02 septembre 2005

Dialogue

- On m'a démoli Marie... Petit à petit, inébranlable démolition, jusqu'à ne plus rien retrouver de moi même. Ne plus sentir le souffle de la vie qui naît parfois en moi, dans l'acte d'écrire et de créer.

- Les choses sont belles, Marc, sers moi, tiens mon ventre.

Il pose ses dis doigts sur le ventre, pose la tête sur l'épaule, où ne passe que les bretelles d'un soutien gorge. Il remonte la main vers le sein, en passant le bras sous le bras de Marie. Il reléve la tête. Marie prend sa tête entre ses mains à la base des oreilles.

- Disloqué, Marie, je ne suis qu'un pantien désarticulé.

Le fond s'assombrit. La lumiére qui était presque crüe deviend tamisé, voir absentre.
- J'ai révé à un tas de truc. Je pensais faire participer tout le mone à mon rêve. Mais comme à chaque fête forraine, une poignée d'individus ne viennent que pour gacher la fête. Le rêve est tombé à l'eau.

Un premier éclair, puiis un second, un troisiéme, avec à la place l'image d'un canon de revolver qui tombe à terre, sur le plancher d'une voiture. tache rouge.

- Marie, je pensais t'aimer ...

- Pas autant que toi
en reprenant la tête entre les mains. Elle pose sa tête , sa nuque, sur le haut du torse, épaule gauche.

Elle murmure un "je t'aime" pathétique, mélancolique, mélange de désir, d'envie, de frustration. Il se laisse couler à ses pieds et tombe... dort.
L'image s'éteind en diaphragme sur la scéne.

H5

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