La nuit a commencé son approche, elle a déjà posé son manteau sur ses épaules. Elle attend maintenant. Elle attend quoi ? Un assassin, crois. Il est là, planté dans une ombre, narquois, attentif et vif, comme la lame de son vie. Ce soir, il ne violera pas. Pas envie du grand amour à la minute. Non il faudrait ce soir, juste une voiture suffisamment rapide pour sortir de ce marasme. Je le regarde de ma fenêtre, il est drôle dans son manteau trop long, il fait le discret, pensant ne pas être vu. Je l?épie. Ses gestes caractérisent une anxiété. Pas à dire c?est un drôle de métier, Assassin.
J?imaginerais bien sa tête, si au lieu d?une petite nymphette, ce ramenait une ceinture noire de karaté, quelle rincée, il se prendrait. Après tout ce ne serait que bien mérité. M?enfin tout n?est pas drôle, il va sûrement tomber sur une petite de quinze qui n?aura même de quoi se défendre. Et même pas de quoi donné. A cet âge là, de nos jours, elles ont déjà tout perdu. Même leur innocence. Leur lexique par contre ne va guère bien loin. Je pense qui la violenterait bien plus en contant un petit du côté de chez Swan, qu?en forniquant avec.
Pas à dire encore des drôles d?idée en tête à cette heure ci. Ce n?est pas le joint qui me donne la berlue. C?est simplement sortir à ces heures indues. Le cafard est partout le même, noir et visqueux, je le connais bien. Même si lui ne me reconnaît pas. Il fait l?innocent en me voyant, c?est bien connu. C?est tout vu.
J?imaginerais bien sa tête, si au lieu d?une petite nymphette, ce ramenait une ceinture noire de karaté, quelle rincée, il se prendrait. Après tout ce ne serait que bien mérité. M?enfin tout n?est pas drôle, il va sûrement tomber sur une petite de quinze qui n?aura même de quoi se défendre. Et même pas de quoi donné. A cet âge là, de nos jours, elles ont déjà tout perdu. Même leur innocence. Leur lexique par contre ne va guère bien loin. Je pense qui la violenterait bien plus en contant un petit du côté de chez Swan, qu?en forniquant avec.
Pas à dire encore des drôles d?idée en tête à cette heure ci. Ce n?est pas le joint qui me donne la berlue. C?est simplement sortir à ces heures indues. Le cafard est partout le même, noir et visqueux, je le connais bien. Même si lui ne me reconnaît pas. Il fait l?innocent en me voyant, c?est bien connu. C?est tout vu.
Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
Verdure
Part Three
Part Three
Le Lendemain
Les cigarettes fument encore de la vieille, d?avoir été consommées sans s?être consumées. Elles s?éteignaient doucement, tandis que deux corps se brûlaient. Un homme, une femme, un truc classique pourtant, sans intérêt peut être. Un truc de télé sûrement, d?ailleurs déjà l?image s?assombrissait.
J?étais là sur le canapé, ma clope à la bouche, mon verre à la main? Je pense qu?il devait pas être tard. Peut être quinze heure, pas plus? ou guère plus. J?avais en moi, un vague souvenir d?un rêve? Un cauchemar. Je ne pourrais décrire la différence. Pas un rêve peuplé de ses animaux féroces qui décrivent vos instinct les plus enfouie, non celui avec des personnes que vous avez aimé, mais dont le temps à effacer les visages. Avec des gestes plus que quotidien, sauf que vous les faites plus, parce que ces personnes ne sont plus là pour les continuer.
Les amis perdus, les parents disparus, que des souvenirs tout ça ! Le temps devrait être fait pour nous rassembler, non pas pour nous séparer. Mais bon ça c?était pour ceux qui ont le sourire collé à la bouche en guise de prothèse. Pour les autres c?est toujours le même cinéma. Hôpital, prison, isoloir, que des endroits sinistres qui respirent le blanc, les graffitis, l?espoir qui se meurt.
J?aurais bien voulu écrire un livre avec une énigme, un état initiale, un état finale, une intrigue, avec des personnages, c?est sûre? Mais dans ce monde ci, plus aucune personne n?attire mon attention, à peine vous croyez qu?une femme est intéressante, aussi, comme dans une vaste farce, elle devient transparente. Aussitôt un homme agrippe votre regard, aussitôt comme par magie, il devient insignifiant. La fête a assez duré. Le canular dit cessé. Que tout ces fantômes retournent de là ou ils sont venus. Non !
Il est quinze heure, le jours se lève. Pas crédible dites vous.. si ils se lèvent pour de millions d?homme aux antipodes, pour de millions d?hommes qui travaillent de nuit, et pour qui le jours se lève à quinze heures? sauf en hivers? Ils ne voient pas le jour. Le soleil. Que cette nuit dépeuplé de ces étoiles. Cette nuit blanche de ses néons. Cette nuit calme, ou juste le souffle d?un mourrant se fait entendre. Dites moi maintenant si c?est pas crédible. Je le pense? Je le sais? Je suis crédible.
Il est quinze heures donc, le soleil se lève. Et le courrier entasse ma boîte à lettres. Un cafard insurmontable me prend encore. Il me guettait celui là depuis un sacré bout de temps, Il a sauté sur moi, je l?attendais. Je lui ai ouvert la porte, comme à un vieil ami. On se connaissait, pas la peine de faire de présentation. Aussitôt entré le voilà qui me déballe sa marchandise, charnier, viol, tuerie, vol, effraction? que sais je encore? Il n?avait pas sa langue dans sa poche. En lui se trouvait toutes ses langues de vipères, une Hydre à la place de la langue. Vous en coupez une, dix la remplace? Pas facile de le faire taire.
Alors à seize heures, je m?enfiles le trois quart d?une bouteille de whisky, pour ne plus entendre ce charlot. Rien à foutre de ce qui va raconter. Non rien à foutre. Toujours la même chose qu?il raconte, ça se passe jamais très loin , jamais à côté. C?est un cirque détraqué, ou le lanceur de couteau les lance sur le public. Et le magicien fait disparaître les spectateurs. Un véritable bordel quoi !
J?ai cru à tout un tas de connerie? depuis longtemps? Aucune ne valait vraiment le coup. Soyez parnassien, et voyer comment se gouverne le monde. Croyez au partage et soyez démantelé, démembré. J?ai cru. Longtemps. Aussi long que peut être courte cette phrase.
Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
Verdure
Part Quatre
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