29 septembre 2008

Le roman Libertin (Partie III)

Voici mon aveux sur ce qui
se passa entre vie et mort.
Durant mon enfance ai-je
Vu et rencontré femme divine.

Sur ses seins naissants, sa rose glabre
Ma bouche en papillon point se posa
Tel un Saint Thomas qui ne verra pas
Je vénérais cette fillette au corps de Marbre.

Ce cœur épanouit, tel un lotus sur l'onde
Son sein blanc et ferme, ne fut mien
Aux Antipodes de l'amoureux Monde
Siégeais ce berceau d'or non étain.

Refusé et exclu sur l'autre bord
D'une rive inaccessible, tel ce corps
J'errais transis, vexé et solitaire
Devant un berceau sans amant ni père.

Aucun commentaire: