11 août 1998

Le somme

Il y a un temps pour cligner des yeux, il faut en profiter.
Par intermittence, ils permettent de voir se qui se cache au fond des rêves.
Secoue tes rêves avant de te coucher, petite fille, ils t'entourent pendant ton sommeil, construisant une muraille aux cauchemars. Il ne restera alors qu'une délicieuse envie de voir au fond des yeux de l'autre, le désir de te voir nue.

Alors, jetant les bras en avant, vars un cou irréel, elle allonge encore un peu le temps du rêve.
Mais les paupières jadis lourdes de sables, se relèvent légères, promises à un nouveau jour.

Il est temps, grandement temps, d?ouvrir les yeux, avant que le sommeil se transforme en coma.

Une Ligne de vie - V05
Galerie de Poèmes - OcToPuSsY

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