Comme dans la brume, les bras d'une femme ,
Je te le dis, la vie n'est qu'arrogance,
Dans le sang du poéte coule flegme,
Qui jamais ne se tarrie, même dans le pire silence.
Si je peux encore te donner ces quelques mots,
Pour bà¢tir un empire, tu opposeras tes licences,
Empechera le language, par les impôts,
Taxe moi de contrebandiers, je t'oppose mon silence.
Lorsque tous les mots seront sous brevets
Que tous seront propriétés d'industriels
Je te souhaites bon courage pour écrire.
Ce n'est pas les vers qui s'en vont à ce vent mauvais,
qui pourront contrer les langues artificiels
de prendre tes habitudes, tes rêves, et tes rires.
Quand tous ces mots du dico seront sous brevet,
L'impôt sur le bavardage prendra tous son sens,
Gare, Gare aux langues pendus !!!
Je te réinventerais des mots nouveaux,
que tu ne comprendras pas
Ta langue ne sera plus mienne.
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