Treize heure, repas terminée, l?estomac plein, l?esprit vide et grisé par une bouteille de vins terminée, je me remet à cette ordinateur qui froid et narquois me laisse déblatérer sur cette feuille de papier virtuelle. Imaginer qu?il sache ce que je veux dire, ce que je ressens, il serait capable ce con de se mettre en veille?
Et oui ma tristesse inspire le sommeil, il aurait bien raison en plus de se mettre à dormir pour une durée indéterminée.
Ma tristesse se nourrit du manque d?amour que m?ont offert les femmes tout au court de mes vingt premières années. Je ne lis que le mépris dans leurs yeux, et l?infamie. Sous prétexte que je n?éprouve plus de besoin d?être en compagnie de ses mères maquerelle, je me retrouve classer en macho. Mais n?aurait-elle pas, elle, un caractère si insupportable que je puisse y trouver mon compte ?
La première amoureuse que j?ai eu et dont je me souviens est devenue une institutrice, bien propre sur elle, habitant avec son mari chez ses parents, GENIAL, je veux la même. Elle ne m?a jamais laissé l?ombre d?une chance. La seconde m?a simplement jeté comme un mouchoir KLEENEX, une chanson des Cadavres ça ! La troisième m?a enroulé de ses yeux de ses bras, m?a emmené jusqu?à son lit, m?a présenté ses parents puis son ami? Et évidemment m?a laissé en disant qu?on pourrait bon copain. Bien entendu, je laisse le reste de l?aventure en suspens sur cette feuille, mais elle devrait être froissée.
La quatrième me fait pitié par son besoin maternelle et sa volonté de construire quelque chose. Ne sait-elle pas encore que ce besoin est naturel, autant que chier et pisser. Et que de toute façon quelqu?un tirera la chasse et tout partira. Rien ne sert de construire, laisser juste se bâtir mais sans poser de pierre et l?unique façon de survivre.
Je ne lui laisse de toute façon pas d?autre échappatoire. J?ai déjà vu trop de bâtisse se détruire par un souffle de souris. L?amour n?a pas d?aboutissement, sinon sa propre fin. Comme la vie?
J?ai chaque jour envie de vomir, vomir mes boyaux et mon dégoût pour tout ce qui traînent autour de nous. Et rien ne permet de cesser cette envie, pas même l?alcool anxiolytique et éthylique. Non même pas ça, ni même les joints qui peuvent tourner. Cette consommation me porte jusqu?à l?état comatique et n?emporte jamais ma tristesse, pourtant je vous assure qu?il y a des matins où je ne me souviens plus de la soirée. La bouche pâteuse et la gorge me rappelle juste que l?oublie a été tenté une fois. Une fois de plus, sans résultat, qu?une abominable migraine. Je ne bois même plus par oublie ni même par habitude, mais par le côté comique de la situation. L?ivresse est comique. L?engourdissement qui s?en suit aussi. Mais jamais au grand jamais l?envie de vomir ne s?atténue, elle reste vivace, vivante et vitrifiant. Elle gèle toute velléité de combat. Le combat est inutile, l?issue également.
Alors pour sortir de la morosité, il ne reste pas d?autres choix que de sortir et de s?enfiler des bières, et encore une fois atteindre la félicité de l?ivresse. Bon ceci faire l?apologie de l?alcoolisme n?est pas le propos, bien loin de moi de vous tracer ce chemin.
Enfin quand même, l?ivresse est la seule qui nous reste, la dernière qu?on ne puisse nous dérober. Qui voudrait nous dérober l?ivresse, la nausée et les lendemains qui déchantent. Non, personne ne voudrait la gueule de bois d?un autre. Lorsque qu?un poivrot traverse votre chemin, vous ne voudriez pas être à sa place ? Mais imaginer un instant que vous pourriez échanger vos places. Où même mieux que vous puissiez vous asseoir l?un à côté de l?autre pour boire au goulot de la même bouteille de vin. Ne serait ce pas génial, amusant.
Mouaip ! J?y crois pas trop. Ça n?avancerait à rien. Mais rien qu?à imaginer les trottoirs de Paris couverts de personnes bourrer, cela me rend le sourire. La petite bourgeoise tout de diams nageant dans sa gerbe, tachant son vison de son propre dégueulis, voilà un tableau suffisamment croquignole, pour m?appesantir dessus.
Et oui ma tristesse inspire le sommeil, il aurait bien raison en plus de se mettre à dormir pour une durée indéterminée.
Ma tristesse se nourrit du manque d?amour que m?ont offert les femmes tout au court de mes vingt premières années. Je ne lis que le mépris dans leurs yeux, et l?infamie. Sous prétexte que je n?éprouve plus de besoin d?être en compagnie de ses mères maquerelle, je me retrouve classer en macho. Mais n?aurait-elle pas, elle, un caractère si insupportable que je puisse y trouver mon compte ?
La première amoureuse que j?ai eu et dont je me souviens est devenue une institutrice, bien propre sur elle, habitant avec son mari chez ses parents, GENIAL, je veux la même. Elle ne m?a jamais laissé l?ombre d?une chance. La seconde m?a simplement jeté comme un mouchoir KLEENEX, une chanson des Cadavres ça ! La troisième m?a enroulé de ses yeux de ses bras, m?a emmené jusqu?à son lit, m?a présenté ses parents puis son ami? Et évidemment m?a laissé en disant qu?on pourrait bon copain. Bien entendu, je laisse le reste de l?aventure en suspens sur cette feuille, mais elle devrait être froissée.
La quatrième me fait pitié par son besoin maternelle et sa volonté de construire quelque chose. Ne sait-elle pas encore que ce besoin est naturel, autant que chier et pisser. Et que de toute façon quelqu?un tirera la chasse et tout partira. Rien ne sert de construire, laisser juste se bâtir mais sans poser de pierre et l?unique façon de survivre.
Je ne lui laisse de toute façon pas d?autre échappatoire. J?ai déjà vu trop de bâtisse se détruire par un souffle de souris. L?amour n?a pas d?aboutissement, sinon sa propre fin. Comme la vie?
J?ai chaque jour envie de vomir, vomir mes boyaux et mon dégoût pour tout ce qui traînent autour de nous. Et rien ne permet de cesser cette envie, pas même l?alcool anxiolytique et éthylique. Non même pas ça, ni même les joints qui peuvent tourner. Cette consommation me porte jusqu?à l?état comatique et n?emporte jamais ma tristesse, pourtant je vous assure qu?il y a des matins où je ne me souviens plus de la soirée. La bouche pâteuse et la gorge me rappelle juste que l?oublie a été tenté une fois. Une fois de plus, sans résultat, qu?une abominable migraine. Je ne bois même plus par oublie ni même par habitude, mais par le côté comique de la situation. L?ivresse est comique. L?engourdissement qui s?en suit aussi. Mais jamais au grand jamais l?envie de vomir ne s?atténue, elle reste vivace, vivante et vitrifiant. Elle gèle toute velléité de combat. Le combat est inutile, l?issue également.
Alors pour sortir de la morosité, il ne reste pas d?autres choix que de sortir et de s?enfiler des bières, et encore une fois atteindre la félicité de l?ivresse. Bon ceci faire l?apologie de l?alcoolisme n?est pas le propos, bien loin de moi de vous tracer ce chemin.
Enfin quand même, l?ivresse est la seule qui nous reste, la dernière qu?on ne puisse nous dérober. Qui voudrait nous dérober l?ivresse, la nausée et les lendemains qui déchantent. Non, personne ne voudrait la gueule de bois d?un autre. Lorsque qu?un poivrot traverse votre chemin, vous ne voudriez pas être à sa place ? Mais imaginer un instant que vous pourriez échanger vos places. Où même mieux que vous puissiez vous asseoir l?un à côté de l?autre pour boire au goulot de la même bouteille de vin. Ne serait ce pas génial, amusant.
Mouaip ! J?y crois pas trop. Ça n?avancerait à rien. Mais rien qu?à imaginer les trottoirs de Paris couverts de personnes bourrer, cela me rend le sourire. La petite bourgeoise tout de diams nageant dans sa gerbe, tachant son vison de son propre dégueulis, voilà un tableau suffisamment croquignole, pour m?appesantir dessus.
Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
Verdure
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