08 novembre 2008

A la lueur

A la lueur,
Celle qui s’éteint, sans plus vous brûler,
Et ébouillante
Le corps morcelé
Les terrains d’aviation nocturne
Les lents mouvements de ceux,
Qui, en sueur, font l’amour,
Et le refont chaque jour,
Pour distiller une liqueur nouvelle,

A la lueur,
Des chandelles, des bougies,
Et des mouchoirs posés sur les
Lampes de chevets
Dissimulant les langues de chat
Qui explorent les grottes
Où se cache la glotte.

A la lueur,
D’un instant quelconque
D’un mouvement absentéiste.
Nouvelle fleur des pavillons
De banlieue, lotis dans un ghetto
Qui en a perdu son nom.
Ne restons pas aveugle, aux
Cadavres de conserves
Perdus et emportés par le ruisseau,
Tanguant, saignant d’un tampax égaré.
L’attrait semble irréversible
Le dégoût aussi.

A la lueur,
Émerveillé, Le lit emporta
Telle une nef,
Le chaud bébé,
Ce quéniot aux quenottes qui poussent
Vers des territoires informes,
Plats
Acérés, accidentés
Terres de fortune.
Les cris s’ébruitent,
en divers graffitis
Collés aux murs,
Aux lèvres aux papiers,
Classeurs de collégiennes,

A la lueur,
Des lampes de berceaux.

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