07 février 2009

L’axiome de la vie

L’axiome de la vie
est mis en pratique.
Et las et là, il faut calculer
le nombre de jours qui s’évanouit
sur le calendrier de l’absence

Attention, Minuit gardé sous
couvre-feu. La nuit dévêtue se
garde bien de se dévoiler aux intrus, ses inconnus…

Attendris devant la moindre
parcelle d’Homme même distendue
ou fragmentée. Nous lâchons un
dernier regard ; s’il en
existe encore un.

Amoindries par la faim, le courage
la raison et la cupidité,
les tombes s’ouvrent tout de même à nous.

Zèbres écartelés sur le nuage de la
mort ; Je lèches la dernière grotte
Humide et cicatrisée de la naissance,
l’érotisme fécond s’enorgueillit
d’un tel acte inutile
Incompétent.
Je caresse parfois l’espoir d’ouvrir
une autre porte, celle oubliée,
celle en plein jour, celle sous
nos yeux, mais qu’on ne voit pas.
Je lâcherais un dernier soupir
pour prononcer la femme
qui aurait dû m’aimer, même
dans sa totale ignorance.
Son nom m’est inconnu.

Brancardier un verre s’il vous plaît
Un vers également, qu’il puisse
ronger mes moindres illusions.

Ainsi accabler, attabler, presque mort,
l'Otage s'épaississait
au moindre coup de tonnerre,
il endurait dans sa geôle
liquide et mouvante, les
trajectoires du Néant.

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