Je tenais en mes mains tant de solutions, qu'il m'aurait été inconfortable d'asseoir ma réputation sur un de ces bancs.
Je regardais naguère naître des enfants; des mères sur les étales de boucheries. Les tables de dissections étaient couvertes de mets, plats et d'ornements de gala.
Personne n'était là pour voir ça. Dans mon silence, à présent, je regardes les ombres tombées et se déplacées, pendant les nuits sans lune.
Regarde mon enfant, ne suis-je pas à la lisière de la société ?
Les sirènes résonnent en moi, comme pour un dernier asile.Verdure06
29 juin 2006
Un asile de fortune
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire