19 avril 2005

Une belle vie

La montagne est brisée en son sommet, non par une météorite, un volcan, mais par le vent, la pluie et le froid. La rudesse et le temps mettent à mal les colosses. La plume peut finir par user la pierre, l'effrite.
La précipitation, comme l'orage est éphémère. Elle ne peut durer, elle fait son effet, plus destructeur, et modèle le paysage, sans volonté.
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Il n'y a pas d'autoroute en montagne, seul le chemin de terre, de glace, permet d'arriver à la cîme. Dans
toutes choses, ne regarde jamais le chemin le plus simple pour arriver au but, car il s'avèrera plus compliquer qu'au premier abord, et tu risques de t'essoufler et de baisser les bras. En choisissant sciemment le chemin rude, le but sera lentement atteint chaque jour, en expérimentant les voies transversale, jusqu'à atteindre le but, qui n'est pas forcément celui du début.
H05

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