06 mars 2009

la fourmilière

La grande fourmilière est atteinte d'une maladie, ni virale, ni bactérienne - la conscience où plutôt son absence. La survie de l'espèce ne peut plus se poursuivre, semble-t-il. Sous ce faux semblant, tous les actes sont permis, jusqu'à la perte de morale, de conscience, du don de soit.

L'égoïsme s'est abattu sur la fourmilière, rendant ses individus inaptes à l'organisation. Le chaos règne, dans une fourmilière sous un état autoritaire, rigide.

La fourmilière n'a plus sa raison d'être, stérile et altérée, son raisonnement est devenu incompatible avec la vie de chacun de ses citoyens, la survie.

Il reste donc à s'éloigner, faire au loin, tenter de rebâtir ce qui fut, se laisser mourir, essayer de réorganiser ce tumulte - Se réveiller où être vaincu.


La grande fourmilière attend une reine,
pour la nouvelle génération.

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