30 juin 2005
Ne vous casser pas la tête... Nos amplis vont s'en charger
Avec du Miss Hélium, du Domb, de darling Genocide...
Ah la romantisme quand il me tient, je le lache pas.
Vous dansez Mademoiselle Orane ? ;)
Histoire de parsemer votre épaule de bleus
pour le dernier pogo, avant le laché de chiens...
V05
OM05
29 juin 2005
Le passé
Une source jaillit du sol naguère craquelé et infertile, pour qu'un Homme puisse s'y déshydrater, la soif venue. Du Sol vient la mer, de la mer l'utérus, de l'utérus, le futur.
H05
28 juin 2005
Va boire ton thé, poufiasse.
"LUI CONTRE ELLE
Aujourd'hui, nous expérimenterons un nouvel exercice appelé "l'histoire en tandem". C'est assez simple. Chaque personne fera groupe avec la personne assise à sa droite. Un de vous écrira le premier paragraphe d'une histoire courte. Son partenaire lira ce paragraphe et rajoutera un paragraphe à l'histoire. La premiere ajoutera alors un troisieme paragraphe et ainsi de suite. Souvenez vous de vous relire et de relire ce qu'a fait l'autre afin de conserver une histoire cohérente. Vous n'avez absolument pas le droit de parler ou de communiquer ce que vous voulez que votre partenaire écrive sur le papier. L'histoire est fini quand les deux s'accordent sur le fait de dire qu'ils ont trouvé leur conclusion. "
Ce qui suis a été ecrit par deux de mes élèves de cours d'anglais Rebecca XXXXXXXXXXX , et Jim YYYYYYYYYYY
(Premier paragraphe par Rebecca)
Laurie ne parvenait pas à décider de quelle sorte de thé elle avait envie. La camomille, autrefois son préféré pour les longues soirées d'hiver, lui rappelait désormais trop Carl, qui lui avait dit, en des temps plus heureux, qu'il aimait la camomille. Mais elle ressentait le besoin d'oublier Carl à tout prix. Son côté possessif l'étouffait, et trop penser à lui réveillait son asthme. La camomille était donc exclue.
(Deuxième paragraphe par Jim)
Pendant ce temps, le sergent-chef Carl Harris,chef de l'escadrille d'attaque en orbite autour de Skylon 4, avait autre chose en tête que les névroses d'une stupide bimbo asthmatique dénommée Laurie, avec laquelle il avait passé une nuit torride plus d'une année auparavant. "Sergent-chef Harris à Géostation 17 ", dit-il dans son communicateur transgalactique. " Orbite polaire atteinte. Aucune signe de résistance jusqu'à présent ? ". Mais avant qu'il eût pu terminer, un rayon à particules bleuâtre jaillit de nulle part et perça la coque de son vaisseau. La secousse causée par le tir l'éjecta de son siège et l'envoya valdinguer à travers le poste de pilotage.
(Rebecca)
Il se cogna la tête et mourut presque aussitôt, non sans avoir regretté auparavant d'avoir brutalisé en esprit la seule femme à avoir jamais éprouvé des sentiments pour lui. Peu après, la Terre cessa toute hostilité à l'encontre des paisibles fermiers de Skylon 4. " Le congrès adopte une loi interdisant définitivement la guerre et les voyages spatiaux ", lit-elle un matin dans le journal. Elle se sentait à la fois excitée et lasse à l'annonce de cette nouvelle. Elle regarda par la fenêtre, et se rappela sa jeunesse, le temps où les jours passaient si vite, sans soucis, où il n'y avait pas de journaux, pas de télévision l'empêchant de s'émerveiller pour les belles choses qui l'entouraient. " Pourquoi doit-on perdre son innocence pour devenir une femme ? " se demanda-t-elle avec nostalgie.
(Jim)
Ce qu'elle ignorait, c'est qu'elle avait moins de dix secondes à vivre. Plusieurs milliers de kilomètres au-dessus de la ville, le vaisseau-mère anu'udrian largua ses premières bombes à fusion au lithium. Ces crétins de pacifistes, qui avaient poussé le congrès à adopter le Traité de
Désarmement Spatial Unilatéral, avaient laissé la Terre sans défense face aux empires extraterrestres hostiles déterminés à détruire la race humaine. Deux heures à peine après l'adoption du traité, ils avaient assemblé une force de frappe suffisante pour détruire la planète. Sans personne pour les en empêcher, ils lancèrent leur plan diabolique. Les bombes à fusion au
lithium pénétrèrent l'atmosphère sans être inquiétées. Dans son QG sous-marin mobile situé au large de Guam, le président sentit l'incroyable puissance de l'explosion, qui pulvérisa cette pauvre imbécile de Laurie, en même temps que 85 autres millions d'Américains. Le président frappa du poing sur la table de conférence. " Nous ne pouvons permettre une telle chose ! Je vais opposer mon veto à ce traité. Effaçons-les de notre ciel ! "
(Rebecca)
C'est absurde. Je refuse de continuer cette parodie de littérature. Mon partenaire est violent, machiste et à moitié illettré.
Ouais ? Ben t'es une emmerdeuse névrosée et narcissique, dont les tentatives littéraires me font l'effet d'un valium. " Oh ! Prendrai-je un thé à la camomille ? Ou prendrai-je une autre putain de sorte de thé ? Oh non ! Je ne suis qu'une bimbo sans cervelle ayant trop lu de romans de Danielle Steele. "
(Rebecca)
Trou du cul.
(Jim)
Conasse.
(Rebecca)
Branleur.
(Jim)
Salope.
(Rebecca)
Va chier.
(Jim)
Je t'emmerde.
(Rebecca)
Va te faire foutre, espèce de Néanderthal !!!
(Jim)
Va boire ton thé, poufiasse.
Qu'ils sont mignons.... un vrai p'tit couple :p
27 juin 2005
SEUL AVEC TOUT LE MONDE
L'amour est un chien de l'enfer, tome 1- Charles Bukowski
la chair recouvre les os
et ils y mettent un cerveau et
parfois une âme,
et les femmes jettent
les vases contre les murs
et les hommes boivent beaucoup
trop
et personne ne trouve
son pendant
mais tous gardent
un espoir
rampant d'un lit
à l'autre.
la chair recouvre
les os et la
chair cherche
plus cher
que la chair.
il n'y a aucun
salut :
nous sommes tous
soumis
à un destin singulier.
personne ne trouve
son pendant.
la ville se remplit d'ordures
les dépotoirs se remplissent
les asiles se remplissent
les hôpitaux se remplissent
les cimetières se remplissent
ce sont bien les seules choses
qui se remplissent.
26 juin 2005
Parabellum - Ilot Amsterdam
Y'a des junkies qui s'cament
Qui s'shootent et qui s'reshoot'
Les bras couverts de croûtes...Dans
Dans le port d'Amsterdam,
Y'a des junkies qui coulent
Pour des histoires pas cool,
Pour des histoires de came...
Des grosses pompes en bétons
Les entraînent vers le fond
Vers une mort infâme
Dans le port d'Amsterdam...
Dans le port d'Amsterdam,
Y'a des flics à la tonne
Qui en dealent de la bonne
Dans le port d'Amsterdam !
Ils arrêtent les dealers
Et les consommateurs
Et leur taxent leur bourrin
Pour le r'vendre aux marins !
Car les marins d'Amsterdam
Sont tous de gros drogués
Qui cherchent à oublier
Qu'ils détestent Amsterdam...
Dans le port d'Amsterdam,
C'est qu'des putes en vitrines
Qui tapinent dans l'urine
En croyant êtr' des femmes !
Dans les bars d'Amsterdam,
Les cuillères sont trouées,
Les clients sont cassés
Et f'raient tout pour un gramme...
Dans les squats d'Amsterdam,
Tous les punks sont accros,
Pour avoir de l'héro
Ils se battent à coups d'lame...
Toutes les rues d'Amsterdam
Sont couvertes de seringues...
C'est une ville de dingues...
Bombardons Amsterdam !
Ceux qui chantent Amsterdam
Sont bouchés au réel,
Quel abruti Jacques Brel
Et son port d'Amsterdam !
Dans la ville d'Amsterdam,
Y'a une ambiance de mort,
Cett' ville a tous les tords,
Passons-la au lance-flamme !
Dans le port d'Amsterdam...
Plein les couilles d'Amsterdam !
C'est une ville à chier
Qu'il faut atomiser !
Oublions Amsterdam...
Bombardons Amsterdam...
Je déteste cett' chanson...
C'est une histoire de con...
Retrouver les Parrab' sur "Macadam Autopsie"
25 juin 2005
17 Octobre 1961
le dix sept Octobre Mille neuf cent soixante et un
tandis que vos chiens dévoraient les bergers,
et jettaient les os dans les eaux ?
Les eaux de la Seine qui passent sous les ponts
rougissent la pierre des piles
La façe comme unique critére, pour un cri,
s'est retrouvé contre terre.
Où etiez vous Monsieur le Commissaire
en l'an 1961 de notre ére,
tandis que vos sodats font la Haine
Et contre larmes, sortent les armes.
Un pays en deuil, et pourtant rejouit de son indépendance
Bientôt à Evian, sera éliminé de la mémoire, un carnage
Plus jamais ne regarderait la Seine, d'un màªme Oeil,
le mur des fédérés pourrait porter vos noms, Amis !
** Photos : Pont parisien en octobre 1961
V05
24 juin 2005
enfin mon passport
J'ai enfin mon passport Grolandais : vous pouvez faire de même en cliquant sur l'image, ou en allant à cette page .
Retrouver sept jours au groland
ou Wanagro le site du groland ;)
Ombres05
23 juin 2005
Légaliser le Hash
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une forme de poësie Binaire
22 juin 2005
Pensée du philosophe chinois C. Y. Y.
Est actif comme une abeille,
Est fort comme un taureau,
Bosse comme un cheval,
Et qui le soir venu est crevé comme un chien
Devrait consulter un vétérinaire,
Il est fort probable que ce soit un âne.
V05
21 juin 2005
Week end à dublin
L'Express du 20/06/2002
Irlande
Le sourire de Dublin
par Patrick cauvin
avec les Guides Gallimard
coordination Françoise de Maulde
Pubs chaleureux et expos haut de gamme, frites en cornets et façades bariolées, la ville de James Joyce et de U 2 condense dans ses rues toute la gaieté du monde
En gaélique, dubh linn veut dire «eau noire». C'est en effet sur les bords de la Liffey, petit fleuve côtier coloré par la tourbe, que s'établit en 841 le camp viking qui donna naissance à la ville. La capitale concentre aujourd'hui un tiers de la population irlandaise et abrite, dit-on, plus de 600 pubs.
Temple Bar est un mélange de vieux quartier à fripes, de théâtres locaux, d'expos haut de gamme, de pubs tonitruants et chaleureux. Passage obligé, il est recommandé, en particulier aux nostalgiques de l'enfance, de s'y faire servir un monceau de frites semblables à celles qu'ils ont dû dévorer autrefois à la fête foraine, dans des papiers gras, entre deux tours d'autos tamponneuses. Les plateaux de bière passent au-dessus des têtes, les rires sont larges, les serveuses gentilles, les clients bavards; dehors, il brouillasse, mais qui s'en aperçoit?
Il est aisé de comprendre, après quelques pas dans la capitale, pourquoi des écrivains français décident de s'installer en ces lieux. Il doit bien y avoir quelques considérations fiscales, diront les mauvaises langues, mais l'essentiel n'est pas là . L'essentiel est que les Dublinois dressent des statues aux romanciers. Vous me direz qu'en France aussi il suffit de se balader dans Paris pour rencontrer trois Balzac, deux Musset, un Zola...
Certes, mais ces braves gens sont dans un fond de square, au cimetière, perchés sur un piédestal, cernés de pigeons et de muses admiratives qui leur couvrent le front de palmes de calcaire: tout cela sent le triste hommage mortuaire… Tandis qu'ici, sur le trottoir, entre une boîte aux lettres et un magasin de fringues, sur qui je tombe, arpentant, faraud, sa bonne ville? James Joyce! C'est lui, bien vivant dans son bronze, le chapeau cassé à l'arsouille, la jambe alerte, l'air d'un type décidé à s'en jeter un derrière la cravate à condition qu'il soit suivi de quelques autres. Dans la ville qu'il a aimée, le poète continue la balade. Le piédestal, ce sera pour plus tard, espérons-le, pour jamais. Le voici, sculpté sur le vif.
Quelques mètres plus loin, après m'être heurté au créateur, voici la créature. Trimbalant sa voiture des quatre-saisons au ras du trottoir apparaît Molly Molloy, celle dont le monologue fit basculer la littérature. Vous me direz qu'à Paris on peut voir Monte-Cristo et d'Artagnan, mais personne ne les regarde, ils sont trop haut perchés, inaccessibles. Ici, au contraire, on peut, en passant, caresser la joue de la belle Molly ou tapoter l'épaule de celui qui écrivit Gens de Dublin et qui en est devenu un, pour l'éternité.
Un mélange de poésie, de bitume,
de gosses en rollers...
Dublin oublie qu'elle est un port, on peut continuer longtemps la promenade sans s'en rendre compte. Quelques décorations de pubs, quelques vitrines d'antiquités le rappellent: lanternes de cuivre pour vieux rafiots drossés par les tempêtes, brûle-gueule sculptés au temps où la marine avait des voiles... Aujourd'hui, la richesse est ailleurs, elle n'a jamais été sur les eaux, ces eaux sur lesquelles partirent les familles, du temps de la misère noire, et dont les quais n'ont pas gardé la trace. Très légèrement imprégné de bière rousse (il n'est que 21 heures), un client accoudé au comptoir m'affirme que, sans eux, les émigrants de la verte Erin, ce seraient les fils de Geronimo qui, aujourd'hui, gouverneraient l'Amérique. Il me regarde, lève sa chope et ajoute: «Et, croyez-moi, ce serait bien mieux que ça.» Nous trinquons aux Irlandais qui firent des Etats-Unis la grande banlieue de Dublin.
Je vais me permettre deux conseils. Si vous traînez, et c'est ce qu'il faut faire, un peu tard dans des endroits où l'on danse, et que l'on vous demande quel est votre groupe musical favori, n'oubliez jamais de citer U 2. C'est une institution locale. J'avoue être assez loin de ce genre d'univers, m'étant toujours senti plus proche de Verdi que des Rolling Stones. J'ai donc, un soir, avoué mon inqualifiable péché: je ne connaissais pas U 2. Je me suis retrouvé sur une piste de danse, devant une octogénaire déchaînée qui m'a entraîné dans une sorte de gigue endiablée et complexe, et, tandis que le public hurlait autour de nous, je constatai que tous connaissaient les paroles de la chanson à la perfection, bien que je ne sois pas encore parfaitement sûr que c'en fût une. En tout cas, ça ne ressemblait pas du tout au «Miserere» du Trouvère. J'ai terminé exténué, conscient de mes lacunes musicales et chorégraphiques en trinquant à la Guinness avec ma cavalière pas du tout essoufflée. C'était le premier conseil.
Le second concerne les couvre-chefs. Je m'adresse ici aux hommes comme aux femmes. Tous les historiens vous le diront, l'Irlande, c'est la casquette. Regardez les photos, des plus récentes aux plus anciennes: le peuple dublinois la porte. Il y a bien quelques exceptions, certains hommes au début du siècle dernier arborent le chapeau melon, ou même le haut-de-forme, mais ce sont là des prétentieux égarés dans la foule, des originaux, voire peut-être des Anglais… Or, en ce début de IIIe millénaire, en me baladant dans la grand-rue un samedi après-midi, je m'aperçois avec stupéfaction que la bonne vieille casquette irlandaise, ample, solide, indestructible, à visière courte, de tweed vêtue, la fidèle compagne éternellement familière à tout Irlandais digne de ce nom, a disparu. Elle est remplacée par ces coiffures de toile colorée portant les sigles d'équipes de football ou des personnages de dessin animé. Bien sûr, je me dis que nous, Français, ayant fini de porter le béret, pourquoi les Irlandais ne quitteraient-ils pas la casquette? Les temps changent, mais un ami finit par m'en dégoter une, défiant ainsi les méfaits de la mondialisation. Attention, gens de Dublin, l'un de vos particularismes disparaît!
Le soir tombe sur la ville, les ponts, les places, les rues sont encombrés. Je quitte ce lieu avec regret, certain d'avoir laissé échapper bien de ses secrets, mais une impression demeure, la plus forte: tous ces gens ont l'air de se connaître, ils se parlent, s'interpellent, ils ont l'air bien ensemble. Je n'ai jamais eu cette impression dans d'autres capitales, ou, tout au moins, jamais aussi intensément. Et je me dis que c'est peut-être cela avant tout, une ville: quelque chose qui crée une connivence dans le regard de ses habitants. Une alliance, un mélange un peu miraculeux fait de poésie, d'âme, d'histoire, d'enseignes, d'encombrements, de bitume, de reflets de néons dans les vitres et de gosses en rollers le long de la rivière… Oui, ce doit être tout cela qui rend inoubliable le sourire de Dublin.
20 juin 2005
Une effervescence électrique
Laisserons nous nos enfants devant les monstres métalliques, aiguisés pour l'érosion, le fil aiguisé comme pour une nuit de couteaux ?
Je donnes à mon effervescence le nom de vos fruits votre descendance en recherche d'un idéal perdu le temps de la fureur est né du Chaos.
La tranche du bonheur tombe toujours du mauvais côté - Sourir agnostique devant un belâtre italien.
Carnage à carthagéne, Catastrophe à Madrid, Washington DC DCD - une belle opportunité pour la lente ascencion d'un fascisme multicolore - Il n'a plus de couuleur, tant il transpire de revirevoltements.
Sombre gaïté - Absurde réalité d'un univers en gréve.
Les otages de nos cités sont les habitants
Le muguet refleurira bien un jours, sur les tombes
Les oeillets se porteront à nouveau au bout des fusils.
TRACTS à l'improviste pour une apogée
Mouvement éternel.
19 juin 2005
Fais-moi mal, Johnny
Boris Vian - [ Le texte en polonais ]
II s'est levé à mon approche
Debout, il était bien plus p'tit
Je me suis dit c'est dans la poche
Ce mignon-là, c'est pour mon lit
II m'arrivait jusqu'à l'épaule
Mais il était râblé comme tout
II m'a suivie jusqu'à ma piaule
Et j'ai crié vas-y mon loup
Vas-y Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Envoie-moi au ciel... zoum !
Vas-y Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Moi j'aim' l'amour qui fait boum !
Choeur : Vas-y Fais-lui mal - Vas-y Fais-lui mal
Vas-y Fais-lui mal - Vas-y Fais-lui mal
II n'avait plus que ses chaussettes
Des bell'jaunes avec des raies bleues
II m'a regardée d'un ?il bête
II comprenait rien, l'malheureux
Et il m'a dit l'air désolé
Je n'ferais pas d'mal à une mouche
II m'énervait ! Je l'ai giflé
Et j'ai grincé d'un air farouche
Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Je n'suis pas une mouche... zoum !
Fais-moi mal Johnny, Johnny, Johnny
Moi j'aim' l'amour qui fait boum !
Choeur : il va lui faire mal, il va lui faire mal.
il va lui faire mal, il va lui faire mal.
Voyant qu'il ne s'excitait guère
Je l'ai insulté sauvagement
J'y ai donné tous les noms d'ia terre
Et encor' d'aut's bien moins courants
Ça l'a réveillé aussi sec
Et il m'a dit arrête ton chaire
Tu m'prends vraiment pour un pauve mec
J'vais t'en r'filer, d'ia série noire
Tu m'fais mal Johnny, Johnny, Johnny
Pas avec les pieds... zing !
Tu m'fais mal Johnny, Johnny, Johnny
J'aim' pas l'amour qui fait bing !
Choeur : il lui a fait mal, il lui a fait mal.
il lui a fait mal, il lui a fait mal.
Il a remis sa ptite chemise
Son p'tit complet, ses p'tits souliers
II est descendu l'escalier
En m'iaissant une épaule démise
Pour des voyous de cette espèce
C'est bien la peine de faire des frais
Maintenant, j'ai des bleus plein les fesses
Et plus jamais je ne dirai
Fais-moi mal Johnny, Johnny, Johnny
Envoie-moi au ciel... zoum !
Fais-moi mal Johnny, Johnny, Johnny
Moi j'aime l'amour qui fait boum !
Choeur : elle aime l'amour qui fait boum
fin : 2 claques de main : Oh ! Johnny
2 claques de main : Oh ! la vache...
- 1956 -
Premier rock sado-maso immortalisé par Magali Noel.
15 juin 2005
La croix d'une amitié
reviens en mon village,
Natal et naguére oubliés dans
les méandres obscures
de ma mémoire. J'y ai posé
mes pas et non mon âme.
Sur chaque arbres reposent
la croix d'une amitié,
Et le souvenir obscures d'un
temps lépreux
Je ne veux pas laisser au temps
le soin de me désosser.
14 juin 2005
Bukowski
Une vieille prostitué qui fait son tapin, sur du Mozart, voilà ce qui me vient à l'esprit lorsqu'on me parle de Bukowski, de film, où du genre humain.
Une marée de sang dans un verre de vin, en guise de miroir. Ceci est
une pensée comme une autre.
13 juin 2005
les six filles de l'exil
et retrouvé les six filles de l'exil,
je reviens sur la Terre de mes aieux,
pour l'home, l'âtre chaud des jours heureux.
Laisse planer sur moi, le doute du retour,
et viens m'embrasser, mére.
Pére, je n'abandonnerais plus le logis...
Jusqu'à la prochaine fois, au moins.
Et si la route fut longue,
les gares nombreuses et remplis,
je me souviens encore des 6 filles de l'exil.
12 juin 2005
Le taudis d'une vie
tremble encore, le moteur chaud.
La route se voit à travers le plancher pourri,
couvert de canettes de biere,
froisées, tordues, vrillées sur elles màªmes.
Elle dort sur le siége arriére,
les cheveux humides et graissseux, qui
gravitent autour de ses yeux,
comme jadis ma main les peignait.
Le cendrier laisse s'échapper les derniéres effluves
d'un pétard qui se consumme.
L'odeur pése lourd
Mon pése encore moins
"Rentre dedans, et lâche l'affaire
Avant qu'l'marmot vienne"
J'm'tracass'
Si c'est une fille
J'files en douce.
Cette bagnole devrait cramer,
avec toute ma vie à l'intérieur.
Hervé5
09 juin 2005
Génération Inutile
Les 10 millions de trentenaires français tentent de s' émanciper de leurs parents soixante huitards en se tirant le portrait dans plusieurs livres.
Leurs parents leur ont laissé en héritage la précarité et le chômage, le sida en guise de révolution sexuelle, des responsables politiques inamovibles, des catastrophes écologiques, des fossés grandissants entre les sexes, les communautés,
les générations… Comment se débrouiller avec un tel legs ?
Surtout que leurs aînés ne cessent pas de les critiquer en les traitant de « bof-génération », de «génération sacrifiée», «de génération salle d' attente» ou encore de « génération galère ». Des adjectifs lourds à porter quand on se jette dans la vie.
Alors, ces jeunes « se rebiffent », veulent « s' émanciper » et en ont ras-le-bol d' être réduits au rang d' individualistes inconsistants et désabusés : c' est ce que montrent Laurent Guimier et Nicolas Charbonneau, dans « Génération 69 Les trentenaires ne vous disent pas merci » (éd. Michalon, 200pages, 16 euros, en librairie le 9juin).
Leurs chapitres disent tout : « Mai 68, touche pas au grisbi, morveux!», «Politique: papa a tout pris ! », « Tu seras CDD, mon fils », « Ces chanteurs qui «indisposent » Françoise Hardy » ou « www.jeboycottelespartis.com ». Mais Guimier et Charbonneau ne sont pas les seuls à sortir des livres sur le mal de vivre des trentenaires :
Mara Goyet - qui s' était fait remarquer en 2003 avec un cruel témoignage de la vie d' un prof, « Collèges de France » - signe cette fois «Les souffrances du jeune trentenaire»(éd. Fayard,174 pages, 15euros).
«Loin des utopies, des rêves et des révoltes légitimes, ils diffusent un ennui tout entier pétri de leur docilité », écrit-elle dans ce portrait peu amène et amusant d' un trentenaire conformiste et incapable d' engagement. Panorama un peu triste de cette génération de blasés Laurent Guimier et Nicolas Charbonneau critiquent l' héritage laissé par leurs parents dans « Génération 69, Les trentenaires ne vous disent pas merci ».
Voir aussi Rubato