31 octobre 2005

10 ans de mensonges


Les années passent, les mensonges restent....


Ombres

30 octobre 2005

JDM - poetic Biography- (The Pearl Harbor's Storm)

Translate by Hervé




8. December 1995.

Made into the Pearl Harbor's Storm,
Born into a storm in Melbourne.
The amnesiac mother lays in the arms
of a sallow
Hospital.
By warning shot,
My vital
Seed had sheded.





(L'Amérique has raped my soul.)
Then I killed my mother,
by raping her, last once.
A MURDER - A CAGE
There's the replica of justice.





I have thrown a sailor, overboard.
His longs legs have been broken
by touching the wild sea.
The sailor have drowned.
The horse, that he told rein,
had been crushed by a ground swell.





L'Amérique called myself,
I mapped out,
The motor way vein
On the desert sand.
For scorn, I cut him, the arteries.





And with a wave of the hand, I blotted
the visited cities, the met women
out of my memory.





I have gone though the border,
the sun froze, behind
the cities of the United-States.





Then I have find again the real life,
the pubs and the ripped car.





Le Mexique was hot,
Spacious enough, for my Giants
ARMS
without land.





The women didn't there be
virgin
The men didn't there be
abstemious.





The pubs are always welcoming,
Spacious -
- Vast.
One glass or two, before to take the road.





When I have taken the wheel, I was drunk.
The road stop to breathe.





The whores rot in prison
to safeguard the male.
- last breathe from a humanity
without desired children.-
Then I have run out of the city,
where the trees can't weep.





The condoms, thrown in the air, fallen
again to the heard, as coarse confetti,
dedicated to another feast, heathen less.





The thumb was raining.
A car stopped.
The wind takes my hairs, and scatters her
on the nothingness bed.
The book came open on the ripped page
from an insane fountain.





The car takes me
to another dream.
Still a reverie
to look after the sleeping
children.





By coming in L.A.,
a roof greeted me,
empty and bare.
An opening on the universe
His eyes were full of
A SKY / A SUN / A MOON
according to the night,
and the passed days.





The ceiling is blue-black, covered of stars,
For a moment, I have seen the plane
who crawled on the sky
then pricked his from their wings.





I was the insane bird over the cardboard's
canyon,
where lay Indians.
There feathers were covered with blood
There bows were broken.
Then come on the earth, my feathers becomes
scales.
I had become Lizard again.





I crawled on the buildings,
and went through their windows.
I sledded on this crust
to reach the middle
the heart of the city.





I have seen darkest
cohorts of insects,
followers of the
black incest.





The pills taken, I could
bathe me in another liquids
that this :
FROZEN WATER





The Venice's skin
rolled on my scales
His beach was dark and mad.
The illegitimate couples baths
in my eyes recovered of a sea
more indecent, as their lovers.
Theirs revels have learned me the love





Some waves become tangled
with the clouds,
to try to touch the Sacred Black Stone.





In the morning, the coronation had been finished,
The emperor was named.
In the evening, with a bullet in the head,
he was dethroned.





A man passed.
Sure, that he was drogue addict.
He played the harmonica,
and his song running through my head,
until the day, where the blues came towards
The stage
FLASH
BACK
STAGE





Someone else as me couldn't make it.
The auditorium was silent
insane, bewitched, astounded.
I could do as I liked with they.
And all stopped,





SUDDEN
I was coldest that can be
a dead.
I was hard,





The vasectomised penis
from a sick ancient one,
the cancerous testicles
will be the only testament.





of Bacchus
of Dyonisos.
The mythology is dead,
Gods must be recreate,
Olympia must be rebuild,
to that a new man assert himself.





Direct to the heart, the dresses of judge
flied away to the court of the proceeding
witness, guilty, accuse!
I must just to run
to run in the rest of the world
the rest of My Kingdom.





Deceived, bruised,
Exiled,
PARIS had welcomed me
so much as he exiled
Émile ZOLA.





Of an lively and quickly eyes,
the dead knows that
I will fall.
Then She caught me
In her arms.





She knows to bewitch me
of her longs hairs of Siren.
Outside, a last car pass.
The body will be here, stretched out, and dived
in a blood
which can't be mine.





There is no worse vampire,
that the one, where suck his own blood.





A girl will run up,
and dive on my body.
She takes his time.
God, it was really good,
to fuck the death in this way!





The bath is long
quiet
(forward)
and maybe
very promising
so much as
go-between.





I was still a child
The wet hairs
Stripped to the waist,
A tattoo on my soul.
A film to finish.





The children's smile still alive
on my dead lips, left to
Pamela, a last farewell.





Finally, I was in the other side
OF THE DOOR!!!

29 octobre 2005

JDM - Biographie poétique

(La tourmente de Pearl Harbor)

Verdure



8 Décembre 1995.

Créé dans la tourmente de Pearl Harbor,
Né dans un orage à Melbourne.
La mère Amnésique gisait dans les bras
D'un hôpital
Jaunâtre.
D'un coup de semonce,
Ma semence
Vitale était répandue.





(L'Amérique a violé mon âme.)
Alors, J'ai tué ma mère,
en la violant une dernière fois.
UN MEURTRE - UNE CAGE
Voilà, la réplique de la justice.





J'ai jeté un marin, par-dessus bord.
Ses longues jambes se sont brisées
En touchant une mer endiablée.
Le marin s'est noyé.
Le cheval, qu'il tenait par les rênes,
S'est fait broyer par une lame de fond.





L'Amérique m'a visité,
J'ai tracé les cartes,
Les veines autoroutières
Sur le sable du désert.
De dédain, je lui ai coupé les artères.





Et d'un geste de la main, j'ai effacé
de mes souvenirs, les villes visitées,
Les femmes rencontrées.





J'ai traversé la frontière,
Le soleil se glaçait, derrière
les villes des États-Unis.





Puis, j'ai retrouvé la vraie vie,
les bars et les voitures déchirées.





Le Mexique était chaud,
assez spacieux pour mes bras
DE GÉANT
sans terre.





Les femmes n'y étaient
pas vierges,
Les hommes n'y étaient
pas sobres.





Les bars étaient toujours accueillants,
Spacieux -
- Vastes.
Un verre ou deux, avant de reprendre la route.





Quand j'ai repris le volant, j'étais soûl.
La route ne respirait plus.





Les putes pourrissent en prison
pour sauvegarder le mâle.
- Dernier souffle d'une humanité
sans enfant désiré. -
Alors, j'ai fuit cette ville,
où les arbres ne pleuraient même pas.





Les condoms, jetés en l'air, retombaient
à terre, tel de vulgaires confettis
voués à d'autres fêtes moins païennes.





Le pouce levé.
Une voiture s'arrêta
Le vent pris mes cheveux, et les éparpilla
Sur la couche du néant.
Le livre s'ouvrit à la page déchirée
d'une fontaine folle.





La voiture m'emporta
vers un autre songe.
Une rêverie encore
pour veiller sur l'enfant endormi.






En arrivant à L. A.,
un toit m'accueillit,
vide et dépouillé.
Une couverture sur l'univers,
UN CIEL / UN SOLEIL / UNE LUNE
plein les yeux selon les soirs,
et les jours passés.






Le plafond était bleu noir, couvert d'étoiles,
Un instant, j'ai vu l'avion
ramper sur le ciel
puis le piquer de ses ailes.





J'étais l'oiseau fou au-dessus des canyons
de papiers cartons,
où gisaient des Indiens.
Leurs plumes étaient ensanglantées,
Leurs arcs cassés.
Puis arrivé à terre, mes plumes devinrent écailles.
J'étais enfin redevenu Lézard.






Je rampais sur les buildings,
et traversais leur fenêtre.
Je glissais sur cette croûte,
Pour atteindre le centre
Le fond même de la cité.





Et J'y ai vu de sombres
cohortes d'insectes
adeptes du
noir inceste.





La pilule prise, je pouvais
me baigner dans d'autres liquides
que cette :
EAU GLACÉE





La peau de Venice
roulait sur mes écailles,
Sa plage était sombre et folle.
Les couples illégitimes se baignaient
dans mes yeux recouverts d'une Mer
encore plus impudique, que ces amants.
Leurs ébats m'ont appris l'Amour.





Quelques vagues s'emmêlaient
avec les nuages,
pour tenter de toucher la Pierre Noire Sacrée.





Au matin, le sacre était finit,
L'empereur était nommé.
Au soir, d'une balle dans la tête,
Il était détrôné.





Un Homme passa.
Sûr qu'il était drogué à mort.
Il jouait de l'Harmonica,
et sa chanson trotta dans ma tête
jusqu'au jour, où le blues s'avança
sur scène
FLASH
BACK
STAGE





Un autre que moi n'aurait pu le faire.
La salle était silencieuse
folle, envoûtée, abasourdie.
J'en faisais ce que je voulais.
Et tout s'arrêta,





SOUDAIN
J'étais plus froid que peut l'être
un mort.
J'étais raide,





Le pénis vasectomisé
d'un ancêtre malade,
Les testicules cancérisés
furent l'unique testament





Du Bacchus,
Du Dyonisos.
La mythologie est morte,
Il faut recréer les Dieux,
reconstruire l'Olympe,
qu'un Nouvel Homme s'affirme.





Droit au coeur, les robes des juges
s'envolèrent vers les cours du procès.
Témoins, coupables, Accuser!
Il ne me restait plus qu'à fuir,
qu'à courir le reste du monde,
Le reste de Mon Royaume.





TRAHI, Meurtri,
Exilé,
PARIS m'accueillit
autant qu'il exila
Émile ZOLA.





D'un oeil vif et rapide,
La mort sut que
J'allais tomber.
Alors, elle me rattrapa
Dans ses bras.






Elle sut m'envoûter
de ses longs cheveux de sirène.
Dehors, une dernière voiture passa.
Le corps était là, allongé et plongé dans un sang
qui ne pouvait être le mien.





Il n'y a de pires vampires,
que celui qui suce son propre sang.





Une fille accourra,
et s'allongea sur mon corps.
Elle prit son temps.
Dieu que c'était bon,
de baiser ainsi la mort!





La baignoire est longue
calme
(Entreprenante)
Et peut-être
très prometteuse
en tant qu'
entremetteuse.





J'étais encore Enfant.
Les cheveux mouillés
Le torse nu,
Un tatouage sur mon âme,
Un film à finir.





Le sourire d'enfant encore vivant
sur mes lèvres mortes, laissait à
Pamela, un dernier Adieu.





J'étais enfin de l'autre côté
DE LA PORTE !!!

28 octobre 2005

Fanchon

Amis, il faut faire une pause
J'aperçois l'ombre d'un bouchon
Buvons à l'aimable Fanchon,
Chantons pour elle quelque chose

Fanchon, quoique bonne chrétienne
Fut baptisée avec du vin
Un Bourguignon fut son parrain
Une Bretonne sa marraine.

REFRAIN :
Ah ! que son entretien est doux,
Qu'il a de mérite et de gloire.
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous
Oui, comme nous ! Oui, comme nous !


Fanchon préfère la grillade
A tous les mets plus délicats
Son teint prend un nouvel éclat
Quand on lui verse une rasade.

Fanchon ne se montre cruelle
Que lorsqu'on lui parle d'amour
Mais moi, je ne lui fais la cour
Que pour m'enivrer avec elle.

27 octobre 2005

Islam et musulman

Le site des editions les 12 propose des téléchargements de livres sur l'Islam. En cette période ou toutes modérations est proscrite, ou le "jusqu'au boutisme" est la politique la plus adopté. Ce site propose au moins la possibilité d'ouvrir le dialogue.

Bonne découverte, en espérant que ça ne vire pas encore à l'extrémisme.

Orane Mecand

26 octobre 2005

Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu

L'ESRA est une encyclopédie conçue suivant le concept de Bernard Werber exposé dans sa trilogie "Les Fourmis". Les articles ne sont pas triés : il n'y a pas d'ordre pour les lire. C'est un peu comme si on ouvrait un livre au hasard. Pour afficher la liste non triée de tous les articles disponibles, cliquez sur Liste des articles dans le menu.

http://es.ra.free.fr/
http://www.bernardwerber.com/

"Quand l'oiseau de fer volera dans les cieux et que les chevaux auront des roues, les Tibétains éparpillés à travers le monde comme des fourmis, alors le dharma (la voie) arrivera dans les pays de l'ouest..."
Aujourd'hui, les avions nous survolent, nos voitures nous asphyxient, nombre de Tibétains sont en exil et le bouddhisme devient le sujet privilégié des stars du show-biz !

25 octobre 2005

la terre et ses humains

Publicité de USHUAIA - fondation nicolas Hulot

24 octobre 2005

Retour de soirée

la biere etait tres bien et les convives aussi
alors on a mangé et parlé beaucoup
rigolé et bu aussi quelque coup
bref au moment de se quitter on etait si bien qu'on oublié de dire merci.


François

23 octobre 2005

Google earth

Il y a quelque temps, on parlait de google earth, je recidive encore une fois avec deux site :
http://www.googleearthhacks.com/downloads/
http://www.ikiru.ch/blog/liens/google-earth/

qui vont encore un peu plus loin

Orane

22 octobre 2005

souvenir

Mme Medeiros.. un souvenir Une montre et un chat

20 octobre 2005

Une caresse lascive

juste un détail pour calmer mon esprit

19 octobre 2005

le retour d'Alceste

La misanthropie est un sentiment destructeur, une réponse à l'omniprésence
désastreuse de l'humanité, une forme psychopathique de l'autodestruction.

V05

18 octobre 2005

le mur brûle de ses briques rouges et carnassiéres.
Entre dans la maison, rejoindre les abeilles,
Entre dans mon ventre pour evacuer la semence
et donner un jour nouveau à ce siécle.

Je suis Aphrodite, et je n'ai pas de nom
sauf celui que tu donneras à cette aventure.
Viens le chemin est long, je souhaites
faire la chemin avec toi, pour longtemps.

16 octobre 2005

Un lac glacé dans la peau

J'ai un lac glacé dans la tête, du haut de mes deux ans, je sais que la vie sera inutile. Mes parents ont mis du sang à la banque, avec la hausse de la bourse, ils pourront me payer mes études. J'ai deux ans, une robe tissée en toile mortuaire. La misére rend l'homme esclave de sa condition, il trime pour survivre, pour rien.
Le traineau emporte les deux ans, vers un nouvel horizon, tapissé de fleurs
inconnus.

J'ai une porte dans le bras, qui s'ouvre pour laisser les rêves entrés, une capsule sous les ongles. La police arrête le criminel, la justice le relache, le pére de la victime le tue. La police arrête le pére, la justice le pend. La liquidation judiciaire, la liquidation économique, la liquidation morale pour finir, l'homme ne souhaite plus laisser de traces de sa présence. La superficie de cette superficialité croît chaque jour dans cette bourse du mensonge.

Tout ce qui est accroc à la politique est irrémédiablement tu(e).

Verdure 30 - 09- 05

15 octobre 2005

Demos Kratos activate chaos

"Gouvernement ou le peuple excerce sa souverainté."

La démocratie républicaine est-elle encore un régime politique qui permet au peuple de vivre sa pleine et entiére souverainté, ainsi que d'obtenir son épanouissement ? N'est elle pas engluée dans ses concepts vieillis et abusées par ses souvenirs d'enfant moderné et gâté ?

J'ai dans la mémoire une république policée, verrouillée, où ceux qui donnent leurs voix se trouve dépouiller de leur moindre volonté.

Orane

13 octobre 2005

Villes natales et frenchitude - Hubert-Félix Thiéfaine

Hubert-Félix Thiéfaine
Villes natales et frenchitude

"Chroniques bluesymentales"

Clichés de poubelles renversées
Dans la neige au gris jaunissant
Ou un vieux clébard estropié
R'niffle un tampon sanguignolent.
Givré dans la nuit de Noël,
Un clocher balbutie son glas
Pour ce pékin dans les ruelles
Qui semble émerger du trépas.
Il vient s'arrêter sur la place
Pour zoomer quelques souvenirs,
Fantômes étoilés de verglas
Qui se fissurent et se déchirent.
Ici, y avait un paradis
Ou l'on volait nos carambars.
Maint'nant, y a plus rien, mon zombi,
Pas même un bordel ou un bar.
Voici la crèche municipale,
Sous son badigeon de cambouis,
Ou les générations foetales
Venaient s'initier à l'ennui.
Cow-boys au colt 45,
Dans la tendresse bleue des latrines,
On était tous en manque d'indiens
Devant nos bols d'hémoglobine.
Voici l'canal couvert de glace
Ou l'on conserve les noyés
Et là, c'est juste la grimace
D'un matou sénile et pelé
Mais ses yeux sont tellement zarbis
Et son agonie si tranquille
Que même les greffiers, par ici,
Donnent l'impression d'être en exil.
Voici la statue du grand homme
Sous le spectre des marronniers
Ou l'on croqua la première pomme
D'une quelconque vipère en acné
Et voici les murs du lycée
Ou t'as vomi tous tes quatre heures
En essayant d'imaginer
Un truc pour t'arracher le c?ur
Mais t'as jamais vu les visages
De tes compagnons d'écurie.
T'étais déjà dans les nuages
A l'autre bout des galaxies,
Trop longtemps zoné dans ce bled
A compter les minutes qui tombent,
A crucifier de fausses barmaids
Sur les murs glacés de leurs tombes.
Un camion qui passe sur la rocade
Et le vent du Nord se réveille
Mais faut pas rêver d'une tornade.
Ici les jours sont tous pareils.

Overdose

Une OD en direct.

12 octobre 2005

Pendant ce temps là ...

Noir Les Horreurs - Bérurier Noir

Je vis dans la mort
Massacre de Porcs
Je vis dans la guerre
Je n'aime pas mon père
Je vis dans l'suicide
le monde est une ruine
Je mange de la viande
Le monde est violent
Je vis dans la peur
Le noir, les horreurs
Je ne sais pas vivre
Et je saute dans le vide
Je n'connais pas l'amour
Car le monde est trop lourd
Je suis mal dans ma peau
Car le monde n'est pas beau
Je suis mal dans la vie
Car le monde est tuerie
Et je pense aux massacres
Que personne ne condamne
Et je pense à la mort
Que tout le monde ignore
J'ai les testicules froides
Et ma tête est une boîte
Regarde mes excréments
La course aux armements
Je suis bisexuel
Le monde est cruel
Par le bien et le mal
Le monde est brutal
Et j'encule la France
Esprit de vengeance
J'ai des désirs morbides
Et j'aime les crimes.
dans un fait divers
Un type mange sa merde
Ma conscience est hantée
De fillettes brûlées
Je m'adresse à tous
Vous n'êtes que des chiens mous
Il faut vous reveiller
Ou bien continuer
A vous massacrer
Avec brutalité
Et avec lacheté
Je me suis masturbé
Nous sommes égoïstes
Et bientôt fascistes
Dans ce monde purulent
C'est l'échec permanent.

11 octobre 2005

je m'aigris chaque jours un peu plus

Chevrefoil - Les Lais de Marie de France

XI. Chevrefoil

1 asez me plest e bien le voil
2 del lai que hum nume Chevrefoil
3 que la verité vus en cunt
4 (e) pur quei il fu fet e dunt.

5 plusurs le me unt cunté e dit
6 e jeo l'ai trové en escrit
7 de Tristram e de la reïne,
8 de lur amur que tant fu fine,


9 dunt il eurent meinte dolur,
10 puis en mururent en un jur.
11 li reis Marks esteit curucié,
12 vers Tristram sun nevuz irié;

13 de sa tere le cungea
14 pur la reïne qu'il ama.
15 en sa cuntree en est alez;
16 en Suhtwales, u il fu nez,

17 un an demurat tut entier,
18 ne t ariere repeirier;
19 mes puis se mist en abandun
20 de mort e de destructïun.
21 ne vus esmerveilliez neent:

22 kar ki eime mut lëalment,
23 mut est dolenz e trespensez,
24 quant il nen ad ses volentez.
25 Tristram est dolent e pensis:


26 pur ceo se met de sun païs.
27 en Cornvaille vait tut dreit,
28 la u la reïne maneit.
29 en la forest tut sul se mist,
30 ne voleit pas que hum le veïst;

31 en la vespree s'en eisseit,
32 quant tens de herberger esteit;
33 od païsanz, od povre gent
34 perneit la nuit herbergement.
35 les noveles lur enquereit
36 del rei cum il se cunteneit.
37 ceo li dïent qu'il unt oï
38 que li barun erent bani,
39 a Tintagel deivent venir,
40 li reis i veolt sa curt tenir,

41 a pentecuste i serunt tuit;
42 mut i avra joie e deduit,
43 e la reïnë i sera.
44 Tristram l'oï, mut se haita:
45 ele ne purrat mie aler
46 k'il ne la veie trespasser.
47 le jur que li rei fu meüz,
48 e Tristram est al bois venuz
49 sur le chemin quë il saveit
50 que la rute passer deveit,

51 une codre trencha par mi,
52 tute quarreie la fendi.
53 quant il ad paré le bastun,
54 de sun cutel escrit sun nun.
55 se la reïne s'aparceit,
56 que mut grant gardë en perneit--
57 qutre feiz li fu avenu
58 que si l'aveit aparceü--
59 de sun ami bien conustra
60 le bastun quant el le verra.


61 ceo fu la summe de l'escrit
62 qu'il li aveit mandé e dit:
63 que lunges ot ilec esté
64 e atendu e surjurné
65 pur espïer e pur saver
66 coment il la peu&st veer,
67 kar ne pot nent vivre sanz li;
68 d'euls deus fu il (tut) autresi
69 cume del chevrefoil esteit
70 ki a la codre se perneit:

71 quant il s'i est laciez e pris
72 e tut entur le fust s'est mis,
73 ensemble poënt bien durer;
74 mes ki puis les volt desevrer,
75 li codres muert hastivement
76 e li chevrefoil ensement.
77 «bele amie, si est de nus:
78 ne vus sanz mei, ne mei sanz vus!»
79 la reïne vait chevachant;



80 ele esgardat tut un pendant,
81 le bastun vit, bien l'aparceut,
82 tutes les lettres i conut.
83 les chevalers que la menoënt,
84 quë ensemblë od li erroënt,
85 cumanda tuz (a) arester:
86 descendre vot e resposer.
87 cil unt fait sun commandement.
88 ele s'en vet luinz de sa gent;
89 sa meschine apelat a sei,

90 brenguein, que fu de bone fei.
91 del chemin un poi s'esluina;
92 dedenz le bois celui trova
93 que plus l'amot que rein vivant.
94 entre eus meinent joie (mut) grant.
95 a li parlat tut a leisir,
96 e ele li dit sun pleisir;
97 puis li mustre cumfaitement
98 del rei avrat acordement,
99 e que mut li aveit pesé




100 de ceo qu'il (l)'ot si cungïé;
101 par encusement l'aveit fait.
102 atant s'en part, sun ami lait;
103 mes quant ceo vient al desevrer,
104 dunc comenc(er)ent a plurer.
105 Tristram a Wales s'en rala,
106 tant que sis uncles le manda.
107 pur la joie qu'il ot eüe
108 de s'amie qu'il ot veüe
109 e pur ceo k'il aveit escrit,

110 si cum la reïne l'ot dit,
111 pur les paroles remembrer,
112 Tristram, ki bien saveit harper,
113 en aveit fet un nuvel lai;
114 asez briefment le numerai:
115 gotelef l'apelent en engleis,
116 chevrefoil le nument Franceis.
117 dit vus en ai la verité
118 del lai que j'ai ici cunté.

10 octobre 2005

une semaine de vacance informatique


Désolé, pour les images sans texte.. mais vu que mon Dédé est dead,
et que je mets à jours pour l'ensemble de l'équipe, ou plus exactement
que les quatres participants font les mises à jours sur mon poste, ben
les contributions vont être un peu limitées....

Bisous quand Même à Orane....


en attendant...

07 octobre 2005

MON CAFARD - Les rats


Sur les boulevard avec mon cafard
On traine, je lui parle d'espoir
On regarde les pires que nous
On regarde les pires que tout
Je me saoule dans les bars, lui regarde le fond de mon verre
Nous deux, c'est sûr on fait la paire

Heureusement qu'il est lá mon cafard
Même si avec lui je ne broie que du noir
Ca m'fait quelqu'un avec qui parler
Ca m'fait quelqu'un sur qui compter
Les jours où ça arrive, qu'on se colle une grosse déprime
Nous deux, on part á la dérive

Parfois on s'dit moi et mon cafard
Qu'il y aura une fin á nôtre histoire
Mais s'il me quitte, un jour, il est mort
Moi tout seul, je n'irais pas bien fort
Mais comme on s'entend bien, et même si on va pas très loin
Ca nous laisse un bon bout de chemin

Une ligne de vie

les broches

Le creux de ton bras
Le creux de mon bras
Une paire d?yeux, égarée
Dans le décolleté
En guise de broche

Ses cheveux sont retombés sur elle,
Sur ses épaules, à bout de souffle
Ses gants attirés par la légèreté
Se sont présentés à ses cheveux pour les démêlés

Les pas de danses silencieux presque invisibles
De deux femmes qui visiblement s?aiment

Une Ligne de vie - V05
Galerie de Poèmes - OcToPuSsY

06 octobre 2005

Les jeunes parents

Elle a sourit,
Lorsqu?en regardant la glace
Elle a vu son ventre
Arrondi par trois mois
De grossesse.

Elle y voyait
Un enfant, Il grandissait,
Jusqu?à toucher la lune,
Et lui offrir, avec un sourire
Aux dents perdues dans la nuit
Un « Je t?aime maman » .

Et lui a posé
Sa main sur son épaule nue
Il la malaxa
En pensant qu?un jour aussi
Il serait Père.

Une Ligne de vie - V05
Galerie de Poèmes - OcToPuSsY

05 octobre 2005

Le Misanthrope - Moliére

ACTE I, Scène première


ALCESTE

Non, je ne puis souffrir cette lâche méthode
Qu'affectent la plupart de vos gens à la mode;
Et je ne hais rien tant que les contorsions
De tous ces grands faiseurs de protestations,
Ces affables donneurs d'embrassades frivoles,
Ces obligeants diseurs d'inutiles paroles,
Qui de civilités avec tous font combat,
Et traitent du même air l'honnête homme et le fat.
Quel avantage a-t-on qu'un homme vous caresse,
Vous jure amitié, foi, zèle, estime, tendresse,
Et vous fasse de vous un éloge éclatant,
Lorsque au premier faquin il court en faire autant?
Non, non, il n'est point d'âme un peu bien située
Qui veuille d'une estime ainsi prostituée.
Et la plus glorieuse a des régals peu chers,
Dès qu'on voit qu'on nous mêle avec tout l'univers:
Sur quelque préférence une estime se fonde,
Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde.
Puisque vous y donnez, dans ces vices du temps,
Morbleu! vous n'êtes pas pour être de mes gens;
Je refuse d'un c?ur la vaste complaisance
Qui ne fait de mérite aucune différence;
Je veux qu'on me distingue; et pour le trancher net,
L'ami du genre humain n'est point du tout mon fait.

04 octobre 2005

Bienvenue à Puteaux, une ville charmante, avec des bains douches sauce Vichy

VOilà qu'une municipalité essaye de porter plainte pour diffamation contre un de ces concitoyens. A lire le blog de l'auteur, aucune injures, une langue banale, qui raconte la vie banale dans une ville bancale...

http://www.monputeaux.com/
perso je soutiens l'auteur pour la libre expression surtout qu'il n'attaque pas de maniére grossiére une municipalité qui semble plus tiré de l'oligarchie, que de la démocratie.

Bises

03 octobre 2005

Les pensées merdique du jour...

1.. Pour éviter des fils ou des filles, faites l'amour avec votre belle-soeur, vous n'aurez que des neveux.
2. Tous les champignons sont comestibles, certains une fois seulement.
3. Soyez gentil avec vos enfants, car c'est eux qui choisiront votre hospice !
4. Les amis vont et viennent, les ennemis s'accumulent.
5. Si l'amour est aveugle, il faut palper.
6. Si la femme était bonne, Dieu en aurait une. Si elle était de confiance, le diable n'aurait pas de cornes.
7. Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user, ils se servent de celle des autres.
8. Pire qu'une pierre dans la chaussure est un grain de sable dans la capote.
9. Si un jour tu te sens inutile et déprimé, souviens-toi : un jour tu étais le spermatozoïde le plus rapide de tous.
10. Les chefs sont comme les nuages, quand ils disparaissent, il fait un temps magnifique !
11. La hiérarchie c'est comme une étagère, plus c'est haut, plus c'est inutile.
12. Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.

02 octobre 2005

Comte de Lautréamont - Malodoror - Chant premier

On doit laisser pousser ses ongles pendant quinze jours. Oh ! Comme il est doux d' arracher brutalement de son lit un enfant qui n' a rien encore sur la lèvre supérieure, et, avec les yeux très-ouverts, de faire semblant de passer suavement la main sur son front, en inclinant en arrière ses beaux cheveux !
Puis, tout à coup, au moment où il s' y attend le moins, d' enfoncer les ongles longs dans sa poitrine molle, de façon qu' il ne meure pas ; car, s' il mourait, on n' aurait pas plus tard l' aspect de ses misères.
Ensuite, on boit le sang en léchant les blessures ; et, pendant ce temps, qui devrait durer autant que l' éternité dure, l' enfant pleure. Rien n' est si bon que son sang, extrait comme je viens de le dire, et tout chaud encore, si ce ne sont ses larmes, amères comme le sel.
Homme, n' as-tu jamais goûté de ton sang, quand par hasard tu t' es coupé le doigt ? Comme il est bon, n' est-ce pas ; car, il n' a aucun goût.
En outre, ne te souviens-tu pas d' avoir un jour, dans tes réflexions lugubres, porté la main, creusée au fond, sur ta figure maladive mouillée par ce qui tombait des yeux ; laquelle main ensuite se dirigeait fatalement vers la bouche, qui puisait à longs traits, dans cette coupe, tremblante comme les dents de l' élève qui regarde obliquement celui qui est né pour l' oppresser, les larmes ? Comme elles sont bonnes, n' est-ce pas ; car, elles ont le goût du vinaigre. On dirait les larmes de celle qui aime le plus ; mais, les larmes de l' enfant sont meilleures au palais. Lui, ne trahit pas, ne connaissant pas encore le mal : celle qui aime le plus trahit tôt ou tard... je le devine par analogie, quoique j' ignore ce que c' est que l' amitié, que l' amour (il est probable que je ne les accepterai jamais ; du moins, de la part de la race humaine).
Donc, puisque ton sang et tes larmes ne te dégoûtent pas, nourris-toi, nourris-toi avec confiance des larmes et du sang de l' adolescent. Bande-lui les yeux, pendant que tu déchireras ses chairs palpitantes ; et, après avoir entendu de longues heures ses cris sublimes, semblables aux râles perçants que poussent dans une bataille les gosiers des blessés agonisants, alors, t' ayant écarté comme une avalanche, tu te précipiteras de la chambre voisine, et tu feras semblant d' arriver à son secours. Tu lui délieras les mains, aux nerfs et aux veines gonflées, tu rendras la vue à ses yeux égarés, en te remettant à lécher ses larmes et son sang.
Comme alors le repentir est vrai ! L' étincelle divine qui est en nous, et paraît si rarement, se montre ; trop tard ! Comme le coeur déborde de pouvoir consoler l' innocent à qui l' on a fait du mal : " adolescent, qui venez de souffrir des douleurs cruelles, qui donc a pu commettre sur vous un crime que je ne sais de quel nom qualifier !

01 octobre 2005

Dissection

Cali ne peut pas traiter Villepin de "menteur"

pnm://realaudio.integra.fr/lesinrocks/Musique/0905/cali-jagger.rm
pnm://realaudio.integra.fr/lesinrocks/Musique/0905/cali-fracture.rm


NOUVELOBS.COM 27.09.05 18:09 [resumé]

Une pub de Cali a reçu un avis négatif du BVP pour des références trop explicites à des propos de Jacques Chirac et Dominique de Villepin. Le chanteur faisait référence dans son clip à des propos de Jacques Chirac et Dominique de Villepin.
Selon EMI, le BVP a formulé cet avis négatif car la phrase prononcée par le chanteur faisait "une référence directe au programme de personnalités politiques identifiables".
Le spot, d'une durée de onze secondes, montre Cali en gros plan qui dit: "Je vais réduire la fracture sociale... en cent jours". Une double allusion au programme de Jacques Chirac pendant la campagne présidentielle de 1995 et aux cent jours que s'était donné Dominique de Villepin pour rendre la confiance aux Français après avoir été nommé Premier ministre.
Immédiatement après que le chanteur a prononcé cette phrase, une image de l'album recouvre son visage sur un bruit de gifle et une voix s'exclame: "Menteur!", du titre de l'album.

Retrouver sur les inrocks, le site officiel de cali...

Bon j'écoutes pas vraiment Cali, je ne penses pas non plus que Cali soit un chanteur engagé, mais ça me fait marrer les commentaires lus à ce propos par quelques internautes.