je te veux sur ma verge, étincelante
et ravie, ronronnante et épanouie.
Je laisserais ma main caresser
du visage au nombril,
du pubis aux chevilles.
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jusque dans les soirées d'hivers
à me regarder du coin de l'oeil
après la bandaison, après la jouissance
Après... Jusque là, où il n'y a plus rien
que la jalousie, l'ennuie et dépit,
Douleur, castration et mépris.
Je te veux dans mon lit, éperdue
et sans contrôle, glamoureuse
prête à arracher la chemise
après nos ébats, à peine remise
pour extraire encore un peu de sève.
Verdure
Pour Orane, nuit du premier semestre 2006
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