30 août 2008

haine brigade

En flânant, l'air hébété sur quelques pages, je suis retombé sur un de mes vieux groupes fétiche : les Haine brigade. Le pire est dans cette sensation que le morceau ait été enregistré hier tout en sachant pertinemment qu'une vingtaine d'année nous sépare de sa création. De retourner vers ce foutu miroir, de voir ces rides, et de se dire, putain de dieu, ce morceau, lui n'en a pas pris une !!!!!
Que 2008 est identique à 1989 qui elle même était pareil à 1961 (1942, 1917, 1870, 1848,etc..), toujours autant de cadavres dans la seine, et partout ailleurs, toujours les mêmes têtes dégueulasses, dégarnis et nauséeuses en face, histoire de bien te montrer que chacun de tes succès ne sont que des échecs, au final.
"Crève Salope ! Ta vie vaut pas cent balles !" en substance dans nos métalliques inconsciences urbaines.

Le punk c'est la manière moderne de jouer le blues quand on est blanc et qu'on habite une cité industrielle. [Gagou]

Haine Brigade :
Commissariat Blues

La haine en toi tu te souviens
Cette nuit là dans la cellule
Ils t'ont battu sans t'expliquer
Tu étais nu, tu as saigné
Police torture !

Une grenade entre les mains
Tu chantes le commissariat blues
Tu jongles avec ton destin
Au son du commissariat blues

Pour tes idées pour ton faciès
Ils t'ont trainé t'ont humilié
Flics hystériques à coups de triques
Ont fait de toi un enragé
Police torture !

Au p'tit matin ils ont cessé
Comme dans un rêve t'ont relaché
Seul dans la rue tu as marché
Droit devant sans te retourner
Police torture !

19 août 2008

Ich was ein chint so wolgetan [...]

J’étais une enfant belle et bonne quand vierge encore j’étais en fleur
tout le monde me louangeait, je plaisais à tous

Refrain :
Hou et oh! Maudit le tilleul qui pousse au long du chemin! jour je voulais aller à travers prés cueillir des fleurs
alors un voyou voulut m'y déflorer

Refrain :
II me prit par la blanche main mais pas sans bonnes manières
il me conduisit au long du près frauduleusement

Refrain :
II me prit par mon habit blanc sans bonnes manières
il me traîna par la main très violemment

Refrain
II dit "Femme, allons-y l'endroit est retiré!"
ce chemin, qu'il soit honni! j'ai pleuré sur tout ça.

Refrain
"Voici un beau tilleul, non loin du chemin
j’y ai laissé ma harpe mon psaltérion et ma lyre"

Refrain
Comme il arrivait au tilleul, il dit "asseyons-nous"
l'amour le pressait fortement "faisons un jeu"

Refrain
II saisir mon corps blanc non sans crainte
et dit "je te rend femme douce est ta bouche".

Refrain
II souleva ma chemisette et quand mon corps fut dénudé
il entra soudain dans mon petit château poignard dressé.

Refrain
il prit le cuistot et l'arc,la chasse a été bonne!
Le même m'a ensuite trompée. Voilà la fin de l'histoire.

Juste avant de crier au loup, sachez que ce texte est Tiré de Carmina Burana de Carl Orff
Carmina Burana: Cantiones profanae cantoribus et choris cantandae comitantibus instrumentis atque imaginibus magicis
traduction en Français du texte latin
Pour plus d'information se référé à camerata vocale