30 avril 2006

Taudis dramatiques, en portion de 100 grammes dans un souk paradisiaque

Sous les néons mécaniques, les amants s'envolent,
Dans les bras de l'un, de l'autre, mais les embrassades
sont embarrassantes, Ils se séparent
dans des cages de verres, hybrides de la vierge de fer.

Mais je t'aimais encore un peu,
Quand tu m'a plaqué

Sous les lampes métalliques, les femmes ont des regards
vitreux, ceux de l'orgasme. J'avais encore une ligne
à sniffer, pour voir ces ladies s'enlaidir.
L'hiver approche, il fera froid dans mon coeur.

Mais je t'aimai encore un peu,
Quand les plombs ont sauté

Dressing - Dancing, des lumières fortes, presque
autant que la musique, pour dynamiter l'atmosphère,
J'ai un souvenir, une photo et un trou noir,
Une banquette arrière de taxi à travers Paris.

Mais je t'aimais encore un peu,
Quand tu m'as plaqué

Orane Mécand

29 avril 2006

le diable en rit encore Part IV

Quelques pixels au fond des yeux
Une symphonie électrique
Un dessin électronique
se mélangent au désert informatique.
Dans la musette un voyage
pour partir sur les volts
J'oserais bien un calembour médiatique
Le diable en rit encore.
Un monde couvert d'images cathodiques
Un catafalques, un cataplasme
Une étrange orgie de bytes
J'ai le coeur ouvert
La conscience en berne
La misanthropie est mon dernier rempart

28 avril 2006

le diable en rit encore Part III

Une douce oraison pour le départ du maiestro
Une musique fine et délicate
Sturm and Drang dans le coeur,
Une symphonie de Mozart,
Un opéra de Vivaldi,
Le son brut de Ted Nugent
Et le diable en rit encore !
Il danse sur des notes qui ne lui appartiennent pas
Surtout pas de fausses notes.
C'est pour une simple note,
Un bécarre, Un bémol, un pont d'orgue
Que j'illustre la clé.
Le sol est solid, comme un marbre,
Je donnerais pourtant cher
pour une symphonie de Rimbaud
Quelques violons de Verlaine
La douce nostalgie du passé
D'une histoire qui n'est que tempête
Sur un radeau, une rigolle
Un marin porte toujours un Harmonica

Verdure

27 avril 2006

le diable en rit encore Part II

Une pute en carton, dans un monde de crystal
Une bien belle affaire pour le proxénète,
Ce journaliste de la rue.
Le diable en rit encore !
J'habitais jadis un petit bungalow, non loin d'elle,
Elle venait souvent chez moi,
remplir d'exhalaison putride mon antre,
La syphylis fut son seul époux.
Il était jaloux, passionné et protecteur.
Dans la rue "Sainte victoire", les vitrines
sont des miroirs pour les femmes du monde.
En chacune d'elle
se reflétent la pingrerie
de la poësie.
Vous êtes muses parfois,
souvent courtisanes.
L'histoire ne peut qu'être femelle.
Le diable, Henri - Encore !
Encore Henri, une fois dépecée une jouvencelle,
Brûle encore à l'Elysée.

Verdure

26 avril 2006

le nouveau pouvoir des internautes

Une originalité sur le net :
http://www.nouveaupouvoir.org/
un format audio

donc il s'agit d'un livre sur les internautes, et l'auteur propose en libre téléchargement en PDF. L'idée est de faire réécrire par l'ensemble des internautes "cyberphileas", l'ouvrage Le nouveau pouvoir des internautes, en vente en librairie à partir du 27 avril, et disponible sur ce site dans la rubrique "Livre en ligne". La règle du jeu est simple :
Chacun écrit sur ce qu'il connaît et accepte à son tour que son texte soit modifié par d'autres,
il est possible de corriger des passages, d'en développer d'autres et d'écrire d'autres parties. Nous avons pensé qu'une nouvelle partie pourrait être rédigée sur les initiatives à mener pour réduire la fracture numérique. Cela dit, c'est à vous de décider ?

le diable en rit encore Part I

Le sonotone est enrayé, tout n'est que silence,
Ma plume est un son, le son est mon oreille
La musique est histoire. Nous allons vous la conter

Un cerceuil dansant sur les ruines de l'hotel
de ville, de l'église, du sacrifice.
Une fille nue tremblante dans un charnier.
Le diable en rit encore.
Henri II - Henri III - Henri IV et ravaillac
donnére naissance à Denise
Tremble sournoise
Tempête bourgeoise
Une académie du crime dans les boulevard
de l'histoire
Assimilé - disséqué -
Déjection passé sentant encore aujourd'hui
le testament de Gaulle dans un fracas,
de verres brisés
De la merde dans les yeux
Brûle lentenment à l'Elysée.

Laissez les araignées s'occuper de l'Elysée

25 avril 2006

Deux boules de suie

Une boule suie sur un sapin de noël, qui se balance de droite à gauche. Des cadeux se reflétent dans le noir cauchemar d'un nuit hivernal. Une boule suie bloqué dans la caverne stomacale, durant toute une saison en enfer. L'avenir brillant sous la tempête des âges est le seul tableau encore étincellant, d'un artiste belge du moyen âge.
Une boule de soie sur la myrrhe d'un prophéte se refléte dans un soleil carnivore. Les moutons sont montés par des squelettes encore agités par les soubressauts de la monture. Le personnage principale est glacé et magique, bercé par la poésie de Brugel.

La mgie d'une boule de suie noire transperce un coeur effondré par un chagrin d'amour, un coeur en solitude, au porte du désert. Ma maison est d'un crystal encore fragile, d'abeilles, d'éclair, de yahourt et de suie bien noire.

Verdure & Hervé

24 avril 2006

deux rives

Tant qu'il existera un fleuve pour séparer deux rives, il sera nécessaire de le traverser à la nage, pour joindre les deux rives.
Les arbres ont plusieurs branches, plusieurs feuilles, de même la forêt a plusieurs arbres. On se doit de conserver la diversité. Il n'y a pas de futur de l'unicité, pas d'avenir dans l'homo-geneisation. L'unité dans la pluralité des formes vivantes et spirituelles est sans doute un chemin du possible. Il ne faut croire qu'être idéaliste est une erreur, c'est une forme nécessaire vis à vis de ceux qui n'ont aucune idée. Aprés tout, il n'y a pas plus de déshonneur à être idéaliste, qu'à être banquier, homosexuel, commercial, médecin, musulman, curé où socialiste. Ce n'est ni une religion, ni un métier, ni une voie politique. Il s'agit juste de soit, de sa pensée, de sa conscience, et d'une idée particuliére d'un 'avenir, qui pourrait être.

Tant qu'il existera un fleuve pour séparer deux rives, il sera nécessaire de bâtir des pont pour joindre les deux rives.

Verdure & Hervé.

23 avril 2006

Zyklon B sur une pyramide démocratique

La pluie de Mercure sur la comissure des lévres a laissé quelques traces sur le délicat mouvement de la destruction. Il y avait dans ce mercure, comme une possibilité de future, au début. La lente dissolution de la matiére a creusé la bouche, dévoilant les dents, le palais, jusqu'aux oreilles.
Ce n'est qu'une fois l'ensemble du crâne épluché, qu'enfin la raison s'est ouverte. Il fallait enterrer le corps.
La pluie de Mercure sur la comissure des lévres fut filmé, distribué, mâché, regurgité et enfin oublié. Il ne fallait pas que le mercure garde sa pesante puissance destructrice, où du moins qu'on puisse s'en souvenir.
Une grille, un barreau, une prison sont construit autour de la mémoire. Le mercure perdu pourtant, rongeant les racines, jusqu'à ce que plus rien ne pousse au dessus de la terre. Il ne reste plus que la banalisation du mercure, son assimilation, son utilisation à des fins nutritives.
La pluie de Mercure sur la comissure des lévres laisse quelques traces sur le délicat processus d'Aliénation, le délicat mouvement de la dissolution.
Hervé 06

22 avril 2006

Juste une envie de pleurer

Selon un sondage IFOP/Acteurs publics publié vendredi, plus d'un tiers des personnes interrogées (35%) pensent que l'extrême droite "enrichit le débat politique", notamment en matière d'immigration et de sécurité. 34% pensent qu'elle "est proche des préoccupations des Français".

le sondage :
http://www.ifop.com/europe/sondages/opinionf/extremedte.asp


République - Démocratie - Française

20 avril 2006

Où est la France ?

Où est la France que tu as aimée ?
Celle des lumières, de la liberté.
Où est la France de Marcel Carné ?
Celle des petites gens et de l'amitié.

Où sont les champs des paysans,
les gerbes de blé souples dans le vent ?
Où sont les chants des écoliers
qui résonnaient dans tous les quartiers ?

Où est la France ? (bis)

Où sont les chants des partisans,
des étrangers qui ont versé leur sang ?
Où sont passés les remerciements
aux immigrés morts en chantant ?

Où est la France que j'ai aimée ?
Celle de la nature à l'odeur fruitée.
Où est la France de l'égalité,
de la liberté et la fraternité ?

Où est la France ?

Va-t-elle se réincarner ?
Où est la France ?
L'as-tu déjà donc oubliée ?

Où est la France ? (bis)

Où est la France de la résistance ?
Celle du courage, de la vérité.
Où est Marianne, la tolérance ?
Déesse devenue prostituée ?

Où sont passés les sans-culottes ?
La jeunesse libre à la voix qui porte ?
Où sont les chants des ouvriers ?
Ne reste-t-il que le bruit des bottes ?

Où est la France ?

Va-t-elle se réincarner ?
Où est la France ?
L'as-tu déjà donc oubliée ?

Où est la France que j'ai aimée ?
Celle des lumières, de la liberté.
Où est la France que j'ai aimée ?
Celle des petites gens et de l'amitié.

Où est la France que j'ai aimée ?
Celle de la nature à l'odeur fruitée.
Où est la France dont j'ai rêvé ?
A-t-elle seulement existé ?

Où est la France ?

Va-t-elle se réincarner ?
Où est la France ?
A-t-elle seulement existé ?

Où est la France ? (bis)

François Béru et les anges déchus
(Carnet de déroute)

19 avril 2006

TV-GLOTZER - Nina HAGEN

TELESPECTATEURS

Une très bonne soirée mesdames et messieurs.
Je vous souhaite de tout c?ur la bienvenue
Sur notre programme télévisé de ce jour ,
Et vous souhaite une bonne réception.

Seule, le monde m'a oubliée !
Je glande, je me suis fâché avec tout le monde.
Je reste assise chez moi, j'ai envie de rien faire du tout.
Je me sens vieille dans le marécage comme ma mamie.

J'allume la télé !
Les Waltons souhaitent la bienvenue à tout le monde.
Je regarde d'Est en Ouest la 2, la 5, la 4 !
Je ne peux pas me décider
Tout est si joliment multicolore ici !

Je regarde la télé (elle regarde la télé) !
Je regarde la télé (elle regarde la télé) !

Je suis si morte, était-ce donc bien ça ma vie ?
Ma belle fantaisie, mes méninges sont foutus !

J'allume la télé !
Happyness, Flutsch, Flutsch, Fun, Fun !
Je regarde d'Est en Ouest la 2, la 5,la 4 !
Je ne peux pas me décider
Tout est si joliment multicolore ici !

Je regarde la télé (elle regarde la télé) !
Je regarde la télé (elle regarde la télé) !

Je deviens dingue car je ne touche plus un seul livre.
Le mot "littérature " me rend malade.
Et les romans médicaux, j'ai déjà terminé de les lire à l'âge de 12 ans.
Mec, qu'est ce que je suis cultivée !
Et les gaufres rafraîchissantes sont épuisées.
Et ce chocolat de merde me fait grossir de plus en plus de plus en plus et
ah !

TV TV TV TV TV TV TV est une drogue, la TV rend dépendant TV TV
TV ist eine Droge, TV macht süchtig!

Traduction faite par Richard

17 avril 2006

CONTRAT NOUVELLE EMBAUCHE

CONTRAT NOUVELLE EMBAUCHE

Je l'ai dans la poche
Le contrat nouvelle embauche
Le patron est tout heureux
Il peut me virer quand il veut
Avant j'étais en C.D.D.
Et, je rêvais d'un C.D.I.
Maintenant je suis en C.N.E.
Et, j'ai mis mon rêve au feu

Ils l'ont dit à la radio
Ceux qui parlent tout comme il faut
Un C.N.E. c'est mieux que rien
Mieux qu'un chômeur à temps plein

Je l'ai dans la poche
Le contrat nouvelle embauche
Le patron est tout gagnant
Et moi, je ne suis qu'un perdant
Comme au temps du C.D.D.
Ou sans-emploi parfois j'étais
Le C.D.I. de mon C.N.E.
N'a qu'un futur, l'A.N.P.E.

Ils l'ont dit dans les journaux
Ceux qui savent tout comme il faut
Un C.N.E. floue les chômeurs
Et fait, bonheur aux employeurs

Je l'ai dans la poche
Le contrat nouvelle embauche
Le patron pense aux profits
Et moi, deux ans à mes soucis
Il me l'a dit le proprio
Pour loger, faut un vrai boulot
Et les banques m'ont dit aussi
C.N.E. ne vaut pas C.D.I.

Ils l'ont dit dans les télés
Ceux qui savent tout comme on fait
Si, dans 2 ans je n'ai pas un rond
C'est que le C.N.E. c'était bidon

auteur-compositeur : Denis Carnevali

16 avril 2006

Grand Corps Malade

http://www.grandcorpsmalade.com/

Je dors sur mes 2 oreilles

J'ai constaté que la douleur était une bonne source d'inspiration
Et que les zones d'ombre du passé montrent au stylo la direction
La colère et la galère sont des sentiments productifs
Qui donnent des thèmes puissants, quoi qu'un peu trop répétitifs
A croire qu'il est plus facile de livrer nos peines et nos cris
Et qu'en un battement de cils un texte triste est écrit
On se laisse aller sur le papier et on emploie trop de métaphores
Pourtant je t'ai déjà dit que tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts
[...]
retrouver le reste sur son site
Hervé

14 avril 2006

L'image de la réussite traine en fauteuil roulant, dans les couloirs de la mémoire.

Verdure

Appel aux Urodèles pour venir en aide à une salamandre


Le 24 Février je parlais ici de la demeurre du chaos, j'y reviens car le procès en appel se tiendra le 9 juin 2006 à Lyon, au palais des 24 colonnes (Place Paul Duquaire) Quai Romain Rolland.
Cette maison recherche l'aide des Urodèles pour venir en aide à l'esprit de la salamandre.

La Demeure du Chaos

Verdure

13 avril 2006

Time is gone

Je plonges dans un océan d'Emerauld,
Danse avec les dragons, jusqu'au bout de la nuit.
Les roses naissent encore dans le coeur des hommes,
pour un moment, celui de la réconciliation.

Je plonges dans un océan de turquoise,
Les voyages sont immobiles avec les souris,
Les éléphants passent, les rats se multiplient,
Les endroits sombres ne sont plus aussi nombreux.

Je traverse les luminaires de diamants,
En crawl, sans jamais buter contre les flammes,
Les bougeoires sont en or, brillant et orange,
Les images saintes sont collantes de goudrons.

Je plonges dans un océan de topazes,
à chasser les licornes, les fées et les lutins,
en dansant dans les flammes, la derniére gigue.
Les sourires menaçants se font gracieux.

Je plonges dans les océans de vermeil,
De la céramiques au bout des doigts,
pour prendre entre, un nouvelle femme,
Sa peau est aussi blanche et imberve...

Je plonges dans un océan de bronze,
C'est l'orange des bonzes qui se couche au soir,
Le voyage peut commencer dans le rêve
Premiére cohorte de couleurs, derniére sonate.

Je plonges dans un océan de métal,
C'est la douleur qui disparaît, la blanche apparaît,
emprisonnant les façe de la pyramides
Le rouge et le vert prenne la place vide.

Je plonges dans un océan organique,
Des bactéries se multiplient dans le coeur,
Staphylocoques dorées prennant l'autobus
pour l'itinéraire connu et prémédité.

Make a trips
Take a pills
Prise sanguine
Dose d'héroïne
Benzodiazépine

Time begins
Time is gone

Verdure 2006

12 avril 2006

L'assassin, la justice , le hasard de la vérité

Une sandale dans un bois,
Un cordon de police pour sceller les preuves,
Les larmes sur le visage d'une mére,
Un assassin a fait son oeuvre dans les limbes
lentement, patiemment, sa lame est son pinceau.
La justice placide essaye de trouver la vérité,
dans ce sac de noeud inextricable.

Des bois de menuiserie travaillées et des dorures
dans la salle de justice, sur les bancs,
des gens écoutent la sentence du dieu en robe.
Certains l'attendent avec inquiétude, où impatience.
A la barre, chacun essaye de garder le cap,
Dans la mer déchainée des mots
Dans la phrase déchainée de l'amer.

Une sandale sur la table, douzes semaines
pour rendre la sentence, Douze jurées
Dans la salle d'Audience, Un bois de justice,
du chêne, pour vaincre l'assassin,
Le dernier retranchement, lentement, patiemment,
On sort du sac, les dés. Le jeu du hasard
commence - continue - termine la partie.

Verdure

11 avril 2006

6 février

6 Février en dimanche, la trace des jours laisse ses marques sur les visages. Le temps passe sur le cadran des horloges, transformant la pierre des palais en poussiére, les princes en os, les Dieux en icônes païennes.
Tout n'est que poussiére, dans un tableau devenu mythique. La mémoire n'existe pas. Deux milles années d'existence et plus aucune déesse n'a supporter le temps.
L'histoire devrait être écrite dans un nouvel alphabet. Gaia peut être aurait su le lire.

Verdure 06

09 avril 2006

Galinacée hertzien au petit matin

La caftiére électrique et androgyne sur le sol posée, la radio du samedi matin parlenet de rien, mais éteignent l'envie qui restait de rester. La France du fond de sa fosse émet encore des signaux hertziens d'un électrocardiogramme palt. Le galinacé local atteint d'une grippe aviaire est malade. On va l'abattre, c'est sûr - suffit d'attendre.

La France est frapée de la même andropose que celle de ces dirigeants. C'est avec un touché rectal, qu'on chante la Marseillaise, en se sectionnant la prostate. La Marianne en infirmiére est prête pour sonder. Grâce à la guillotine, on mange cachére, dans les beaux appartements bourgeois, où le raçisme n'est pas dans le boudoir, mais bien attablée.

La France du fond de sa fosse émet encore quelques signaux hertziens d'un électrocardiogramme plat. La caftiére électrique emet les signaux de fummée d'une radio matin androgyne et malade. J'emet juste l'hypothése qu'il faudrait que les urgences soient ouvertes cette nuit.

V06 & Orane

08 avril 2006

Crève Coeur, Impair et Passe

Inutil comme un vase de crystal dans une écurie,
Un vase de cheval dans un éclat de verre
Une petite cuillére d'argent dans une pocherie
Inutil comme un crayon pour un manchot
Une cigarette pour un poisson
Inutil comme un moteur à explosion sans oxygéne
Un tabouret pour un diplodocus
Une fourchette pour un crocus
Du cambouis dans une salade de tomate
Du pétrole dans les fosses abyssales
Inutil comme un flic en faction devant une infraction

Inutil comme l'industrie de la chaire humaine
qui defecte en continue des chômeurs
des déprimés, des hors circuits, des courts circuits,
Des plombs en continue, sur la table à fusibles
Jetable, Jetable !!!


Attention à celui qui rentre
Aucune sortie n'est possible
Personne ne sortira vivant
Dans l'immense machine à broyer
Des crocs faient pour mâcher
Pas de digestion possible

07 avril 2006

Transfuge sanguin

De la dentelle sur des rondelles métalliques,
L'oeil dans un liquide en fusion,
J'ai l'âme Baudelaire, d'une chauve souris en mutation
Un ciel bas et lour remplis d'une lumiére incolore
Un tissu de soie au reflet métallique
Un tissu de soie au reflet métallique

J'ai tranché les veines
d'un coup de regard
le liquide qui coulait
était chaud et incolore
La lymphe était de crystal
Un luminaire de diamant
Sur la dentelle des continents
Sur la dentelle des continents

Le liquide qui coulait
Un cheval fou en train de se noyer
Sur les écumes d'un chalutier.

Le liquide qui coulait
Dans la brisure d'un rayon lumineux
L'oeil dans une pulsation lumineuse

Attends, Attends
Un autre chien fou s'attelle
A la tâche immense d'être un artiste.

Verdure 06

06 avril 2006

Otto von Bismarck (1815-1898)

Otto von Bismarck (1815-1898)
le politicien pense aux prochaines élections, l´homme d´état aux générations futures

http://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_von_Bismarck


05 avril 2006

absolu !

Les guêpes enlèveraient leur corset. [Suzanne Muzard]

01 avril 2006

Pour Orane ;)

Les Punks de 40 ans
Paroles : P. Berger / Musique : F. Weill, F. Mercier, T. Leray, G. Debaussart.


Nous sommes les survivants
Du vieux rock décadent
Nous sommes les vétérans
D?un ancien contingent
Nous sommes si déprimants
Quand on sort une fois l?an
Avec nos vieux vêtements
De vieux adolescents
Metal Urbain
Les punks de 40 ans (x8)

Nous sommes de bons parents
Bien rentrés dans le rang
Et grâce à nos enfants
Nous consommons sagement
Nous ne sommes pas encore morts
C?est vrai on bande encore
Mais on n?a plus de cheveux devant
Pour faire la crête c?est pas marrant

Nous vous parlons d?un temps
Que les moins de 20 ans
Aurait trouvé navrant
Le temps des hurlements

Des punks de 40 ans (x8)

Putain qu?est-ce qu?on est chiants
Les punks de 40 ans !

http://www.edouardnenez.org/site/lespunks.htm
http://www.edouardnenez.org/site/Lespunksde40ans.ogg

Hervé