31 octobre 2006

Solstice éthylique

Bras durs, colonne rigide de l'homme tenant du bouts des doigts sa fragile attente. Digital expression - Tactile suspension. L'entonnoir des yeux, tendre encombrement des saintes Auréoles. Ce Coeur en déroute, un as en découpe. L'automate de mes rêves - relâchement - passionné - le couinement attendris.
Les entrailles de la terre sont lavées de tout ce sang, les larmes versées, perdues. La calme fissure de toutes ces voitures sous la nuit accablée ne refera pas la même quête. Attentif et merveilleux déchirement des pages sous la plume où le stylo tâche la feuille, lèche ma sueur. Le léger frissonnement évoque le trouble, le lent dépiautement du papier glacé recouvrant les corps.
Le merveilleux éclat des voitures se révèle sous la clarté des néons. Un clame et tragique écoulement de fluide et de personne. Un homme pervertis en vaut deux avertis, et / ou inversement.
Je recherche mon propre cheminement qui me permet de vous offrir ce vin nouveau, qui sommeille dans mes entrailles. Attablez vous à cette table et buvez. Je suis bien trop saoul de la vie, pour la laisser s'émietter sur une table.
Si la nuit passe des licornes dans mes rêves embrumés, et d'un sabot, elle terrasse le feu qui couve, c'est pour pleurer la mort d'un ami, cent fois disparu. Disparu à chaque minutes, chaque fragment de temps. JE tiens encore du bout des doigts la fragile attente.

Verdure 06

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