Les yeux ouverts, les poings fermés,
La pensée occultée par des franges
D'un rêve évanouie, je laisse les anges
Pénétrer le cerveau rayé qui est le mien.
Ces petits hommes ailés et zélés
Lâchent de temps en temps un tribu
Aux danses tribales. Les hommes dansent
pour amuser les spectatrices.
Un oeil se trouve transpercé par la flèche
Décochée par ces lutins en culotte courte,
Ces lurons cachés par le blanc habit.
Les couples s'entassent sur le carnet
De bal des fées. Leurs robes ne seront
Jamais assez longues pour écrire tous les noms.
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