10 octobre 2008

1heure de solitude aprés l'

L'horloge névrosée, saccagée dérive vers
la tendance au déclin, la perte
irrémédiable de toute sensation.

SURVEILLANCE
APPEL
SAVE ONE SOULS
Dans une bouteille échouée
ou dans une baignoire,
elle est passée par les conduits étroits,
Pour arriver jusqu’à nous.

La pierre ainsi posée sur le frais dallage de l’étang
se détourne du bord, du lit de cette eau morte,
se retourne et de son éclat appelle
un quelconque chercheur d’or du Nord.
Elle sait que déterrer, elle vaut bien plus
que dormant dans ce lit aqueux.

L’étalement de l’haleine violette du poivrot :
le Terrassement, la Fondation de la société
qui se meure, s’écroule sous son propre poids d’injustice ;
Cette approche houleuse est
une mer de lame étanche.
Quelques oiseaux tournent autour
des épaves, des carcasses
de cadavres d’animaux morts ;
Ces animaux presque humains, si humains, qu’ils en deviennent horribles
par manque d’intelligence.

La déception en Amour vient du manque de confiance
ou de la perte de l’autre.
Mais encore faut-il savoir
que veut dire « Confiance »,
on ne reconnaît plus ce mot,
il fut trop défiguré.

La viande - le porc - le pied de biche, sont
les outils de l’apprenti...

Gods Blood entre les lèvres, qu’il est doux et bon de le savourer ;
C'est un parfait déconstipant, liquéfiant de la pensée et de la foi.
Mais malheureusement, plus ça va, plus les croix gammées teintent les revers des vestes,
les discutions de la Haute : cet unique forme de pensée à en croire certains.

Je défèque de tout mon saoul sur les vacherins faisandés, les idéologies
scabreuses, qui ne tiennent même pas debout, qui enjambent même nos vies ;
Dans bien des cas, les symboles ne sont que des remplaçants des svastikas,
Pas celles indiennes, du soleil,
Non ! Celles qui portent le sang
dans ces bras morcelés et croisés.

Alors, on achève les morts et les vivants,
Ces vampires de la vie des autres,
ces virgules atomiques, comètes.

INFANTICIDE : une variante du meurtre !

Le fils vient, dans la chambre du père, là où est consciencieusement rangé les armes. Elles sont toutes posées sur un chevalet accroché au mur, prêtes à tirer ou à être prises. Les petits doigts audacieux de l’enfant en prennent une. Les muscles sont tirés, jusqu’à la déchirure, par le poids de bois et de métal de l’arme. Ces doigts écartés contournent cet objet envié, ils tâtent et touchent la moindre éraflure, la plus petite crevasse. Ils effleurent l’arme, comme pour la caresser et l’amadouer. Les doigts sont presque distendus. Ils relâchent leur pression, pour la poser par terre. Les jambes de l’enfant se plient, le dos se voûte, et l’enfant pose sur le plancher qui craque, l’objet qui va lui offrir, ce que ces parents n’auraient en aucune façon voulu lui donner. Mais le doigt mal disposé sur la gâchette appuie dessus, et la balle provenant du 22 long rifles paternel vient former un trou, une caverne dans le cerveau.
Voici l’explication du troisième œil que porte certains êtres invisibles et indivisibles. Ils appartiennent tous au totem innocent du nouvel arrivant, des nouveau-nés.

Malheureusement dehors, il faut bien le dire,
le tas d'ordures spectaculaires et spéculaires
continue de grossir.
C’est un entassement de corps :

Amoncellement de corps pour le dernier Salut.
Victuailles dépressives
femmes à provisions, à profusions
à engrosser, pour créer d’autres générations
de révolutionnaires : viandes de boucherie.

Je dors du long sommeil de l’esclave soumis,
qu’on tente de libérer, d’arracher de ses chaînes.
Il ne lui reste que la mort comme espoir de liberté.
Je refuse toutes soumissions au péril de ma propre vie,
Pouvez-vous comprendre cela ? J’en doute !

Les lèvres de la mémoire,
ces cicatrices du temps
mal refermées
Déprime : traduction expressive de la détresse et de la tristesse.

L’Horloge reprend son envol,
comme si rien ne s’était passé,
Pourtant on sait, qu’il existe...

Almanach
Le clic - clac de l’Horloge

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