipathie en arborant une étoile à sa veste pour bien montrer qu'on n'est pas n'importe qui, qu'on est le peuple élu, et pourquoi j'irais pointer au vélodrome d'hiver, et qu'est-ce que c'est que ce wagon sans banquette, et j'irai aux douches si je veux...
Quelle suffisance !
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
Je n'ai personnellement aucune animosité particulière contre ces gens-là.
Bien au contraire. Je suis fier d'être citoyen de ce beau pays de France où les Juifs courent toujours.
Je sais faire la part des choses. Je me méfie des rumeurs malveillantes. Quand on me dit que si les juifs allaient en si grand nombre à Auschwitz, c'est parce que c'était gratuit, je pouffe.
En réalité il y à deux sortes de juifs : le juif assimilé et le juif-juif.
Le juif assimilé à perdu son âme en même temps que son identité. Il bouffe du cochon pas casher en regardant Holocauste.
Il est infoutu de reconnaître le mur de Berlin du mur des lamentations.
J'en connais. J'en ai plein mes soirées. Ils sont la honte des synagogues.
Ils n'auront même pas la consolation d'être reconnus par les nazis lors de la prochaine.
Le juif-juif, c'est différent.
Le juif-juif se sent plus juif que fourreur.
Il renâcle à l'idée de se mélanger aux gens du peuple non élu. En dehors des heures d'ouverture de son magasin.
Dès son plus jeune âge, il recherche la compagnie des autres juifs. Ce n'est pas facile.
Depuis que le port de l'étoile est tombé en désuétude, il n'est pas évident de distinguer un enfant juif d'un enfant antisémite.
Naguère encore, les juifs avaient les lobes des oreilles pendants, les doigts et le nez crochu, et la bitte à col roulée.
Mais de nos jours ils se font raboter le pif et raccourcir le nom pour passer inaperçus. Voyez Jean-Marie Le Penovitch. Ne dirait-on pas un breton ?
Tous les praticiens de la chirurgie esthétique sont juifs.
Tous les médecins sont juifs.
Tous les pharmaciens sont juifs.
Tous les archevêques de Paris sont juifs.
Tout le monde sont juifs.
Pour les médecins, je suis sûr. Tous les médecins sont juifs.
Enfin presque tous.
Le docteur Petiot, c'est pas sûr... Le docteur Petiot, c'est ce médecin parisien qui a démontré en 1944 que les juifs étaient solubles dans l'acide sulfurique. Petiot n'est pas un médecin juif. Léon Schwartzenberg, si.
D'ailleurs il n'y a aucun rapport entre Petiot et Schwartzenberg. Je veux dire que Schwartzenberg, lui, il fait pas exprès de tuer les gens. A propos, c'est pas vrai que les juifs sont vecteur de maladie : Schwartzenberg n'est pas cancérigène, comme disait Reiser, il suffit de ne pas trop s'approcher.
Les juifs-juifs bien sûr ne se marient qu'entre eux.
Je relisait récemment Juifs et Français d'Harris et Sédouy.
Les auteurs demandaient à une grande journaliste très belle et pleine de talent (que ma discrétion m'interdit de nommer ici) si elle aurait épousé Yvan Levaï dans le cas où ce dernier n'eut pas appartenu comme elle à la communauté israélite.
Cette dame a répondu que non, qu'elle n'aurait probablement pas pu tomber amoureuse d'un non-juif.
Je comprends aisément cette attitude qu'on pourrait un peu hâtivement taxer de racisme.
Moi-même, qui suis limousin, j'ai complètement raté mon couple parce que j'ai épousé une non-Limousine.
Une Vendéenne.
Les Vendéens ne sont pas des gens comme nous.
Il y a barrage des patois, fort lointains. Et puis, nos coutumes divergent, et divergent c'est énorme.
Voilà une femme qui mange du poisson le vendredi en tailleur Chanel.
Moi je mange de la viande le mardi en pantalon de coton.
Il n'y a pas de compréhension possible.
Nous avons notre sensibilité limousine.
Nous avons bien sûr notre humour limousin qui n'appartient qu'a nous.
Nous partageons entre nous une certaine angoisse de la porcelaine peu perméable aux chouans.
Il faut avoir souffert à Limoges pour comprendre.

21 novembre 2008

La suite Bordelaise

A écorcher les cieux,
échanger le soleil contre deux lunes
et siffler l’air nouveau
et un verre de bordeaux

Je me retrouve ici à refuser de continuer
encore un combat
insensé contre le vent
Je stoppe là

Les meilleurs liqueurs
sont celles qui marinent dans un canon
elles sont inoffensives

Tombé raide sur le dos
devant les parois étanches
de cet inaccessible espoir
enfermé à l’extérieur.

Pulvérisé les voies
qui nous disaient d’en rester là
et se retrouver à genou
devant les faits
que nous n’attendions pas.

La suite n’en fera qu’à sa tête
faudra voir la vôtre.

20 novembre 2008

Les étourneaux étourdis

Les étourneaux étourdis
viennent picorer
sous le nez du chat,
et ne voient pas
l’éclat blanc des dents
qui sourient au-dessus d’eux.

Dans quelques instants
leurs os fragiles craqueront
sous la dentition
du félin encore enfant.

Les étourneaux étourdis
descendent des arbres
pour dévorer des vers.
Mais ce sont eux
qui les dévoreront.
Les étourneaux un peu idiots
ont peur de la girouette
au ramage de gallinacé métallique
qui tourne en grinçant...
en grinçant des dents.

19 novembre 2008

Un bon coup de blues de derriére les fagots


pas trés académique la position des mains, sans le bottleneck, mais whaoou, il maitrise !

18 novembre 2008

Les dents du parchemin

Réveillé,
l’oeil aux aguets,
les griffes sorties
tendues, indomptables pattes d’araignée,
l’animal suave
s’apprête à aiguiser
ses DENTS.

La peau
vieux parchemin,
se déchire et libère
ses cachées viscères,
sous les coups de rasoirs
des scalpels carnivores.

Tentation
d’aiguiser la haine,
et d’abreuver de sang
son idéologie
pour une quelconque Élection.
Il faut savoir dire NON.

15 novembre 2008

Femmouzes T - La Femme Du Soldat Inconnu

Il est parti mourir
La tête dans le vent
Comme on part un sourire
Entre les dents

Découvrez Femmouzes T!


Les femmes ça part pas
ça meurt à petits feux
Une femme ça reste
Et ça pleure pour deux

Il fallait qu'il s'en aille
Il est pas revenu
Il a eu sa médaille
Mon amour inconnu

Des honneurs à la noix
Et quand la mort s'est tue
Il a reçu sa croix
Mais moi je n'ai rien eu

Ad vitam eternam j'aurai pas ma statue
Je n'étais que la femme du soldat inconnu
Ad vitam eternam j'aurai pas ma statue
Je n'étais que la femme du soldat inconnu

Ils sont là chaque année
A son bon souvenir
Moi pendant des années
Je n'ai rien vu venir

Pourtant on meurt aussi
Même quand la vie dure
On meurt même au milieu
des pots de confiture

Je l'ai fêtée ma guerre
Mais entre 4 murs
C'était une autre guerre
Avec une autre armure

Je l'ai fait traversée
Des Landes (landeaux?) à toute heure
Y'a pas que les fusils
Qui déchirent les cœurs

Ad vitam eternam j'aurai pas ma statue
Je n'étais que la femme su soldat inconnu
Ad vitam eternam j'aurai pas ma statue
Je n'étais que la femme du soldat inconnu

Une guerre à donner
Une vie que de la prendre
Une guerre où la mort
Ne veut jamais se rendre

Moi aussi je l'ai faite
Et même en souriant
Et c'était pas la fête
Tout le temps

Il fallait qu'il s'en aille
Il est pas revenu
Il a eu sa médaille
Mon soldat inconnu

Des honneurs à la noix
Et quand la mort m'a prise
Je n'ai eu que l'honneur
De la femme soumise

Ad vitam eternam j'aurai pas ma statue
Je n'étais que la femme du soldat inconnu
Ad vitam eternam j'aurai pas ma statue
Je n'étais que la femme du soldat inconnu

11 novembre 2008

Wordle page

A partir Du blog d'orane
Créé à partir de WORDLE
A partir du Blog Macadam Autopsie



Un voyage au Laos

Un petit site http://blog.unvoyageaulaos.com/ a retenu toute mon attention ,, on y parle Kips, lao, lunang prabang, bref que du bonheur de lire au quotidien, un voyage dans l'un des pays le plus authentique qui soient :


Agrandir le plan

Poéte et dissident

Poéte, bloggueur, et dissident trois bonnes raisons de finir en prison

Un célèbre blogueur birman, Nay Phone Latt, l'une des figures de la "rébellion safran" qui a opposé, fin septembre 2007, la junte birmane à un mouvement populaire mené par des moines bouddhistes, a été condamné à vingt ans de réclusion dans la prison d'Insein, a annoncé, mardi 11 novembre, un porte-parole de l'opposition.

Nyan Win, 28 ans, qui bloguait sous le pseudo Nay Phone Latt, est l'un des jeunes cracks birmans de l'informatique qui ont contribué à informer le monde, via Internet, lors des grandes manifestations contre la junte militaire. Il avait été arrêté dans un cybercafé de Rangoun le 29 janvier. Lié à la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de l'opposante Aung San Suu Kyi, il a été condamné à cette lourde peine, lundi, aux côtés de quatre membres de la LND.

POÈME CRYPTÉ

Nay Phone Latt avait été arrêté après avoir déjoué les contrôles sévères imposés par le régime militaire sur Internet. Son blog était écrit en langue birmane et dans le style d'une nouvelle. Il l'utilisait comme un forum de discussions sur les difficultés de la vie quotidienne en Birmanie, notamment les coupures d'électricité et la hausse des prix. Lors de la répression brutale de septembre 2007, il était parvenu avec d'autres blogueurs à diffuser des témoignages vivants et des photos chocs sur la contestation avant que le principal accès à Internet soit coupé.

Par ailleurs, le poète birman Saw Wai a été condamné par la même juge à deux ans de prison pour avoir publié un poème de la Saint-Valentin contenant un message codé critiquant le chef de la junte. Le poème intitulé "14 février" a été publié dans l'hebdomadaire populaire Achit Journal (Love Journal). Lus verticalement, les premiers mots de ce poème en birman forment la phrase "Le généralissime Than Shwe est fou de pouvoir". Connu pour ses poèmes romantiques, Saw Wai a été arrêté le 22 janvier 2008 par des militaires, au lendemain de la publication du poème.

2 000 PRISONNIERS POLITIQUES

L'organisation Reporters sans frontières et la Burma Media Association se sont déclarées "révoltées" par ce "verdict écœurant", "qui vise à effrayer tous les Birmans cherchant à échapper par le Web au contrôle ubuesque sur l'information imposé par la dictature". Les deux organisations ont appelé les blogueurs du monde entier à "témoigner de leur solidarité avec Nay Phone Latt, en affichant sur leurs blogs sa photo et en s'adressant aux ambassades de Birmanie à travers le monde pour demander sa libération".

La Birmanie compte plus de 2 000 prisonniers politiques, selon Amnesty International. En 1990, la LND d'Aung San Suu Kyi avait remporté une victoire écrasante à des élections pluralistes, mais les militaires avaient refusé de reconnaître les résultats et de céder le pouvoir, qu'ils détiennent depuis 1962.

10 novembre 2008

Des ricochets

Des ricochets
jaillissent des mains de pierre,
Tenant en leurs doigts un morceau de ciel
Chiffonné, grimé d’un lierre bleu.

J’étais aveugles et sourd
Un nuage posé sur les yeux,
Percé par des cils barbelés.

Tenant des galets, les doigts crispés
lançaient leur parfum
Vers les fuites de l’air.

Un trou se creusa dans la surface de l’eau,
Perçant son écorce étanche.

Les ricochets s’avançaient doucement
Sur l’eau, en cachant leurs traces de pas.

08 novembre 2008

A la lueur

A la lueur,
Celle qui s’éteint, sans plus vous brûler,
Et ébouillante
Le corps morcelé
Les terrains d’aviation nocturne
Les lents mouvements de ceux,
Qui, en sueur, font l’amour,
Et le refont chaque jour,
Pour distiller une liqueur nouvelle,

A la lueur,
Des chandelles, des bougies,
Et des mouchoirs posés sur les
Lampes de chevets
Dissimulant les langues de chat
Qui explorent les grottes
Où se cache la glotte.

A la lueur,
D’un instant quelconque
D’un mouvement absentéiste.
Nouvelle fleur des pavillons
De banlieue, lotis dans un ghetto
Qui en a perdu son nom.
Ne restons pas aveugle, aux
Cadavres de conserves
Perdus et emportés par le ruisseau,
Tanguant, saignant d’un tampax égaré.
L’attrait semble irréversible
Le dégoût aussi.

A la lueur,
Émerveillé, Le lit emporta
Telle une nef,
Le chaud bébé,
Ce quéniot aux quenottes qui poussent
Vers des territoires informes,
Plats
Acérés, accidentés
Terres de fortune.
Les cris s’ébruitent,
en divers graffitis
Collés aux murs,
Aux lèvres aux papiers,
Classeurs de collégiennes,

A la lueur,
Des lampes de berceaux.

07 novembre 2008

Khalil Gibran

La moitié de ce que je dis est dénué de sens, mais je le dis afin que l'autre moitié puisse t'atteindre.
[ Khalil Gibran ]

06 novembre 2008

05 novembre 2008

Consistance Humaine

Bret Hart à Paris



Mon post va faire tache sur ce ring, ce blog, mais voilà Bret Hart était à Paris Hier. l'homme au milles prises a fait une courte apparition au palais des sports, et j'y étais ;) L'homme n'a pas catché, mais d'autres l'ont fait à la place.

31 octobre 2008

Appel Au boycott

Hier, la loi HADOPI qui est passé au sénat est accepté.

Signé et accepté par 52 artistes, je boycotterais ces 52 artistes :
ce boycottes impliques :
  • pas d'achat de support
  • pas d'achat de merchandising,
  • pas de concert
  • pas de téléchargement de leur œuvre sur les plateforme légal où même illégale
  • Un indifférence globalement absolue envers ces "artistes"
Etienne Daho, Christophe Maé, Kery James, Sinik, Francis Cabrel, Patrick Bruel, Jean-Jacques Goldman, Jenifer, Stanislas, Raphaël, M Pokora, Keren Ann, Thomas Dutronc, Eddy Mitchell, Isabelle Boulay, Maxime Le Forestier, Martin Solveig, Marc Lavoine, Calogero, Gérard Darmon, Pascal Obispo, Jacob Devarrieux, Elie Seimoun, Alain Bashung, Bernard Lavilliers, Rachid Taha, Bob Sinclar, Psy4delarime, Abd Al Malik, Anis, André Manoukian, Charles Aznavour, Alain Souchon, Mademoiselle K, Soprano, Arthur H, BB Brunes, Liane Foly, Emmanuelle Seigner, Ridan, Renan Luce, Zita Swoon, Johnny Hallyday, Empyr, Kenza Farah, Shine, Camaro, Diam's, Renaud, Romane Cerda, Cali et la Grande Sophie.
Afin de laisser plus de place à l'autoproduction, Nous boycotterons également tous ce qui tourne autour des marques suivantes :


http://quitterlasacem.info/ :
Ce site est destiné à reccueillir les témoignages et expériences de démissionnaires de la SACEM, qui ont pris cette décision pour diverses raisons, et notament pour diffuser leur musique sous des licences de libre diffusion.

Ce site est animé et soutenu par des musiciens qui ont été confrontés au problème de la démission de la SACEM, action incontournable pour publier légalement sa création en licence libre. Or l'information sur ce sujet est assez rare, c'est pourquoi nous présentons les expériences vécues de plusieurs musiciens et tentons de réunir toutes les informations utiles à cet effet.

Nos avis, conseils, ou documents n'ont bien sur aucune valeur d'aide juridique officielle, mais permettent de mieux cerner les modalités de démission de cette société.


29 octobre 2008

Lecture en Diagonale

Qu'est qu'on en dit ? La question mal formulée certes mais qui peut fuser dans un esprit quelques secondes aprés avoir entendu parler d'un sujet.

Generation X, Generation Y & Baby Boomer.

Mon premier truc "google est ton ami" petite analyse rapide du mot clef :
Generation X : 4 articles wikipedia, et on hop on part directement sur generation Y , donc la suivante, pour laquelle analyse, livre sont de la partie.
Sur le mot clef "Baby Boomer", la premiére chose frappante est le méli mélo d'article anglais et français, d'analyse, et de "gros n'importe quoi"

Dejà la generation X n'interresse personne, sauf wikipedia apparemment et comme le dit sa définition, il s'agit de la generation des oubliés (CQFD). Il s'agit des trentenaires.
Les "vingtennaires", où génération Y ont eux le choix entre les analyses des ressources humaines, qui posent la questions de comment peut on gérer des êtres aussi cyniques que cette génération élevée aux jeux vidéos, informatiques et qui comblent de l'insolence maitrise les outils que les générations précédentes ont créées. Il faut l'attirer, la manager, la comprendre, la décrypter, la mettre sur le devant de la scéne.

Et la génération des "baby boomers", ils s'inquiétent pour leurs retraites, les sociétés de finances cherchent à les séduire. Ils ont l'expérience, le talent. Ils sont jeunes, ils créaient des entreprises, d'ailleurs on les conseille. Ils publient des livres, ils font leurs confessions, et prennent des intiatives. Ils sont socialement intégrés, bref ils sont l'"Etablishment"

Aprés ce bref aperçu, je me rends comptes que pour les baby boomers,(BB) les generation X (GX)et Y (GY), sont au mieux des animaux à étudier, au pire juste des meubles qu'ils faut savoir de temps en temps lustrer. Sans aucun doute possible entre ses deux possibilités, mieux vaut savoir se faire oubliés, quittes à passer pour une génération qui n'existe pas.
Les différences entre generation X et Y, au fond "savoir si ils ont connu albator ou DBZ", est l'argument le fréquent. La generation X a déteint son nihilisme et son cinysme sur son petit frére. Tandis que la generation Y apportait maitrise des outils informatique et les mangas à sa grande soeur.
les deux générations sont soit disante "a-politique", mais souvent insolente vis à vis de la génération BB qui ne maitrise plus l'énorme bazard qu'ils ont créés.

Il y a plus de différence entre la GX et les BB, qu'entre la GX et la GY. Ce qui peut paraître plutôt évident, puisque les deux générations qui viennent sont justement les enfants, et qu'en dix ans, peu de différences vraiment marqués peuvent apparaître.

Sur le point de vue sexuelle, tandis que les BB ont connu le vent de libéralisation des moeurs sexuelles, l'adolescence de la generation X est marqué par le SIDA. La generation Y ne connait pas la phase de transistion qui marqua les années 80, mais en revanche connaît le SIDA, avec peut-être une proportion à l'oublier, du faite de l'apparition entre temps des médicaments de type trithérapie.

Le point de vue sociale et la marque du chômage sur les mentalités, les BB auraient tendance à exprimer une sensation de paradis perdu, sensation qui ne peut exister dans les deux générations suivantes. Le plein emploi, connais pas !

28 octobre 2008

Campagne-lès-Hesdin

Clocher de midi au soleil couchant,
girouette au vent, à l'odeur de levant,
le village se repose enfin.

L'histoire reste écrite,
sur le gable des porches,
sainte et effrayante.

Le village va bientôt
se reposer au soleil-tôt
d'un trait de fusain.

Clocher de midi
témoigne de l'infini
du temps présent.



Agrandir le plan

Campagne-lès-Hesdin

Clocher de midi au soleil couchant,
girouette au vent, à l'odeur de levant,
le village se repose enfin.

L'histoire reste écrite,
sur le gable des porches,
sainte et effrayante.

Le village va bientôt
se reposer au soleil-tôt
d'un trait de fusain.

Clocher de midi
témoigne de l'infini
du temps présent.

26 octobre 2008

25 octobre 2008

Loose this skins



Après un bout de temps sans avoir rien fait en vidéos, voilà la dernière.. Il m'a tout de même fallu 2 ans pour la terminer. 2ans pour 3minutes, ça frise la grosse glandouille, quand même, je le concèdes. On va encore me taxer d'être pessimiste, Hervé va pas aimé, mais je m'en fous. Donc petite création à base des morceaux des clashs,



(Tymon Dogg)
Come with me. I won't hide
We're going on a ride
We meet each day, use time to see
While we're young and almost free

I've got to lose this skin I'm imprisoned in
Got to lose this skin I'm imprisoned in

Do not turn or hate to see
All the things you think we've got
Do not turn or hate to see
What happened to the wife of Lot

We're alone or so they say
We're not on our own in that way
When we're alone it's real tough going
We can take a part in someone else's play

Come with me, I thought he said
But that's not him anymore, he's dead
What's it like to be so free
So free it looks like lost to me


Perdre cette peau

Viens avec moi. Je ne vais pas cacher
Que nous partons pour un voyage
On rencontrera chaque jour, on aura le temps de voir
Tant que nous serons jeunes et presque libre

Je dois perdre cette peau qui m'emprisonne
Je dois perdre cette peau qui m'emprisonne

Pas de virages ou de haine pour voir
Toutes les choses tu pensais que nous avions
Pas de virages ou de haine pour voir
Ce qui est arrivé à la femme de Lot (1)

Nous sommes seuls et comme ils disent
Nous ne sommes pas nous même sur ce chemin
Quand nous sommes seuls ca va être dur
Nous pouvons prendre part dans le jeu de quelqu'un d'autre

Viens avec moi, je pensais qu'il disait
Mais ce n'est plus du tout lui, il est mort
Ce que c'est d'être si libre
Si libre que ça me parait être perdu pour moi

Bourses : 25 000 milliards de dollards partis en fumée

changement d’époque

Alire sur le site : changement d’époque
http://jchichegblancbrude.blog.lemonde.fr/
Tout changement est paradoxal car il est l’effet d’un mouvement passé qui devient la cause d’un présent neuf. Il est le fruit d’une continuité qui introduit une rupture. Rien de ce qui arrive aujourd’hui n’est compréhensible sans les mentalités d’hier ; mais cela se produit de telle sorte qu’aujourd’hui ne ressemblera plus à hier et abolira sans doute ce qui l’a fait naître. [...]

22 octobre 2008

Voici les enfants du pays

Un petit poème créole pour mon retour. D'Hector Poulet, d'abord en créole, puis la traduction : sacamaché !
sa ka woulé !
Ca déprime dur, quand j'suis pas là ;)

Mi sé ti moun a péyi-la

E mi sé ti moun péyi-la
Mi yo
Mi yo doubout an péyi-la
An mitan lanmé
An mitan soley
Yo la
Po nwè
Po jonn
Po rouj
Po shapé
Po blan

Nou byen fouté pa mal !
Nou sa sé zenfan péyi-la
Sé swé a yo ki ka rozé péyi-la

Hector Poulet


Voici les enfants du pays
Les voici
Les voici érigés au pays
Au cœur même de la mer
Au cœur même du soleil
Ils sont là
Peaux noires
Peaux jaunes
Peaux rouges
Peaux échappées
Peaux blanches

Quelle importance !
Ce sont, nous le savons, les fils de ce pays
Leur sueur nourrit la terre de ce pays

Vermine

21 octobre 2008

20 octobre 2008

19 octobre 2008

Bien trop loin du silence

On pouvait pas vraiment dire que le travail de Camilla était difficile. Cette infirmière retrouvait son emploie chaque jours à 7h30 dans un établissement hospitalier curieusement appelé « Asile ». Il n’était pas si hospitalier que ça, et n’était une terre d’accueil que pour les famille, bien heureuse de se débarrasser d’un fardeau. Une maison de retraite en quelque sorte. Mais elle se singularisait par le fait qu’elle aimait soigner ses patients. Sitôt sa blouse enfilée, elle devenait Cami, celle qui savait panser les plaies et les vagues à l’âme. Et Dieu seul sait que ses patients sont hyper sensible. Elle aimait tout ceux avec qui elle travaillait. La réussite des gamins devenant également une réussite pour elle.

Elle adorait cette môme Titi, Laetitia de son vrai nom, une petite anorexique, qui pesait à peine 21 kilo. Il lui fallait 5 kilo pour la liberté, conditionnelle et surveillée. Cinq kilo aussi lourd à épeler qu’à gagner. C.I.N.Q. kilo d’enfer à ingurgiter, pour savourer enfin autre chose que les murs visqueux de l’hôpital psychiatrique.
Cami était également tombé un peu amoureuse de Jean-Marc, un petit môme qui avait un camion dans la tête, après qu’un l’ait renversé, alors qu’il circulait en mob la poignée au taquet. De cette période seuls quelques posters, dont il ne devait même plus se rappeler le pourquoi, gisait sur les murs.
Il réapprenait douloureusement à marcher et à parler. Les bras des infirmières étaient souvent remplacé par les barres parallèles, mais accueillantes, bien plus durs. Sa petite amie Caroline venait souvent le voir, pour être avec lui, lui raconter que son pote Denis s’était acheter un 600 CBR. Bon elle omettait de dire que Denis était son nouveau Jules pour fonder famille et foyer. Malgré cela, elle venait encore.

Pour Cami, chaque enfant de son service était une histoire à panser. Et elle tentait de le faire du mieux possible sans être une mère, sans être une infirmière, chose assez rare parmi les infirmières, à en croire les salles de repos combles du matin au soir, de blouse blanche fumant clopes sur clopes. Les Back stages sont pires que ce que l’ont pense.
Parfois elle pensait à certains de ses échecs. Marie Laure par exemple. Cette petite gamine de 17 ans, violée par un ami de son père, avait finit par se trancher les ailes, en petits oiseau blessé. Les veines s’était vidées sur le carrelage blancs d’une salle de bain de l’hospice. La famille l’avait mise ici, comme si le viol était un crime pour la victime. Marie Laure n’avait pas sentit qu’on la soutenait, alors pour ne pas subir trop longtemps les souvenirs, elle en avait finit. Ce n’est pas d’un hôpital parfois qu’on a besoin, mais d’une famille, pour guérir.

Cami avait beau savoir que sa vie était constitué par ses petits morceaux, elle faisait sa vie grâce aux vies des autres. Ces gens là sont nécessaires.
Toute la journée, après avoir enfilé la blouse blanche, elle savait que les gestes et mots seraient répétitifs. Mais chacune des personnes, dont elle prenait soin étaient différentes.

Sa vie était bien loin du silence.

18 octobre 2008

J'avais trouvé l'image suivante sur le net, plutôt sympathique, mais manquant d'un petit quelquechose. finalement j'ai fait une petite modification :

Notamment un peu de mise en couleur, soft , mais que je trouves plutôt réussit. Au départ c'était plutôt parti pour en faire une blonde, mais finalement ça collait pas. En brune, c'était loin d'être simple de mettre en valeur le "drapé" le volume des cheveux. Le gris clair donne cette impression manga, que j'ai conservé. Finalement pour ce dessin tout le mérite au gars qui l'a fait, mais ce n'est pas moi.

En aparthé, je viens de lire sur le côté, il phrase qui serait de bon ton de changer :
"Cherchez pas, on est trois.
Amis, n'entre pas sans Désir"

Quatre maintenant, avec le départ d'Hervé (où en tout cas l'absence d'article,) et l'arrivée de Niko et mon arrivé (lol, en plus je suis là depuis quasi le début)
Aller Orane, dit moi de la changer la phrase ;)

Five seconds before be killed



Les trois photos des victimes de "Five seconds before be killed".

La colombre poignardée et le jet d'eau



Douces figures poignardées chères lèvres fleuries
Mya Mareye
Yette et Lorie
Annie et toi Marie
Où êtes-vous ô jeunes filles
Mais près d'un jet d'eau qui pleure et qui prie
Cette colombe s'extasie

Tous les souvenirs de naguère
O mes amis partis en guerre
Jaillissent vers le firmament
Et vos regards en l'eau dormant
Meurent mélancoliquement
Où sont-ils Braque et Max Jacob
Derain aux yeux gris comme l'aube
Où sont Raynal Billy Dalize
Dont les noms se mélancolisent
Comme des pas dans une église
Où est Cremnitz qui s'engagea
Peut-être sont-ils morts déjà
De souvenirs mon âme est pleine
Le jet d'eau pleure sur ma peine.
Ceux qui sont partis à la guerre
au Nord se battent maintenant
Le soir tombe Ô sanglante mer
Jardins où saignent abondamment
le laurier rose fleur guerrière.


Apollinaire

16 octobre 2008

Google 2001

Pour fêter ses dix ans, Google qui a décidé de nous remontrer internet tel qu'il était en 2001 :
Pas de traces de star academie, sarko vient de sortir un livre, multimania et caramail sont les grands sites à la modes, Guitare M@g présenté par D.H.U.@ existait encore et étaient bien référencé.
Bref un moment nostalgique, mais surtout un concept lourd en technologie, car toutes les pages de l'époque ont été sauvegardées

14 octobre 2008

Le chat errant

Donner le roi à qui sait le prendre
en ce temps révolutionnaire
sans révolte
Les soleils nouveaux ne font que s’éteindre
dans les regards d’amertume
Ce vrai nom de la solitude.

La vraie fourrure du chat errant
S’humecte des poisons pluviaux
Ses pièces d’argent ne sont plus comptées en bourse.

Paru dans : Almanach

Petits changements

Bonjour,
Depuis quelques mois Orane et Verdure me demandaient de changer l'agencement du site, finalement c'est chose faite. En espérant que ça plaise à nos deux marabouts ;)

12 octobre 2008

Dita Parlo


Après une séance de "la grande illusion", un film à voir, pour Dita, Gabin et Renoir.

11 octobre 2008

Ministére du civisme et de la délation

Faites preuve de civisme, dénoncer votre voisin :
Ministére du civisme et de la délation


Pris en compte par le Ministère le 11/10/2008 à 21:44 | #124651 N.U.D : 5459-SYN-60-B

visite officiel



une visite officiel à l'improviste

Enfin le Week end ;)

10 octobre 2008

1heure de solitude aprés l'

L'horloge névrosée, saccagée dérive vers
la tendance au déclin, la perte
irrémédiable de toute sensation.

SURVEILLANCE
APPEL
SAVE ONE SOULS
Dans une bouteille échouée
ou dans une baignoire,
elle est passée par les conduits étroits,
Pour arriver jusqu’à nous.

La pierre ainsi posée sur le frais dallage de l’étang
se détourne du bord, du lit de cette eau morte,
se retourne et de son éclat appelle
un quelconque chercheur d’or du Nord.
Elle sait que déterrer, elle vaut bien plus
que dormant dans ce lit aqueux.

L’étalement de l’haleine violette du poivrot :
le Terrassement, la Fondation de la société
qui se meure, s’écroule sous son propre poids d’injustice ;
Cette approche houleuse est
une mer de lame étanche.
Quelques oiseaux tournent autour
des épaves, des carcasses
de cadavres d’animaux morts ;
Ces animaux presque humains, si humains, qu’ils en deviennent horribles
par manque d’intelligence.

La déception en Amour vient du manque de confiance
ou de la perte de l’autre.
Mais encore faut-il savoir
que veut dire « Confiance »,
on ne reconnaît plus ce mot,
il fut trop défiguré.

La viande - le porc - le pied de biche, sont
les outils de l’apprenti...

Gods Blood entre les lèvres, qu’il est doux et bon de le savourer ;
C'est un parfait déconstipant, liquéfiant de la pensée et de la foi.
Mais malheureusement, plus ça va, plus les croix gammées teintent les revers des vestes,
les discutions de la Haute : cet unique forme de pensée à en croire certains.

Je défèque de tout mon saoul sur les vacherins faisandés, les idéologies
scabreuses, qui ne tiennent même pas debout, qui enjambent même nos vies ;
Dans bien des cas, les symboles ne sont que des remplaçants des svastikas,
Pas celles indiennes, du soleil,
Non ! Celles qui portent le sang
dans ces bras morcelés et croisés.

Alors, on achève les morts et les vivants,
Ces vampires de la vie des autres,
ces virgules atomiques, comètes.

INFANTICIDE : une variante du meurtre !

Le fils vient, dans la chambre du père, là où est consciencieusement rangé les armes. Elles sont toutes posées sur un chevalet accroché au mur, prêtes à tirer ou à être prises. Les petits doigts audacieux de l’enfant en prennent une. Les muscles sont tirés, jusqu’à la déchirure, par le poids de bois et de métal de l’arme. Ces doigts écartés contournent cet objet envié, ils tâtent et touchent la moindre éraflure, la plus petite crevasse. Ils effleurent l’arme, comme pour la caresser et l’amadouer. Les doigts sont presque distendus. Ils relâchent leur pression, pour la poser par terre. Les jambes de l’enfant se plient, le dos se voûte, et l’enfant pose sur le plancher qui craque, l’objet qui va lui offrir, ce que ces parents n’auraient en aucune façon voulu lui donner. Mais le doigt mal disposé sur la gâchette appuie dessus, et la balle provenant du 22 long rifles paternel vient former un trou, une caverne dans le cerveau.
Voici l’explication du troisième œil que porte certains êtres invisibles et indivisibles. Ils appartiennent tous au totem innocent du nouvel arrivant, des nouveau-nés.

Malheureusement dehors, il faut bien le dire,
le tas d'ordures spectaculaires et spéculaires
continue de grossir.
C’est un entassement de corps :

Amoncellement de corps pour le dernier Salut.
Victuailles dépressives
femmes à provisions, à profusions
à engrosser, pour créer d’autres générations
de révolutionnaires : viandes de boucherie.

Je dors du long sommeil de l’esclave soumis,
qu’on tente de libérer, d’arracher de ses chaînes.
Il ne lui reste que la mort comme espoir de liberté.
Je refuse toutes soumissions au péril de ma propre vie,
Pouvez-vous comprendre cela ? J’en doute !

Les lèvres de la mémoire,
ces cicatrices du temps
mal refermées
Déprime : traduction expressive de la détresse et de la tristesse.

L’Horloge reprend son envol,
comme si rien ne s’était passé,
Pourtant on sait, qu’il existe...

Almanach
Le clic - clac de l’Horloge

09 octobre 2008

Ivan : 2kg 770 de Bonheur de plus pour les parents


J'ai jeté mon corps
Dans le fossé
Pourquoi être mort
Si j'étais né
Si j'étais pas né
J'en serais encore
A me demander
C'est par où qu'on sort
Si j'étais né
J'aurais bien aimé m'envoler
J'ai pointé dehors
Le bout du nez
Je venais d'éclore
Ca y est j'étais né
J'ai couru alors
Sans regarder
Le sud ou le nord
J'étais né
Si j'étais né
J'aurais bien aimé
Du doigt le toucher

C'est fragile
L'extension de tes bras
C'est fragile
Les cordes de ta voix
C'est fragile
Le tissus de nos peaux
C'est fragile
Le courant de nos eaux
C'est fragile
Quand tu ne dis qu'un mot
C'est fragile
Les ailes des oiseaux
C'est fragile
On nait rien qu'une fois
C'est fragile
Ca claque entre les doigts

J'ai compté les morts
Et ça m'a donné
L'envers des décors
Alors je suis né
Si je suis pas né
Je cours encore
Sans me retourner
A la vie, à la mort
Si je sui né
J'aurais bien aimé
Pouvoir y gôuter
J'ai craché mon corps
Sur la chaussée
Pourquoi je suis mort
Si je suis né
Si je suis encore
Je m'en suis allé
Comme je suis mort
Eh bien je suis né
Si je suis né
J'aurais bien aimé
M'oublier

C'est fragile
L'extension de tes bras
C'est fragile
Les cordes de ta voix
C'est fragile
Le tissus de nos peaux
C'est fragile
Le courant de nos eaux
C'est fragile
Quand tu ne dis qu'un mot
C'est fragile
Les ailes des oiseaux
C'est fragile
On nait rien qu'une fois
C'est fragile
Ca claque entre les doigts

Jean Cocteau

Le petit vase s’échappe de la table
l’orage de l’ours s’envole vers prés et brume
La trappe laisse les vapeurs
Le pistil des fleurs s'ouvre
l’Orient s’évapore

QUESTION ?

L’éclat de l’avenir ne s’amenuise pas, on ouvre les mots pour regarder dedans, mais que savons-nous vraiment d’eux ?
Les mots ne sont peut-être que des pierres
Avec lesquelles le poète construit
son propre caveau

Les mots ne sont peut-être que les pierres
que le poète lance en guise
de pavés dans la mare de l'humanité

Le vase laisse partir une bulle de fleurs, vers les plafonds de nos horizons clairsemés, pourtant bien présent jusque dans nos mots.
Un mot, pas plus, pour convertir le Monde à la poésie !

06 octobre 2008

Le Périph

No problem avec la mienne ;) c'est juste que le morceau de mano solo m'a plu, et d'autre part que les photos m'ont bien éclaté ;)




Découvrez Mano Solo!
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mano solo

Je roule tout droit sur le périph', depuis des heures
J'ai mis pleins phares pour qu'en face ils voient pas qu'je pleure
Sur le pare-brise la crasse vient à bout des mes essuies-glaces
Portes et fenêtres condamnées, accélérateur bloqué
Je regarde ma vie défiler
Mille lumières, autant d'enfers, qui se croisent et se toisent et me ratiboisent
Et je vois un mur au loin, qui recule à mesure
Et je sais qu'un jour viendra où le mur s'arrêtera

Mais il n'est pas de marche arrière, encore moins sur le boulevard circulaire
Tête à queue sans queue ni tête où les radars immortalisent mon cafard
La grande spirale du râle m'engloutit, je navigue, aveugle, sous la pluie
Ondulant les vagues filantes encornées de brumes déchirées d'étoiles filantes(?)
Entre les gros tonnages qui font barrages
Les marées noires qui croient m'avoir
Je joue des coudes et roule à plein pot
C'est pas ce soir qu'ils auront ma peau
Je roule tout droit sur le periph' depuis des heures

Deux cent à l'heure je me sens bien
Je n'ai pas peur je roule vers mon destin
Les gyrophares nécrophages arriveront toujours trop tard pour ramasser mes dérapages
Mais je vois un mur au loin qui recule à mesure
Et je sais qu'un jour viendra où le mur s'arrêtera (x3)

04 octobre 2008

03 octobre 2008

Nuits de Chine

Dumont - Benech
Chantée par Louis Lynel 1922

Découvrez Louis Lynel!

Quand le soleil descend à l'horizon
A Saïgon
Les élégantes s'apprêtent et s'en vont
De leurs maisons
A petits pas, à petits cris
Au milieu des jardins fleuris
Où volent les oiseaux jolis
Du paradis
Tendrement enlacés
Se grisant de baisers
Les amants deux par deux
Cherchent les coins ombreux

Nuits de Chine
Nuits câlines
Nuits d'amour
Nuits d'ivresse
De tendresses
Où l'on croit rêver jusqu'au lever du jour
Nuits de Chine
Nuits câlines
Nuits d'amour

Sur la rivière entendez vous ces chants
Doux et charmants ?
Bateaux de fleurs où les coupl's en dansant
Font des serments
Pays de rêve où l'étranger
Cherchant l'oubli de son passé
Dans un sourire retrouvé
La joie d'aimer
Éperdu, le danseur
Croit au songe menteur
Pour un soir de bonheur
On y laisse son cœur...

01 octobre 2008

Le Nombre E


Laisser les limites s'arrêter ... Ici !

Le nombre E
Ce soir, le soleil est froid et muet.
Les ombres s'accouplent dans une étrange danse
d'éclipses successives. Le vide s'installe
lentement dans ce brouillard urbain, où
seuls les gyrophares bleus éclairent le bas des
abimes. Tristes et abîmés, les vieilles bâtisses
de Montreuil se reflètent une dernière fois
dans les flaques, avant d'être rasées.
Des décombres naissent milles bureaux, milles
cages pour futurs employés. Les artères se
bouchent puis s'ouvrent, s'éventrent, se
referment au rythme frénétique de ses
feux rouges.

J'ai encore dans mes souvenirs, cette maison
ancienne qui bloquait le boulevard de son
ombre

30 septembre 2008

Place à l'anticipation

20 minutes trouve un an de communiqué du ministre de l'économie et d'interview "media"


17 août 2007, conférence de presse
«L’économie française repose sur des fondamentaux qui sont solides [...] Je ne conçois pas aujourd'hui de contamination à l'économie mondiale»

17 août 2007, dans «Le Parisien»
«Ce n'est pas un krach [...] Nous assistons aujourd'hui à un ajustement [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible»

5 novembre 2007 sur «Europe 1»
«La crise de l'immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d'effet sur l'économie réelle américaine. Il n'y a pas de raisons de penser qu'on aura un effet sur l'économie réelle française»

18 décembre 2007, sur «France-Inter»
«Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d'une grande crise économique»

22 janvier 2008, sur «Europe 1»
«[Un krach?] Il faut éviter les mots spectres, les mots angoisse comme ça [...] Je crois qu'on a observé une correction brutale sur les marchés asiatiques, européens dans la foulée»

10 février 2008, au G7 au Japon
«Nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l'Europe»

11 février 2008, dans «Le Figaro»
«Si les États-Unis devaient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L'Europe sera elle aussi touchée».

26 mars 2008, conférence de presse
«L'environnement international est difficile […] La volatilité actuelle des taux de change et le niveau du dollar sont un risque pour notre croissance»

1er juillet 2008, dans «Le Figaro»
A l'orée de la présidence française de l'UE, Lagarde veut rester comme le ministre français ayant permis à l'Europe «d'éviter la crise financière d'après»

15 septembre 2008, sur «Europe 1»
«L'ensemble des autorités bancaires, le Trésor, les banques centrales se sont concertées pendant plusieurs jours, les mécanismes sont en place, il n'y a pas panique à bord»

16 septembre 2008, conférence de presse
«[La crise aura] des effets sur l'emploi et sur le chômage [pour l’heure] ni avérés ni chiffrables»

20 septembre 2008, conférence de presse
«Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous»

21 septembre 2008 sur «Europe 1»
«Je ne suis pas euphorique, pas plus que je n'étais catastrophiste […] La crise est loin d'être finie»

Vincent Glad