31 juillet 2005
Gaspillage de l'eau
Les agriculteurs, les arroseurs de pelouses.
Ils faut le dire, les plus grands gaspilleurs sont les pompiers qui arrosent les hectares de forets.
30 juillet 2005
Source : LE MONDE | 22.07.05 | 13h20 ?
Martin Hirsch est maître des requêtes au Conseil d'Etat et président d'Emmaüs France.
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Source : LE MONDE 22.07.05 13h20 ?
Quand on fréquente le milieu des classes dirigeantes et celui des "sans-grade", on ne peut être que frappé par un double désarroi, parfaitement symétrique. Là-haut, la France est décrite comme dans un état "préinsurrectionnel".
"N'est-ce pas que cela va exploser ?" , dit-on dans les dîners. "Cela ne pourra pas durer longtemps comme cela !" , renchérit-on sur les terrasses. "Quand pensez-vous qu'aura lieu l'insurrection ?" , interroge-t-on dans les couloirs des cabinets ministériels. Parmi les sans-grade, le sentiment prévaut que rien ne change, que les mêmes erreurs sont commises par les élites, où l'aveuglement règne. Ils s'étonnent de ce mélange de réflexe suicidaire et d'une immortalité qui fait penser aux séries de science-fiction : quoi qu'il arrive, on les retrouve toujours. C'est d'ailleurs l'un des paradoxes de la situation politique française, bien connu mais mal analysé : nous sommes le pays dans lequel chaque élection depuis vingt ans aboutit à la défaite de ceux qui sont en place, mais où la classe politique se renouvelle le moins. Nous cumulons les inconvénients de l'instabilité avec ceux de la sclérose !
Il est curieux de voir ainsi les classes dirigeantes intérioriser aussi fortement le principe d'une insurrection, comme si elle était justifiée et méritée ! Il est aussi surprenant de voir l'indulgence du peuple et, finalement, sa faible mobilisation, signe d'une crainte plus que d'une confiance. Alors, plutôt que de prédire ou d'attendre le soulèvement, essayons de voir ce qui pourrait agir sur le climat et l'améliorer.
Premier constat frappant : la question des inégalités a été évacuée du débat politique. Il ne suffit pas de s'indigner à grands cris, face à la "révélation" du montant des indemnités de départ d'un grand patron ou de gloser sur le concept de discrimination positive pour faire renaître le sentiment de justice.
Il faut remettre la question des inégalités au c?ur du débat politique. Lesquelles sont inacceptables, par nature, selon leur niveau, ou en fonction de leur caractère transitoire ou durable ? Lesquelles seraient légitimes ? Comment agir sur leurs causes et non pas simplement atténuer leurs effets ? On ne peut pas réformer un pays quand flotte un sentiment d'injustice ni être exigeant vis-à-vis de l'effort, sans convaincre que celui-ci est équitablement réparti.
L'absence de discours structurant sur les inégalités accroît les frustrations et décrédibilise toute action réformatrice. Les écarts d'espérance de vie entre catégories sociales sont forts en France et s'accentuent. Comment, dans ces conditions, retarder uniformément l'âge de la retraite ? Quant à ce qui est reproché aux hauts revenus, ce n'est pas tant qu'ils sont hauts, c'est surtout qu'ils continuent à augmenter quand pauvreté et chômage s'aggravent. Il ne suffit pas de dire qu'il y aurait d'un côté des personnes surprotégées qui feraient obstacle à toute réforme, favoriseraient les rigidités de la société, jalouses de leur statut, au détriment de tous les précaires. Ce discours sous-entend qu'automatiquement, un peu moins de protection pour les uns se traduirait par un peu plus de facilité et de stabilité pour les autres. Or, on constate au contraire une diffusion des phénomènes de précarité.
Inégalités et protections sont les deux paramètres-clés du contrat social. Faute de doctrine sur les unes et sur les autres, le débat sur le modèle social reste superficiel et hypocrite. C'est le deuxième point sur lequel il faut insister.
Notre fameux modèle social ! Qui peut prétendre de bonne foi que notre système social mérite ce qualificatif ? Nous avons simultanément des dépenses élevées, des déficits qui se creusent, un
La France est-elle encore une démocratie ?
L?information est passée inaperçue, pourtant c?est une bombe ! Le Figaro, qu?on ne peut soupçonner d?activisme subversif, a commandé une enquête d?opinion à l?institut de sondages BVA. Ce dernier l?a réalisée les 1er et 2 juillet, en interrogeant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon l?expression consacrée. Et que nous apprend ce sondage ? Que 78% des Français estiment que l?Assemblée nationale ne les représente pas ! Rien que ça.
On aurait pu s?attendre à un 55/45% (55% de défiants, 45% de confiants sur la représentativité de l?Assemblée), comme le laissait présager le récent référendum sur la Constitution européenne. Mais non, le clivage entre les Français et les «élus du peuple» est encore plus profond qu?on imagine !
Ce résultat stupéfiant ? disons-le ? est révélateur d?une situation que nous dénonçons déjà depuis quelques temps sur Actuchomage.
Le malaise démocratique gangrène la France
Revenons aux origines de ce désamour parlementaire qui renforce un peu plus le malaise démocratique qui gangrène notre pays et dont nous estimons être les victimes, nous autres chômeurs, précaires, intermittents du travail et «bas salaires».
En 2002, Jacques Chirac a été réélu avec 82% des suffrages après avoir récolté un piteux 19% au premier tour des élections. Ces 19% de votes exprimés correspondent à moins 12% des Français en âge de voter quand on prend en compte les abstentionnistes. Donc en première intention, ce 21 avril 2002, 12 Français sur 100 ont accordé leur «confiance» au candidat Chirac, Président sortant. Un score misérable !
Lors des élections législatives qui ont suivi, l?UMP a obtenu la majorité ABSOLUE à l?Assemblée nationale, grâce à un mode de scrutin qui ne comporte pas de «proportionnelle», donc qui exclut d?office toutes les «petites formations», y compris le Front national qui a réuni 18% des suffrages au second tour des présidentielles.
Quatre dénis de démocratie - Quatre facteurs d'exclusion politique
Aujourd?hui, à l?Assemblée, l?UMP dispose d?une autonomie de décision totale, unilatérale, qui lui permet même de s?affranchir du soutien de ses «alliés» de l?UDF. Une projection des plus simplistes nous donne l?équation suivante : 30% d?abstentionnistes (taux moyen généralement observé) + 15% d?électeurs frontistes + 10% d?électeurs d?extrême gauche (LO, LCR) + 3 à 4% d?électeurs des «petites listes» = 55 à 60% de la population non représentés à l?Assemblée !
Premier déni de démocratie : seuls 40 à 45% des Français sont véritablement représentés !
Après, quand on visite un peu les arcanes de l?Hémicycle, on se rend rapidement compte que toute une cuisine se mijote dans notre dos. En septembre 2004, Michaël Moreau, journaliste et auteur du livre «Le gouvernement des Riches», nous confiait : «Ernest-Antoine Seillière a réussi à transformer le CNPF (ancien sigle du Medef) en une grosse machine performante. Il y a créé, entre autres, une Direction des relations avec les pouvoirs publics chargée de mener des actions de lobbying. Composée d'énarques, celle-ci rédige des propositions de lois et les soumet aux députés afin qu'elles soient discutées à l'Assemblée Nationale? et votées mot pour mot.» Plus loin, Moreau enfonce le clou : «J'évoque également la création des Clubs de Défense des Entrepreneurs, une action de lobbying menée au sein même de l'Assemblée nationale.»
Deuxième déni de démocratie : tous les Français ne bénéficient pas des mêmes «moyens» pour influencer celles et ceux qui sont sensés débattre et voter les lois.
Et puis, quand on scrute les bancs de l?Assemblée, on a le sentiment de se retrouver sous la IIIe République ; seul l?accoutrement vestimentaire des députés a changé ! Par qui sont représentés les millions de Français d?origines portugaise, espagnole, italienne, polonaise, et plus encore, algérienne, tunisienne, marocaine, sénégalaise, malienne, vietnamienne, chinoise? ? L?Assemblée nationale compte dans ses rangs bien peu d?hommes et de femmes «de couleur», exceptés celles et ceux qui représentent les Dom-tom (Antilles, Guyane, Réunion?).
Troisième déni de démocratie : où sont les représentants des Français d?origines étrangères ?
Pour poursuivre dans le même registre, combien de DÉPUTÉES représentent les 33 millions de Françaises (au bas mot) ?
Et combien défendent les droits et intérêts des millions de chômeurs, de précaires et d?intermittents du travail ? Combien d?élus du peuple, de gauche comme de droite, connaissent la réalité de nos situations ?
Laissons à Martine Billard, députée Verts de Paris, le soin de nous éclairer sur ce thème : «Depuis trois ans que je suis à l'Assemblée, j'ai le sentiment que ces lacunes sont liées au milieu social des politiques : les députés font majoritairement partie d'une classe à part, ils ne se sont jamais retrouvés dans des situations de chômage ou de précarité financière, ils ne peuvent donc pas s'imaginer comment ça se passe dans la vraie vie. Il y a à l'Assemblée une réelle méconnaissance des réalités.» Et à la question suivante : «Étiez-vous présente le 2 février 2005 à l'Assemblée quand Jacques Auclair, député UMP de la Creuse, a lancé lors d'un échange avec Maxime Gremetz : "Être payés à ne rien faire, voilà ce qui les intéresse, les chômeurs" ? Que vous inspire cette stigmatisation ?», Martine Billard répond : «Non, je n'y étais pas. Mais le problème, c'est qu'ils le pensent vraiment ! C'est un discours qui revient très régulièrement et c'est dramatique ! Ils vivent dans une telle bulle sociale, ils ont une telle méconnaissance des réalités qu'ils s'imaginent que les chômeurs sont des fainéants et que les RMistes roulent en BMW !!! Ça, on vous le sort constamment, c'est une catastrophe !»
Quatrième déni de démocratie : les «élus du peuple» sont pour la plupart issus de milieux préservés et méconnaissent les réalités. Certains même méprisent ceux qu?ils «représentent».
Et nous arrivons à ce qui s?est passé le 29 mai dernier quand 55% des Français exprimèrent leur opposition au projet de Traité de Constitution européenne soumis à référendum. 90% des députés, eux, l?auraient accepté si Jacques Chirac ? rendons-lui cet hommage ? ne l?avait soumis au suffrage universel.
Les diversités de la France sont marginalisées
La démocratie française est malade. À tel point que l?on peut aujourd?hui se poser la question de savoir si nous sommes encore en démocratie...
Les chômeurs se comptent par millions (4 millions selon l?introduction du plan de cohésion sociale de Jean-louis Borloo) ; les précaires, intermittents du travail et les bas revenus (les smicards) se comptent aussi par millions. Par qui sont-ils représentés à l?Assemblée ? Par une petite poignée de députés communistes ?
Et ces Français d?origines étrangères, notamment d?Afrique du Nord et d?Afrique de l?ouest, par qui sont-ils représentés ? Quant aux femmes qui constituent plus de la moitié de la population, leurs élues occupent-elles la moitié des sièges de l?Hémicycle ?
Femmes, chômeurs, Français d?origines étrangères, électeurs LCR, LO ou FN, abstentionnistes (qui le sont pour des raisons souvent motivées par un découragement légitime : «mon vote ne sert à rien !», «il ne changera rien !»)? toutes les diversités de la France d?aujourd?hui sont marginalisées. Toutes ces MAJORITÉS de la France d?aujourd?hui sont exclues de la représentation nationale !
Le résultat du sondage Le Figaro/BVA traduit une juxtaposition de dénis de démocratie qui met en péril la cohésion nationale. Par les petits jeux du découpage électoral, du mode de scrutin et des alliances politiques, les partis de l?establishment (principalement l?UMP, l?UDF, le PS) refusent à une majorité de Français d?être équitablement représentée à l?Assemblé. Ces mêmes qui sont de plus en plus influencés dans leurs choix et leurs votes par les lobbies (principalement économiques).
80% des Français estiment que l?Assemblée nationale ne les représente pas ! Ce seul désaveu suffit à motiver la refondation démocratique de la France qu?APNÉE/Actuchomage ? comme beaucoup d?autres ? appelle de ses v?ux et pour laquelle il va valoir activement militer avant les élections présidentielles et législatives de 2007.
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29 juillet 2005
l'est d'un Dragon
Premier étirement,
premier envol,
Un oeuf qui éclos tout doucement,
Entre les éclats de coquille, apparaît
déjà le frêle duvet d'écaille.
Bientôt ouvert l'oeuf laissera
passer une aile, puis la seconde,
enfin le corps maigrelet, du futur
donnera figure.
Le dragon de l'est s'éveille,
entre ses pattes des mers de béatitude,
entre ses griffes le chatiment du passé,
Entre ses ailes, l'envol prometteur.
J'ai sur ma peau déjà l'habit du repentis,
La douceur fragile du renouveau,
entre mes mains, un crayons, qui dessinne
des lignes paralléles et obliques,
sur chacun se dressent les rêves.
Le dragon de l'est s'éveille,
on en voit à peine les soubressauts,
premiers chamboulements,
la docteur est bien malade,
m'a dit la baronne.
Dans ses yeux se lit un futur
qui ne verra jamais le jours.
Je te pris, reste pour la naissance d'une nation,
elle a le goût d'une utopie, le désir charnel,
d'une union sacrée.
Que fais tu là attends, l'utopie doit vivre,
encore en chacun de nous,
Nous ne croyons plus en rien,
il faut que ça change.
Promet moi d'y croire encore un peu,
juste l'espace d'une seconde,
juste le temps d'un espéce.
La terre est cubique, m'a dit le chaman, hier soir,
Il rêvait, il voyait pas la sombre histoire de L'homme.
Il voyait un dragon qui s'éveille.
La chair des charniers est charriée toujours plus à l'ouest,
par le vent, et les obus qui creusent des rides sur les veilles femmes,
les souvenirs abîmées par trentes années de guerre.
Laisse une naissance, être une pause.
Lance en avant le seul drapeau qui soit encore immaculée,
blanc et flamboyant, un casque bleu ne sert pas à le défendre.
Il est blanc.
couleur du deuil nippon.
Laisse le dragon s'éveiller calmement,
au matin il sera fort et adulte,
fier et prés à l'envol.
Verdure 05
28 juillet 2005
"il faut acheter francais"
Ramassis de déjection de scarabée, maintenant non seuleument il faut travailler pour une pitance misérable, mais en plus il faut suivre les conseils de conseils, ingénieurs, experts, incapables, incultes et terminés à la colle à rustine, pour sauver nos emplois.
Il n'y a plus rien à sauver dans la conception même de votre mental arriéré, défréchi, et lentement cadenasser par l'hatitude ghetoïsante que vous avez pris pendant les 30 derniére années, qui consiste à lentement vous séparer du reste de la poupulation, en habitant dans des cités pavillonaires pour futur millionnaire, en travaillant dans ses société privés à la limite du public, en vous réunissant pour monter des projets et en les imposant sans discuter à l'ensemble de la masse.
Petit à petit, vous vous êtes lentenmant séparer de la la france d'en bas . Maintenant elle vous ignore, au mieux, ou vous hait, au pire. La deliquescence dont on nous fait part sur les ondes hertziennes est le fruit de votre cerveau malade, inapte à résoudre des problémes simple, en froid avec la communication avec vos inférieurs et néanmoins semblables, ignorés, rejetés dans la nasse infâme du chômage.
"Il faut acheter français" non pas pour sauver nos emplois, mais pour sauver les vôtres, nous ne sommes pas dupes, juste dégoutés, qu'on reserve le même plat froids et nauséeux, ce vomi en boîte vieux de trente années de macération dans la cage cervicale de vos lumbes intellectuelles. Je jetterais vos derniers lambeaux de mémoires dans le fumier qui me sert d'histoire.
Bye bye brave new world, je sens que la rentrée va être d'un mortel ennui. Un CRS, un chômeur, un CRS, un chômeur, un CRS, un chômeur.....
faites un métier d'avenir, engagez vous dans la compagnie républicaine de sécurité.
27 juillet 2005
Comment 14% compte pour 77%
Tiers-Monde | Ex-bloc | Pays | Monde | |
Population en 2001 | 79 % | 7 % | 14 % | 6,1 Mds |
PIB en 2001 | 20 % | 3 % | 77 % | 31.000 |
PIB par habitant | 1.300 | 2.100 | 26.600 | 5.100 |
26 juillet 2005
"Nous avons des valeurs à protéger !" je vous laisse devinner
http://fr.wikipedia.org/wiki/Interventions_militaires_des_États-Unis_dans_le_monde
et d'un discours de "je ne saisqui" "je ne saisou" qui disait que [nous] avions "des valeurs à protéger", effectivement l'histoire nous donne raisons :
retournement de veste, assassinat, bombardements, crimes, voilà nos valeurs. Effectivement ils faut les protéger, ça serait dommage que ça s'arrête !
1941 à 1945 : participation américaine à la Seconde Guerre mondiale, en Europe et dans le Pacifique.
1945 et 1946 : envoi de troupes et bombardements en Chine.
1946 : Philippines soutien au gouvernement face à une insurrection.
1947 : Grèce soutien logistique militaire au régime mis en place par le Royaume-Uni.
1950 : Porto Rico, tentative d'assasinat du Président Truman
1950 à 1953 :Guerre de Corée, bombardements en Chine.
1953 : Iran : la CIA organise un coup d'état.
1954 : Guatemala, renversement du gouvernement en place.
1958 : bombardements en Indonésie.
1960 : bombardements au Guatemala.
1961 : Cuba, fiasco du débarquement dans la Baie des Cochons
1961 à 1972 : Guerre du Viêt Nam, utilisation de napalm et de l'agent orange, en particulier lors de l'opération 'Ranch Hand' (75 millions de litres d'herbicides). Les victimes de l'agent orange (population vietnamienne et soldats US) souffrent de cancers et de différentes lésions et leurs enfants de malformations. Une plainte auprès des tribunaux des États-Unis d'Amérique a été portée contre les industriels producteurs de cet agent.
Intervention au Laos et au Cambodge (entre 2 et 3 millions de morts), soutien logistique des Khmers rouges après 1979.
1964 :
Panama
bombardements au Congo.
1965 :
Indonésie, aide au gouvernement dans la répression d'un complot pro-chinois.
République dominicaine, intervention dans une guerre civile avec l'aide de l'Organisation_des_États_Américains 3 000 morts.
bombardements au Pérou.
1967 à 1969 : Guatemala, bombardements.
1970 : Oman, aide logistique à l'Iran pour contrer une insurrection à la demande de ce pays.
11 septembre 1973 : Chili organisation d'un coup d'Etat, assassinat du président Salvador Allende, mise en place du général Augusto Pinochet par la CIA.
1975 à 1999 : Timor oriental, soutien à la junte militaire Indonésienne puis aux forces de l'ONU pour son indépendance.
1980 à 1990 : Salvador, aide militaire au gouvernement et aux Escadrons de la mort, pour chasser la guérilla. 100 000 morts.
1981 à 1988 : Nicaragua, soutien des contras situées au Honduras, afin de lutter contre les sandinistes du Nicaragua.
1986 : Libye, bombardement de plusieurs villes et bases militaires, 37 morts Lybiens, 2 pilotes Américains tués suite à des attentats anti-US en Europe.
1989 :
Philippines, aide contre un coup d'État.
Panama, renversement du général Noriega.
1994 : Haïti, intervention pour installer le Président élu Jean-Bertrand Aristide.
1998 : Double bombardement d'une usine de médicaments (soupconnée d'appartenir à Ben Laden) au Soudan et de camps d'entrainement terroriste en Afghanistan.
1999 : Yougoslavie (Utilisation d'armes à l'uranium appauvri).
2002 : Philippines, dans le cadre de la 'guerre contre la terreur'. Avec le soutien du gouvernement philippin.
2004 : Haiti les États-Unis, dans une intervention militaire et avec l'aide de la France, chassent le président haïtien Jean-Bertrand Aristide du pouvoir.
25 juillet 2005
24 juillet 2005
minaouib barafanoif oungado
Cette nuit sera blanche et noire. La lune suspend son vol sur un lampadaire.
23 juillet 2005
Georges BATAILLE - L'amour d'un être mortel
Mais quelque forme qu'il eût, fut il même lié au mariage, l'amour eut toujours un sens de transgression. Qu'est le mariage, sinon une violation rituelle de l'interdit frappant l'union sexuelle ? De même le sacrifice est une violation prescrite de l'interdit de tuer.
22 juillet 2005
21 juillet 2005
Un inventaire
un ciseau et une heure de colle,
des crayons et du muguet
Une amulette pour les jours d'incendie,
Une poinçonneuse, une agrapheuse,
Une poissoniére, une cafetiére,
Un ruban adhésif, un tuyau de poële,
Une moumoute en poil rose,
un boutonniére pour les jours de fête.
Mais il me manque tes bras
pour supporter tout ça
Verdure
20 juillet 2005
Elle attend qu'un amant la prenne
Elle attendait sur le bord de la route, qu'un camion veuille bien l'écraser. Le sable recouvrait à moitié la route, les herbes les bords. Personne ne viendrait pour conclure ce chemin commencé trente ans plutôt. Peut être que le sable la recouvrait. Peut être qu'il absorberait tout son sang.
Personne pour venir la chercher, au bord de nul part. Juste le vent qui passe, repasse et part, pour un chemin solitaire.
H05
19 juillet 2005
humanité
D'ailleurs qu'est ce l'humanité, mis à part un morceau de papier froissé, et hasbeen.
18 juillet 2005
Ni putes, ni soumises
Avoir sa cellule qui colle à la peau,
Des murs de tissus recouvrant le corps,
Une épée de Damoclés au dessus de la tête
Une fatouah en guise d'épithéte
Et comme uniqe jugement la mort.
Voilà la réalité d'une femme dans mon présent.
16 juillet 2005
14 juillet 2005
France, jadis on te soulait nommer
France, jadis on te soulait* nommer,
En tous pays, le trésor de noblesse,
Car un chacun pouvait en toi trouver
Bonté, honneur, loyauté, gentillesse,
Clergie, sens, courtoisie, prouesse.
Tous étrangers aimaient te suivre.
Et maintenant vois, dont j'ai déplaisance,
Qu'il te convient maint grief mal soustenir,
Très chrétien, franc royaume de France.
Sais-tu d'où vient ton mal, à vrai parler ?
Connais-tu point pourquoi es en tristesse ?
Conter le veux, pour vers toi m'acquitter,
Ecoute-moi et tu feras sagesse.
Ton grand orgueil, glotonnie, paresse,
Convoitise, sans justice tenir,
Et luxure, dont as eu abondance,
Ont pourchacié vers Dieu de te punir,
Très chrétien, franc royaume de France.
Ne te veuilles pourtant désespérer,
Car Dieu est plein de merci, à largesse.
Va-t'en vers lui sa grâce demander,
Car il t'a fait, déjà piéça, promesse
(Mais que fasses ton avocat Humblesse)
Que très joyeux sera de te guérir;
Entièrement mets en lui ta fiance,
Pour toi et tous, voulut en croix mourir,
Très chrétien, franc royaume de France...
Et je, Charles, duc d'Orléans, rimer
Voulus ces vers au temps de ma jeunesse ;
Devant chacun les veux bien avouer,
Car prisonnier les fis, je le confesse ;
Priant à Dieu, qu'avant qu'aie vieillesse,
Le temps de paix partout puisse avenir,
Comme de coeur j'en ai la désirance,
Et que voie tous tes maux brief finir,
Très chrétien, franc royaume de France !
(*) avait l'habitude
13 juillet 2005
Television
Votre France a peur et cancérise tout le reste, monopolise l'image, jusqu'à interdire l'accés aux suivants. Vos costumes customisés sentent la naphtaline. Bouffés aux mites, jusqu'aux slips, et encore présentable malgré tout, devant l'écran on se sent comme au musée grévin, devant les sous sols de Verdun.
Votre France créve, s'asphyxie dans les derniers jeux offerts aux mourrants, mais ne peut s'empêcher de nous emmerder, et de nous emporter avec vous dans le trou. Le deuil est pour toutes les générations un trou noir aspirant les énergies positives, les goods vibes.
Non content de pourrir, votre France nous envoie ses flics jusque dans les technivals, les pubs, les concerts. Votre cobillard nous emmerde sur la route.
Les feux rouges sont faits pour être brûlé. Il faut briser les chaînes télévisuelles, qui font d'un peuple soumis, des esclaves. Nous n'avons en définitive plus besoin de vous, recyclons les ordures.
Tchao me amor
Sicolas Narkozy
12 juillet 2005
Ne vous en faites pas pour votre futur !
11 juillet 2005
10 juillet 2005
L'être Chair
Mon corps est partagé aux quatres temps, mes pensées ne sont plus que fragments de papiers destinés à des hélices, qui émittent tous ces morceaux.
Prisonniers des quatres temps, je suis encore là pour affronter la conjuguaison de l'Être chair.
V05
09 juillet 2005
08 juillet 2005
Fonds de greniers - Verdure
- Les cigarettes finissent toutes au fond du
cendrier- Genèse de la Jeunesse
- La journée du Chaos
- le sang à fleur de peau
- JDM la tourmente de Pearl Harbor (version FR &
US)- le roman libertin
- Les souvenirs d'Isidor Ducasse
- F.W.
- La page Blanche
- nouveauté 1ere partie
- Almanach
- Echolalie & Coprolalie
- Le cahier vert
- L'Odyssé
- Wodniw
- Les cigarettes finissent toutes au fond du
V05
07 juillet 2005
message de l'afp
Rien à foutre !
A voir les tronches de camés de tous ces sportifs,
la seringue encore entre les omoplates,
ses sportives, nageuses comme des armoires à glace,
footballeurs gonflés aux anabolisants,
Gymnastes élévées aux progesterones,
lutteurs ronds comme des ballons de baudruches,
Tennisman et Tenniswomen nourrits à la créatinine
Cyclistes aux rayons Coke et gonflettes des supermachés
ça sent le muscle sous hormones,
Leur facies déçu, les larmes pleins les yeux,
ben en fait j'en ai rien à faire
qu'ils aillent tous se faire mettre.
L'esprit du sport est bafoué par ses olympiades, de toute façon,
qu'elle ait lieu ici ou à londres.
Verdure
Valérie Valère
" Les rues noires et les femmes bien habillées. Le métro crasseux et le train qui n'arrive pas. Un sourire triste d'enfant. Un désespoir que même le bruit infernal des roues du wagon ne parvient pas à étouffer. Une porte qui s'ouvre sur une solitude et un amour à deux, un grand mystère dans ce regard vert.
Une question, un appel que je ne comprends pas."
Un site sur l'écrivainQuelques livres de Valérie :
- Le pavillon des enfants fous
- Malika ou un jour comme tous les autres
- Obsession blanche
06 juillet 2005
Cheval écorché de la mémoire [Avoir connu sa mére]
Chevaux Arides
Étalon noyé dans la tempête
Marin isolé dans la bleue en furie
Radeau martyrisé et échoué
Lame et couteau
Cheval écorché de la mémoire
Cimetière marin, fosse à éléphant
Longue brume qui noit l'éclat des vagues
Hommes du vent et de l'eau
Goeland et fière goélette
Pull rayé et cirée jaune
souvenirs de mutinerie
Et Femmes du port qui tendrement
attendent leurs époux
Et celles aux moeurs légères attendant
leurs amants
Navires marchands
Diesel de pêcheurs
Marché du port, phare
Les écumes comme de fiers serpents
tapissent ce théâtre de l'humain
aveuglant, et aussitôt illuminant
les détails d'un éclat neuf.
Apaisante, douce et parfois mortelle,
la mer me couve de son dernier baiser
et s'en retournera vers d'autres
ports, laissant là un aimant esseulé,
ravi d'avoir connu sa mère.
H05
05 juillet 2005
Attendez Mademoiselle
Que vous êtes l'amour de ma vie,
Je veux prendre vos larmes et vos sourires,
Combler votre solitude de mes rires.
Attendez Mademoiselle, ne me laisser pas,
Je vous suivrais, n'accélérer pas le pas,
J'ai de la conversation, une belle situation,
Qui mérite toute votre attention.
C'est ainsi qu'un pot de colle entra dans ma vie,
Sur le pas de ma porte, mais point en mon lit,
Je portes sur lui mon indifférence. Il la prit.
En moins de dix minutes, je classais l'affaire,
Forte courtoise fut la manière
En moins de dux, je jetais cet opportun de ma vie.
Orane et Hervé
04 juillet 2005
LE MÉTÉORE - Jacques Prévert
Entre les barreaux des locaux disciplinaires
Une orange
passe comme un éclair
Et tombe dans la tinette
Comme une pierre
Et le prisonnier
Tout éclaboussé de merde
Resplendit
Tout illuminé de joie
Elle ne m'a pas oublié
Elle pense toujours à moi.
Jacques Prévert
03 juillet 2005
Don't even think of parking here
La nuit est tombée, noire, sur le village. Le calme aussi. L'aboiement des chiens couvrent à peine le rythme frénétique et inutile d'une canette métallique emporté par le vent. La façade des maisons transpire d'une lumiére blanchâtre. Mon ombre transpire sous la veste.
Je suis trop saoul, c'est la rentrée d'un concert, le son dans la rue est grésillant.
L'accouphéne, c'est encore du Punk Rock.
Je titubes le long des grillages. Quelques voitures passent et emportent avec elle, une lumiére jaune. Je ne sais pas quand je rentrerais. Mais demain sera pire
02 juillet 2005
Speak in another secret alphabet
we're gonna speak in secret alphabet
light another cigarette
learn to forget
[Textes en français ]- [Texte en Anglais]
Soul Kitchen - The Doors
01 juillet 2005
Que reste t il aprés l'épreuve à part l'humour
Aprés avoir vu son frére dépérir à vue d'oeil en 15 ans, lentement tout doucement, d'abord les bras, puis les organes internes, puis les jambes, puis la vue puis la tête, la cervelle. Ettoute cette épreuve pour finir dans un cageot de légume délavée voué au verni merdique de ces pompes cirés et funébres.
Aprés avoir perdu le pére dans les mêmes conditions et pour une autre maladie.
Aprés avoir perdu le pére et le fils, je reste Sains d'esprit, mais avec cette humour discourtois et dérangeant de ceux qui n'ont rien à perdre.
Et si je pense que les femmes de 1945 avait 50 ans d'avance sur Sinnea O'Connors, avec leur crâne tondu, ça n'ait que le résultat du profond dégoût que m'inspire toute la flagrance qui asphyxie mes neurones.
Bons baisers d'russie et surtout dis bonjour à ta femme et à mes enfants
Verdure