28 décembre 2009

J'ai entendu ce soir sur une radio, cette petite phrase :
L'utopie est à la vie
ce que l'hypothèse est à la science

24 décembre 2009

13 décembre 2009

09 décembre 2009

06 décembre 2009

Paris, capitale européenne de l'ennui

LE MONDE | 30.11.09 | 15h22 • Mis à jour le 30.11.09 | 17h48

A l'exception du Showcase, sous le pont de l'Alma, Paris a vu ses grandes discothèques fermées depuis dix ans. Le Palace est devenu un théâtre, les Bains-Douches sont victimes d'un conflit entre propriétaire et locataire, la Loco sera bientôt transformée en restaurant par le Moulin-Rouge.

24 novembre 2009

first lesson

Première leçon d'anglais, tiré d'une série à la con :

What's the difference between peanuts butter and jam ?

You can't peanut butter your dick up someone's ass.

22 novembre 2009

dur dur

La petite dame qui cuisinait les crumble sur france inter est décédée. dur dur!

Kriss, de son vrai nom Corinne Gorse, voix emblématique de France Inter et de FIP, "est décédée ce matin à la suite d'une longue maladie", a annoncé France Inter jeudi 19 novembre.

Née en 1948, Kriss avait débuté sa carrière dès 20 ans à France Inter, à "L'Oreille en coin", une émission satirique. Au début des années 1970, elle participe au lancement de France Inter Paris, qui devient FIP, une radio innovante pour l'époque, essentiellement composée de musique, d'informations et de flashes sur la circulation dans Paris.

Elle a ensuite animé plusieurs émissions sur France Inter, dont "Roue libre" (1996-1999) et "Portraits sensibles" (2000-2004), qui lui donnèrent "une notoriété dans l'art de l'interview humaniste et insolite", déclare France Inter dans un communiqué. Depuis 2005, elle animait "Kriss Crumble" le dimanche, une émission faite de reportages, montages, sketches ou interviews intimes.

20 novembre 2009

CAMERA SILENS ESPOIRS DéçUS

Ils parlaient souvent de l'Espagne
De corridas, d'espoir déçus
Et d'une révolution morte
Avant d'avoir vécu

Souvent ils fermaient les paupières
Au fond de leurs yeux la lumière

Ils parlaient aussi de leur terre
Balayée par le vent
Quand le feu avait ravagé
Leurs rêves de liberté

Souvent ils fermaient les paupières
Au fond de leurs yeux la lumière

Ils avaient crus qu'en se levant
Du haut de leurs quinze ans
Le soleil sécherait le sang
Ce fut l'exil pourtant

Souvent ils fermaient les paupières
Au fond de leurs yeux la lumière

Et quand les roses ont repoussé
Au-delà des Pyrénées
Ils étaient trop vieux pour repartir
Alors ils sont restés

Souvent ils fermaient les paupières
Au fond de leurs yeux la lumière

Ils parlaient souvent de l'Espagne
De corridas, d'espoir déçus
Ils parlaient aussi de leur terre
Balayée par le vent

Souvent ils fermaient les paupières
Au fond de leurs yeux la lumière

19 novembre 2009

Je suis Jalouse



C'est curieux de voir cette vidéo, de savoir exactement où j'étais pendant cette chanson là, de l'avoir apprécier énormément avant, et de plus la supporter après ce jours là. Où plus exactement de me souvenir d'un truc, qui rend la chanson tout à fait inécoutable.
Et c'est pas de votre Mme Loiseau. Même si parfois, l'oiseau apporte de mauvaises nouvelles.

10 novembre 2009

un 9 novembre, Un autre mur

Si il reste quelques briques,
Y aura toujours un mur,
à construire quelque part

08 novembre 2009

05 novembre 2009

Trace de pneus

Traces de pneus, et virgules flottantes
conclus l'affaire de Tarnac
entre intox et arnaques

23 octobre 2009

Des jeux télévisuels

Les jeux télévisuels sont vraiment pathétiques : les meilleurs candidats éliminés les uns après les autres, il ne reste plus à regarder que des peignasses, des sans opinions, des suiveurs et des branleurs se débattent sans aucun fair play.
Ce type d'événement est vraiment symptomatique d'une société atrophié par cette conjuration des imbéciles. La cellule cancéreuse se tuméfie en médiocratie totalitaire

13 octobre 2009

Un petit tour en mode arsouille

Le site moto*net fait un petit article sur le circuit de la ferté gaucher
avec à l'appui un petit tour en bécane sur le circuit

12 octobre 2009

Aux âmes bien nées, la valeur n’est pas une nécessité

04 octobre 2009



J'hallucines en voyant cette vidéo... qui apparemment est passée sur une chaine de tv durant les 70. belle prise de risque 10 minutes de morceaux accordée à un groupe.

30 août 2009

Calvin Russell - Soldier

I'm just a person
I don't claim no country
I just don't need a flag
To say who I am
Well, I come from my momma
Like you and your brother
This world is yours
It's all in your hands

I'm just a soldier
Fighting the sorrow
Holding my head up high
Won't beg steal or borrow
Oh and if not today
If not today - if not today
Then maybe tomorrow

I'm only human
So I'll make my excuses
But there's one thing I know
One thing I can see
It might be too late
To change where we're goin'
But in your own mind
You can always be free

I'm just a soldier
Fighting that sorrow
Holding my head up high
Won't beg steal or borrow
Oh and if not today
If not today - if not today
Then maybe tomorrow
Maybe tomorrow

18 août 2009

Les Cadavres - 7h23

Le train charrie les fourmis travailleuses
Carte orange correspondance routeuse
La chair se vend pour des dollars
Chacun sa place chacun sa part
Radio fourre tout télé immonde
Ne pas s’en faire ainsi va le monde

Tic Tac etc
Tic Tac etc
Avancer
Se taire
Continuer

Portillons, escaliers mécaniques
Entonnoir humain, horaires cycliques
Responsabilités budget
De grandes discussions sans intérêt
Toujours sous l’emprise de la loi
J’attends mon chèque de fin de mois

Tic Tac etc
Tic Tac etc
Avancer
Se taire
Continuer

6h 30 réveil sonne
Debout tête qui bourdonne
7h 23 train en gare
Engueulade pour s’asseoir
8h 30 pointe et commence
7h 40 sans intermittence
5h sonne, c’est fini
Course aux vestiaires et sortie
Bus du soir,
Train du soir,
Film du soir,
Repos chaque soir,
6h 30 réveil sonne

Tic Tac etc
Tic Tac etc
Avancer
Se taire
Continuer

Triste vie, triste ville
Sisyphe mon frère, plaisirs faciles
home sweet home je suis le roi
Porte blindée chacun chez soi
D’un château l’autre pas de palabres
Tombe familiale et plaque de marbre

Tic Tac etc
Tic Tac etc
Tic Tac etc
Tic Tac etc
Tic Tac etc
Tic Tac etc
Tic Tac etc
Tic Tac etc


En vrai ça donne un truc dans ce gout là ! :

05 août 2009

Neutralité du Net, liberté d’expression sur Internet

Enregistrement effectué lors des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre 2009 à Nantes.

Larry Lessig

Larry Lessig affirme que la loi asphyxie la créativité

31 juillet 2009

La musique assiégée

Concentration des maison de disques, disparition des disquaires, numérisation des supports, précarisation des musiciens, etc. La musique assiégée retrace l’histoire d’une industrie musicale aujourd’hui en pleine crise. En détaillant les conditions actuelles de production et de diffusion, ce livre montre comment une poignée de multinationales a fait main basse sur le secteur tandis que les « supermarchés culturels » étouffaient les points de vente indépendants.
La Sortie d'un bouquin sur l'industrie musicale et qui a le mérite de poser quelques questions.

L’industrie musicale est-elle inéquitable par définition ? Les musiciens sont-ils condamnés à être manipulés par un système financier qui les dépasse ? En s’appuyant sur les pratiques et les idées du commerce équitable, les auteurs donnent des pistes qui dessinent un avenir plus juste pour la musique.

Ce livre est le fruit d'un travail de deux ans, nourri par les réflexions de musiciens, disquaires, producteurs, journalistes, programmateurs, managers… Leurs nombreux commentaires figurent dans le livre.

Vous trouverez sur ce site des informations pratiques sur le livre, une présentation de notre association Jouer Juste et notre actualité

Une conférence de presse avait lieu pour l’occasion le jour-même de la sortie du book dans les locaux de l’Irma, qui s’impliquait ainsi aux côtés des auteurs pour faire avancer les questions d’intérêt général liées à l’équité dans la musique.

24 juillet 2009

De l'insolence à La réalité

Tandis qu'un opérateur publicitaire Israelien joue l'insolence et la provocation gratuite



Les palestiniens eux, montrent la réalité, crue et insurportable !

19 juillet 2009

/!\

AJACCIO — Un touriste de 19 ans a été tué tôt jeudi matin d'une balle en pleine poitrine sur le parking d'une discothèque, à Olmeto Plage (Corse-du-sud) par le videur de l'établissement avec qui il s'était disputé et qui a pris la fuite, a-t-on appris de source judiciaire.

Le jeune homme, M**** M---, originaire de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), a été tué aux alentours de 02H00 sur le parking de la boîte de nuit, le Paradise, par un membre du personnel avec qui il avait eu une altercation, ont indiqué aux enquêteurs les amis de la victime qui ont assisté à la scène.

"L'employé a sorti une arme de gros calibre, l'a posée sur la poitrine du jeune homme et a fait feu une fois ; la balle de 11,43 mm lui a traversé le thorax, il est mort sur le coup", a précisé José Thorel, procureur de la République à Ajaccio.

Selon les premiers éléments de l'enquête, la querelle a éclaté après que le tenancier du Paradise eut demandé au videur de faire sortir un groupe de touristes qui avait amené ses propres bouteilles d'alcool et entendait les boire sur place sans consommer.

L'auteur du coup de feu, qui serait parent avec le propriétaire de la discothèque, a pris la fuite en voiture et est activement recherché, a ajouté le procureur.

Une enquête de flagrance a été ouverte pour meurtre et confiée par le parquet à la section de recherches de la gendarmerie d'Ajaccio.

Le jeune touriste est la 15e personne tuée par arme à feu en Corse depuis le début de l'année.

28 juin 2009

Petite pensée du dimanche

Si Jeanne d'Arc avait eu du diabète, tout Rouen aurait senti le caramel.
[ José Artur ]


Ils me font sourire ceux qui parlent sérieusement de leur avenir. Leur avenir est dans la tombe.
[ Maurice Maeterlinck ]


Il n'y a d'amis, d'épouses, de pères et de frères que dans la patrie. L'exilé partout est seul.
[ Félicité Robert de Lamennais ]



Les gens exigent qu'on leur explique la poésie. Ils ignorent que la poésie est un monde fermé où l'on reçoit très peu et où il arrive même qu'on ne reçoive personne.
[ Jean Cocteau ]

26 juin 2009

Confieso que he vivido

«Je veux vivre dans un pays où il n'y a pas d'excommuniés.
Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette.
Je veux qu'on puisse entrer dans toutes les églises, dans toutes les imprimeries.
Je veux qu'on n'attende plus jamais personne à la porte d'un hôtel de ville pour l'arrêter, pour l'expulser.
Je veux que tous entrent et sortent en souriant de la mairie.
Je ne veux plus que quiconque fuie en gondole, que quiconque soit poursuivi par des motos.
Je veux que l'immense majorité, la seule majorité : tout le monde, puisse parler, lire, écouter, s'épanouir.»

Pablo Neruda

06 juin 2009

Héllépathie

L'Hellépathie n'est pas une maladie orpheline, des millions de personnes sont atteintes par ses symptômes :

Si un café t' empêche de dormir
Si une bière t'envoie directement aux toilettes
Si tout te paraît trop cher
Si n'importe quelle bêtise te met en rogne
Si un léger excès fait monter l'aiguille de ta balance
Si tu arrives à l'âge des métaux (cheveux d' argent, dents en or,
pacemaker en titane)
Si tu fais l'amour presque 3 fois par semaine (presque le lundi, presque
le mercredi, presque le samedi),
Si la viande te fait mal à l' estomac, si le poivre t'irrite et l'ail te
fait régurgiter
Si le sel fait monter ta tension
Si tu demandes au maître d'hôtel une table loin de la musique et des
gens
Si attacher tes lacets te fait mal au dos
Si la télé t'endort
Si tu dois te servir de plusieurs paires de lunettes (de près, de loin,
de soleil)
Si on te donne du Monsieur ou du Madame
Si tu as des douleurs d'origine inconnue
Si tu as un ou plusie urs de ces symptômes, ATTENTION !
C'est sûr, tu souffres d' Hellépathie !

Et oui !
Hellépathie ta jeunesse !

05 juin 2009

6052009083300 PM

Comment terminer dans un poste de police ?

Dans le pays de voltaire, où "Écraser l'infâme" souvent abrégé en "Ecralinf" en tant que signature pouvait poser jadis des problèmes, à l'identique à présent des expressions comme :
Avec des exemples comme ceux là, on sent que la liberté d'expression n'est absolument pas menacée dans ce pays. Non pas menacé. Dire qu'elle est menacée prouverait qu'elle existe encore, non ?

04 juin 2009

IZIA "Let me alone

IZIA "Let me alone" en Live au Nouveau Casino

Pas de doute quand t'as le coup blues, faut se tourner vers Higelin et sa famille. Maintenant la fille reprend le bâton de pèlerin, et bastonne sévère. ça faisait assez longtemps que j'avais pas entendu un son comme celui là. Pourtant entre concert et skeuds, j'en écoutes de la musique. Mais le truc c'est qu'entre ce qu'on veut bien nous faire avaler, j'accroches rarement, et depuis la disparition du rock alternatif, ben je voyais pas trop quoi me mettre sous la dent.
La recette simple et efficace, on reprends les ingrédients du rock 60 - 70, un petite sauce façon rock 90, et vas y go, 1 2 3 !!!. Qui plus est, Izia est belle à croquer, une voie de blueswomen.
Trop bon à se mettre en les oreilles, le CD est prévu pour la semaine prochaine le 8 juin. En attendant, il reste quelques videos éparses et deezer .
Et même si papa était là, en fait rien à foutre, j'adores Jacques, j'écoutes assez peu Arthur, et la grande soeur affective Brigite fontaine n'est jamais loin de la platine.


29 mai 2009

28 mai 2009

600 CBF

Après cinq années d'abstinence totale, j'ai finit par opter par le 600 CBF de chez Honda. Le premier quatre pattes depuis les essais du 600GSXF de chez suze, où la diversion de Yam.
Jusqu'à présent je n'avais tenu le guidon que de bicylindre :
500GPZ, 650SVS, et le mostro à plusieurs occasion, ainsi qu'un ER5, pendant quelques mois.
Le choix qui m'a porté sur cette moto, était déjà la simplicité d'accès du moteur (après cinq années sans rouler, la modestie est une méthode comme un autre de pas se viander), son côté look pseudo-rétro et vrai roadster et Sa robe rouge.
Pour l'instant j'en apprécie la sonorité trés quatres cylindre, bien ronds et grave, la souplesse. Un moto voué à la ballade à rythme tranquille, trés largement justifié par les mesures fiscales actuelles sur nos routes.

Fiche technique

Moteur : 599,9 cm3, 4 temps, refroidi par eau, 4 cylindres en ligne, alésage 65 mm x course 45,2 mm, 2 ACT et 4 soup./cyl., 4 carburateurs diam. 34 mm, 6 vitesses, transmission par chaîne
Puissance 77,5 ch. (57 kW) à 10 500 tr/min, couple 5,8 daNm à 8 000 tr/min

Partie cycle : simple poutre d'acier rectangulaire, fourche télescopique, monoamortisseur AR sans biellettes, freins (option ABS) AV 2 disques diam. 296 mm / étriers 2 pistons - AR disque diam. 240 mm / étrier 1 piston, pneu AV 120/70 x 17 - AR 160/55 x 17

Gabarit : empattement 1 480 mm, chasse 109 mm / angle 26°, hauteur de selle 785 mm (+/- 15 mm), réservoir 19 litres (réserve 3,5 litres), poids à sec (usine) 202 kg / avec les pleins (usine) 219 kg
Performances :
vitesse compteur vitesse réelle régime moteur
90 km/h 84 km/h 4 400 tr/min
130 km/h 123 km/h 6 400 tr/min

Vitesse maxi env. 200 km/h, conso moy. de l'essai 6,9 l./100 km, autonomie moy. avant réserve env. 250 km

24 mai 2009

Un mot muet

L'école francaise

L'école française 1 2 3 4 : la découverte où l'ignorance
un reportage et une investigation de Marie-Monique Robin


Dans les années 1970 et 1980, les dictatures militaires du Cône sud de l’Amérique latine ont férocement réprimé leurs opposants, utilisant à une échelle sans précédent les techniques de la « guerre sale » : rafles indiscriminées, torture systématique, exécutions extrajudiciaires et « disparitions », escadrons de la mort... C’est en enquêtant sur l’organisation transnationale dont s’étaient dotées ces dictatures - le fameux « Plan Condor » - que Marie-Monique Robin a découvert le rôle majeur joué secrètement par des militaires français dans la formation à ces méthodes de leurs homologues latino-américains (et en particulier argentins). Des méthodes expérimentées en Indochine, puis généralisées au cours de la guerre d’Algérie, pendant laquelle des officiers théoriseront le concept de « guerre révolutionnaire ».

Dès la fin des années 1950, les méthodes de la « Bataille d’Alger » sont enseignées à l’École supérieure de guerre de Paris, puis en Argentine, où s’installe une « mission militaire permanente française » constituée d’anciens d’Algérie (elle siègera dans les bureaux de l’état-major argentin jusqu’à la dictature du général Videla). De même, en 1960, des experts français en lutte antisubversive, dont le général Paul Aussaresses, formeront les officiers américains aux techniques de la « guerre moderne », qu’ils appliqueront au Sud-Viêtnam.

Fruit d’une enquête de deux ans, menée en Amérique latine et en Europe, ce livre apporte d’étonnantes révélations, appuyées sur des archives inédites et sur les déclarations exclusives de nombreux anciens généraux - français, américains, argentins, chiliens... Des dessous encore méconnus des guerres françaises en Indochine et en Algérie, jusqu’à la collaboration politique secrète établie par le gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing avec les dictatures de Pinochet et de Videla, ce livre dévoile une page occulte de l’histoire de France, où se croisent aussi des anciens de l’OAS, des fascistes européens ou des « moines soldats » agissant pour le compte de l’organisation intégriste la Cité catholique...

13 mai 2009

Khăw à-phai

Mis en garde vu pour un SMS, une blague douteuses entre potes
En cavale pour une ceinture mal bouclée, elle risque cent jours de tôle,
et plus, vu qu'il s'agit de soustraction à l'autorité judiciaire...
Recharger un portable est passible de peine de prison, ici !
un mp3 téléchargé, même punition !
et juste envoyer un mail, d'ailleurs, tu finis sans emploi

C'est bien sûr sur "Well ! go home !" que je reviens en france
Un mot sans majuscule. Un mot sans majuscule.
Et déjà le désir de repartir, sans même raconter,
le voyage et les anecdotes. De toute façon les raconter
en français, c'est déjà les trahir.
C'est cette langue qui veut ça.
Elle s'est bien transformée, je pensais pas que Saint Ex....
Enfin bref, j'ai vraiment le mal du pays,
pas celui le mal du voyageur, non, le mal de celui qui y retourne
sans l'avoir vraiment désiré.
Iaa kawn

09 mai 2009

La Suzette

Le GPZ ayant connu quelques jours difficile en forêt noire. Son retour en france fut la démonstration qu'un moteur avec un joint de culasse fatigué rendait la réparation plus chére que la moto. Et donc La suzette, alias 650 SVS, prit sa place dans mon box. Ballade en bretagne, en suisse normande, Vexin, Vosges, son bicylindre en V fit merveilles durant 3 ans.
Un vrai petit bonheur d'enchainer les ballades, les virages et les baptemes moto. Les neveux étaient heureux de faire ce bapteme motard, et les niéces ne se sont pas privés ;).

Une communauté de motards très vivantes autour de cette moto, fut une expérience très sympathique. Malheureusement, des graviers dans un virage mirent un terme à la ballade.

Fiche technique

Moteur : 645 cm3, 4 temps, 2 cylindres en V à 90°, alésage 81 mm x course 62,6 mm, refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., 2 carburateurs diam. 39 mm, 6 vitesses, transmission par chaîne
Puissance 70 ch. (51,6 kW) à 9 000 tr/min, couple 6,1 daN.m à 7 400 tr/min

Partie cycle : cadre treillis alu, fourche télescopique diam. 41 mm, mono-amortisseur AR, freins AV 2 disques diam. 290 mm / étriers 2 pistons - AR disque diam. 240 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 120/60 x 17 - AR 160/60 x 17

Gabarit :empattement 1 430 mm, chasse 100 mm / angle 25°, hauteur de selle 805 mm, réservoir 16 litres (réserve 3,5 litres), poids à sec (usine) 165 kg / avec les pleins 185 kg

Performances : vitesse maxi 205 km/h, accélération 400 m DA 12 s, conso moy. de l'essai 7,1 l./100 km

06 mai 2009

Hobbes Léviathan, 2è partie, chapitre 21.

Si le souverain ordonne à un homme, même justement condamné, de se tuer,de se blesser, ou de se mutiler, ou de ne pas résister à ceux qui l'attaquent, ou des'abstenir d'user de nourriture, d'air, de médicaments, ou de quelque autrechose sans laquelle il ne peut vivre, cet homme a cependant la liberté de désobéir.

Thomas Hobbes (1651), Léviathan : troisième partie. Traduction de P. Folliot, 2004

03 mai 2009

500 GPZ


Entre 2001 et 2003, avec cette premiére moto, je suis partis quasiment tout les weekend, sur les routes, en ballade où non. les Vosges et la route des crêtes au dessus de Gérardmer, route napoléon jusqu'à saint Vallier de thiey, la côte bretonne, forêt noire, ont marqué ces années là.
Une petite moto fort sympathique, pour son petit coup de pied au cul, une vivacité à l'ancienne, dû au cadre un peu vieillot et un bicynlindre bien vivant.
Une de ces faiblesses : le joint de culasse, a signé la revente de cette moto au bout de 45000km.


Fiche technique (Moto Station)

Moteur : 498 cm3, 4 temps, 2 cylindres en ligne, alésage 74 mm x course 58 mm, refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., 2 carburateurs diam. 34 mm, 6 vitesses, transmission par chaîne
Puissance 60 ch. (44,1 kW) à 9 800 tr/min, couple 4,6 daN.m à 8 500 tr/min

Partie cycle : cadre double berceau acier de section rectangulaire, fourche télescopique diam. 37 mm, mono-amortisseur AR, freins AV 2 disques diam. 270 mm / étriers 2 pistons - AR disque diam. 230 mm / étrier 1 piston, pneus AV 110/70 x 17 - AR 130/70 x 17

Gabarit : empattement 1 435 mm, chasse 91 mm / angle 27°, hauteur de selle 775 mm, réservoir 18 litres (réserve 2 litres), poids à sec (usine) 179 kg

Performances : vitesse maxi 195 km/h, accélération 400 m DA 13,5 s, conso moy. de l'essai 5,5 l./100 km

27 avril 2009

chiffre positif

Chaque jours 3000 personnes se trouvent sans emploi

19 avril 2009


Les cadavres les salauds vont en enfer
envoyé par Mkeupon

Pris le : 14 mars 2009Lieu : Hérouville-Saint-Clair, Basse-Normandie, France

17 avril 2009

Horace

Horace
Ode IIIe livre :
Exegi momumentum
aere perennuis

16 avril 2009

50% de la population mondiale

Une explication par la lucarne à Blérot, comme dirait Eric Tourlis :
Arte - Vers un crash alimentaire

Animal de compagnie

J'allai titré la photo "humanité"
Finalement je retire
Elle en a plein les pattes.

Estampe japonaise

Généalogie

Un arbre généalogique vite fait, mal fait.

20% de la population mondiale

14 avril 2009

L. 622-1

L. 622-1 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers.
"Toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d'un étranger en France sera punie d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 30 000 Euros."

En 2008, 4300 personnes ont été interpellées pour des faits d'aide illicite à l'entrée et au séjour d'immigrés en situation irrégulière. Nous vous demandons de viser un objectif de 5000 pour l'année 2009.

L'existence de ce délit donne à la police le pouvoir d'interpeller et de placer en garde à vue toute personne apportant un quelconque soutien aux étrangers. Oh, l'affaire sera classé sans suite. Mais au bout de plusieurs heures, pouvant aller jusqu'à 48 heures, ou mieux encore en cas de suspicion de bande organisée : 96 heures, pas d'avocat avant 48 heures.

06 avril 2009

04 avril 2009

Pas de doute


Comme disait Patrick Dewaere, pas de doute, on est bien en france.

02 avril 2009

Strasbourg

Carte postale de Strasbourg du Week-end du 4 au 5 Avril 2009.
La liberté n'est qu'un poème de Paul Eluard.
On légitime l'absurde, la surréaliste oppression,
au nom d'un brassard nauséeux.

25 mars 2009

Carte Postale

Lu dans une BD

Les femmes enceintes accoucheront en prison,
leurs enfants pourront éventuellement être libérés plus tard pour bonne conduite

15 mars 2009

Le couloir et Le printemps

IMG_0102.jpg

IMG_0103.jpg

IMG_0104.jpg


Le printemps fait ses premiers battement d'ailes :
IMG_0105.jpg

IMG_0106.jpg

Alain Bashung

Le pianiste de l'Eden (ROMAN-PHOTOS)

Assieds-toi là
Enlève la poussière
Commande une bière
Au bar
L'paradis c'est là
Pose ton revolver
Après on fera
Un poker

Ne me dis pas
Pourquoi tu es là
Enlève ton couteau
Dans l'dos
L'paradis c'est là
Fais pas cette tête là
Écoute-moi plutôt
Au piano

J'suis l'pianiste du paradis
Vieilles rengaines et mélodies
Tous les jours je joue, je joue
J'suis l'pianiste de l'Eden
Mélodies et vieilles rengaines
Tous les jours je joue, je joue
Les airs qui nous f'saient sur terre
Pleurer des larmes de verre

Mets du rimmel
Lola sur tes cils
Enfile tes bas résille
L'paradis c'est là
On va faire un show
Avec les morceaux
De ta vie

Qu'est-ce que tu crois
Moi quand ça va mal
J'ai ma boule de cristal
Ça jette des étoiles
Et pour le final
Je ferme les yeux et c'est beau

J'suis l'pianiste du paradis
Vieilles rengaines et mélodies
Tous les jours je joue, je joue
J'suis l'pianiste de l'Eden
Mélodies et vieilles rengaines
Tous les jours je joue, je joue
Les airs qui nous f saient sur terre
Pleurer des larmes de verre

14 mars 2009

Comité de soutien Parents et enseignants de l’école maternelle Bidassoa

Les familles immigrées ont des raisons différentes d’être venue en France mais ont en commun de ne pas avoir eu le choix, d’avoir du quitter leur pays pour un avenir possible. C’est le cas de Madame SANGARE, dont le fils est scolarisé dans notre école.

Mme SANGARE est arrivée en France en 2002 et son fils est né en France en 2005.

Nous, parents d’élèves, professeurs, personnels des écoles, citoyens et amis, exprimons notre solidarité et notre soutien et demandons un examen bienveillant du dossier de cette famille afin de régulariser durablement Mme SANGARE.

Pour qu’elle puisse vivre librement et que son fils poursuive sa vie et sa scolarité en France, nous demandons la régularisation de Mme SANGARE.

Soutien

08 mars 2009

l’Appel des appels

http://www.appeldesappels.org/

Nous, professionnels du soin, du travail social, de la justice, de l’éducation, de la recherche, de l’information, de la culture et de tous les secteurs dédiés au bien public, avons décidé de nous constituer en collectif national pour résister à la destruction volontaire et systématique de tout ce qui tisse le lien social.

Réunis sous le nom d’Appel des appels, nous affirmons la nécessité de nous réapproprier une liberté de parole et de pensée bafouée par une société du mépris.

Face à une idéologie oppressive qui promeut le culte de l’argent et la peur de l’autre,
Face à la souffrance sociale que cette idéologie génère,
Face à la multiplication de prétendues réformes aux conséquences désastreuses,
Face au saccage de nos missions et de nos pratiques professionnelles, Face à la promotion du prêt-à-penser et de procédures managériales et sécuritaires,
Face à la désignation à la vindicte collective de citoyens toujours plus nombreux,
Face à l’abandon progressif des plus fragiles parmi nous…

Nous entendons lutter contre toute politique qui liquide les principes de droit et les valeurs de notre démocratie, issus des Lumières et du Conseil National de la Résistance.

Avec tous ceux et celles qui nous rejoignent, nous nous engageons à :

• faire le lien entre toutes les réflexions, les initiatives et les mobilisations dans l’esprit de notre appel et les amplifier ;

• constituer un espace public de vigilance vers lequel remonteront les analyses et propositions de professionnels et de citoyens ;

• relayer, par nos comités locaux, notre site Internet et nos actions une parole qui échappe aux processus de normalisation, afin de promouvoir une éthique citoyenne, fondée sur le respect de la dignité humaine comme des libertés publiques et individuelles ;

• construire, en liaison avec les associations et les partenaires qui le souhaitent, un espace d’analyse des politiques fondées sur le culte de la performance et de la norme dont les corollaires sont la peur, l’exclusion, voire l’élimination ;

• donner le plus grand retentissement à tous ceux qui organisent une résistance responsable et non violente aux politiques en cours ;

• soutenir et multiplier les actions visant à dénoncer et combattre les dispositifs de servitude, les atteintes aux libertés fondamentales et la dénaturation de nos métiers ;

• exiger des instances constituées – partis politiques, syndicats, pouvoirs publics – qu’elles s’opposent, par des réponses adaptées, à la démolition des valeurs pour lesquelles nous nous battons.

Décidés à combattre une idéologie de la norme et de la performance qui exige notre soumission et augure d’une civilisation inique et destructrice de l’humain, nous voulons réinventer une société de libertés, de droits, de justice et d’hospitalité.

Collectif national de l’Appel des appels – 24 février 2009

06 mars 2009

D'humeur teenager

Ma petite réponse imagée à Orane ;)

la fourmilière

La grande fourmilière est atteinte d'une maladie, ni virale, ni bactérienne - la conscience où plutôt son absence. La survie de l'espèce ne peut plus se poursuivre, semble-t-il. Sous ce faux semblant, tous les actes sont permis, jusqu'à la perte de morale, de conscience, du don de soit.

L'égoïsme s'est abattu sur la fourmilière, rendant ses individus inaptes à l'organisation. Le chaos règne, dans une fourmilière sous un état autoritaire, rigide.

La fourmilière n'a plus sa raison d'être, stérile et altérée, son raisonnement est devenu incompatible avec la vie de chacun de ses citoyens, la survie.

Il reste donc à s'éloigner, faire au loin, tenter de rebâtir ce qui fut, se laisser mourir, essayer de réorganiser ce tumulte - Se réveiller où être vaincu.


La grande fourmilière attend une reine,
pour la nouvelle génération.

Je suis D'humeur Teenager

27 février 2009

le 12 février 2009



Les agresseurs sont toujours en fuite.

26 février 2009

Le roman Libertin (Partie IV)

A la cour Roland rencontré, Marianne nommé,
Si en ses yeux, Émeraude incrusté,
A ses longs cheveux bouclés toisaient son crâne,
Je ne peux la décrire que telle fée Morgane

Durant deux ans, ma vie fut
Une catastrophe sentimentale,
Un néant totale et absolue,
Un ours devenu, étais bestiale.

Sans présence féminine, mon cœur
s'était aigris, comme un oignon
épelé. Lorsque Agnès sonna l'heure
et m'arrosa, apparurent les bourgeons.

A Marianne, je ne fus point marié.
Et si d’Agnés, je fus aimé
Entre eux, passa quelques années.

A sa mère fut d’abord présenté,
Et si j’ai son ventre pénétré,
Celui de sa fille, ai fécondé.

Les Chants de Maldoror - Chant I - Strophe 5


J’ai vu, pendant toute ma vie, sans en excepter un seul, les hommes, aux épaules étroites, faire des actes stupides et nombreux, abrutir leurs semblables, et pervertir les âmes par tous les moyens. Ils appellent les motifs de leurs actions : la gloire. En voyant ces spectacles, j’ai voulu rire comme les autres ; mais, cela, étrange imitation, était impossible. J’ai pris un canif dont la lame avait un tranchant acéré, et me suis fendu les chairs aux endroits où se réunissent les lèvres. Un instant je crus mon but atteint. Je regardai dans un miroir cette bouche meurtrie par ma propre volonté ! C’était une erreur ! Le sang qui coulait avec abondance des deux blessures empêchait d’ailleurs de distinguer si c’était là vraiment le rire des autres. Mais, après quelques instants de comparaison, je vis bien que mon rire ne ressemblait pas à celui des humains, c’est-à-dire que je ne riais pas. J’ai vu les hommes, à la tête laide et aux yeux terribles enfoncés dans l’orbite obscur, surpasser la dureté du roc, la rigidité de l’acier fondu, la cruauté du requin, l’insolence de la jeunesse, la fureur insensée des criminels, les trahisons de l’hypocrite, les comédiens les plus extraordinaires, la puissance de caractère des prêtres, et les êtres les plus cachés au dehors, les plus froids des mondes et du ciel ; lasser les moralistes à découvrir leur cœur, et faire retomber sur eux la colère implacable d’en haut. Je les ai vus tous à la fois, tantôt, le poing le plus robuste dirigé vers le ciel, comme celui d’un enfant déjà pervers contre sa mère, probablement excités par quelque esprit de l’enfer, les yeux chargés d’un remords cuisant en même temps que haineux, dans un silence glacial, n’oser émettre les méditations vastes et ingrates que recélait leur sein, tant elles étaient pleines d’injustice et d’horreur, et attrister de compassion le Dieu de miséricorde ; tantôt, à chaque moment du jour, depuis le commencement de l’enfance jusqu’à la fin de la vieillesse, en répandant des anathèmes incroyables, qui n’avaient pas le sens commun, contre tout ce qui respire, contre eux-mêmes et contre la Providence, prostituer les femmes et les enfants, et déshonorer ainsi les parties du corps consacrées à la pudeur. Alors, les mers soulèvent leurs eaux, engloutissent dans leurs abîmes les planches ; les ouragans, les tremblements de terre renversent les maisons ; la peste, les maladies diverses déciment les familles priantes. Mais, les hommes ne s’en aperçoivent pas. Je les ai vus aussi rougissant, pâlissant de honte pour leur conduite sur cette terre ; rarement. Tempêtes, sœurs des ouragans ; firmament bleuâtre, dont je n’admets pas la beauté ; mer hypocrite, image de mon cœur ; terre, au sein mystérieux ; habitants des sphères ; univers entier ; Dieu, qui l’as créé avec magnificence, c’est toi que j’invoque : montre-moi un homme qui soit bon !... Mais, que ta grâce décuple mes forces naturelles ; car, au spectacle de ce monstre, je puis mourir d’étonnement : on meurt à moins.

Cavi.uni

25 février 2009

Au fusil, le bâton rompu

"Au fusil, le bâton rompu
je préférais toujours.
Le fouet, l'homme floué
sont les spectres de la dictature.
Un homme n'est jamais aussi dangereux
que lorsqu'il est à terre.
Il peut devenir fou,
et tuer son geôlier."

Marc

Livre de l'Apocalypse - Chapitre 17

01 L'un des sept anges aux sept coupes vint me parler :« Viens, dit-il,je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui réside au bord des eaux puissantes ;
02 les rois de la terre ont partagé sa prostitution,et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa prostitution. »
03 Il me transporta en esprit au désert.Là, j'ai vu une femme montant une bête écarlate,couverte de noms blasphématoires, qui avait sept têtes et dix cornes.
04 Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate,et chamarrée d'or, de pierreries et de perles ;elle avait à la main un gobelet d'or rempli d'abominations,avec les souillures de sa prostitution.
05 Sur son front un nom était inscrit, mystérieux :« Babylone la grande, mère des prostituées et des abominations de la terre. »
06 Et j'ai vu la femme ivre du sang des saints et de celui des témoins de Jésus.En la voyant,j'ai été saisi d'un étonnement extraordinaire.
07 Et l'ange me dit :« Pourquoi es-tu étonné ?Moi, je vais t'expliquer le mystère de la femme et de la Bête qui la porte,avec ses sept têtes et ses dix cornes.
08 La Bête que tu as vue était,mais elle n'est plus ;elle va monter de l'abîme pour s'en aller à la perdition.Et les habitants de la terre dont le nom n'est pas inscrit depuis la création du monde dans le livre de la vie seront étonnés en voyant la Bête,car elle était, n'est plus, et reparaîtra.
09 Ici, il faut l'intelligence éclairée par la sagesse.Les sept têtes sont sept collines sur lesquelles réside la femme,et ce sont sept rois :
10 cinq sont tombés,un est là actuellement,le dernier n'est pas encore venu,et quand il viendra, il faudra qu'il ne demeure que peu de temps.
11 Et la Bête qui était et qui n'est plus,c'est elle qui occupe la huitième place,mais elle fait partie des sept ;elle s'en va à la perdition.
12 Les dix cornes que tu as vues sont dix rois qui n'ont pas encore régné,mais ils recevront le pouvoir comme rois pendant une heure avec la Bête.
13 Ceux-ci ont tous un dessein unique :donner leur puissance et leur pouvoir à la Bête.
14 Ils feront la guerre à l'Agneau, et l'Agneau les vaincra- car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois - avec ses compagnons appelés, élus et fidèles. »
15 Puis il me dit :« Les eaux que tu as vues,là où réside la prostituée,ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues.
16 Et les dix cornes que tu as vues ainsi que la Bête haïront la prostituée et la laisseront dépouillée et nue ;ils mangeront ses chairs et la brûleront au feu.
17 Car Dieu leur a mis au cœur de réaliser son dessein,de réaliser tous un unique dessein :remettre à la Bête leur pouvoir royal jusqu'à ce que s'accomplissent les paroles de Dieu.
18 La femme que tu as vue,c'est la grande cité qui détient le pouvoir royal sur les rois de la terre. »
HADOPI - Le Net en France : black-out

20 février 2009

Quand la loi redevient celle de la jungle, c'est un honneur que d'être déclaré hors la loi.
[ Hervé Bazin ]

16 février 2009

Je n'ai rien oublié, Monsieur Pauwels

« Il y a cependant de l'authentique dans ce qui pousse étudiants et lycéens à manifester. On ne s'est pas assez avisé de la dégradation de notre environnement culturel dans les années 1980. Ces jeunes avaient entre 8 et 14 ans en 1981. Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats de Coluche et Renaud nourris de soupe infra idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de "touche pas à mon pote", et, somme toute, les produits de la culture Lang. Ils ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n'être rien, mais tous ensemble, pour n'aller nulle part. Leur rêve est un monde indifférencié où végéter tièdement. Ils sont ivres d'une générosité au degré zéro, qui ressemble à de l'amour mais se retourne contre tout exemple ou projet d'ordre. L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l'effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse. Ce retour au réel leur est scandale. Ils ont peur de manquer de mœurs avachies. Voilà tout leur sentiment révolutionnaire. C'est une jeunesse atteinte d'un sida mental. Elle a perdu ses immunités naturelles ; tous les virus décomposants l'atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore. Il aura suffi de cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. N'ayant pas a courtiser les minus, osons dire que c'est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre. »
Louis Pauwels, "Le Monome des zombies", éditorial du Figaro Magazine, 6 décembre 1986.

14 février 2009

Dieu est mort !

"Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consolerons-nous, nous, meurtriers entre les meurtriers ! Ce que le monde a possédé de plus sacré et de plus puissant jusqu'à ce jour a saigné sous notre couteau; qui nous nettoiera de ce sang ? Quelle eau pourrait nous en laver? Quelles expiations, quel jeu sacré seront nous forcés d'inventer ? La grandeur de cet acte est trop grande pour nous. Ne faut-il pas devenir Dieu nous-mêmes pour, simplement, avoir l'air dignes d'elle ? Il n'y a jamais eu d'action plus grandiose, et, quels qu'ils soient, ceux qui pourraient naître après nous appartiendront, à cause d'elle, à une histoire plus haute, que jusqu'ici, ne fut aucune histoire !
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir)

11 février 2009

C'était le bon temps

La Fontaine

Qu'un ami véritable est une douce chose ! - Il cherche vos besoins au fond de votre cœur; - Il vous épargne la pudeur de les lui découvrir vous-même.
[ La Fontaine ]

07 février 2009

L’axiome de la vie

L’axiome de la vie
est mis en pratique.
Et las et là, il faut calculer
le nombre de jours qui s’évanouit
sur le calendrier de l’absence

Attention, Minuit gardé sous
couvre-feu. La nuit dévêtue se
garde bien de se dévoiler aux intrus, ses inconnus…

Attendris devant la moindre
parcelle d’Homme même distendue
ou fragmentée. Nous lâchons un
dernier regard ; s’il en
existe encore un.

Amoindries par la faim, le courage
la raison et la cupidité,
les tombes s’ouvrent tout de même à nous.

Zèbres écartelés sur le nuage de la
mort ; Je lèches la dernière grotte
Humide et cicatrisée de la naissance,
l’érotisme fécond s’enorgueillit
d’un tel acte inutile
Incompétent.
Je caresse parfois l’espoir d’ouvrir
une autre porte, celle oubliée,
celle en plein jour, celle sous
nos yeux, mais qu’on ne voit pas.
Je lâcherais un dernier soupir
pour prononcer la femme
qui aurait dû m’aimer, même
dans sa totale ignorance.
Son nom m’est inconnu.

Brancardier un verre s’il vous plaît
Un vers également, qu’il puisse
ronger mes moindres illusions.

Ainsi accabler, attabler, presque mort,
l'Otage s'épaississait
au moindre coup de tonnerre,
il endurait dans sa geôle
liquide et mouvante, les
trajectoires du Néant.

04 février 2009



Pour Xavier qui désespère , je suis sûre qu'il appréciera ces 3 morceaux de 12 cordes par Steve Ray Vaughan.
Pour les lecteurs qui passent ici et qui se demandent qu'est ce qui passe ici, l'ambiance, tout ça, et qui n'auront pas de réponse , juste le plaisir d'un bon morceau de musique en guise d'intermède. Celui ci pouvant durer longtemps, tout dépend de possibilités de temps libre, que notre vie un peu malmenée nous laissera.

Nos proches seront toujours plus important que ce blog.

03 février 2009

Exil - Victor HUGO


Si je pouvais voir, ô patrie,
Tes amandiers et tes lilas,
Et fouler ton herbe fleurie,
Hélas !

Si je pouvais, - mais, ô mon père,
O ma mère, je ne peux pas, -
Prendre pour chevet votre pierre,
Hélas !

Dans le froid cercueil qui vous gêne,
Si je pouvais vous parler bas,
Mon frère Abel, mon frère Eugène,
Hélas !

Si je pouvais, ô ma colombe,
Et toi, mère, qui t'envolas,
M'agenouiller sur votre tombe,
Hélas !

Oh ! vers l'étoile solitaire,
Comme je lèverais les bras !
Comme je baiserais la terre,
Hélas !

Loin de vous, ô morts que je pleure,
Des flots noirs j'écoute le glas ;
Je voudrais fuir, mais je demeure,
Hélas !

Pourtant le sort, caché dans l'ombre,
Se trompe si, comptant mes pas,
Il croit que le vieux marcheur sombre
Est las.




Il ne me reste hélas que les mots de ce cher Victor.

28 janvier 2009

23 janvier 2009

Les français sont des sauvages

Bienvenue dans ce merveilleux pays, où le lynchage médiatique est à présent dépassé par le lynchage des personnes. Amis touristes, sachez qu'en venant en France, vous venez dans un pays de sauvages, où les indigènes pratiquent la délation, écrivent des lettres anonymes, et la justice laisse une personnes en prison malgré que le témoin soit jugés et condamnés pour "dénonciation calomnieuses".
Amis étrangers, passez votre chemin, ce pays est devenu fou !

L'ensemble des trains sont arrêtés vendredi soir vers 19 h 30 gare Saint-Lazare et plusieurs milliers de voyageurs bloqués à cause d'un "accident de personne". Quelqu'un "s'est jeté sur une voie, perturbant la circulation, et des passagers de plusieurs trains impatients sont descendus en pleine voie, bloquant entièrement le trafic", détaille un porte-parole de la SNCF. "L'ensemble des trains sont bloqués dans la gare Saint-Lazare."

Les voyageurs s'en prennent aux agents de la SNCF

Des voyageurs exaspérés n'ont pas hésité à encercler un local d'accueil dans lequel se sont réfugiés les agents de la SNCF pour échapper à la colère des usagers, qui ont brisé deux vitres de ce local et craché sur les autres, a constaté un journaliste de l'AFP. Des policiers ont dû se positionner autour du local pour protéger les agents de la SNCF de la colère de la foule.

22 janvier 2009

Mattrach la foule



Aller un petit morceau pour tous les deux : Emportez par la foule version mattrach.
Pour vous remonter le moral, et n'hesitez pas à faire un petit tour sur le site de l'asticot ;)
ça vous refilera la pêche

21 janvier 2009

Il n'a pas souffert!

Par la fenêtre, une ligne blanche discontinue s'allongeait sur la toile noire. Sur le bord, un débordement et une grande surface rouge se profilaient. Encore derrière, une clôture en fer forgé, d'où montaient, vers les cieux, des pointes acérées, s'étendait.
Au fond du jardin, entouré par des massifs de fleurs aux nombreux coloris, se dessinait une maison bourgeoise. Aux volets clos se suspendaient, en l'air, des fleurs blanches. Malgré toutes ces couleurs, une atmosphère macabre s'élevait, telle une mauvaise herbe.
Ce spectacle était caché par des petits rideaux rose pâle, en torsades avec des plis et replis, qui s'élevaient vers les nuages blanchâtres du plafond. Accroché au-dessus de la porte, se suspendaient un petit crucifix et un brin d'Olivier. Au-dessus de l'armoire en bois, étaient disposés différentes statues de vierge blanche. Sur le lit d'un même bois, là où mes yeux ne pouvaient s'égarer, se trouvait un habit bleu. Le costume trois pièces était disposé tout droit, fraîchement repassé. Il en sortait des chaussettes marines, des mains jaunies, plissées, ridées d'avoir trop travaillé, d'avoir trop souvent aidé, sans rien recevoir en échange.
Les cheveux fraîchement peignés se déroulaient sur la nuque, la bouche. Un air calme se déposait sur ce visage, cet homme dormant dans sa demeure. Au pied du lit se trouvait debout les proches et sa femme. Les yeux rougis, des gouttes de pleurs s'en échappaient et s'écrasaient sur ses lèvres rosies. La tristesse s'évaporait de cet endroit.
"Mais il n'avait pas souffert!"

19 janvier 2009

Prestidigitation

La Rose

La rose étoilée de ton clope
a échoué dans le cendrier
La rose étoilée de ton clope
s'est éteinte dans sa cendre
La rose étoilée de ton clope
était accrochée à tes lèvres
La rose étoilée de ton clope
a échoué dans le cendrier
La rose étoilée de ton clope
brûlait, et s'endormait...
C'était un Havre de douceur...

16 janvier 2009

Si vous n'avez pas reconnu le coupable, sachez qu'il s'agit de Mannara .

LETTRE DE BENJAMIN ROSOUX

Les sites de soutien, organisation de concert
exemple parmi tant d'autre

Samedi 24 janvier 2009

Manifestation a 15h a Barbes !
Avec L Echo Ralleur et L Arme du Chahut.

L'EUROPEEN - 5 rue Biot - 75017 Paris - Metro "Place de Clichy".
19h
Spoke Orchestra, Bams, Dgiz, Arthur Ribo, Fantazio, Benjamin Colin, Surnatural Orchestra, Trio Boutin, Les Remouleurs, D de Kabal, Rodolphe Burger.

GALERIE IMPAIRE - 42 rue de Lancry - 75010 Paris - Metro "Jacques Bonsergent".
18h
Dan Charles Dahan (electro-acoustique) + Martin Bakero (poesie).
Salut a tous,

C est apres trois semaines de decompression et un temps de reflexion, de lecture intensive de tout ce qui s est dit sur cette affaire pendant que nous etions au trou, que j entame l ecriture de cette lettre.
Je suis sorti de Fresnes voila un peu plus de trois semaines maintenant, un peu deboussole. Je ne m attendais plus a etre libere aussi vite devant ce qui semblait etre un traquenard si bien orchestre.
Retrouver l air du dehors et l horizon du monde ont bien sur ete un grand soulagement, on s habitue si vite a voir son existence bornee par des murs et des grilles, qu il semble que ca fait des siecles quand bien meme ca ne fait au fond que 2 ou 3 semaines. Je remercie du fond du coeur tous ceux qui se sont demenes pour nous sortir de la. Je suis sur que malgre tout l arbitraire qui entoure les decisions de justice, cette pression nourrie par les comites, les parents, amis et tous ceux qui ont senti a raison que cette affaire les concernait au plus pres a eu un effet consequent. J aurais aime pouvoir le faire d une seule voix avec mes camarades co-inculpes mais comme vous le savez il nous est interdit de rentrer en contact d une quelconque maniere sous peine notamment de retourner en prison.

Mais je suis hante d une certitude : cette liberation releve d une «chance» inesperee, chance qui remonte a loin, celle d une part d etre ne blanc, d avoir eu l opportunite d etre diplome, d avoir des parents et des amis issus de cercles «privilégies» dont la mobilisation a sans nul doute plus de chance d etre entendue que si j etais ne ailleurs et dans un autre milieu. Je suis hante bien sur par le fait que deux de mes amis et camarades soient toujours incarceres pour des motifs aussi rocambolesques, mais aussi par la pensee que des centaines d autres personnes croisees notamment au cours de ma courte detention n ont jamais eu cette «chance» et pour cause. Les prisons francaises ont englouti au cours des dernieres annees toute une frange de la jeunesse de ce pays, cette frange jugee inassimilable, sans cesse harcelee, toujours «deja condamnee» et qui refuse toujours de rentrer dans les rangs etouffoirs de cette societe. Un fait saute aux yeux quand on frequente les cours de prison, une tres claire majorite de detenus est composee par des jeunes des quartiers populaires, dont certains ont ete abonnes aux sejours en prison. On remarque aussi le nombre effarant de personnes detenues, pour des periodes souvent tres longues, sous le regime de la detention provisoire, regime dit «exceptionnel». 6 mois, 9 mois, 1 an, 2 ans, 3 ans, sans proces et bien souvent sans preuve tangible. C est qu il est sans doute plus complique d avoir des 'temoignages de moralite', des garanties de representation recevables quant on vient de Villiers-le-Bel, Aubervilliers ou Bagneux, quand vos parents sont consideres comme etrangers, qu ils ne maitrisent pas la langue des magistrats et des media ou quand ils ne justifient pas d une activité professionnelle stable et surtout reconnue.

Pas de miserabilisme toutefois, la solidarite se forge aussi derriere les murs des prisons, la politique penale de ce gouvernement est en train de fabriquer une bombe a retardement. Plus on bourrera jusqu a la gueule les geoles de ce pays, plus des destins vont s y croiser et dresser des ponts entre tous ces milieux si savamment separes a l exterieur. Le rapprochement entre les traitements politiques, policiers et mediatiques (cette triade tend a devenir une expression consacree, peut etre faudrait-il penser a les fusionner officiellement !), de l affaire de Tarnac et celle de Villiers-Le-Bel l annee derniere est pertinente a plus d un titre...
Novembre 2005 (Clichy sous Bois), CPE, election presidentielle, Villiers-le-Bel, LRU, ... deux parties de la jeunesse que tout a priori oppose, nourrissent conjointement la paranoia du pouvoir.
La reponse ne se fait pas attendre et prend les meme traits. D un cote «lutte contre le regne des bandes» pour justifier la repression dans les quartiers apres les emeutes, de l autre, fabrication de toutes pieces d une «mouvance anarcho-autonome», de «groupuscules d ultra-gauche», comme repoussoirs a la revolte diffuse qui essaime au fil des mouvements de la jeunesse etudiante ou «precaire». Dans les deux cas, une politique de communication de longue haleine pour dessiner les contours de «l ennemi interieur», qui debouche bruyamment sur des operations coup de poing sur-mediatisees. Demonstrations de force demesurees, curees mediatiques, embastillements purs et simples. Faut-il le rappeler, outre les inculpes et incarceres multiples de novembre 2005, cinq personnes sont toujours incarcerees apres le coup de filet de Villiers-le-Bel et attendent un proces qui ne vient pas, faute de preuves. Aujourd hui c est notre tour, mais la chasse aux dits «anarcho-autonomes» est ouverte depuis plus d un an, six personnes au moins ont deja ete interpellees et entendues devant les juridictions anti-terroristes depuis decembre 2007 pour des faits ou des suspicions qui n avaient jamais releve d un tel regime juridique jusque la. L etau se resserre et tous les coups semblent desormais permis. Il a deja ete developpe largement dans les communiques des comites de soutien a quel point le recours aux outils de l anti-terrorisme represente un glissement significatif des procedes de gouvernement et de la «gestion» de la contestation. Des scenarii deja vus dans plusieurs pays au cours des dernieres annees (USA, Royaume-Uni, Allemagne, Italie...) debarquent avec fracas en France et signent l entree dans un regime ou l exception devient la regle. Ces procedures n ont la plupart du temps rien a voir avec le «terrorisme» et ce quelle que soit la definition qu on en donne, elle repondent a la logique millenaire de «en reprimer un pour en apeurer cent». En d autres temps on en aurait pendu «quelques-uns» a l entree de la ville, pour l exemple.

Dans notre cas, il est tres vite apparu que «l affaire des sabotages de la SNCF» n etait qu un pretexte opportun pour deployer au grand jour une operation de communication et de «neutralisation preventive» prevue de longue date (depuis l arrivee de MAM au ministere de l interieur). La rapidite de la mise en branle de «l'operation Taiga» et l absence quasi totale d elements materiels au dossier, meme apres les perquisitions et les interrogatoires croises, devoile tres vite a qui n est pas occupe a hurler avec les loups, la grossierete du montage policier. Il aura pourtant ete fait de severes efforts d assaisonnement de cette histoire un peu fadasse, un «groupuscule en rupture de ban et s adonnant a la clandestinite», un «chef inconteste», son «bras droit», ses «lieutenants», des «relations amicales» ménagees dans le village par «pure strategie». Mais rien n y fait les gens croient definitivement et heureusement plus «a ce qu ils vivent qu a ce qu ils voient a la tele».

Une fois repondu pour chacun a la question de sa participation ou non aux «actes de degradation» sur les catenaires de la SNCF, reste cet immense gloubi-boulga qu est l accusation de «association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste». C est d ailleurs le seul chef d accusation qui pese sur la plupart des inculpes dont moi-meme.
Ce chef d inculpation repose sur un faisceau d informations et d hypotheses disparates, reunies par les services de renseignement, mais que seule une prose policiere pour le moins imaginative permet d articuler entre elles d une maniere aussi unilaterale. Les liens d amitie, politiques chacun a leur maniere, deviennent sans l ombre d un doute des affiliations organisationnelles voire hierarchiques. On fait d une serie de rencontres, de la participation de quelques uns a des manifestations, de la presence de certains autres relevee au cours des mouvements sociaux qui ont emaille les dernieres annees, les presages de la raison d etre strictement 'politique' (au sens le plus classique et plat du terme) d un «groupe» identifiable et isolable comme «cellule» (cancereuse ?). Cela est une contre verite absolue et determine un certain nombre de contre-sens vis a vis de ce dont nous avons ete diversement porteurs au fil des annees. Le delit «d association» permet d englober d un seul coup l entierete de l existence des personnes visees et tout peut y devenir un element a charge : lectures, langues parlees, savoir-faire, relations a l etranger, mobilite, absence de telephone portable, rupture avec son 'plan de carriere' ou avec son extraction sociale, vie amoureuse et j en passe.
L utilisation de ces outils «antiterroristes» n est finalement rien d autre que l indice de l agressivite propre a tout pouvoir qui se sait de toutes parts menace. Il ne s agit pas tant de s en indigner. Il s agit en tout cas de ne pas, ou plus, etre dupe de cette operation de police politique. Elle n est que la tentative, des tenants du pouvoir, de communiquer au «corps social» leur propre paranoia, qui, elle, n est peut etre pas totalement sans fondement. On parle beaucoup autour de cette affaire de l essai intitule «L insurrection qui vient» et tout le monde y va de son hypothese pour dire QUI est derriere cette signature qu est le «comite invisible».

Cette question n est interessante que d un point de vue strictement policier. Le choix editorial d anonymat qui a ete fait doit etre entendu, a mon avis, non comme une particuliere paranoia des auteurs (meme si elle se trouverait aujourd hui cent fois justifiee) mais par l attachement a une parole essentiellement collective. Non pas la parole d un collectif d auteurs qu on pourrait denombrer, mais une parole qui s est forgee dans les aleas d un mouvement ou la pensee ne saurait plus etre attribuee a tel ou tel en tant qu auteur. Ce livre suscite beaucoup de desaccords, voire de reprobation y compris parmi nous qui avons pourtant fait l effort de le lire et le comprendre. Il me semble que c est l objet meme de l ecriture politique : mettre ce qui demande a etre debattu sans delai au centre, le rendre incontournable, quitte a etre cru et sans nuance. Tous ceux qui, par ailleurs, pretendent savoir QUI est l auteur de ce livre mentent purement et simplement ou prennent leur hypothese pour la realite.

Les «lectures» recentes de ce livre, notamment celle de la police et de quelques criminologues de salon posent a beaucoup la question de la «radicalite». Cette «radicalite» nous est renvoyee a nous comme trait d identite, voir comme chef d inculpation qui ne dit pas son nom. Je ne me sens pas particulierement radical, au sens d etre pret a accorder les constats, les pensees et les actes (ce que plus personne ne fait malheureusement et depuis longtemps). Par contre la situation est radicale et l est de plus en plus. Elle determine des mouvements de radicalisation diffus, qui ne doivent rien a quelque groupuscule que ce soit. Chaque jour dans mon activite d epicier notamment ou quand je sers au bistrot, ou bien encore quand j etais en prison, je discute, j ecoute ce qui se dit, se pense, se ressent, et je me sens parfois bien modere face a la colere qui monte un peu partout. Ce gouvernement a sans doute raison d avoir peur que la situation sociale lui echappe, mais nous ne servirons pas sa campagne de terreur preventive, car le vent tourne deja. Il vient de Mediterranee.

Il y aurait encore beaucoup de choses a dire, de doutes a lever, de manipulations a dejouer, mais tout ca ne fait que commencer. Ainsi ma position est en phase avec celle des comites de soutien qui fleurissent un peu partout : abandon des charges de «entreprise terroriste» et «d association de malfaiteurs», liberation immediate de Julien et Yldune et de tous ceux et celles qui sont incarceres a ce titre, pour commencer...

Viendra le moment ou on devra bien nous rendre des comptes pour le prejudice enorme qu on nous a fait subir, a nous, a Tarnac, mais aussi pour ce qui n est qu une provocation supplementaire a l encontre de tout ce qui ne se resigne pas au desastre en cours.

Benjamin, epicier-terroriste.

08 janvier 2009

Le petit nicolas

Et puis, Basta !
Nicolas Sarkozy a sauvé Alsthom, Arcelor Gandrange et il a libéré Ingrid Betancourt.
- Nicolas Sarkozy peut encercler ses ennemis. Tout seul.
- Quand Nicolas Sarkozy pisse face au vent, le vent change de direction.
- Nicolas Sarkozy peut claquer une porte fermée...
- Nicolas Sarkozy a déjà compté jusqu'à l'infini. Deux fois.
- Certaines personnes portent un pyjama Superman. Superman porte un pyjama Nicolas Sarkozy.
- Jésus Christ est né en 1955 avant Nicolas Sarkozy.
- Nicolas Sarkozy ne porte pas de montre. Il décide de l'heure qu'il est.
- Nicolas Sarkozy peut diviser par zéro.
- Dieu a dit : que la lumière soit ! Et Nicolas Sarkozy répondit : On dit s'il vous plaît.
- La seule chose qui arrive à la cheville de Nicolas Sarkozy... c'est sa chaussette.
- Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande à Nicolas Sarkozy.
- Nicolas Sarkozy fait pleurer les oignons.
- Les Suisses ne sont pas neutres, ils attendent de savoir de quel coté Nicolas Sarkozy se situe.
- Pour certains hommes le testicule gauche est plus lourd que le testicule droit. Chez Nicolas Sarkozy,chaque testicule est plus lourd que l'autre.
- Nicolas Sarkozy sait parler le braille.
- Il n'y a pas de théorie de l'évolution. Juste une liste d'espèces que Nicolas Sarkozy autorise à survivre.
- Nicolas Sarkozy et Superman ont fait un bras de fer, le perdant devait mettre son slip par dessus son pantalon.
-Nicolas Sarkozy a un jour avalé un paquet entier de somnifères. Il a cligné des yeux.
- Nicolas Sarkozy mesure son pouls sur l'échelle de Richter.
- Nicolas Sarkozy connaît la dernière décimale de Pi.
- Nicolas Sarkozy peut taguer le mur du son
- Quand la tartine de Nicolas Sarkozy tombe, la confiture change de côté.
- Dieu voulait créer l'univers en 10 jours. Nicolas Sarkozy lui en a donné 6.
- Nicolas Sarkozy est capable de laisser un message avant le bip sonore.
- Une larme de Nicolas Sarkozy peut guérir du cancer, malheureusement Nicolas Sarkozy ne pleure pas.
- Quand Nicolas Sarkozy passe devant un miroir, il n'y a pas de reflet : il n'y a qu'un seul Nicolas Sarkozy.
- Si Nicolas Sarkozy dort avec une lampe allumée, ce n'est pas parce qu'il a peur du noir mais parce que le noir a peur de lui.
- Le calendrier de Nicolas Sarkozy passe du 31 mars au 2 avril. ... Personne ne fait de blague à Nicolas Sarkozy.

Ne l'oubliez jamais