12 août 2005

22 Heure 04

Voilà encore une journée de finit, brève et inutile moins que la précédente, bien plus que la suivante. Mon âme est lourde, pesante de son poids de larme et de tristesse. Je ne pleures pas sur mon sort. Je le trouve presque enviable. Non je ne pleures pas, tout au plus j?en suis triste. Et même si mon âme est pesante, je ne trouves pas qu?en soit elle est de l?importance. Penser à l?amant rejeté, au mari trompé, au femme bafoué dans leur dignité.
Mais autant de poids sans aucune chaîne, est un tourment bien comique. Penser à l?esclave portant un boulet au pieds, mais qui n?aurait pas de chaîne. Il regarderait ce poids ce trimbalé à moins d?un mètre de son tibia, et ne pourrait s?en détacher. Penser à cet ex tôlard se promenant en pleine rue d?Amsterdam, qui n?aurait pas vu de femmes pendant son incarcération et qui verrait cette chaire humaine se dénuder à cinq centimètre de son nez, derrière une vitre de plexiglas.
Je regardes tout ça. J?y pense. Je les vois en songe tout ses êtres remplis de tourments. Aucun d?eux ne me sortent de ma torpeur.
J?ai cru pendant deux mois, pendant douze ans peut être qu?un être, qu?un seul être pouvait aidé un autre à vivre. Mais lorsque cet unique être devient celui qui vous anéanti, Tout est BRISE. Le c?ur déçu et désappointé, se meurt petit à petit, remplissant les cendriers de vos cendres, remplissant les verres de votre sang. Buvez ! AMEN !
Vous vous mettez à croire que personnes ne pourra vous sortir du puit ou vous vous êtes fourrez. Quelle ânerie. ! Des personnes charmante viennent vous voir au fond de votre trou, sans pitié malsaine, sans désir voyeuriste, mais elles ne peuvent vous aider. Elles n?ont de cordes que celle qui vous portera pendu. Le désir d?auto homicide est tel que même un sourire ne peut vous transporter au delà des mots couchés sur cette feuille.
Pourtant il ne faudrait pas grand chose pour sortir de cet état de fait, à peine quelques mots, à peine quelques gestes. Mais la répétition devient lassante, pesante, merdique.
Je voudrais bien encore croire, naïf, qu?il reste une issue. Comme un labyrinthe?




Comme les labyrinthes du moyen age qui ne sont pas un moyen de se perdre, mais un moyen de comprendre sa vie, avec ses méandres ses tournants, ses bifurcations sans qu?il y est plusieurs chemin. Un seul et même fil de vie.


Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
Verdure
Part Five

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