24 mars 2008

Entre les déserts cathodiques


L'orage va commencer, et tout est silencieux. Le ciel lourd, ce charbon incandescent, attend encore quelques instant avant de s'abattre sur le sol. Il est dix huit heures. Il est minuit avant l'heure. L'horloge solaire ne donne plus les heures, et tout est silencieux.
L'odeur de la tempête emplit l'air. Il y a dans cet instant pré-orageux une ambiance lourde d'excitation. Le vent s'est arrêté de souffler, les oiseaux de chanter et tout est silencieux.
Le ciel se déchire de part en part. Des morceaux entiers tombent d'un coup et viennent heurter le sol, dans un bruit assourdissant, et une lumière aveugle. Les éclairs et le tonnerre envahissent la scène devant laquelle, le rideau s'abat.

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