14 janvier 2006
Le crâne écrasé
Le crâne écrasé s'évanouit
dans l'octobre des jours
où les volets se referment
pour mieux garder l'ennui.
Le tueur rentre chez lui
après une longue journée
Un meurtre, un viol,
il passera une longue
nuit, calme et bleue.
Dès l'aube, un oiseau rentra
par la fenêtre et entonna
le chant nouveau et éternel
de la nuit.
Un placard a refermé ses portes
Sur la veste verte tachée de sang,
La clef attend qu'on la prenne
et qu'on ouvre les trésors de
la raison.
Réveille-toi un drame attend
en chien de fusil, sur les balcons
de Dallas; Connecticut city
s'assoit sur les larmes d'un
Kennedy.
Le plancher craque à chaque pas
et attend qu'un jour se lève,
il accueillera les voyageurs
du bout de la nuit.
L'arme resta pointée sur toi
un long moment, puis disparu
sans un éclat, pour entrer dans
ta bouche et t'achever à ta grande
surprise.
Le Remington est surchargé, et attend la prise pour décharger,
deux trous bien placés. Les femmes
sont toujours vicieuses et pernicieuses.
La haine des fanatismes, et la démagogie
des démocraties entraînent la mort
dans les sillons du pouvoir.
L'aventure s'arrêtera là
pour toi!!
Le casque denté d'un lièvre
passait dans les yeux des armoires
où se cachait l'alibi du tueur.
Retourne en arrière, le film va
recommencer.
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