31 janvier 2006

Hubert-Félix Thiéfaine - Une fille au rhésus négatif

Je me souviens de toi dans ces années obscures
Où tu te promenais avec un "rat en laisse".
Les cafards te disaient : l'amour vient du futur
Et te laissaient leurs croix comme on laisse une adresse.
Maintenant tu me regardes avec les yeux flétris
Bouffés par la machine à plastiquer les rêves.
Tu me tends mon ticket pour la foire aux zombies
Et m'invites à trinquer au doomsday qui se lève.
Oh ! Love.

Lové sur ton ventre, le bébé s'ouvre les veines
Et tu me demandes s'il a bien pris sa dose.
Nous sommes de vieux enfants traînant nos écorchures
À travers les décors jaunis d'un vieux cartoon.
Nous marchons sur Berlin en gobant nos ?ufs durs
Et nous sommes à Paris victimes d'un baby-boom.
Nous n'sommes que les fantasmes fous d'un computer
Avec son ?il grinçant fouillant dans nos cerveaux
Dans la fluorescence bleutée de son scanner,
Je regarde l'aiguille s'enfoncer dans ta peau.
Oh ! Love.

Lové sur ton ventre, le bébé s'ouvre les veines
Et tu me demandes s'il a bien pris sa dose.
Les mômes de ton quartier se déguisent en momies.
Un aigle, lentement, tourne autour de ta chambre.
Les assassins défilent en levant leurs képis.
Les bébés tombent du lit en lisant Mein Kampf.
Oh ! Love... Love.

Hier je t'aimerai de mon amour taxi.
Hier je t'aimerai de mon amour tocsin.
Hier je t'aimerai dans un bar à minuit
Des soirs... où la tendresse fait plus bander les chiens...
Oh ! Love... Love.

Les ambulances attendent le long des terrains vagues.
Les réverbères s'allument au fond des catacombes.
Les bulldozers préparent l'autoroute pour le stade.
Dois-je me faire installer le téléphone sur ta tombe ?
Oh ! Love.
Lové sur ton ventre, le bébé s'ouvre les veines
Et tu me demandes s'il a bien pris sa dose.

Graffiti sur un mur

Sur un mur :
"Tu n'es qu'un individu dans ce monde
Mais pour une personne, tu es tout un monde."

Om

courts métrages excellents

une video avec comme theme noel :
http://noelaurabais.free.fr/videos/nar_grand.mov
http://noelaurabais.free.fr/

une seconde avec une histoire de crabe trop cons pour tourner :
http://freezoone.free.fr/crabes/crabes_final.mov
http://freezoone.free.fr/crabes/

30 janvier 2006

Terreur Toxique sur l'asphalte 35

J'ai un chat mort dans la tête
Du sang séché plein les rideaux
De l'hémoglobine sur l'asphalte

Un bon génocide se fait à la machette
Je vous le dit coomme en quatrevingt quatre

J'ai un chat mort dans la tête
Je porterais une croix gammé
à mon avant bras avant ma mort

Un bon génocide se fait à la machette.
La nuit s'écroule dans mon rêve éthylique.

Verdure

27 janvier 2006

Le petit chat est mort - Renaud


Va donc pas pleurer
Y s'baladait peinard
Il avait pas d'collier
Il était libre d'aller
Et d'rev'nir pour bouffer
Il était même pas prisonnier
De ton amour insensé

T'aurais quand même pas
Voulu qu'y vive comme un con
Sur le canapé
Loin des gouttières des pigeons
C'était un aventurier
T'aurais pas voulu qu'on l'attache
Y t'aurais miaulé: "Mort aux vaches!"

Et Patatras
On l'enterr'ra demain j'te jure
Dans un joli carton à chaussures


Le petit chat est mort
Et toi et moi on va couci-couça
A cause de quoi ? A cause que c'est
Chaque fois comme ça
Pourquoi c'est toujours les p'tits chats
Et jamais les hommes qui tombent des toits?

C'était un vrai sac à puces
Encore plus libre qu'un chien
Pas l'genre pour un su-sucre
A te lécher la main
Mais la liberté tu vois
C'est pas sans danger c'est pour ça
Qu'elle court pas les rues ni les toîts


C'était un vrai Titi
La terreur des p'tis oiseaux
La nuit y s'faisait gris
Pour les croquer tout chauds
C'est un peu salaud
Mais t'as jamais mangé d'moineau
C'est pas plus dégueu qu'un MacDo

Le petit chat est mort
Il est tombé du toit
C'est comme ça
Il a glissé sur j'sais pas quoi
Et Patatras
Je pourrais pas d'main dans un jardin
L'enterrer au pied d'un arbre en bois


Le petit chat est mort
Et toi et moi on va
Couci-couça
A cause de quoi ? A cause qu'on s'demande bien pourquoi
T'as jamais un pape sur les toîts
Etre trop près du ciel p't'être qu'y z'aiment pas


Verdure - Orane Mécand - Ombres - Hervé - Sicolas Narkozy
et tous les colocataires du 35 Pour Christophe


25 janvier 2006

Le bistrot

Le bar était grand et spacieux
dans les reflets des verres sales,
écumants de la dernière bière.

La serveuse prit les commandes,
et revient avec ces verres,
elle servit nos boissons douces.

Après un ou deux verres,
le buveur se retrouva vautrer
dans l'armoire silencieuse.
Il ne disait mot, ni ne pensait
aux mots noircissant la nappe.

L'addition posée sur le cendrier,
le buveur s'en prie un autre.
Il sortit comme lavé et étourdi,
il ne voyait plus le chemin
que lui traçait le trottoir.

Verdure - L'odyssée (La tragédie du ménisque oublié)

20:55:20

je reste pas, mais va mater ca : http://lemusicienlefilm.free.fr c d'enfer !!! une pure vidéos en images de synthése à regarder en famille ;)
un véritable bonheur

24 janvier 2006

Hématologie


La femme de Biermer boit dans un grand bol de fer. L'hémoglobine se précipite sur les toges des grands maîtres, leurs blouses blanches ressemblent à des odieuses bouses. Fière d'assassiner leur patient, ils assument la mort, et regrettent la vie. La fille de Biermer boit dans la coupole de fer. L'hémoglobine s'est précipitée et au fond du bol, survit un peu de sang en poudre.
Verdure - L'odyssée (La tragédie du ménisque oublié)

Stratégie de la tragédie

Le char luisant du tonnerre s'est évaporé sur le frais dallage du Nord. Un soldat est sorti pour uriner et fumer la cigarette du condamné ; vitale ; anorexique. Décalage des horaires par apport à ceux des bons vivants. Une main a attiré irrésistiblement vers le bas, la traversée du néant.

Le carnage carnivore a commencé parmi les protagonistes du nihilisme paternel. Mère, la dévotion est le pire concept chez les êtres sans scrupule.

La guerre continua son roulement de tambour sur d'autres terres non incendiées, non inondées par le sang.
Verdure - L'odyssée (La tragédie du ménisque oublié)

l'art alcoolique

23 janvier 2006

petite connerie chiffrée


6 7 1 Q 9
7 1 Q é 3
6 7 1 Q é 3
7 1 10 20 plaisir
200 servir

22 janvier 2006

Les Chants de Maldoror de Lautreamont


J'ai fait un pacte avec la prostitution afin de semer le désordre dans les familles. Je me rappelle la nuit qui précéda cette dangereuse liaison. Je vis devant moi un tombeau. J'entendis un ver luisant, grand comme une maison, qui me dit : "Je vais t'éclairer. Lis l'inscription. Ce n'est pas de moi que vient cet ordre suprême." Une vaste lumière couleur de sang, à laquelle mes mâchoires claquèrent et mes bras tombèrent inertes, se répandit dans les airs jusqu'à l'horizon. Je m'appuyai contre une muraille en ruine, car j'allais tomber, et je lus : "Ci-gît un adolescent qui mourut poitrinaire : vous savez pourquoi. Ne priez pas pour lui." Beaucoup d'hommes n'auraient peut-être pas eu autant de courage que moi. Pendant ce temps, une belle femme nue vint se coucher à mes pieds. Moi, à elle, avec une figure triste : "Tu peux te relever." Je lui tendis la main avec laquelle le fratricide égorge sa soeur. Le ver luisant, à moi : "Toi, prends une pierre et tue-la. - Pourquoi ? lui dis-je." Lui, à moi : "Prends garde à toi ; les plus faible, parce que je suis le plus fort. Celle-ci s'appelle Prostitution." Les larmes dans les yeux, la rage dans le coeur, je sentis naître en moi une force inconnue. Je pris une grosse pierre ; après bien des efforts, je la soulevai avec peine jusqu'à la hauteur de ma poitrine ; je la mis sur l'épaule avec les bras. Je gravis une montagne jusqu'au sommet : de là, j'écrasai le ver luisant. Sa tête s'enfonça sous le sol d'une grandeur d'homme ; la pierre rebondit jusqu'à la hauteur de six églises. Elle alla retomber dans un lac, dont les eaux s'abaissèrent un instant, tournoyantes, en creusant un immense cône renversé." Le calme reparut à la surface ; la lumière de sang ne brilla plus. "Hélas ! Hélas ! s'écria la belle femme nue ; qu'as-tu fait ? " Moi, à elle ; "Je te préfère à lui ; parce que j'ai pitié des malheureux. Ce n'est pas ta faute, si la justice éternelle t'a créée." Elle, à moi : "un jour, les hommes me rendront justice ; je ne t'en dis pas davantage. Laisse-moi partir, pour aller cacher au fond de la mer ma tristesse infinie. Il n'y a que toi et les monstres hideux qui grouillent dans ces noirs abîmes, qui ne me méprisent pas. Tu es bon. Adieu, toi qui m'as aimée." Moi, à elle : "Adieu ! encore une fois : adieu ! Je t'aimerai toujours ! ? Dès aujourd'hui, j'abandonne la vertu." C'est pourquoi, ô peuples, quand vous entendrez le vent d'hiver gémir sur la mer et près de ses bords, ou au-dessus des grandes villes, qui, depuis longtemps, ont pris le deuil pour moi, ou à travers les froides régions polaires, dites : "Ce n'est pas l'esprit de Dieu qui passe : ce n'est que le soupir aigu de la prostitution, uni avec les gémissements graves du Montévidéen." Enfants, c'est moi qui vous le dis. Alors, pleins de miséricorde, agenouillez-vous ; et que les hommes, plus nombreux que les poux, fassent de longues prières.
Les Chants de Maldoror de Lautreamont

21 janvier 2006

La tragédie du ménisque oublié


La fontaine du vin nouvellement tiré est tarie,
la soif immense est étanchée.
Les maisons se ferment une à une devant la course de la lune,
et se voilent les yeux pour mieux se cacher.

La route vierge s'étale tel un lasso,
et claque sur les genoux fébriles de la fille
penchée entre mes cuisses.

La voiture traverse la nuit dans le tunnel qu'elle s'est créée
et roule sur les os des catacombes.
Le virage est serré, l'épingle à cheveux de la fille tombe.

Rendu inconscient
Au terme de l'agonie,
L'aigle ne lâche jamais sa proie, lorsqu'il l'a attrapée,
Il ne la lâche que morte dans son garde manger.

Rendu fou et sauvage à une nature prospère
propice aux moeurs contre nature, et aux vols démoniaques,
l'homme a failli dans sa grande aventure, qu'il s'était donné,
Éternellement nouveau et fort, l'homme, chaque fois, se meurt.

Un tête-à-queue envoie le virage sous les pots de verroterie
des feux désormais éteins.
Un instant, je meurs, la fille, dans les bras, qui n'attendait
que ça, pour vieillir encore plus vite, pour s'empaler
encore une fois.

L'étoile du Nord amène tous les bergers à la table
du seigneur, bien que celui-ci se soit absenté.
Ophélie, Diane et Euthanasie sont là à le contempler
vêtu d'une feuille, d'un sceptre et d'un spectre languissant.
Il rend la liberté à ceux qui ne l'ont pas obtenu.

Désormais froid et mort, le soleil se lève
sur les lassos des routes et emmène
son lot de chagrins, de pleurs et de désolations

La joie n'est plus accueillie à la table
de Satan, elle est enchaînée, et un morceau
d'écran de télévision lui traverse le coeur, lui perce le foie.
Le fil a cassé sur la machine à coudre
"CRAC" a-t-il dit pour la dernière fois.

Aura-t-il assez de coeur pour continuer ?

Pour ainsi dire, la vie et la mort sont continuité ;
Elles n'ont pas de fin - Calmes et discontinus
Les chants des anciens traversent l'Olympe
où se cachent les dernières danses tribales,
mettent à bas les murs des frontières,
et volent au-dessus des nuages de messages.
Ils se cachent, Lorsqu'arriver, ils s'éteignent
ne laissant plus qu'un bel écho :
Étourderie des danses anciennes.

La vieille renarde enragée a pris du plomb dans la patte,
et cherche une grotte pour se soigner en attendant
de mettre bas ses petits. Attendre l'enfantement.
L'infanticide des adultes, la dépression de l'expression.
Un autre jour pour le meurtre.

Le tandem a repris sa course vers les nuages,
Au lointain, un rire s'étreint d'une vieille âme encore lucide ;
L'inceste l'éteint.
L'enfant meurt - Son âme broyée par un bulldozer
Son corps écrasé par un passage clouté
Un clou dans le ventre.
Éternellement beau et fort, le père pleure
Sur la tombe de son enfant chéri mais mort
et flétri.
L'infante jamais candide joue aux jeux obèses du sexe

La carcasse encore chaude de la voiture éventrée
consume les corps de ces amants si jeunes,
consomme ces petites vies sans âme.
La terre reprend les cendres là où le vent les disperse
Et d'un baiser glacé, la brume les ensemence.

Le jour se cache
un jour s'est passé
Un être s'est perdu
dans la froide prison.

" L'instant est toujours plus fort que toute une vie,
lorsque conscient de sa propre mort, on le savoure.
"

La chambre se referme, paralysée.
Un film, une image, un cliché pour faire survivre les souvenirs.
Et tandis que la famille pose pour le deuil,
Les amants ressuscitent par leur amour.
Serait-ce là la véritable fin.
Point de doute n'a le droit de durer,
de subsister comme substitut de la certitude.
Les plumes toujours vierges et inassouvies
savent...

Nul Être ne peut permettre la fin de l'écriture.

Atteindre le soleil
Attendre ses merveilles
Accoucher tranquille
sur les bords du Nil.
Les pharaons sur leurs terres immobiles
trônaient en maître
prônait le meurtre
des enfants naturels considérés comme impurs.
Les portes du Vatican sont sans clés.
Les voix de dieux :
Peu sont capable de les atteindre
ou de les entendre.

Tel un vaste chaos, Dieu déplore
Le devenir de sa terre naturelle
soumise à la créature, qu'il avait lui-même créé.

C'était leur dernier virage
avant la déflagration
qui reconstitua la Terre du début.

La vierge, inconsolée d'avoir perdu son fils,
est devenue folle, par la douleur du souvenir
d'avoir, de son sein, enfanté un saint.
Cruelle est la sainteté sans orgueil.
Un trait, une craie a fini par enlacer ces parents perdus.

Ma mère est venue au chevet de mon lit sans plume, triste
et incontinent. Les continents pourrissent par l?humidité.

Boîtes à souvenirs, à tiroir.

Verdure - L'odyssée (La tragédie du ménisque oublié)

20 janvier 2006

Pensée dispersée - Verdure

Croupi
Eau
Cheval cadencé
De la Résurrection

Un souffle naquit
dans l'ouragan d'un silence.

Les mots déterrés
ont souffert
d'apoplexie

Un acte prémédité
du Destin

La rage,
Le chien embué
Cavale dans les rues
sans nom
d'une villa
attristée.
La chienne est vie
et la liqueur pourrit

Les chiens errants dans les rues du désert
Un homme s'assoit à côté et voit
un éclat de songe s'approche.
Lions assoiffés de sang.

L'acte est finit,
Passons à la prochaine scène!

Je suis l'enfant du désordre,
du divorce vacant,
Mort dans les tombes ouvertes.

Le vin nouveau
sera d'un dieu
vigneron,
apiculteur à ses heures.

La boisson de feu
s'avala d'un trait
et mit le feu
à l'?sophage

La porte se ferma
et attendit qu'un
survivant s'épanche
sur le zinc.

Découvreur d'un Autre Monde
José ne connu pas
La terre du Roi d?Éthiopie,
le Lion dévore
Babylone naquit en ce jour
du 4 Février
Et sa mort ne vint pas

Frappe à la porte du
Destin

Un Ange ouvre
et souriait
La démence dans les yeux
et le sexe entre les jambes
La vigne le fait pisser

Un ange frappa à la porte
et lança que l'enterrement
aurait lieu
AUJOURD'HUI

Puis, furieux
Il s'écria:
SOYEZ ODIEUX &
VOUS SEREZ AUX ANGES
La moto du Sahel s'effondra sur le sol
et lança un cri au Sable
La dune répondit en mille et un échos
à cette prise de mots, cet écho.
Les lamentations ne viennent
qu'en dernier lieu, avec un souffle
dans la bouche béate du crucifix.

Le tiroir ouvert a enfoui plus d'une vie
Derrière le gilet pare-balles
de la sécurité présidentielle.

La foi viendra
en temps
et
en heure

Le goudron martelé
d'un piéton écrasé.

La peinture sur le plafond
cracha deux - trois fois
le prénom mort du Christ

Ô Monde, serais-tu déjà mort?

La mère frappa sur la hanche du petit enfant
Une fessée bien réclamée
Un droit qui dépasse le devoir

Un réveil secoua enfin le bateau
qui dormait en haut de la montagne de Java
FRAPPA & TOMBA
La balle connaissait sa victime,
elle est sa belle-soeur
de sang
de sol
Et le sang coula sur le sol.

Un éveil secoua le sommeil
d'un geste lent mais
efficace
le tonnerre cogna
sur les parois du
fragment d?Étoiles

L'ours s?avança
sur les ruches
d'un nouveau miel.
Il coulait sous
les poils d'une putain.
Verdure - L'Odyssée (Panégyrique d'une nouvelle foi)

19 janvier 2006

VIDEO ET DEBAT - Les rats


(G.V.I.)
Bonjour,
Laisses-moi me présenter
Pour qu'on devienne amis
J'ai treize ans et plein d'acné
Et l'cerveau un peu frit
Génération trop cuite
Sans avenir et sans suite
Elevé en vidéo
Un plombier comme héros

Quand j'tripote mon paddle
Mes parents font la gueule
J'sais plus écrire " maman "
Mais moi je sais comment
Conquérir l'univers
A coup d'rayons lasers
Dans la gueule des dragons
De la planète Klingon

Un jour, j'ai lu je crois...
Un bouquin pas trop gros
C'était le mode d'emploi
D'une console vidéo
Parlez pas de culture
Ou je sors mon joy-stick
Qui est beaucoup moins dur
A manier que K.Dick

Avantage par temps gelé
Tu coupes les radiateurs
Et fais chauffer tes ?ufs
Sur le téléviseur
Et si pendant l'été
Il fait pas assez froid
L'EDF á payer
Rafraîchira papa!

Je vois au fond de tes yeux
Que tu n'es pas d'accord
Mais réfléchit un peu
Avant de dire que j'ai tort
Mieux vaut finir choux-fleurs
Les neurones béchamel
Que d'vivre les yeux en pleur
Car la vie n'est pas belle!

http://perso.wanadoo.fr/rats/
http://perso.wanadoo.fr/rats/mp3/video.mp3

18 janvier 2006

L'artiste peintre 1985 en clips vidéos

Sa vie était coupée, tel des vidéos-clips, que l'on aurait monté côte à côte. Le fil conducteur de sa vie était dans la peinture, mais des périodes fauchées succédaient à des époques friquées. La déprime d'être ignorés l'enthousiasme du succés.
Seul devant sa toile, ou un pan de mur, dans un café parmi un groupe plus où moins artiste, avec une femme ou avec Elian, dans sa chambre, où dans la rue, des scénes différentes collés. Les uns à la suite des autres par un moteur ivre.
Riedid - 1985

17 janvier 2006

sombres pensées

Qu'il est doux de comtempler un dinosaure focilisé
Un cadavres vieux de milliers d'années
Une agonie inscrite dans la pierre
Un ossement de silice
Une pierre
Paris

La prostitué exilée à Tourneville en Champagne; Ma femme


Mansardes ouvertes mais opaques,
Les yeux dehors emmitouflés
d'un dernier "Au revoir".
Elle quite déjà sa maison
Elle a donné vie
Sans Marie
Cent Maris

J'aimais sa colonne vertébrale, droite,
et courbée sur les hanches
Des épines espacées de creux,
Une longue riviére parsemée de bosses
Un cheminement pour la pensée, Une rose
et sa tige prête à s'élancer.
Un instrument de musique pour les doigts
d'un guitariste, Une régle à tenir.
Lorsqu'elle fermait ses jambes
Un univers entier disparraissait dans sa toison
pour mieux renaître
Quelques instants aprés

Elle a vendue son âtre, son âme. Son astre est perdue !

Verdure

Chirac en prison : les Wampas

C'est une obsession
Elle ne pense qu?à ça
Elle n?en dort plus la nuit

Elle me gâche la vie
J?en ai plus qu?assez
C?est une vraie maladie
Rien ne lui fera changer d?avis
Je ne sais pas ce qu?il lui a pris
Car la seule chose qui lui ferait plaisir (refrain 1)

Ce serait de voir Chirac en prison

J?attends 2007
C?est mon seul espoir
De sortir du brouillard

C?est ma dernière chance
Faut que j'aie confiance en la justice française
J?aimerais tellement lui faire plaisir
Mais je n?ai pas assez de relations
Car la seule chose qui lui ferait plaisir

Ce serait de voir Chirac en prison (Solo + R1)

C?est une contagion
Maintenant moi aussi
Je n?en dors plus la nuit

C?est une obsession
Pourtant y?a 5 ans
J?avais voté pour lui

J?attends 2007
C?est mon seul espoir
De sortir du brouillard

Voir Chirac en prison x5

Bon les Ouapass sont pas les premiers, avec Les cadavres, les parabellum, Svinkels, mais eux au moins sont les survivants de cette époque... alors moi je tombes sur ce coup de pub pour le groupe. En tout cas Jacques peut être ravi, c'est lui qui a le plus inspiré les rockeurs pour les textes...

Pour écouter

Les wampas

16 janvier 2006

Baby mercurochrome en clichés souvenirs

Baby polaroïd, tu as du mercurochrome
jusque dans tes globules et moi, je paniques,
Quand tes vagues t'emmenes dans tes taxis,
Qui déboule sur les boulevards plafonds.
J'aimes tes robes tachées de tes derniéres
Affabulations, et du cambouis d'un de tes Ex,
J'aimes y souiller mes doigts, les soirs où Satan
viens polir sa colonne sur mes crayons taillés.

Baby mercurochrome, tu as des polaroïds
jusque dans tes souvenirs, et ta cave où je viens
y soigner mon ennuie... Je pourrais bien arrêter
de boire, si tu restais dans mon taudis de vermeille.
J'ai pas encore ma carte, mais ça viendra,
quand tes corbeaux viennent s'inviter,
Quand tu pars en vacances, ces longs mois.
J'aimes plonger ma solitude dans ton regard.

Baby mercurochrome, j'ai ta chimie dans le sang,
D'ailleurs je le crache, depuis que les polypes
ont repris le dessus sur ma santé.
Je t'enverrais des polaroïdes de mes vacances
Avec écrit derrière, que la guerre a repris
Que le champs de bataille est partout
même sous tes doigts - Mon Yersinia pestis
Je plonges dans la mer couleur pastis,
pour y somnoler les nuits zarbies.

Baby mercurochrome jusque sur les genous
les coudes et le coeur parfois, quand la folie
reprend le dessus, Lorsque la tempête brune
fait des ravages, les cadavres sont dans les urnes.
J'enverrais des photos tragiques racontant mon score
à ton producteur, pour qu'il augmente encore
ton chéque de fin de moi. Ton avocat sera vert !

Baby mercurochrome, jusque sur les doigts,
c'etait ma derniére menstruation,
ma derniére folie, ma derniére vie,
jusqu'à la prochaine foie.
Baby polaroïde, dans mes albums souvenirs
tu tiens toujours la derniére page,
celle que je ne peux pas tourner.

Verdure & Orane Mécand 2006

15 janvier 2006

Five to one - The Doors

(Titre = Cinq contre un)

Ouais allez, aimer ma nana
Elle est mignonne, allez, une autre

Cinq contre un, chérie
Un pour cinq
Personne ne sortira d'ici vivant
Tu prends les tiens, chérie
Je prends les miens
On y arrivera, chérie
Si on le veut

Les vieux deviennent vieux
Et les jeunes deviennent plus forts
Ca peut prendre une semaine
Et ça peut prendre plus longtemps
Ils ont les flingues
Mais nous avons le nombre
On va gagner, ouais
Oui, on va prendre le dessus
Allez!
Ouais!

Le temps des bals est passé, chérie
La nuit approche
Les ombres du soir grandissent durant l'année
Tu traverses la piste une fleur à la main
Tu veux me dire que personne ne comprend
Tu as échangé ta maison contre une poignée de centimes
On va y arriver, chérie, à la fleur de l'âge

Venons ensemble encore une fois
Unissons nous encore une fois X2
Unissons nous, aha
Unissons nous encore une fois X4
Unissons nous, nous le devons, encore une fois

Ohhhhhhhh! Hey, allez mon coeur
Tu n'auras pas à m'attendre très longtemps, chérie
Je serais là dans un petit moment
u vois, je dois allez dans cette voiture avec ces gens et ...

Unissons nous encore une fois X2
Unissons nous, je vais
t'emmener dans ma chambre et
Hah-hah-hah-hah-hah
Aimer ma nana
Elle à l'air mignonne vraiment jolie
Je t'aime allez!




Yeah, c'mon
Love my girl
She lookin' good
C'mon
One more

Five to one, baby
One in five
No one here gets out alive, now
You get yours, baby
I'll get mine
Gonna make it, baby
If we try

The old get old
And the young get stronger
May take a week
And it may take longer
They got the guns
But we got the numbers
Gonna win, yeah
We're takin' over
Come on!

Yeah!

Your ballroom days are over, baby
Night is drawing near
Shadows of the evening crawl across the years
Ya walk across the floor with a flower in your hand
Trying to tell me no one understands
Trade in your hours for a handful dimes
Gonna' make it, baby, in our prime

Come together one more time
Get together one more time
Get together one more time
Get together, aha
Get together one more time!
Get together one more time!
Get together one more time
Get together one more time
Get together, gotta, get together

Ohhhhhhhh!

Hey, c'mon, honey
You won't have along wait for me, baby
I'll be there in just a little while
You see, I gotta go out in this car with these people and...

Get together one more time
Get together one more time
Get together, got to
Get together, got to
Get together, got to
Take you up in my room and...
Hah-hah-hah-hah-hah
Love my girl
She lookin' good, lookin' real good
Love ya, c'mon

14 janvier 2006

Le crâne écrasé


Le crâne écrasé s'évanouit
dans l'octobre des jours
où les volets se referment
pour mieux garder l'ennui.

Le tueur rentre chez lui
après une longue journée
Un meurtre, un viol,
il passera une longue
nuit, calme et bleue.

Dès l'aube, un oiseau rentra
par la fenêtre et entonna
le chant nouveau et éternel
de la nuit.

Un placard a refermé ses portes
Sur la veste verte tachée de sang,
La clef attend qu'on la prenne
et qu'on ouvre les trésors de
la raison.

Réveille-toi un drame attend
en chien de fusil, sur les balcons
de Dallas; Connecticut city
s'assoit sur les larmes d'un
Kennedy.

Le plancher craque à chaque pas
et attend qu'un jour se lève,
il accueillera les voyageurs
du bout de la nuit.

L'arme resta pointée sur toi
un long moment, puis disparu
sans un éclat, pour entrer dans
ta bouche et t'achever à ta grande
surprise.

Le Remington est surchargé, et attend la prise pour décharger,
deux trous bien placés. Les femmes
sont toujours vicieuses et pernicieuses.

La haine des fanatismes, et la démagogie
des démocraties entraînent la mort
dans les sillons du pouvoir.
L'aventure s'arrêtera là
pour toi!!

Le casque denté d'un lièvre
passait dans les yeux des armoires
où se cachait l'alibi du tueur.
Retourne en arrière, le film va
recommencer.

13 janvier 2006

Les heures du mythe

Les heures engluées
Voitures mortes
L'heure du poisson mort
Fin d'un mythe ancien
La fin du mythe antique

Apocalypse du Monde moderne,
Nous n'avions pas besoin de prophètes
Voitures écrasées telles des fientes de Mouches

L'anus fêlé de la
félicité d'un couguar
mort

La mappemonde brisée
puis vidée de son sang
humain

La route noire de pue
sa putréfaction et
sa satisfaction

Écarquille la coquille
de tes cils

j'ai attrapé la syphilis
dans mes rêves incestueux

Les couteaux rouillés ont percé
les miroirs de ta personnalité
de leurs lames de pourritures.
Ils ont percé le noyau
de ton cerveau,
jusqu'à obtenir un sang frais

Le ciel ne cesse de se laver
les yeux
Ces cils d'eau revêtent
l'habit
que les peintres tracent
Le ciel
ne cesse de se laver les yeux
Son vol
trace les blanches traînées appelées
" Nuages "

Les soleils de la béatitude
gratuite
sont offerts sur carte postale
à quatre
centimes, mes papiers griffonnés de vide.

Les racines de la roche
sont rentrées en Terre
et absorbent peu à peu
la vie.

12 janvier 2006

instant détente avec un P38

Le respect des régles va à l'encontre de la création, de l'innovation. Le systéme procédurier est un carcan qui bloque toute recherche, toute tinitiative personnel, permettant de faire évoluer des processus intellectuels, économiques. Se jetter tête baissée, dans une telle organisation, c'est ce jetter contre un mur. Rien de neuf, ne peut arriver, aucune nouveauté ne peut arriver.Ce n'est pas un simple hasard, que les crédits de la recharche soit bloquer en FRANCE, tant au niveau national, qu'au niveau des entreprises, sachant que l'attribution des normes ISO, AFAQ est devenu primordial pour la soit disante renommé,présentation des entreprises.
Créateurs, chercheurs, fuyez la FRANCE, avant qu'elle ne vous enterre !

Ombres

11 janvier 2006

La fissure soleil de tes cheveux

Sans être vue

Marie a deux yeux, un troisiéme s'agrandit
Son crâne s'est ouvert, la glande pinéale a grossit
Elle voit, ce que nul n'a encore vue

Marie a trois yeux maintenant, trois orbites
Ses cheveux longs tentent de tomber dessus
pour cacher ses visions éperdues sur l'orbite
Des planétes inconnus, Elle vole sans fin

Marie a trois Yeux, surplomblés de plombs en fusion,
Elle n'a pas de lunettes sur ses yeux si bleus
Aurait elle un idéal, un horizon, encore à voir

Marie a trois yeux ouvert sur ce monde plombs
Elle voit au coeur des atomes des filaments bleus
Qu'elle ne voit pas d'autres réalité

Marie a trois yeux, Mais elle deviend aveugle,
Son oeil, sans orbite cherche une étoile
où il pourrait se cacher sans être vue

Verdure 1995

Ballade des pendus - François Villon

Freres humains qui apres nous vivez,
N'ayez les cuers contre nous endurcis,
Car, se pitie de nous povres avez,
Dieux en aura plus tost de vous mercis.
Vous nous voiez cy attaches, cinq, six:
Quant de la chair, que trop avons nourrie,
Elle est pieca devoree et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et pouldre.
De nostre mal personne ne s'en rie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!

Se freres vous clamons, pas n'en devez
Avoir desdaing, quoy que fusmes occis
Par justice. Toutefois, vous scavez
Que tous hommes n'ont pas bon sens rassis;
Excusez nous, puis que sommes transsis,
Envers le fils de la Vierge Marie,
Que sa grace ne soit pour nous tarie,
Nous preservant de l'infernale fouldre.
Nous sommes mors, ame ne nous harie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!

La pluye nous a debues et lavez,
Et le soleil dessechiez et noircis;
Pies, corbeaulx, nous ont les yeux caves,
Et arrachie la barbe et les sourcis.
Jamais nul temps nous ne sommes assis;
Puis ce, puis la, comme le vent varie,
A son plaisir sans cesser nous charie,
Plus becquetez d'oiseaulx que dez a couldre.
Ne soiez sonc de nostre confrairie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!

Prince Jhesus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu'enfer n'ait de nous seigneurie:
A luy n'ayons que faire ne que souldre.
Hommes, ici n'a point de mocquerie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!

10 janvier 2006

Juste un sourire


Est ce que quelqu'un d'entre vous
pourrait me coller un sourire
sur la bouche

Je l'ai perdu où oublier,
j'en voudrais un
de rechange

Verdure 2006

ma belle n'y était pas

Le ciel peut bien m'attendre,
Ma belle n'y est pas.
Elle n'a point sa place - peut être -
Elle flirte bien trop avec le feu
Pour conserver sa réservation

Je ne veux point aller là
Où point sa place, elle n'a
Où elle n'est pas
C'est trop d'ennui d'être sans
Elle n'est point mon sang.

Elle coule dans mes veines,
Chaque pensée est pour elle,
Quand le bruit de son absence
Envahit mon chez moi
Quand sa présence est pour un autre que moi

Le ciel peut bien m'attendre,
Ma belle n'y est pas,
Et le bruit de son absence,
Je n'en veux pas - Veux plus - Veux Plus
J'en veux plus de toi !

Hervé

09 janvier 2006

Fragments - pages froissées

Le monde nous laisse crever
Moi je veux l'enflammer.




Il ya des veines dans le plafonds de cette maison




La minute lacrymonale
des gazs lacrymogénes




My dream is over
Butterfly can no more
Flying

Chants de la toundra - (Traditionnel Inuits)

La terre était là avant es hommes
Les tout premiers hommes sont sortis
de la terre
de la terre
Tout est sorti de la terre
même le caribou.

Un jour les enfants ont poussé
Hors de la terre
Tout comme les fleurs !

Les femmes qui passaient par là
Les ont trouvés, étalés sur l'herbe
Elles les ont emmenés chez elles
Elles les ont nourris
Et c'est comme ça que les hommes
se sont multipliés.

08 janvier 2006

du verre pilé sur le libre arbitre

Pas de verres pilés sous les bottes,
Juste un sable fin, qui efface les pas.
Le plus grand désert est intérieur,
Mais n'oublie jamais, Jamais !
Que quand on a plus rien,
On a plus rien à perdre.
Ce n'est pas les lois qui changeront ça.
Si le chemin peut paraître rude -
Le visage étranger fait souvent peur
Les femmes te dévisagent
Comme pour lire sur les cicatrices
Les phrases d'un roman.
Les voies sont multiples, et toutes se croisent
Laissant le libre arbitre à la croisée des chemins.

Des TV réalité à la façon de Rolland Barthes

De nouvelles émissions de TV-réalité apparraissent chaque jours. Que peut on y voir ? Seuleument une succession de personnes du "peuple", d'ancinnes stars déchus, et des présentateurs, le plus souvent jeunes, parfois inexpérimentés, souvent omniprésent dans les nombreuses émissions.
L'important n'est pas qui peut on voir, mais plutôt : Qui n'y voit on pas ? Car c'est à ces gens là que s'adressent réellemnt ces moments de débilité profonde.
On peut y voir des jeunes, simples, aux dents longues peut être, qui acceptent d'être observés toute la journée par des caméras et des téléspectateurs impudiques. Ils acceptent d'être ridiculisés en public, pris comme témoins, comme exemple par une tranche de la société, qui y voit soit un miroir d'eux même, soit une sorte de documentaire scandaleux d'un peupple, duquel ils se sont séparés depuis des années.
Ces émissions sont destinés à la majaorité comme un exhutaoire de leur propre médiocrité, et à une minorité, comme une sorte de documentaire sur des gens qu'ils ne connaissent pas, et qu'ils ne comprennent qu'à peine, mais y trouve plaisir, dans le ridicule de situation. On ne peut s'y tromper, ces émissions sont les dignes successuers des piéces de Marivaud, ce théatre "petit bourgeois", grossier vulgaire, mais semble-t-il drôle.
avec une société qui prouve chaque jour, que l'ensemble de la population est frappée de cette grangrène, on ne peut plus douter sur l'aboutissant de ce divertissement.
Il s'agit de divertir la masse de la "petite bourgeoisie", bien tranquillement installée chez elle, en la laissant regarder par la lorgnette, une population qu'ils ne veulent ni rejoindre, ni assimiler, ni aceuillir, tout ça par un sentiment de peur de sombrer ou de perdre.
Cette tranche de la population ose utiliser ces semblables, dans un immense Zoo-Humain, ppour subvenir à leur besoin de divertissement, en l'agrémentant parfois d'un de leur congénère, pour pimenter encore la scéance. Il s'agit bien d'un "Théatre de l'humanité", d'une vaste escroquerie audiovisuelle, destinée à asservir, afin que nul ne se rende compte de sa situation.
"Le bourgeois n'a pas de goût".

07 janvier 2006

Fist Fucking Dollars

Une baignoire sur le marbre noir d'une prison, et dans le portefeuille, un bon millier de salopes potentielles, pleine de fureurs et bourrée de griffes. Du sable importée du désert, pour atterir sur le macadam, puis la chambre d'un bordel, du sable pleins les yeux, pour dormir, où aveugler.
Du sable dans le tube cathodique de M6 à TF1, de MTV à CNNN, Fist Fucking Dollars.
Suicide Biorythmique, sur le son des orgues de barbaries. Une veine, celle du destin qui éclate sur les déserts des portefeuilles.
Une baignoire sur les pommettes brunes de WALLSTREET.
Fist Fucking Dollars - Verdure 2006

La fin du saint empire romain-germanique

Je suis le fils d'une société
Fondamentalement épuisée
Passe moi ma pipe de marijane
Sinon je me shoote à la banane
Tout comme ses autres copains mon père
S'en revenait de Germany
Quand on leur a dit les petits pères
Faut nous faire de la démographie
Moi c'est comme ça que j'ai débarqué
Par un beau matin aux aurores
La guerre venait de se terminer
On revendait les miradors
Les miradors...

Avec les germes de la guerre
On ne fabrique que des tarés
Moi j'ai le coeur qui tape à l'envers
Et le cerveau qui a des ratés
Pourtant on m'a donné l'enfance
D'un petit Français bien rassasié
Jusqu'à l'école où Mendès France
Venait nous donner la tétée
Mais si je fus un beau nourrisson
Répondant aux normes de Nestlé
Aujourd'hui j'ai l'air tellement con
Qu'on veut pas de moi même dans l'armée
Même dans l'armée...

D'ailleurs je suis toujours mal foutu
J'ai mal aux seins, j'ai mal au...
Y a guère que dans la naphtaline
Que je trouve un peu de vitamines
Et pour ce qui est des nanas
J'ai même plus le courage de draguer
Quand je les emmène au cinéma
Je m'endors aux actualités
Faut dire que maintenant les starlettes
Ca devient micheton à dégommer
Quand elles cartonnent pas MLF
Elles vous allongent au karaté
Au karaté...

Arné sné connunu palome
Massasné masna en Sodome
Loukoum loukoum dé trougaga
Aro snavi rutabaga

Je suis le fils d'une société
Fondamentalement épuisée
Refile moi mon dir-la-da-da
Sinon je me shoote au Banania
C'est la fin de mes éructations
J'ai pas le courage d'aller plus loin
Mieux vaut s'arrêter là sinon
Ca va se terminer en boudin
Ouais, en boudin...

Paroles et musique : H.-F. Thiéfaine

06 janvier 2006

l'ambassade de l'enfer

Les rues sont pleines de fantômes emmitouflés dans des fourrures. J'installes des chaises sur les bureaux, les tableaux à la place des portes. La craie blanchit tout même les crimes, même les larmes, même l'argent sale lavé en famile. Les classes sont enflammés, des grenades dans l'incendie. Au dessus de chaque porte se dresse un crucifix.
L'agenda des professeurs est rempli de "cinq à sept", semble-t-il. Leurs femmes me l'ont dit sur l'oreiller.
Les villages sont arpentés de personnages étranges et limpides, presque transparent, tant on les ignore. Glucide fluideentre les tranches liquide d'un trottoir désert. Il est dix heures douze minutes et quarante trois secondes.
L'éclosion a eu lieu dans un hopital de banlieu, sous une bonne étoile. Plutard l'étoile a disparu. Enfance, Adlescence, Adulte, trou noir, j'ai dans le sang, une éducation, dans le coeur, une institution, dans le cerveau, le vomi moisi de la morale.
Le seigneur de la guerre est entré dans l'ambassade de l'enfer.
V06

Heroïne

When I spreak my spright into my vein
I'm feel like a man

Tout détruire et réduire en bouillit
Défloré une fille avec des lames de rasoir
sur la cuvette des chiottes publics
Voir enfin ses intestins jaillir de ce
cloaque immonde
Virer ses ovaires et mes gonades
Les rôtir et les servir aux invités

Césarienne à coups de baïonnettes
De haches et de fléau
Je ne veux pas d'enfants
Ils pourrait voir le monde qu'on leur construit

Quand l'héroïne s'ecoule enfin dans mes veines
Putain, je me sens enfin un homme.

Yeah, Ouaouh !
Yeah, Ouaaaa, Ouh!

Quand l'héroïne s'ecoule enfin dans mes veines
Putain, je me sens enfin un homme.

Orane { et Lou Reed qui passait par là }

Les Moissons Urbaines

A l'hivers, quand la neige revient à l'improviste, revenant à la mémoire collective, aprés trois longues saisons d'oublie, certains se laissent piéger par le froid, d'autres plus astucieux ont préparés cette transition telle une cigale.
Toujours les soldats de la faim moissonne leurs récoltes sur les trottoirs, tapis dans des monceaux de tissus, guenilles. Et presque instantanement, d'autres hommes tombent dans la rue, l'oublie. La moisson continue.
L'été arrive, le printemps passe, l'automne recommence et l'hivers revient. Les saisons ne sont qu'une. Celle de la récolte de la misére.
V06

05 janvier 2006

JUNKIE - Nina HAGEN


Je ne veux pas être une junkie,
Merci mais non merci !
Je ne veux pas non plus aller en prison
Tout ce que je veux, c'est être vraiment libre,
Une rebelle libre.

Je ne veux pas être une junkie,
Merci mais non merci !
Je ne veux pas non plus aller en prison
Tout ce que je veux, c'est être vraiment libre,
Une rebelle libre.

Je ne veux pas être comme Elvis Presley
Je ne veux pas être un trou du cul graisseux,
Je ne vais pas périr à White-Trash-City
Fuck Las Vegas

Je ne serai jamais comme un vieux Yuppie
Je ne m'achète pas de Handy
Je n'habite pas dans la noble et fasciste ville de
Vienne
J'ai besoin de liberté.

Je ne veux pas être comme un Neonazi,
Je ne mange pas de porc et je me saoule,
Je ne mourrai pas en Allemagne,
Je suis Nina

Je ne veux pas être une junkie
Comme Curt Cobain,
Je suis contre le suicide.
Tout ce que je veux c'est être libre,
Une rebelle libre.

Lalalalalalalala ?..

bonne année smack bonne santé smack surtout la santé smack

hello bon ben voila voila comme tout les ans voila le moment de presenter ses voeux , exercisse qui me plais au combien , donc comme tout les ans c'est le casse tête pour faire original sobre et sincére oui ! oui !

bon alors j' ai beaucoup refléchis et ben j'ai rien trouvé donc je crois que je vais pas presenter mais voeux et puis c'est tout voila on va pas en faire un drame ! merde ! de toute façon presenter mes voeux à qui ?

l'année derniere m'étant faché avec tout le monde (pourtant bonne année mon cul c'était sobre et sincére ) il semblerai que mon sens de l'humour ne soit pas apprécié à ça juste valeur (bande de naze!!)

donc voila comme j'essaye de vous l'expliquer depuis 5 minute ceci n'est pas une presentation de voeux mais une non presenttion de voeux de bonne année (tellement plus original bande de veinard !)

et hop c'est fait !!!



bizoo bizoo françois

P.S. bonne année smack bonne santé smack surtout la santé smack

04 janvier 2006

Amour Siamois

L'amour est une transplantation cardiaque sur des siamois. Deux coeurs pour un coprs, deux coprs pour un coeur. J'ai persu le souvenir. l'opération chirurgicale était pratiqué sans anesthésie générale. Mais au matin, mon coprs battait aux rythmes d'un autre coeur.
L'amitié, c'est l'amour plus la pureté originel.
V06

Transplantation

Frida KalhoJe vis par la mort d'un autre
Ton coeur est le mien
Mon coeur est le vôtre
En moi bat un coeur qui n'est mien

Ma vie dépend de la perte d'un autre
La souffrance endurée par deux
multiplier les destins par deux
La multiplication des vies par la division des autres

Une greffe cardiaque sur celle des veuves
La joie divisée par celle d'un autre
Je cherches une vie différente de la nôtre
En mon fort intérieur bat une vie neuve

Hervé

3 lignes en 24 heures.

François mitterand, le président préféré des francais, Bill gates élu homme de l'année. Les icônes d'aujourd'hui sont vraiment dénué d'interet... Seul intêret le mépris.
Un wagon se fait assiéger par des hommess arrêtés par la police et relacher dans le wagon, seul sans surveillance. On s'étonne encore qu'ils aient pu racketter les autres usagers. La seul action entreprise, un énième rapport, qui sera enterré, à peine né.
Des feuilles d'offre d'emploi afficher sur la vitrine des ANPE, ou sur les sites d'offres d'emplois, et qui révèle vide de sens, car aucun emploi ne se trouve derriére. Un appel téléphonique faira preuve de cette mauvaise foi. D'ailleurs les offres d'emplois n'est qu'une méthode de remplissage des bases de données de ces "futurs employeurs".
La france n'a plus les moyens d'assurer son train de vie, et pendant ce temps là, les entreprises françaises cumulent les succés en terme de bénéfices. Où va cet argent ? ces bénéfices ? Les salaires des plus hautes autorités n'ont jamais été aussi élevés, et pour la majorité, la derniére augmentation s'éloigne inexorablement.
Que risquons nous finalement ? Ceux qui n'ont plus rien, même pas les rêves, n'ont plus rien à perdre, ni à attendre !
Om06

03 janvier 2006

Un grain de sable dans les rouages capitalistes

Marcos reprend la route
Le sous-commandant Marcos, le chef des rebelles zapatistes du Chiapas, prend la tête d?une marche nationale ce 1er janvier 2006 pour promouvoir «l?autre campagne». Ce mouvement civil et politique qui se veut anti-capitaliste, alter-mondialiste et fortement ancré à gauche. Des milliers de sympathisants devraient le rejoindre à San Cristobal de las Casas, pour célébrer le douzième anniversaire du soulèvement zapatiste de 1994.

Diadéme fécal

Un diadéme celeste accroché au bout des doigts, comme un vernis sur les ongles, heurte chaque anatomie, que la main touche. Une ombre de soit même tirée à bout portant par les néons des vitrines, continue la course quelques instants, vaccille, se heurte à un miroir, glisse le long du verre et finalement chutte.
Un dialogue se décompose sur un lit encore chaud. Une demande en mariage plane sur les futurs parents. Les verbes utilisés entre eux sont de marbres et de coton. Le marbre pour la fidélité et la beauté du geste. Le coton, pour la promesse d'une vie à trois, les menstruations, les larmes et le chagrin.
Un diadème céleste ornée de soie et de safran, plonge dans une béatitude inconnu le porteur. Et lorsque le ciel deviend orageux sur Cuba, qu'une femme deviend tortionnaire dans une prison sans but, il faut rester heureux et fier de l'être.
Une poupée encore immaculée maudit sa cage de carton et de cellophane, suppliant d'un regard coquin, qu'un enfant vienne la chercher.
Le Diadéme céleste d'une femme qui aime, et qui attend ce précieux fardeau - un vase clos - un vase communiquant. Elle aime un homme qui ne l'a pas encore vu.

02 janvier 2006

Richard Hell - Blank Generation

Ecouter le morceau


by (music R. Hell, Ork Records: Blank Generation e.p. vinyl, 1976, o.p.)
I was sayin let me out of here before I was
even born--it's such a gamble when you get a face
It's fascinatin to observe what the mirror does
but when I dine it's for the wall that I set a place

I belong to the blank generation and
I can take it or leave it each time
I belong to the ______ generation but
I can take it or leave it each time

Triangles were fallin at the window as the doctor cursed
He was a cartoon long forsaken by the public eye
The nurse adjusted her garters as I breathed my first
The doctor grabbed my throat and yelled, "God's consolation prize!"

I belong to the blank generation and
I can take it or leave it each time
I belong to the ______ generation but
I can take it or leave it each time

To hold the t.v. to my lips, the air so packed with cash
then carry it up flights of stairs and drop it in the vacant lot
To lose my train of thought and fall into your arms' tracks
and watch beneath the eyelids every passing dot

I belong to the blank generation and
I can take it or leave it each time
I belong to the ______ generation but
I can take it or leave it each time

I belong to the blank generation and
I can take it or leave it each time
I belong to the ______ generation but
I can take it or leave it each time

Renaud Hexagone....

Ils s'embrassent au mois de Janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même :
tous des tocards, tous des faux culs.

01 janvier 2006

Juste comme ça, rien que pour l'honneur ;)

Politique de tous partis
faites vos priéres
La FRANCE d'en bas arrive
et va bien vous emmerder.

le pére et le berceau


Dans la froide antre
se dressait un pére,
Prés du berceau
Biberon trempé
Acier rutilant

Comme tous, Endormis
Il ne voyait pas
Faux, Os, Rire, Tête

La mort approchait

Sans faire de bruit
Si ce n'est celui du tranchant
traversant les cous.

Verdure

2006

carte de voeu 2006