Un diadéme celeste accroché au bout des doigts, comme un vernis sur les ongles, heurte chaque anatomie, que la main touche. Une ombre de soit même tirée à bout portant par les néons des vitrines, continue la course quelques instants, vaccille, se heurte à un miroir, glisse le long du verre et finalement chutte.
Un dialogue se décompose sur un lit encore chaud. Une demande en mariage plane sur les futurs parents. Les verbes utilisés entre eux sont de marbres et de coton. Le marbre pour la fidélité et la beauté du geste. Le coton, pour la promesse d'une vie à trois, les menstruations, les larmes et le chagrin.
Un diadème céleste ornée de soie et de safran, plonge dans une béatitude inconnu le porteur. Et lorsque le ciel deviend orageux sur Cuba, qu'une femme deviend tortionnaire dans une prison sans but, il faut rester heureux et fier de l'être.
Une poupée encore immaculée maudit sa cage de carton et de cellophane, suppliant d'un regard coquin, qu'un enfant vienne la chercher.
Le Diadéme céleste d'une femme qui aime, et qui attend ce précieux fardeau - un vase clos - un vase communiquant. Elle aime un homme qui ne l'a pas encore vu.
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