09 mai 2005

la fourmillière

La grande fourmilliére est atteinte d'une maladie, ni virale, ni bactérienne - la conscience où plutôt son absence. La survie de l'espéce ne peut plus se poursuivre, semble-t-il. Sous ce faux semblant, tous les actes sont permis, jusqu'à la perte de morale, de conscience, du don de soit.
L'égoïsme s'est abattu sur la fourmilliére, rendant ses individus inaptes à l'organisation. Le chaos régne, dans une fourmilliére sous un état autoritaire, rigide.
La fourmilliére n'a plus sa raison d'être, stérile et altérée, son raisonnement est devenu incompatible avec la vie de chacun de ses citoyens, la survie.
Il reste donc à s'éloigner, faire au loin, tenter de rebattir ce qui fut, se laisser mourir, essayer de réorganiser ce tumulte - Se reveiller où être vaincu.







La grande fourmilliére attend une reine,
pour la nouvelle génération.

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