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27 mars 2015

Exprimer une opinion

Est il possible d'utiliser des figures de style telle que que
  • L'oxymore
  • L'antithèse
  • L'ironie
  • L’antiphrase

Pour exprimer une opinion sans se retrouver dans une situation ou on risque une "plainte pour incitation" ou "plainte pour apologie" en 2015 et en France ? J'en doutes de plus en plus. Il nous est donné par rhétorique une liberté totale de l'expression permettant d'exprimer l'inverse de notre propre opinion en utilisant des méthodes dont le moyen est de choquer, dans le but de faire réfléchir. 
Ces techniques de réflexion sont-elles compatible avec un monde social lisse qui cherche absolument à arrondir les angles à tout prix ?
Tout comme "il est possible de rire de tout, mais pas avec tout le monde", il est de plus en nécessaire de prendre conscience  qu' il est possible d'exprimer une opinion, mais pas avec tout le monde., excluant ainsi de la sphère du public, les opinions personnels. Rien que cette idée signe la mort de la liberté d'expression, de la rhétorique. Il n'y aura pas fleurs sur leurs tombes, personne n'étant venu à l'enterrement.

En cet instant, je me sens à la fois Grolandaise, Punk et Dada, et je dis Au revoir à une amie que j'appréciais. Un jours peut être reviendra-t-elle nous voir, l'eau aura passer sous les ponts, des corps aussi peut être, à ne pas en douter.

13 décembre 2011


Provisoire où non, j'y met le point final.
[A Suivre...]

06 décembre 2009

Paris, capitale européenne de l'ennui

LE MONDE | 30.11.09 | 15h22 • Mis à jour le 30.11.09 | 17h48

A l'exception du Showcase, sous le pont de l'Alma, Paris a vu ses grandes discothèques fermées depuis dix ans. Le Palace est devenu un théâtre, les Bains-Douches sont victimes d'un conflit entre propriétaire et locataire, la Loco sera bientôt transformée en restaurant par le Moulin-Rouge.

22 novembre 2009

dur dur

La petite dame qui cuisinait les crumble sur france inter est décédée. dur dur!

Kriss, de son vrai nom Corinne Gorse, voix emblématique de France Inter et de FIP, "est décédée ce matin à la suite d'une longue maladie", a annoncé France Inter jeudi 19 novembre.

Née en 1948, Kriss avait débuté sa carrière dès 20 ans à France Inter, à "L'Oreille en coin", une émission satirique. Au début des années 1970, elle participe au lancement de France Inter Paris, qui devient FIP, une radio innovante pour l'époque, essentiellement composée de musique, d'informations et de flashes sur la circulation dans Paris.

Elle a ensuite animé plusieurs émissions sur France Inter, dont "Roue libre" (1996-1999) et "Portraits sensibles" (2000-2004), qui lui donnèrent "une notoriété dans l'art de l'interview humaniste et insolite", déclare France Inter dans un communiqué. Depuis 2005, elle animait "Kriss Crumble" le dimanche, une émission faite de reportages, montages, sketches ou interviews intimes.

08 novembre 2009

06 juin 2009

Héllépathie

L'Hellépathie n'est pas une maladie orpheline, des millions de personnes sont atteintes par ses symptômes :

Si un café t' empêche de dormir
Si une bière t'envoie directement aux toilettes
Si tout te paraît trop cher
Si n'importe quelle bêtise te met en rogne
Si un léger excès fait monter l'aiguille de ta balance
Si tu arrives à l'âge des métaux (cheveux d' argent, dents en or,
pacemaker en titane)
Si tu fais l'amour presque 3 fois par semaine (presque le lundi, presque
le mercredi, presque le samedi),
Si la viande te fait mal à l' estomac, si le poivre t'irrite et l'ail te
fait régurgiter
Si le sel fait monter ta tension
Si tu demandes au maître d'hôtel une table loin de la musique et des
gens
Si attacher tes lacets te fait mal au dos
Si la télé t'endort
Si tu dois te servir de plusieurs paires de lunettes (de près, de loin,
de soleil)
Si on te donne du Monsieur ou du Madame
Si tu as des douleurs d'origine inconnue
Si tu as un ou plusie urs de ces symptômes, ATTENTION !
C'est sûr, tu souffres d' Hellépathie !

Et oui !
Hellépathie ta jeunesse !

14 mars 2009

Comité de soutien Parents et enseignants de l’école maternelle Bidassoa

Les familles immigrées ont des raisons différentes d’être venue en France mais ont en commun de ne pas avoir eu le choix, d’avoir du quitter leur pays pour un avenir possible. C’est le cas de Madame SANGARE, dont le fils est scolarisé dans notre école.

Mme SANGARE est arrivée en France en 2002 et son fils est né en France en 2005.

Nous, parents d’élèves, professeurs, personnels des écoles, citoyens et amis, exprimons notre solidarité et notre soutien et demandons un examen bienveillant du dossier de cette famille afin de régulariser durablement Mme SANGARE.

Pour qu’elle puisse vivre librement et que son fils poursuive sa vie et sa scolarité en France, nous demandons la régularisation de Mme SANGARE.

Soutien

04 février 2009



Pour Xavier qui désespère , je suis sûre qu'il appréciera ces 3 morceaux de 12 cordes par Steve Ray Vaughan.
Pour les lecteurs qui passent ici et qui se demandent qu'est ce qui passe ici, l'ambiance, tout ça, et qui n'auront pas de réponse , juste le plaisir d'un bon morceau de musique en guise d'intermède. Celui ci pouvant durer longtemps, tout dépend de possibilités de temps libre, que notre vie un peu malmenée nous laissera.

Nos proches seront toujours plus important que ce blog.

19 décembre 2008

Paris le 30 décembre 2007


Jeanne Moreau, lettre au ministre Hortefeux
envoyé par Socialistes

Monsieur le Ministre Hortefeux

Il fait froid. C'est l'hiver. j'ai honte de ce froid, de cet hiver que vous vous acharnez à prolonger jusqu'à la vilenie. Cela fait plus d'un an que, jour après jour, ce froid et cet hiver envahissent les villes et les campagnes de notre pays autrefois pays d'espoir et de vie.

C'est en ma qualité de citoyenne française plus que jamais attachée à la Liberté, l'Egalité, la Fraternité que j'ai le devoir de vous rappeler que vous n'avez pas, Monsieur le Ministre, le droit de vie ou de mort sur des hommes, des femmes ou des enfants qui travaillent, vivent, étudient, ici, en France pays aujourd'hui déshonoré.
Ma honte et notre déshonneur, dont vous êtes l'un des grands responsables, deviennent plus profonds quand je me souviens de souvient de ce moment fraternel sur un quai de Marseille après la guerre en Algérie. Je me rendais dans ce pays. Nous faisions file pour embarquer sur El Djezzaïr. Devant moi, un travailleur algérien revenait passer ses vacances au pays. Il s'est retourné vers moi, a ouvert ses bras et m'a dit:
- Soyez la bienvenue en Algérie!

Monsieur le Ministre, la honte est une affaire de cœur, le déshonneur une affaire civile. Je pense à ce monsieur algérien et j'ai honte. J'ai honte aussi pour vous qui refusez à son fils ou à sa fille le droit d'être mon voisin ou ma voisine. Vous déshonorez à coup de furtives lois minables le sens de la République et de ma civilité."

Paris le 30 décembre 2007 (enregistrement avril 2008)


15 décembre 2008

Ma fille, je ne sais pas qui est ton pére


TETES RAIDES et JEANNE CHERAL SANS TITRE
Têtes Raides (Les) - Sans Titre

Ma fille
Je n'sais pas qui est ton père
C'est peut-être
Un vaurien commissaire
Ou pianiste
Ma fille
Cette nuit-là
Quand il m'a pris
Dans ses bras
C'est dans tes yeux
Ca se voit
Son regard et sa voix
Tous ces garçons
C'était toi
C'est tes cheveux
Son corps
C'est tes doigts
Ma fille
Cette nuit-là
Je voulus vivre à Java
Pour un ongle de frisson
Pousse une plaie sur l'horizon
C'est dans ta peau à jamais
Insouciante j'allais
Ne me demande pas qui c'est
Sans se parler
On s'est quitté
Ma fille
Je n'sais pas qui est ton père
C'est peut-être
Un vaurien commissaire
Ou pianiste
Ma fille
Cette nuit-là
Quand il m'a pris
Dans ses bras
Mais il est tard ce soir
A la gare St-Lazare

14 décembre 2008

05 décembre 2008

Un peu de couleur

Aller les gars, un peu de couleur pour avoir le moral, ici il est treize heures ;) Pour les autres news, faites un tour dans vos boîtes mail ;)
Bises

24 novembre 2008

11 novembre 2008

Poéte et dissident

Poéte, bloggueur, et dissident trois bonnes raisons de finir en prison

Un célèbre blogueur birman, Nay Phone Latt, l'une des figures de la "rébellion safran" qui a opposé, fin septembre 2007, la junte birmane à un mouvement populaire mené par des moines bouddhistes, a été condamné à vingt ans de réclusion dans la prison d'Insein, a annoncé, mardi 11 novembre, un porte-parole de l'opposition.

Nyan Win, 28 ans, qui bloguait sous le pseudo Nay Phone Latt, est l'un des jeunes cracks birmans de l'informatique qui ont contribué à informer le monde, via Internet, lors des grandes manifestations contre la junte militaire. Il avait été arrêté dans un cybercafé de Rangoun le 29 janvier. Lié à la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de l'opposante Aung San Suu Kyi, il a été condamné à cette lourde peine, lundi, aux côtés de quatre membres de la LND.

POÈME CRYPTÉ

Nay Phone Latt avait été arrêté après avoir déjoué les contrôles sévères imposés par le régime militaire sur Internet. Son blog était écrit en langue birmane et dans le style d'une nouvelle. Il l'utilisait comme un forum de discussions sur les difficultés de la vie quotidienne en Birmanie, notamment les coupures d'électricité et la hausse des prix. Lors de la répression brutale de septembre 2007, il était parvenu avec d'autres blogueurs à diffuser des témoignages vivants et des photos chocs sur la contestation avant que le principal accès à Internet soit coupé.

Par ailleurs, le poète birman Saw Wai a été condamné par la même juge à deux ans de prison pour avoir publié un poème de la Saint-Valentin contenant un message codé critiquant le chef de la junte. Le poème intitulé "14 février" a été publié dans l'hebdomadaire populaire Achit Journal (Love Journal). Lus verticalement, les premiers mots de ce poème en birman forment la phrase "Le généralissime Than Shwe est fou de pouvoir". Connu pour ses poèmes romantiques, Saw Wai a été arrêté le 22 janvier 2008 par des militaires, au lendemain de la publication du poème.

2 000 PRISONNIERS POLITIQUES

L'organisation Reporters sans frontières et la Burma Media Association se sont déclarées "révoltées" par ce "verdict écœurant", "qui vise à effrayer tous les Birmans cherchant à échapper par le Web au contrôle ubuesque sur l'information imposé par la dictature". Les deux organisations ont appelé les blogueurs du monde entier à "témoigner de leur solidarité avec Nay Phone Latt, en affichant sur leurs blogs sa photo et en s'adressant aux ambassades de Birmanie à travers le monde pour demander sa libération".

La Birmanie compte plus de 2 000 prisonniers politiques, selon Amnesty International. En 1990, la LND d'Aung San Suu Kyi avait remporté une victoire écrasante à des élections pluralistes, mais les militaires avaient refusé de reconnaître les résultats et de céder le pouvoir, qu'ils détiennent depuis 1962.

29 octobre 2008

Lecture en Diagonale

Qu'est qu'on en dit ? La question mal formulée certes mais qui peut fuser dans un esprit quelques secondes aprés avoir entendu parler d'un sujet.

Generation X, Generation Y & Baby Boomer.

Mon premier truc "google est ton ami" petite analyse rapide du mot clef :
Generation X : 4 articles wikipedia, et on hop on part directement sur generation Y , donc la suivante, pour laquelle analyse, livre sont de la partie.
Sur le mot clef "Baby Boomer", la premiére chose frappante est le méli mélo d'article anglais et français, d'analyse, et de "gros n'importe quoi"

Dejà la generation X n'interresse personne, sauf wikipedia apparemment et comme le dit sa définition, il s'agit de la generation des oubliés (CQFD). Il s'agit des trentenaires.
Les "vingtennaires", où génération Y ont eux le choix entre les analyses des ressources humaines, qui posent la questions de comment peut on gérer des êtres aussi cyniques que cette génération élevée aux jeux vidéos, informatiques et qui comblent de l'insolence maitrise les outils que les générations précédentes ont créées. Il faut l'attirer, la manager, la comprendre, la décrypter, la mettre sur le devant de la scéne.

Et la génération des "baby boomers", ils s'inquiétent pour leurs retraites, les sociétés de finances cherchent à les séduire. Ils ont l'expérience, le talent. Ils sont jeunes, ils créaient des entreprises, d'ailleurs on les conseille. Ils publient des livres, ils font leurs confessions, et prennent des intiatives. Ils sont socialement intégrés, bref ils sont l'"Etablishment"

Aprés ce bref aperçu, je me rends comptes que pour les baby boomers,(BB) les generation X (GX)et Y (GY), sont au mieux des animaux à étudier, au pire juste des meubles qu'ils faut savoir de temps en temps lustrer. Sans aucun doute possible entre ses deux possibilités, mieux vaut savoir se faire oubliés, quittes à passer pour une génération qui n'existe pas.
Les différences entre generation X et Y, au fond "savoir si ils ont connu albator ou DBZ", est l'argument le fréquent. La generation X a déteint son nihilisme et son cinysme sur son petit frére. Tandis que la generation Y apportait maitrise des outils informatique et les mangas à sa grande soeur.
les deux générations sont soit disante "a-politique", mais souvent insolente vis à vis de la génération BB qui ne maitrise plus l'énorme bazard qu'ils ont créés.

Il y a plus de différence entre la GX et les BB, qu'entre la GX et la GY. Ce qui peut paraître plutôt évident, puisque les deux générations qui viennent sont justement les enfants, et qu'en dix ans, peu de différences vraiment marqués peuvent apparaître.

Sur le point de vue sexuelle, tandis que les BB ont connu le vent de libéralisation des moeurs sexuelles, l'adolescence de la generation X est marqué par le SIDA. La generation Y ne connait pas la phase de transistion qui marqua les années 80, mais en revanche connaît le SIDA, avec peut-être une proportion à l'oublier, du faite de l'apparition entre temps des médicaments de type trithérapie.

Le point de vue sociale et la marque du chômage sur les mentalités, les BB auraient tendance à exprimer une sensation de paradis perdu, sensation qui ne peut exister dans les deux générations suivantes. Le plein emploi, connais pas !

19 octobre 2008

Bien trop loin du silence

On pouvait pas vraiment dire que le travail de Camilla était difficile. Cette infirmière retrouvait son emploie chaque jours à 7h30 dans un établissement hospitalier curieusement appelé « Asile ». Il n’était pas si hospitalier que ça, et n’était une terre d’accueil que pour les famille, bien heureuse de se débarrasser d’un fardeau. Une maison de retraite en quelque sorte. Mais elle se singularisait par le fait qu’elle aimait soigner ses patients. Sitôt sa blouse enfilée, elle devenait Cami, celle qui savait panser les plaies et les vagues à l’âme. Et Dieu seul sait que ses patients sont hyper sensible. Elle aimait tout ceux avec qui elle travaillait. La réussite des gamins devenant également une réussite pour elle.

Elle adorait cette môme Titi, Laetitia de son vrai nom, une petite anorexique, qui pesait à peine 21 kilo. Il lui fallait 5 kilo pour la liberté, conditionnelle et surveillée. Cinq kilo aussi lourd à épeler qu’à gagner. C.I.N.Q. kilo d’enfer à ingurgiter, pour savourer enfin autre chose que les murs visqueux de l’hôpital psychiatrique.
Cami était également tombé un peu amoureuse de Jean-Marc, un petit môme qui avait un camion dans la tête, après qu’un l’ait renversé, alors qu’il circulait en mob la poignée au taquet. De cette période seuls quelques posters, dont il ne devait même plus se rappeler le pourquoi, gisait sur les murs.
Il réapprenait douloureusement à marcher et à parler. Les bras des infirmières étaient souvent remplacé par les barres parallèles, mais accueillantes, bien plus durs. Sa petite amie Caroline venait souvent le voir, pour être avec lui, lui raconter que son pote Denis s’était acheter un 600 CBR. Bon elle omettait de dire que Denis était son nouveau Jules pour fonder famille et foyer. Malgré cela, elle venait encore.

Pour Cami, chaque enfant de son service était une histoire à panser. Et elle tentait de le faire du mieux possible sans être une mère, sans être une infirmière, chose assez rare parmi les infirmières, à en croire les salles de repos combles du matin au soir, de blouse blanche fumant clopes sur clopes. Les Back stages sont pires que ce que l’ont pense.
Parfois elle pensait à certains de ses échecs. Marie Laure par exemple. Cette petite gamine de 17 ans, violée par un ami de son père, avait finit par se trancher les ailes, en petits oiseau blessé. Les veines s’était vidées sur le carrelage blancs d’une salle de bain de l’hospice. La famille l’avait mise ici, comme si le viol était un crime pour la victime. Marie Laure n’avait pas sentit qu’on la soutenait, alors pour ne pas subir trop longtemps les souvenirs, elle en avait finit. Ce n’est pas d’un hôpital parfois qu’on a besoin, mais d’une famille, pour guérir.

Cami avait beau savoir que sa vie était constitué par ses petits morceaux, elle faisait sa vie grâce aux vies des autres. Ces gens là sont nécessaires.
Toute la journée, après avoir enfilé la blouse blanche, elle savait que les gestes et mots seraient répétitifs. Mais chacune des personnes, dont elle prenait soin étaient différentes.

Sa vie était bien loin du silence.