29 novembre 2004

Meurt, un autre jour

Jusqu'à accrocher des éléphants à la mémoire,
Jusqu'à faire danser les hamsters sur les pistes au parquet vernis,
Sans regarder le paysage qui défile, défigure la présence,
Sans faire front, faire fis des anciennes loies,
Faire trémousser les pas de l'oie sur un ryhtme endiablé,
J'ai la main sur le coeur, un pendentif sans chaîne,
Collier de chien accroché à la laisse du voisin,
Traînée de mariée qui chemine vers l'autel.
Et la main délicate de l'oubli passe devant les feux.

Terrain labouré par les bombes US,
Futur is for Us

Loire qui s'agite devant les chiens de garde
A présent tout se passe
dans un long film sans pellicule
Il s'appelle la Vie.
Jusqu'à la fin, il importait d'y croire,
sans doute, sans rebellion, sans coups de gueule,
Entre amis, le repas ne finit pas,
Possession.

Argument mineur d'une polémique
Feuille de papier

brulée
Une monnaie de singe

Le tableau du passé s'efface
le futur reste page blanche
à dessiner
A nous de la dessiner
Cherche le chemin, cherche le char
qui avancera plus vite que les autres
Puit de pétrole, boîte de pandore, corne
d'abondance, métal liquide et
hydrocarbure sans saveur.

"Meurt un autre jour"
Il y a un cerceuil à côté de la mariée, dans l'église bondée.
Il attend qu'on passe l'anneau à son doigt.

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