07 décembre 2006

R O S A

Une dernière rose pour l'amour,
Une dernière rose pour Rosa -
A latest rose to Rosa... -
Excuse me ! Mais elle était fraîche
baignée d'une rosée saine.

Elle se cramponnait à la terre,
face aux vents qui pouvaient la secouer,
face aux pas qui voulaient l'écraser,
sans même daigner la voir,
celle dont l'écrin n'étalait pas le diam intérieur

Les fleurs se mouchaient dans les rayons
d'un futur qui dort encore
dans les sommes d'un enfant,
Le cancre aux fonds des classes silencieuses.
Elles s'épanouissaient en dedans.

Les hommes se mettent debout
pour prendre les armes, les pinceaux,
les truelles, les bêches et les crayons
et s'en vont peindre et construire
des roses pour leurs bien aimées.

Même si les ports ne se vident jamais,
parfois ils s'éteignent, comme un
vent glacé qui emportent sur la vague
cette rose pour le marin disparu
en mer, évanoui dans l'horizon.

Les quaies acceuillent sur leurs planches
les immigrés des terres inconnus.
Ils viennent peupler les terrains propices
aux germes nourriciers, qui combleront
leurs estomacs affamés. Rosa arrive ici.

L'horizon emporte avec lui des bateaux,
des montagnes, des paysages et des visages
qui semblaient familier et si lointain.
Alors Rosa give a glass of a new wine
to the last immigrant que nous sommes.

Bénis, les enfants montent sur ce rafiot
qui ne peut retenir l'eau plus longtemps.
Le bateau coule à quai, emportant
un dernier espoir pour survivre pour eux.

Rosa est dans tous ces yeux là,
ceux-là qui vaincus, se redressent
pour continuer toujours et encore
malgré les échecs, les coups du sort
et du vent. Ils bâtissent encore et encore.

Le cancre voit une dernière fois,
son rêve s'étaler sur le front blême
de l'agonie qui domine devant lui.
Mais il continue quand même
de voir sa rose s'épanouir.

Digne et maître de soit, le peuple
rejoint encore une fois les rangs
de la mort, parce qu'ils ne peuvent pas
faire autrement, pour l'instant, car ils
savent, qu'un jour, viendra leur tour.

Ils dominent même dans leur total néant,
un maître qui ose les asservir. Le bras
qui tient un outil est le même qui tient une arme.
Des doigts tendus peuvent se replier aussi,
pour former un poing où une étoile.

Rosa donne encore une tranche de rêve
pour l'enfant qui se berce encore
dans son couffin, d'une illusion.
Elle couve ainsi, pour éviter qu'il
ne prenne froid, aux pires moments.

A slave is a mindless man,
hopless man qui cherche peut être
à récupérer ce qu'il a perdu.
Son bien bouffé par la vermine,
des rats, des sots aux vocabulaires restreints.

Combien d'hommes tombent,
pour qu'un seul se tienne debout,
et qu'il puisse prendre entre ses bras
une rose d'un jour ? Rosa est là
pour lui donner les jambes qu'il n'avait pas.

L'horizon portes des tombes sur le revers
de sa fourrure duveteuse et rouge.
Jamais, il ne laisse paraître
un quelconque regret pour eux.
Il verse sa rosée à chaque fois.

La rose tombe pendant le rêve du cancre
qui réveillé, se lance dans une récréation :
"Il couvre et dépasse-moi si tu l'ose Je te promets que je te laisserai la rose."

Le cancre courre et dépasse la vitesse
d'un soleil à bout de souffle.
Il reprend son bien et lui sourit.
C'est juste une fleur. Elle ne meurt pas.

Rosa retrouva ses amis perdus, jadis,
et plante un drapeaux sur les terres
désolées. Bâtissant un empire, où nul n'est coi,
elle unie en son coeur les morceaux
éparpillées de l'humanité déboussolée.

Une dernière rose pour Laura,
A latest rose to my own desire,
qui change à tout bout de champs
d'encre pour écrire sur les pages
calfeutrée d'un cahier à la rose permanente.

Un soir, les encres se diluèrent
dans l'océan du ciel et vinrent
s'étaler sur un royaume,
qui n'avait jamais vu de roi
trôné sur un emballage plastique.

L'étoile n'était qu'illusion
Le rêve n'est que l'arrangement
modelé du superficiel.
Rosa vit peut être encore
dans un rêve de cancre.

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