26 février 2009

Le roman Libertin (Partie IV)

A la cour Roland rencontré, Marianne nommé,
Si en ses yeux, Émeraude incrusté,
A ses longs cheveux bouclés toisaient son crâne,
Je ne peux la décrire que telle fée Morgane

Durant deux ans, ma vie fut
Une catastrophe sentimentale,
Un néant totale et absolue,
Un ours devenu, étais bestiale.

Sans présence féminine, mon cœur
s'était aigris, comme un oignon
épelé. Lorsque Agnès sonna l'heure
et m'arrosa, apparurent les bourgeons.

A Marianne, je ne fus point marié.
Et si d’Agnés, je fus aimé
Entre eux, passa quelques années.

A sa mère fut d’abord présenté,
Et si j’ai son ventre pénétré,
Celui de sa fille, ai fécondé.

Aucun commentaire: