10 mai 2006

étranges confessions


Je suis pas là pour penser tes plaies,
et tordre les veines pour en extraire
Comme un alambic, le jus alcoolique
Pour abreuver les âmes solitaires.

Je suis pas là pour consoler tes remises de peine,
et tendre les veines sur ton arc
Pour lancer des flèches à la mer,
En Espérant que le bon oeil te regarde

Le long passage des âmes seuls dans la rue,
Me font penser, entre quelques clopes,
A la douceur des peaux des femmes.
Dieu que les amoureux ont de la chance.

S'allonger le soir, prés du feu, à se regarder,
Les flammèches s'effleurer comme on effleure
La rose, entre les draps - comme une caresse,
panses des plaies, même celle invisibles
Verdure

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