08 août 2005

Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier

Je ne sais même pas quelle heure il est? je viens juste de me réveiller, le verre de vins rouge est déjà rempli. Dehors le soleil brille d?un rayon qui me nargue. Mais je m?en fous. Ce soleil est toujours aussi lamentable.
Bon c?est pas tout, l?ivresse à jeun me prend comme d?autre sont pris de convulsion dés le réveil, en s?emmitouflant dans leur pantoufle. Oui le reste de la journée n?est qu?un calvaire à finir, certains attendent vingt ans pour y mettre fins, d?autre abrégent la montée au Golgotha, moi je préfère regarder cette montée à laquelle je suis acteur. C?est bien plus comique de voir les visages se déformés sous la charge.
Pendant de trop longues années j?ai tenté de comprendre la justification de notre montée au Golgotha. A présent j?ai compris qu?il ne sert à rien d?essayer de comprendre ça n?a pas de sens. Tout est inutile ! Et personne ne pourrait justifier tout ce bordel. Vous n?avez jamais lu Charles Bukowski, alors vous ne pouvez pas comprendre. Ni même Amélie Nothomb alors laisser tomber ou commencer par ouvrir les portes de votre bibliothèque qui traîne sous 3 mètres de poussière, soulevez là en nébuleuse.
Un livre se terre dans la poussière de votre âme. Il n?attend qu?un peu d?attention pour s?exprimer, ça n?est pas un film qui ne vit que dans le regard superficiel et contagieux. Un film ressemble bizarrement à la vie, elle-même. On peut en être spectateur autant qu?acteur. Il suffit de prendre le recul nécessaire pour choisir.
Mais le livre lui à besoin d?une entière participation, une motivation entière pour être compris et LU. Ne cherchez pas une quelconque raison, il y en a qu?une. Un mot n?a pas de réelle existence tant qu?il n?a pas la moelle de la compréhension. Donner lui un ?il, le mot vous le rendras au centuple.
Les cigarettes finissent toutes au fond du cendrier
First part

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