05 septembre 2007

Un vieux souvenirs noyé par les ans

Nous ne sommes plus Capable d'embrasser la sainteté. Le lac cache bien des victimes anonymes. Le lac resplendit, et reflète à milles lieux les rayons du soleil. Des soles y noient leurs ombres. Une Montagne y cache ses abysses.
Dehors la tempête reprend. La pluie tombe. le ciel se fait noir. Une nuit de combat se prépare. les enfants de Dix neufs cent quarante connaissaient bien ce silence avant la tempête. Certains attendaient ce moment avec impatience ou toutes les familles se réunissaient au fond des abris, à faire chanter les plus jeunes pour les occuper. Et quand les bruits du dehors se faisait plus fort et plus sourd arrachant toute Une vie en un morceau de débris fumant, les chants se faisaient plus fort Jusqu'à devenir des incantations, des prières .

Le lac reprend peu à peu sa place après avoir éparpillé son lit tout autour .
Verdure 2007
Tiré de Poésie du RERA

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