11 mai 2005

Brûme

Laisse à la brume le soin de te cacher, je ne veux te voir, que sous un habit de voile, la langue pendue pour une autre vie, la séduction buccale d'un animal fait pour un autre coït.

Laisse à la brume, le soin de te cacher, et pardonne lui de te dévoiler, quand elle se léve. C'est un jeu coquin qui m'épate. Je t'aime nu, je t'aime crû.

Laisse le soin à la brûme de te masquer, ce n'est pas Venise et son carnaval, mais Paris qui m'appelle, de ces rues pleines de bruits et de mouvements. Un bateau sur le périf'.

Je laisse le soin à la brûme d'emporter mes dires. De toute façon, j'y ai laissé un part de moi - même.

La vie n'est qu'un amalgame de sentiments

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