25 mai 2008

Le roman Libertin (Partie I)

Point n'ait toujours été un honnête homme.
Point n'ait toujours été un gentil homme.
Longtemps ai porté sur ma tête un heaume
l'épée du vainqueur, du vaincu dans la paume.

En chevalier discourtois ai porté en mon cœur
Toute la faiblesse ai détruite ; par le peur
même de me rencontrer, les gens jetaient leurs
oripeaux aux orties, âmes aux diable, Semais frayeur.

Mon visage défiguré par la haine et la hargne,
portait la lèpre en sourire, mes yeux le bagne.

Aldous Huxley

tant que les gens admireront les Césars et les Napoléons,
les Césars et les Napoléons ressurgiront en temps utile et rendront les gens misérables

24 mai 2008

Le blog des films de merde

Perdre 10 €uros pour voir une scéance, mais surtout perdre une heure en faisant la queue, ça m'a jamais franchement passionner. Junko propose de faire un descriptif des films lamentables qu'on nous sort. Tellement lamentable que le bouche à oreilles rend caduqe les méthodes commerciales. L'industrie du cinéma, ainsi pénalisé dans ses flops à répétition, ne souhaitant ni changé ses méthodes de production, ni même ses scénarios milles fois recyclés, qu'ils en deviennent indolores, préfère se vautrer dans la lutte du piratage, plutôt que d'aller vider ses ordures.

Bref Junko résume et nous permet de gagner 1 heure, 10 €uros, avant chaque soirée cinéma.

Merci Junko

21 mai 2008

à Part Eight

Sept heures moins huit, le temps s'éclaircit, les nuages se lèvent, les hommes aussi. Je cherches le cendriers qui est planqué sous mon lit. L'odeur me réveille. Désagréable. Les yeux encore collés, les mots me viennent, perchés. Des questions, des cris, des râles. J'ai encore une boule au fond de moi, qui grossit. À vu d'œil. Il me reste encore un peu de temps.
L'ennui est là bien présent. Les restes, les os des souvenirs sont en train de cogner à la porte. Ils frappent, ils veulent rentrer. L'hôte que je suis, ne cesse de penser que leur venue est néfaste. Comme une vieille femme folle, ils sont toujours là, on attend juste qu'ils crèvent enfin. Sauf que la vie les rappelle à votre bon cœur. Sauf que la nuit a beau être glauque, les veuves ne meurent pas toutes.

Vous l'avez deviné, ce n'est pas les cigarettes qui terminent en cendres, c'est mon cœur. Cette organe vital est de cendres et de fumées. Ca a mis quelques temps avant d'arriver, mais il se consume lentement à présent. Détruit, ravagé par le temps, les coups durs, les coups du sort, la braise n'est plus rouge. Elle n'est plus que charbon noir, froid.
Terminé.

Un concerto de Mozart traine dans mes oreilles, un morceau de piano et de violons, de cordes de tout poil. J'attends que la mélodie s'arrête, elle continue toujours reprenant toujours même après ces décrescendo. Une manifestation de la vie, de l'art, et du doux mixe des deux. Je cherches un verbe pour le fait de vivre, comme si vivre était l'acte lui même.
J'ai envie d'achever cet acte, après les quelques livres que j'ai pu écrire, ceux que j'ai lus, et le reste qui n'est pas très charmant. Aucune réponse aux questions que je n'ai pas posées.

Dans un grand fatras de souvenirs cassés,
j'ai abandonné toutes illusions de vivre
décemment, comprenant mes rêves brisés,
Haïssant la terre entière de mes actes ivres.

Pleurer indolent lecteur, l'auteur de ses lignes
ne cessent de trembler à ses pensées.
Les nuits trop courtes achèvent, alignent
les deceptions, les erreurs, les mythes entiers.

Crois en toi même, fuit désespérément
les symptômes d'une vie malheureuse,
et atteints, sans craindre la faucheuse,

un destin, un futur prédéterminé qui t'attend.
Les véroles de l'âme seront toujours là,
pour détruire irrémédiablement les précédents états.


Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
Verdure
à Part Eight

16 mai 2008

Portes Ouvertes des Ateliers d'Artistes de Belleville

Les Ateliers d'Artistes de Belleville organisent cette année leurs Portes Ouvertes les 16, 17, 18 et 19 mai 2008, de 14h à 21h.
Pour cette 19ème édition autour du thème Tentation, 250 artistes de Belleville et leurs invités ouvrent gratuitement leurs ateliers, de nombreux événements sont également programmés.

Portes Ouvertes des Ateliers d'Artistes de Belleville
Peintres, sculpteurs, graveurs, photographes, plasticiens, céramistes, carnettistes, vidéastes... 250 artistes de Belleville et leurs invités ouvrent
leurs ateliers : plus de 130 lieux de travail et de vie à visiter pendant quatre jours.

Ils proposent un voyage dans leur imaginaire et un véritable parcours à travers les mouvances de l’art contemporain. Leur démarche d’ouverture vers le public est une alternative aux lieux habituels de diffusion. Lors de sa précédente édition, cet événement a rassemblé 50 000 visiteurs. Après Trans-Belleville-Express en 2006,
Sublime recyclage en 2007, les Artistes de Belleville vous invitent cette année
à découvrir leurs visions de la tentation.
Dans nos sociétés, la tentation est à la fois omniprésente et totalement banalisée… En répondant à la tentation de l’art, les artistes de Belleville entendent lui rendre quelque transcendance : tentation du beau, du plaisir des sens, de l’intelligence, contre tentations de séduction consumériste, régression au plus grand nombre, inquiétants populismes…


07 mai 2008

LE CRAPAUD ET LA PRINCESSE - ludwig von 88

Un crapaud aimait une princesse
Il s'endormait le cœur en liesse
Et tout au fond du bois maudit
Il en rêvait toutes les nuits

ref: crapaud, princesse, salaud !

Ses songes arrivaient jusqu'à elle
Un etre difforme qui l'appelle
Elle avait peur de s'endormir
De voir ses hantises revenir

ref: crapaud, princesse, salaud !

Le crapaud leva une armée
Et kidnappa sa bien-aimée
Il l'emmena prés de sa mare
Pauvre figure d'un cauchemar

ref: crapaud, princesse, salaud !

La belle prit une lame de rasoir
Se trancha les veines quand vint le soir
Le crapaud la fit embaumer
Bien nécrophile il l'a sautée

ref: crapaud, princesse, salaud !

source : www.ludwigvon88.fr.st

03 mai 2008

No Pub

Je sais pas vous mais moi le net, je le conçois sans pub. Cette semaine, ma surprise est venue d'une aide informatique chez un ami. Je n'étais pas sur ma machine habituelle, et j'ai surfé. ARGHHH !!! c'est devenue comme ça le net, J'ai eu l'impression de me promener sur le périphérique parisien, une banderole, une popup, et des trucs flash et flashy qui s'agitent de partout. L'horreur absolue ! J'étais pas sur ma machine mais je lui ai conseillé quelques bon plans.

Déjà en tout premier lieu Firefox qui permet d'installer quelques pluggins. Plus besoin de présenter ce butineur.
La deuxième chose à faire : installer ADBLOCKS. Sur Firefox, cela permet tout simplement de bloquer une bonne parti des publicités. On pourra même choisir à loisirs si on veut juste masquer, où si on veut tout simplement les supprimer. Ce choix permet de laisser un cadre cliquable pour afficher les publicités à volonté. Au moins le choix est volontaire. Où la suppression total de la publicité. J'étais dans ce cas depuis cinq ans et je navigue pas du tout sur le net autrement que sur des machines configurées avec mes petites mimines. Imaginer ma surprise quand j'ai vu ce flot de publicité sur mes sites habituelles.

Ce qu'il faut savoir au sujet de ces pub, en tout premiers lieux il ne s'agit que de fichiers , Images, objet flash, et du code, du code plus ou moins mal codé en plus. Et ces fichiers prennent une partie de la bande passante de la connection. Diminuant d'autant la bande pour la partie inintéressante du surf.

La deuxième chose auquel je n'étais pas habitué c'est le monstrueux cumul d'objet flash qui apparaît sur toutes les pages, pour rendre soit disant la navigation facile. Excusez mon ignorance, mais quand je veux lire des article, je m'attend à avoir du texte et pas cinquante images qui bougent dans tous les sens, avant même que le texte n'apparaissent. Voir même des machins qui bloquent la lecture en se mettant par dessus. Bref j'utilise maintenant depuis trois ans FlashBLOCK pour firefox. Ce petit outil miraculeux me laisse une fléche de lecture d'un player, sur laquelle je clique volontairement pour voir apparaître le machin chose flash super tout beau.
Mais au moins j'ai pas sur l'écran la vaste impression de rentrer dans un monde psychédélique de publicité.

Après une minutes trente de surf, j'ai coupé internet explorer. J'ai expliqué ce que j'en pensais. Mon ami m'a demandé d'installer sur sa machine ces trois programmes. Je l'ai fait. Il m'a demandé, si ce n'était pas du piratage. Je lui est répondu qu'il s'agit de produit informatique gratuit, voir même en source libre. Autant le premier argument lui parlait directement au portefeuille, autant le second argument, il s'en carrait l'oignon, vu qu'il n'aurait pas été capable de lire le code.
Et depuis il me dit qu'il navigue bien plus vite . ça, je veux bien le croire, j'ai du lui faire gagner au bas mots 30% de sa bande passante.

Le mode économique actuellement mis en place qui consiste à dire, "je vous fournis du contenu gratuit, alors mangez ma publicité" me fait vomir. Déjà, le contenu gratuit je le paye avec mon abonnement au web, et la publicité ne devrait exister que suite à un acte volontaire de ma part. Et cela que ce soit dans la rue, où sur le net.
Bref, oui, je veux de votre contenu soit disant gratuit, mais votre publicité garder là. Je n'ai pas l'intention de manger dix tranches de jambon en une journée, ni d'acheter seize voitures, mon pénis va bien, et je n'ai pas besoin, pour l'instant, de serviette hygiénique.

01 mai 2008

Les Ogres De Barback - Peuple Du Moment

Un petit texte des ogres pour Orane. Et une bise à toutes les autres femmes qui passeraient dans le coin.
On a vécu sans histoires, nous, femmes peuple du moment, portons en nous, par hasard, le portrait d'un drôle de tourment. Si votre dieu nous a fait sans âme, qu'il serait fort cruel mes enfants, de brandir contre nous la lame, de votre religion de perdants.

Ô femmes de tous pays, c'est pour vous que cette chanson, humblement fut écrite par un homme, triste situation.
Honte sur moi la honte de leur route, tous ces mauvais bougre aigris, qui jamais, non jamais, ne doutent que Dieu puisse être une femme aussi !

Qu'ont-ils donc à se méprendre, qu'ont-ils donc à lire de travers, ces fous, fanas prêts à se pendre pour la volonté d'une prière. Il me semble très difficile d'imaginer un seul instant, que tous ces milliers d'imbéciles puissent naître de votre corps si charmant.

Petite fille d'Algérie, belle femme d'Arménie, je me veux de votre pays, je me veux de votre sexe aussi. J'aimerais dans la rue tout comme vous descendre défier les plus fous, les musulmans, juifs ou chrétiens, intégristes du petit matin.
Messieurs, pardonnez-moi, j'essaie d'être le plus sincère, savez-vous que, si ma foi un jour vécut, ce fut pour ma mère. Moi jamais je ne suis certain, et je doute pour le moindre refrain, je ne prône aucun message, juste un conseil sans faux-héritage.
Qu'un jour vos maudites religions admettent sans fausses intentions, qu'il n'y a de plus beau pays que celui qui leur est interdit.
Qu'une femme vaut bien plus qu'un homme, qu'une femme vaut bien mieux que ça, que même leur chagrin monotone est plus noble que vos combats...
Qu'une femme vaut bien plus, en somme que les hommes qui se battent ici, là, et que leur chagrin pour les hommes me fait aimer les femmes ici-bas.

Artist: Les Ogres De Barback
Album: Irfan Le Héros
Year: 1999
Title: Peuple Du Moment