13 juillet 2005

Television

La Télévision bat aux rythmes d'un coeur de vieillard décrépi, médusé et nostalogique, d'une époque qui finit son épopée. Devant son caveau se retrouvent toutes les anciennes stars usées et liftées. Le peuple veut des jeux, Césars leur en offre à foison, et devant le petit écran, on ressert un plat ingurgité mille fois, régurgité, mâché autent de fois. La vieille recette prend toujours, avec un Drucker au micro, et une idole des jeunes qui sent le sapin.

Votre France a peur et cancérise tout le reste, monopolise l'image, jusqu'à interdire l'accés aux suivants. Vos costumes customisés sentent la naphtaline. Bouffés aux mites, jusqu'aux slips, et encore présentable malgré tout, devant l'écran on se sent comme au musée grévin, devant les sous sols de Verdun.

Votre France créve, s'asphyxie dans les derniers jeux offerts aux mourrants, mais ne peut s'empêcher de nous emmerder, et de nous emporter avec vous dans le trou. Le deuil est pour toutes les générations un trou noir aspirant les énergies positives, les goods vibes.
Non content de pourrir, votre France nous envoie ses flics jusque dans les technivals, les pubs, les concerts. Votre cobillard nous emmerde sur la route.

Les feux rouges sont faits pour être brûlé. Il faut briser les chaînes télévisuelles, qui font d'un peuple soumis, des esclaves. Nous n'avons en définitive plus besoin de vous, recyclons les ordures.

Tchao me amor
Sicolas Narkozy

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