01 décembre 2005

Les souvenirs d'Isidor Ducasse Acte 3 Scene 1

Il revient en funeste souvenir, comme une aiguille sur le cadran des heures. Il fut et restera qu'un merveilleux crachat gorgé parfois de sang, et d'autrefois d'eau, dont la saveur reste inimité, et bien que sa charge en élément nutritionnel préféra rester quelque peu discrète, pour ne pas introduire de fausse idée sur ses apports. Elle se changeât en somptuosité au touché du palais, dont la reconnaissance des saveurs était vivement facilitée par l'ajustage minutieux des papilles, l'ordre précis des nerfs et le goût particulièrement instruit de son hôte ; dont la finesse n'était plus à démontrer, pur savourer et reconnaître les mets délicieux de la maîtresse de maison ; entendez par là, ses oeufs à la poêle. Mais l'usage fréquent d'acide et de nicotine peut détériorer irrémédiablement un palais si subtil, détruire ses statues d'art gothique et ternir les peintures renaissante, si l'hôte n'y fait ni attention, ni s'il ne les soigne pas un tant soit peu.

Malheureusement par un hasard perturbé, il ne fut même pas au courant que le nectar de sang est constitué de nombreux sous entendus :

Ces petits êtres quelque peu imperturbable, lors des brèches cutanées, des coupes gorges et des sourires ordinairement facilités par nos amis les Kabyles, qui sont aux dires des gens, des êtres calmes, peu enthousiastes dans le somme, la prière et le refus de la terre natale. A cela ce peuple préfère nettement opposer une politique personnelle du chauvinisme éclairé, sans trace de la moindre idée péjorative, une capture instantanée du temps par des traditions essentiellement orales. Il est cependant clair que cette recherche instinctive de la garde des racines culturelles permet à ce peuple d'espérer, un jour, obtenir une certaine jouissance, de ces jours accumulés dans la souffrance et la fragilité relative des pierres.

L'objectivité demeure, tout de même, en l'observation silencieuse des actes, des us, des mots et des sons, même dans l'obscure déraison du quotidien qui fait tournoyer, sans réel but le moindre fétu d'homme, moitié de foetus gémissant au douleur écrasante qui sorte du sabbat et transforme la moindre bête en homme désireux du statiscisme, quand bien même, il demanderait un avance sur le chemin qui mène non à Rome mais à son propre coeur.

Quelques précieux ridicules, fiers de leur aberrante supériorité et égocentricité, répondirent :

Nous nous pâmâmes devant tant de beauté, de finesse caché é euh ss. Leur introspection est si extravagante qu'elle pourrait fournir de l'électricité à un pays aussi vaste que la Russie et la Chine réunis. Et cela sans la moindre trace de fils électricité ou de câbles à haute tension. La Hot tension est tant qu'à elle une sorte d'exclusivité de leur femme vile et presque inexistante.

Parler d'eux n'est en fait que d'un intérêt très limité, puisque ces gens n'ont pas la moindre parcelle de consistance. " Fantôme, tu es. Fantôme, tu resteras. " Cela dit, cela ne va pas empêcher la terre de tourner, ni même nos plumes d'écrire et encore moins nos yeux de lire. La fresque humanesque continue à se peindre, à se plaindre parfois sur ne toile nommée terre.

Les pinceaux ont toutes les formes :

Puits, ciseaux, pierres & cailloux.
HrV

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